Décès de Moustapha Bâ : une enquête réclamée

L’ancien ministre des Finances et du Budget Moustapha Bâ est décédé en France, ce lundi 4 novembre. Il a succombé à un malaise qui l’avait plongé pendant quelques jours dans le coma. Certains de ses proches, repris par le journal Enquête, réclament l’ouverture d’une enquête pour élucider cette mort qu’ils jugent mystérieuse.

Moustapha Bâ séjournait en France lorsque la mort a frappé à sa porte. Il avait l’habitude de se rendre dans ce pays pour ses activités professionnelles, mais aussi pour se soigner. Le jour où il a été vu conscient pour la dernière fois, rapporte le quotidien Enquête, il a quitté son hôtel pour se rendre dans une pharmacie. C’est sur le chemin qu’il a eu le malaise qui l’emporté plus tard.

«C’est vrai qu’il avait une santé fragile, mais il était en pleine possession de ses moyens avant ce malaise, souffle un proche du défunt, qui a parlé au journal. Aussi, je l’ai senti particulièrement stressé et préoccupé lors de nos échanges. Je pense que vu les circonstances de ce malaise, il y aura au moins une enquête pour élucider les raisons de sa mort.»

Moustapha Bâ est cité par le Premier ministre, Ousmane Sonko, parmi les auteurs du maquillage des comptes publics relevé par un audit de l’Inspection générale des finances (Igf). D’après des témoignages recueillis par Enquête, ces accusations l’ont beaucoup affecté. «D’ailleurs, confie-t-on, il avait envisagé d’apporter des éléments de clarification avant d’en être dissuadé suite à des pressions de son entourage», relaye le journal.

BOUGANE DÉFIE SONKO : « POURQUOI IL NE PREND PAS LE RISQUE 

Face à la presse ,hier su siège de Geum sa Bopp,Bougane Guèye Dany très en verve a pointé un faisceau de questions à la tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko

« Pourquoi il ne prend pas le risque de parler d’homosexualité, s’est interrogé Bougane Guéye Dany.Il invite aussi le leader de Pastef à d’abord publier dans les 24 h sa déclaration de patrimoine.

Il lui demande aussi de confirmer ou d’infirmer s’il est titulaire d’un compte bancaire à l’étranger. Par la même occasion, le leader de Geum sa Bopp annonce une plainte contre la Gendarmerie en raison surtout de son arrestation arbitraire à Bakel, renseigne Tribune.

CNG de lutte : Nommé par le ministre,Doudou Diagne Diecko démissionne

Doudou Diagne Diecko a décidé de quitter ses fonctions. Nommé conseiller au sein du nouveau Comité national de gestion de la lutte (CNG) par le ministre des Sports le 31 octobre, le président des amateurs de lutte a annoncé sa démission ce dimanche.

Dans une lettre adressée à la ministre de la Jeunesse et des Sports, Doudou Diagne Diecko a déclaré : « Je soussigné, M. Doudou Diagne Diecko, Président de l’Amical des Amateurs de Lutte du Sénégal, vous informe de ma démission en tant que conseiller du nouveau bureau du Comité national de gestion de la lutte (CNG), avec effet immédiat. » 

Cette décision rapide soulève des interrogations sur la nouvelle équipe du CNG et sa capacité à fonctionner efficacement.

Peut-on réellement marabouter quelqu’un ?

Le maraboutage est une pratique bien ancrée dans la société sénégalaise. Si pour d’aucuns, c’est de la fiction, pour d’autres, c’est de la réalité. Les tenants de cette dernière thèse sont les témoins disons des victimes de ces pratiques qui empoisonnent des relations au sein des familles polygames, qui dépossèdent un sportif de sa capacité entre autres. Tout peut arriver à la victime qui peut devenir folle ou perdre de la vie. Plus qu’hier qu’aujourd’hui, beaucoup de Sénégalais croient au monde invisible et au mysticisme. Beaucoup croient dur comme fer que c’est le maraboutage qui est à l’origine de leurs maladies, de leurs échecs….

Dans ce reportages, Seneweb fait remonter à la surface les confessions des victimes de ces pratiques qui ont encore de beaux jours devant elles dans notre société.

