Violents affrontements à Thicky / Les témoignages des blessés à l’hôpital de Grand Mbour : Fatou Dione annonce une plainte contre Ousmane Sonko.

Une équipe de Dakaractu Mbour s’est rendue à l’hôpital de Grand Mbour où plusieurs blessés ont été évacués, après les vives altercations notées dans la commune de Diass. Sur place, des blessés du village de Thicky sont revenus sur les événements tragiques lors du passage du convoi d’Ousmane Sonko dans la localité. L’équipe n’a toutefois pas trouvé sur les lieux, les blessés appartenant au cortège de Pastef. Les images témoignent de la violence des affrontements. Certains ont fait usage d’armes blanches, d’où l’ampleur des dégâts corporels. Trouvée au niveau de l’hôpital de Grand Mbour, la coordinatrice locale de l’Apr, Fatou Dione, qui a eu la malchance de voir son domicile complètement vandalisé, a décidé de déposer une plainte contre Ousmane Sonko… 

La passerelle de la Patte d’oie…un véritable danger (photos)

La passerelle de la Patte d’oie est devenue un véritable danger pour les piétons qui l’utilisent. Les barrières censées protéger les personnes sont toutes rouillées. Et pourtant les gens sont obligés de passer sur la passerelle alors qu’il n’y a pas de sécurité garantie.

Le plus étonnant est que la passerelle est tellement surchargée aux heures de pointe. Mais cela n’empêche pas les vendeurs et les mendiants d’y élire domicile. Ils occupent tout le passage au point que les usagers sont obligés d’éviter les marchandises posées à même le sol.

“On préfère jouer la carte de l’insouciance jusqu’au jour où un drame se produira. Si le président effectue une visite ou qu’il passe par ici, toutes les personnes qui sont là sont déguerpis. Les autorités municipales ne font aucun effort. Elles sont tellement malhonnêtes car elles font comme si tout était rose. Alors que tel n’est pas le cas. On nous interdit de passer par l’autoroute alors on a droit à des passerelles neuves qui ne menacent pas notre sécurité”, lance un piéton très remonté contre cette anarchie.

Le plus déplorable dans cette affaire, est que ce n’est pas seulement la passerelle de Patte d’oie qui pose problème. Toutes les passerelles qui se trouvent sur la route nationale numéro 1 sont dans un état déplorable.

175 millions en faux billets saisis par la police de Jaxaay : Le trio, dont 2 étudiants, présenté au procureur

Rebondissement dans l’affaire du ressortissant gambien et des deux étudiants sénégalais qui ont été arrêtés par la police de Jaxaay avec des billets noirs d’une valeur de 175 000 000 F Cfa ! Selon des sources de Seneweb, le trio incriminé dans ce trafic a été déféré au tribunal ce lundi matin.
Demba Bâ, étudiant en réseau Télécom, le ressortissant gambien et commerçant Bouba Sambou, et le second étudiant Aliou Gaye sont poursuivis pour détention en vue d’une mise en circulation de faux billets de banque.

Rappelons que la police nationale venait de réaliser une grosse prise, dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage. Cette prouesse est l’œuvre des éléments du commissariat de Jaxaay qui avait démantelé un vaste réseau de trafic de faux billets de banque.
Suite à l’exploitation d’un renseignement, ces limiers avaient surpris trois faussaires en train de laver des billets noirs à la Zac-Mbao. Aussitôt, les policiers de Jaxaay avaient passé les menottes à un commerçant de nationalité gambienne, ainsi que deux étudiants sénégalais. Les hommes du commissaire Youssapha Thioub avaient aussi saisi des billets non authentiques d’une valeur de 175 000 000 F Cfa.

Saint-Louis: Il fracasse le genou du talibé et soutient que c’est la volonté divine

Le débat sur l’exploitation des enfants refait surface au Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis. En effet, D. Sall, assistant du maître coranique S. Sall, a été condamné à une peine de deux mois ferme pour coups et blessures volontaires ayant occasionné une Itt de soixante jours. Quant au maître coranique S. Sall, il a été condamné à une amende de 100 000 FCfa, pour exploitation de mineurs.
Mais, ce dernier qui avait bénéficié d’une liberté provisoire, a pris la fuite. Depuis, il s’est fondu dans la nature. Dans la matinée du 29 septembre 2022, A. Sarr, habitant l’Île, a trouvé deux talibés dans un piteux état, à savoir, les nommés D. Sy et son condisciple A. Sow. C’est ainsi qu’il s’est rapproché d’eux pour leur demander qu’est-ce qui justifie leur état physique du moment. Le nommé D. Sy, âgé de sept ans, informe A. Sarr qu’ils sont des talibés dans un daara au quartier Nord.

Il poursuit en signifiant au sieur que c’est au cours d’une séance d’apprentissage du Coran, qu’il a été battu par son encadreur. A cet effet, tout son corps lui fait mal. A. Sarr juge l’état des enfants très dégradé et décide de les amener à l’hôpital de Saint-Louis. Une fois dans la structure hospitalière, les blouses blanches font savoir au bienfaiteur qu’ils ne peuvent prendre en charge les enfants, qu’après avoir obtenu l’autorisation du Commissaire de l’Île.
Ainsi, les deux talibés sont conduits de facto au commissariat de l’Île, où ils ont été entendus. D’après D. Sy, c’est le nommé D. Sall qui lui a fait passer un sale quart d’heure dans la journée du 29 septembre 2022. Il affirme que ce dernier lui a demandé de réciter une leçon qu’il apprenait depuis trois jours. Après cela, D. Sall a invité D. Sy à venir restituer la leçon. Après plusieurs blocages lors de la récitation, D. Sall s’est mis dans tous ses états et décide de corriger D. Sy à sa manière. C’est à cette occasion qu’il a roué de coups D. Sy, à l’aide d’une tablette «aliweu». C’est en essayant d’esquiver les coups que D.Sall a frappé D.Sy au niveau du genou droit. Après l’examen médical, D. Sy souffre d’une fracture d’un os du genou droit, nécessitant une immobilisation.
Durant l’audition au commissariat, A. Sow et D. Sy soutiennent tous que le maître coranique leur demande un versement journalier de 500 FCfa. Parfois, ils sont corrigés si le versement n’est pas au complet. Pour se tirer d’affaire, S. Sall donne un alibi. «Le jour des faits, je faisais une marche et j’avais laissé D. Sall seul avec les enfants. C’est après qu’un de mes anciens talibés est venu me déclarer que D. Sy a été blessé et acheminé à l’hôpital par les policiers. C’est comme cela que j’ai appris la triste nouvelle», selon le maître coranique.

Il reconnaît, par ailleurs, que les talibés faisaient un versement journalier de 500 FCfa.Toutefois,il soutient que c’est un autre encadreur du daara qui se chargeait de cela. Dans sa plaidoirie, l’avocate de D. Sall a sollicité la clémence du tribunal, car son client est un jeune qui a le sang chaud. En plus, il n’a pas su avoir la maîtrise nécessaire pour éviter une telle situation. Selon l’avocate, D. Sall n’a pas frappé D. Sy par méchanceté, mais pour lui donner une petite correction. A cet effet, elle demande une application bienveillante de la loi, car son client est un jeune de 18 ans, qui mérite une seconde chance.
«Est-ce qu’on te traitait ainsi lorsque tu étais au daara», demande le Procureur à D. Sall. Ce dernier répond par la négative. «Donc, pourquoi tu maltraites les jeunes talibés», demande à nouveau le parquetier. «C’est une erreur que je ne referai plus. Jen ’avais pas l’intention de blesser D. Sy. C’est un accident que je regrette», explique D. Sall.
Dans son réquisitoire, le Procureur avait requis une application de la loi dans toute sa rigueur. Et pour le nommé S. Sall, maître coranique, le Procureur avait requis une amende de 100 000 FCfa, pour exploitation de mineurs.

Refus de coucher avec son époux, après avoir reçu 880 000 F Cfa : Fatou Thioune et sa mère condamnées…

Le tribunal d’instance de Mbacké a vidé l’affaire de la fille qui avait encaissé 880 000 F Cfa de son mari et refusé de coucher avec lui. Cette juridiction a rendu le délibéré de ce dossier qui a été appelé à la barre le jeudi 13 octobre dernier. Après avoir statué, le tribunal a déclaré Fatou Thioune et sa mère Awa Bèye coupables d’escroquerie au mariage. 
Les  deux prévenues ont écopé d’une peine de six mois avec sursis. Après avoir passé près d’un mois à la prison de Mbacké, elles ont été libérées. 