Une grande partie de la population sénégalaise croit fortement au maraboutage. Par contre, d’autres n’accordent pas de crédit à ces pratiques. C’est un secret de polichinelle.  

 Les raisons du recours au maraboutage sont diverses et variées. S’il y en a ceux qui s’y rendent pour se protéger. D’autres y vont pour détruire la vie d’autrui.  

La jeune fille A. Ly, âgée de 15 ans, a été atteinte mystiquement par un garçon dans son village du Fouta.   « Il m’avait déclaré sa flamme et j’ai refusé. Il m’a défiée en me disant que tôt ou tard, je vais finir entre ses mains. Mais je ne l’avais pas cru. Quelque temps après, mon comportement a commencé à changer’’, confie la jeune fille.

Depuis lors, elle ne cessait de téléphoner à celui avait juré de sortir avec elle.

 « Il m’appelait partout et je lui répondais. Chaque nuit, il me demandait de le retrouver dans les champs et j’exécutais sans hésitation. Je le suivais partout et une grossesse s’en est suivie. Un jour, dépassée par la situation, il a fini par me dire la vérité. Il a avoué qu’il est allé voir un marabout qui lui a donné un cadenas de sécurité où il a prononcé mon nom avant de fermer et de le jeter dans la rivière », raconte la fille.

Ce garçon s’est fait une réputation dans le maraboutage destiné à pousser les filles à tomber sous son charme. Plusieurs d’entre elles sont son arc.  « Il utilisait cette pratique mystique et des filles du village qui le suivaient comme des mouches et beaucoup d’entre elles sont tombées enceintes », ajoute la fille.

 Les enfants, victimes collatérales des rivalités entre coépouses

Les marabouts s’invitent aussi au sein des foyers polygames. Les coépouses usent du maraboutage soit pour avoir l’époux de sa poche, soit pour empêcher les enfants de sa coépouse de réussir sur tous les plans.  La rude rivalité entre les coépouses cède place aux querelles internes pouvant souvent engendrer une haine inexplicable. De ce fait, les femmes se livrent à une guerre en faisant recours aux pratiques mystiques. Cependant, ce recours à la magie noire a pour finalité non seulement de neutraliser leurs rivales mais aussi d’avoir la mainmise sur le mari.

Dans cette bataille d’éléphants, ce sont les enfants qui sont les dindons de la farce. Ils sont visés soit pour qu’ils tombent malades ou qu’ils ne réussissent pas dans la vie. Faire de la progéniture de sa coépouse la risée de la famille ou la société n’est pas de trop.  Cette jeune fille de 19 ans qui s’est confiée sous le couvert de l’anonymat a partagé un mauvais souvenir de maraboutage.

 « Ma tante est une habituée des pratiques mystiques. Elle a réussi à gagner le contrôle de mon père qui croit à tout ce qu’elle raconte. Moi qui vous parle, elle m’a atteinte mystiquement. Elle a fait quelque chose qui faisait que je volais tout le temps à l’école, à la maison et partout. Mon père me frappait sans cesse. Très inquiète de mon comportement ma mère m’a amenée en Casamance pour voir des marabouts. Tous les marabouts que nous avons consultés nous ont confirmé que j’ai été atteinte par des pratiques mystiques de la coépouse de ma mère», livre-t-elle.

Au juste, ce sont les portions et les talismans qui ont aidé cette victime de cette pratique à retrouver une vie normale. Malgré tout, le mari ne veut pas entendre de cette oreille car lorsque la maman de la fille a raconté à son époux ce maraboutage, le mari lui a demandé de quitter la maison.

« A notre retour, ma tante a menacé de faire pire si nous ne sortons de la maison. Lorsque ma mère a tenté d’expliquer à mon père ce qui m’est arrivé et les menaces de ma tante, mon père nous a chassées de la maison en disant que nous accusons sa femme », relate la fille.

La sénégalaise Dieynaba Diop est dans ce même cas de figure. Elle a perdu la stabilité au sein de son ménage depuis son époux a convolé en secondes noces avec une guinéenne. Mère de deux enfants, Dieynaba qui habite à la Médina a vu son bonheur conjugal virer au cauchemar. Sa complicité avec son mari n’est plus à l’ordre du jour. Le volant est entre les mains de sa coépouse qui dicte ses lois. Le maraboutage est passé par là.

 Un mari kidnappédes enfants abandonnés  

‘’Ma coépouse a détruit ma vie. Cela fait trois ans qu’elle est partie en Guinée avec mon mari. Avant de partir, elle a évoqué comme prétexte que mon mari était malade et qu’elle devait se rendre auprès d’un marabout pour le soigner. Depuis, elle l’a kidnappé. Il a tourné le dos à toute sa famille au Sénégal y compris ses deux enfants et moi sa femme », dévoile Dieynaba, désespérée.

Elle a vainement essayé de faire revenir son époux. Lorsqu’elle téléphone, c’est sa coépouse qui répond. Cette dernière fait croire que leur époux ne veut plus rentrer au Sénégal. Jusqu’ici ni des prières, ni des aumônes n’ont pas changé quelque chose. 

 » A chaque fois qu’on consulte un marabout, on nous fait savoir qu’il n’agit pas avec sa conscience. Les marabouts nous disent qu’il obéit aux ordres de ma coépouse qui l’ a envoûté. Elle a séparé un père de famille et ses enfants qui avaient une très belle complicité avant son arrivée. Je ne la pardonnerai jamais pour ce préjudice qu’elle m’a causé. Dieu va juger entre nous », se désole la dame.

A la différence de beaucoup de Sénégalais qui ont une forte dépendance et croyance aux pratiques mystiques, Aminata Ndiaye étudiante en licence 3, département philosophie, ne croit pas à ses histoires. Elle refuse d’ouvrir les yeux sur les pratiques de maraboutage.

‘’Certains disent que le maraboutage fait partie de nos réalités. Mais je ne crois vraiment pas à ces histoires. En réalité, c’est ce qu’ils ont mis dans leur tête et parfois ils exagèrent en accusant des personnes à tort. Ce qui devait arriver à une personne arrivera tôt ou tard. Quoi qu’il en soit, il faut qu’on accepte de croire en Dieu et qu’on accepte aussi ce qu’il nous fait subir sans accuser personne. Ma mère croit à ces traditions. A chaque fois, elle part consulter un marabout. Elle me donne tout le temps des bouteilles d’eau, des gris-gris, des poudres, mais je ne l’utilise pas parce que je ne crois pas à ça », note l’étudiante.

Cette dernière n’est pas dans la posture de certains parents qui accusent les autres lorsqu’ils sont dans des difficultés. Ils font porter l’échec de l’éducation de leurs enfants à l’autre.

« Certains parents quand ils échouent dans l’éducation de leurs enfants, ils commencent à accuser des personnes à tort en évoquant le maraboutage et ça ce n’est pas bon. Les charlatans sont très dangereux. Ils ne font que mentir et séparer des familles. Il faut se méfier de leurs dires. Il est temps qu’on change les mentalités un peu’’, laissé- telle entendre.

Mais pourquoi les marabouts utilisent le coran pour détruire la vie des gens?

Dans la société sénégalaise, le terme marabout a plusieurs significations sociales. Il désigne à la fois, les hommes de Dieu, les guérisseurs et les charlatans. C’est pourquoi Thierno I. Sy a préféré faire la part des choses avant de se prononcer sur le sujet.  Selon ce dernier le marabout, ce sont les hommes de Dieu communément appelés savants ou sages qui ont une attitude religieuse pure et ne vont jamais utiliser le coran pour faire du mal à un frère ou à une sœur musulman(e). 

‘’ Je suis sollicité partout. Je rends service à beaucoup de gens. Mes recommandations sont basées sur le Coran. Je ne fais pas de cauris. Après avoir écouté une personne qui expose son problème, je procède à une divination pour identifier les sources du mal par le ‘’Khalwa’’qui se fait par des prières », précise le marabout. 