Quant à l’époux Modou Gningue, il a déjà reçu le remboursement intégral de son argent . 
Et dire M. Gningue n’avait pas lésiné sur les moyens pour trouver chaussure à son pied. Il avait décidé de s’unir avec Fatou Thioune, pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, le sieur Gningue a versé à sa belle-famille la somme de 880 000 F Cfa pour la célébration du mariage.  Après la réception du mariage au quartier Gouy Mbind de Touba, le nouveau marié s’est rendu nuitamment auprès de sa belle-famille pour passer sa nuit de noces. Mais dès son arrivée, M. Gningue a eu la plus grande déception de sa vie.  
Contre toute attente, la fille de 18 ans a refusé catégoriquement de consommer le mariage. La nouvelle mariée a dit clairement  à M. Gningue qu’elle n’est pas amoureuse de lui.  

L’homme, déçu, est finalement rentré à son domicile sans réaliser son rêve.
Toutefois, il ne comptait pas en rester là. Il a donc décidé de laver cet affront en déposant une plainte sur la table de S. O. Diallo, délégué du procureur près le tribunal d’instance de Mbacké, pour réclamer le remboursement de ses 880 000 F Cfa.  
Le maître des poursuites a alors donné instruction aux policiers du poste de Gouy Mbind d’ouvrir une enquête. À l’issue de cette procédure, la nouvelle mariée Fatou Thioune et sa mère A. Boye ont  été présentées au procureur de Mbacké pour escroquerie au mariage, selon des sources de Seneweb, avant d’être placées sous mandat de dépôt.

Nécrologie : décès du journaliste Salif Diallo

Le journaliste sénégalais, Salif Diallo est décédé, ce lundi 31 octobre 2022, à Dakar, informe le forum de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS).

Hospitalisé depuis plusieurs jours, le journaliste sportif à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), a rendu l’âme, à l’hôpital Abass Ndao. C’est une grosse perte pour le sport africain en général, particulièrement le football dont il était un spécialiste.

Paix à son âme. Nous présentons nos condoléances à sa famille et à toute la presse sénégalaise. Plus amples informations à venir…

Le communiqué de l’ANPS

AIBD : La cellule anti-trafic intercepte 10 plaquettes de hachis (images)

Suite à un renseignement venant de L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), les agents de la Cellule anti-trafic de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ont interpellé ce 29 octobre 2022, à 1h25 mn, un passager de nationalité sénégalaise en provenance de Casablanca par le vol AT501 de la compagnie Royal Air Maroc. La fouille de ses bagages a permis d’y trouver 10 plaquettes d’un poids total de 900g de hachis dissimulé dans les parois de deux sacs à mains.

Les investigations post saisie suivent leur cours pour identifier ses éventuelles complices dont certains seraient des employés du service handling. A rappeler que c’est le Lieutenant des Douanes Boucar Seck qui est le chef de la cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT) rattachée à la subdivision des Douanes de l’aéroport dirigé par le lieutenant-colonel Chérif Khoutoub Gueye.

Thiès : Un charlatan « multiplicateur de billets » dans les mailles de la section de recherches

Recherché pendant longtemps, Mouhamed Dame Ndiaye alias Dame Koki a été arrêté par la section de recherches de Thiès pour escroquerie. Il faisait croire à qui veut l’entendre qu’il pouvait multiplier de l’argent.

En guise d’ exemple, 300 mille peuvent revenir à 3 millions de Fcfa de par ses  » pouvoir mythiques. L’homme dit être un connaisseur du livre saint, le coran. Beaucoup de femmes et même des autorités seraient victimes de ses pratiques. La section de recherches a reçu sur sa table quatre plaintes, de même que la police. Présentement à la section de recherches de Thiès, il sera déféré sous peu selon des informations obtenues par Seneweb.

Un gendarme se donne la mort pour…

Un gendarme du nom de Ibert Faye se serait suicidé au quartier Sope Naby de Tivaouane Peul dans son appartement, vendredi dernier en fin de matinée. Une information livrée par « Les Échos ».

Le journal informe que le défunt était célibataire et sans enfant. Il vivait seul en location dans un appartement. L’homme, avant de se donner la mort,  avait donné quelques indices à sa cousine, qui venait souvent lui rendre visite.

Les Échos souligne « qu’il lui a demandé au téléphone de passer dans son appartement en lui indiquant la chambre où elle devra le retrouver et en suggérant qu’il lui a laissé une note importante dans un tiroir.

La cousine de la victime ne se doutait de rien, d’après la même source. Arrivée sur les lieux, elle se rend dans la pièce en question et tombe sur l’horreur. Le corps sans vie de Ibert Faye pendait dans le vide, à l’aide d’une corde attachée à son cou. Il se serait donné la mort dans le but d’abréger ses souffrance note-t-on dans le journal.