Thierno I. Sy est catégorique. Il affirme qu’aucun marabout digne de son nom ne s’adonne à faire du mal à quelqu’un. Dans cette dynamique, le savant renvoie la balle aux charlatans qu’il accuse de faire ces genres de pratiques qui n’honorent pas la religion musulmane.

« Je vous jure qu’un marabout qui a appris et maîtrisé le Coran, qui connaît les recommandations et interdits de Dieu ne fera jamais du mal à une personne par le biais du Coran. Malheureusement ce sont les charlatans qui font ces erreurs avec leurs pratiques nocives, et interdites par le Coran’’, soutient-il.

Notre interlocuteur a décliné les sollicitations de ses services pour détruire des personnes. Pourtant, il a la magie noire pour faire du mal. Mais il se garde de faire du mal.

 » Je n’exerce pas ce pouvoir contre des personnes innocentes parce que Dieu n’a pas recommandé d’utiliser le Coran pour faire du mal ou détruire une personne. Je reçois pas mal de clients, des femmes qui avec de fortes sommes viennent me proposer de faire quelque chose à leur mari ou leurs coépouses, des joueurs qui me demandent également ce service durant les matchs de navétanes, mais je n’exécute pas », dit-il.

Des preuves de l’efficacité

La crainte de Dieu le guide dans son travail. Il ne compte pas se servir du Coran pour faire du mal. Pour nous prouver son pouvoir de magie noire, le marabout n’a pas manqué de raconter une anecdote où il était obligé de montrer sa face cachée.

‘’Je ne fais de mal à personne mais quand quelqu’un me fait du mal ou souhaite me faire du mal, cela va lui coûter très cher. Un jour, j’ai eu une altercation avec un charretier très indiscipliné qui a failli me percuter et lorsque je l’ai interpellé, il m’a manqué de respect. En riposte, je lui ai privé trois jours de toilettes. Il n’arrivait pas à se soulager et il a souffert pendant trois jours. C’est après qu’il a expliqué à ses parents qui me connaissent bien ce qu’il m’a fait et ils sont venus me voir pour me présenter des excuses. Une manière de vous dire que je peux bien me taper des marchés dans la magie noire », narre-t-il.  

Ces marabouts sont très sollicités par des joueurs, les staffs des équipes de football. Leurs demandes de marquer des buts, ne pas encaisser, de ne pas perdre les matchs. Les joueurs ont tendance à mettre des médicaments dans leur tibia. Ils mettent des gris-gris. Ils se baignent aussi.

« Je suis un joueur et j’ai subi ce qu’on appelle le maraboutage. Je joue comme attaquant j’ai eu à jouer au championnat du Sénégal dans plusieurs clubs. Chacun faisait tout pour gagner sa place de titulaire ou bien pour être sélectionné dans les petites catégories. Lorsqu’on jouait le match de championnat, il y avait une commission qui gérait tout ce qui est mystique pour permettre à l’équipe de gagner  on faisait des bains mais dans la discrétion », concède le joueur.  

Il a eu la chance de signer depuis un an un contrat dans un pays africain. Mais depuis lors, il n’arrive pas à briller. Il n’a joué que 2 matchs à cause de blessures.

« Une petite blessure qui m’a valu de rester des mois sans m’entraîner. Ici, pour maintenir sa place, il faut tout faire pour se protéger.  J’ai appelé au Sénégal pour avoir une information sur ma situation actuelle. J’ai confié cette mission à mon oncle de regarder pour moi réellement ce qui m’arrive. Mon frère est revenu pour me dire qu’il s’agit bien de la sorcellerie plus particulièrement ce qu’on appelle fétiche  ce qui a failli détruire ma carrière.  Je suis resté toute la saison sans jouer », confesse-t-il.

Une fois en vacances au Sénégal, il a dépensé beaucoup d’argent pour retrouver sa forme. C’est au bout d’un mois de traitement qu’il a commencé à retrouver ses repères. « Je vous dis que le maraboutage existe et cela peut détruire la vie des gens. Nous savons tous que ses croyances existent bel et bien même au-delà du foot », prévient le footballeur.

Le psychologue docteur Diop parle de faux scénarios

Plusieurs raisons poussent des personnes à recourir au maraboutage

Ces croyances relèvent souvent de faux scénarios ancrés dans la tête des victimes. Cela peut donner lieu à des troubles psychologiques et sans traitement ça peut mener à une dépression sévère voire à la folie. Souvent, ce sont des crises de jalousie entre les femmes. Elles se fatiguent pour rien. Elles mettent dans leurs têtes de folles idées qui peuvent détruire leur vie. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que dès l’instant qu’elles mettent dans leur tête que telle personne est mon ennemi, elles se créent des problèmes. Il faut qu’elles arrêtent de se créer des ennemis inexistants. Leurs intuitions, leurs fausses idées, ces faux scénarios qu’elles créent et croient, la jalousie sont leurs pires ennemis. Souvent tu vois une femme qui ne peut pas contrôler sa jalousie et ça existe. C’est une réalité. Mais face à une personne, elle montre sa jalousie car elle n’y peut. C’est une crise de jalousie. Et cette personne-là ne sera jamais heureuse. Forcément elle aura un cœur rongé à chaque fois, elle devient de plus en plus méchante et cette méchanceté va la conduire à commettre de grosses bêtises.

Autre facteur le stress ou la dépression

Après c’est soit le stress avec une maladie du goitre, soit une dépression. Et à partir de ce moment, on commencera à dire qu’elle est maraboutée. Pire, la famille va voir un marabout qui confirme que cette personne a été maraboutée en accusant une proche. Ce n’est pas bon.

 Autre facteur le surmenage

Le surmenage peut aussi conduire à des troubles mentaux. D’ailleurs, j’en ai reçu beaucoup de patients. De brillants élèves, étudiants et des talibés. Leurs parents disent qu’ils ont été maraboutés alors que c’était dû à un surmenage. Aujourd’hui, on les a traités, on les a suivis, ils ont retrouvé leur santé mentale. La jalousie dans les ménages aussi on en parle. Cela rend folles des femmes. Je vous donne un exemple: pendant plus de deux semaines, j’ai reçu une patiente. Sa mère m’a dit qu’elle disputait avec sa coépouse et tout d’un, elle s’est mise à parler seule et on a accusé sa coépouse disant qu’elle a fait quelque chose alors que c’était juste une dépression suite à une souffrance qu’elle vit dans la maison.

Il s’est trouvé que son mari lui a tourné le dos en faveur de sa coépouse parce qu’elle est stérile. Elle n’était pas stable parce que sa belle-famille l’a abandonnée. Personne ne lui adressa la parole. Ces genres de situation arrivent au sein des ménages polygames et souvent si la femme n’arrive plus à supporter cette étape, s’ensuivra une dépression. Mais de grâce, il faut qu’on arrête avec le « niaw ndiorto ». Ces faux scénarios qu’ils mettent dans leur tête.

Je vous jure que dans les familles polygames, dans les grandes familles, ce sont souvent ces faux scénarios qui créent les problèmes. On accuse des personnes à tort après c’est la haine, des querelles et voire une dislocation.

Docteur Diop déplore que le fait, les Sénégalais n’ont pas la culture de consulter des psychologues  

Dans la société sénégalaise, rares sont des personnes qui viennent voir le psychologue pour se faire consulter. Elles n’ont pas l’habitude. Les psychologues sont là. Mais elles préfèrent aller payer les marabouts plutôt que d’aller voir un psychologue. C’est pourquoi, il y a beaucoup de malades dans les maisons. Et, c’est déplorable. Il faut se rendre auprès du psychologue dès que tu ressens des troubles. Sinon, cela pourrait s’aggraver.  J’invite les Sénégalais à avoir l’habitude d’aller voir un psychologue au moins une fois par mois.

L’imam Ahmadou Makhtar Kanté décrypte la position de l’islam

La sorcellerie et la magie sont classées sur la liste des 7 péchés capitaux en Islam. C’est ce qu’affirme Imam, Ahmadou Makhtar Kanté. Lorsqu’une personne est envoûtée jusqu’à ce qu’elle perde sa capacité de raisonnement, son libre arbitre, elle peut développer des comportements étranges. Elle peut aussi avoir des agissements inhabituels pouvant déboucher sur une maladie voire à la mort.

Cela relève d’un péché majeur. Dans le Coran par exemple: sourate « Al Baraka », il y a le récit concernant Souleymane ou Salamon dans la bible Allah dit, qu’il avait deux anges qui étaient sur terre pour inciter les être humains, à aller apprendre une forme de sorcellerie. Le but, c’est de faire en sorte que l’homme et la femme ne s’attendent pas. Le Coran atteste de la réalité de ce pouvoir maléfique.

Il y a un autre argument dans le Coran s’agissant des magistrats des pharaons qui affrontaient le prophète Moussa. De plus, des sourates pour la protection contre les effets de sorcellerie. Si c’était une fiction, le Coran n’allait pas consacrer des sourates à ce sujet. Il y a même des sourates ‘’ Al Nass et Fatali’’ pour se protéger.

DIOMAYE INTERPELLE LES LEADERS POLITIQUES ET ANNONCE L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE JUDICIAIRE

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain. S’exprimant lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, le samedi 2 novembre, le chef de l’Etat qui a exhorté les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités dans ces actes de violence.

Les scènes de violence qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre prochain avec l’attaque du convoi de la tête de liste Pastef à Dakar, l’incendie du siège de Taxawu Sénégal qui sert également de quartier général à la coalition « Samm sa kadou », mais aussi l’attaque de la caravane du Premier ministre à Koungheul n’ont pas laissé indifférent le président de la République. De retour, samedi, de sa tournée internationale qui l’a conduit successivement en Arabie Saoudite et en Turquie, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques notées, ces derniers jours, sur le terrain de la campagne électorale.

« Je condamne les violences. J’avais pourtant prévenu lors d’un discours devant les Sénégalais et les leaders politiques avant la campagne. Les Sénégalais ont, depuis longtemps, montré une certaine maturité électorale. Maintenant, ce sont aux leaders de se mettre au niveau de cette maturité. Aucun Sénégalais ne devrait se targuer d’avoir blessé son compatriote, peu importe son orientation politique », a fait remarquer le président de la République lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, dans l’après-midi du samedi 2 novembre dernier. Poursuivant son propos, le chef de l’Etat tout en réaffirmant son appel à une campagne électorale apaisée pour les législatives du 17 novembre 2024, a tenu à prévenir les responsables de ces actes de violence qu’ils devront en répondre devant la justice. Et pour cause, exhortant les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, le chef de l’Etat a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités.

« J’ai instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour faire toute la lumière, de poursuivre les auteurs et de les condamner quel que soit leur parti politique, quel que soit leur poste. Cependant, la justice devra faire une enquête minutieuse, sans se précipiter, pour fixer les responsabilités sur les violences », a-t-il annoncé tout en demandant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, d’augmenter la sécurité des convois et caravanes politiques afin de prévenir des confrontations entre partisans de coalitions politiques.

Pour rappel, le président Diomaye avait invité les acteurs politiques « à faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération » dans le cadre de la campagne électorale de ces législatives anticipées lors d’une déclaration de presse tenue à la veille du démarrage de cette campagne au palais de la République, le 25 octobre dernier.

Incendie du siège de Taxawu : ça bouge, des arrestations ont eu lieu

Du nouveau dans l’affaire de l’incendie du siège de Taxawu Sénégal à Dakar. Selon Source A, les enquêteurs poursuivent activement leurs investigations. Dans ce cadre, l’audition de Abass Fall avait été programmée pour lundi dernier, mais les gendarmes n’ont pas encore pu localiser le chef de file de Pastef dans la capitale, malgré leurs tentatives de le contacter.

En attendant, toujours selon nos confrères, deux arrestations ont déjà eu lieu dans ce dossier, confié à la Section de recherches. Ces interpellations ont été effectuées dans le cadre des nécessités de l’enquête. D’après Source A, c’est à la suite d’une instruction du parquet que les enquêteurs de la Section de recherches ont entamé leurs investigations.

Le procureur, vraisemblablement saisi par le ministère de la Justice après l’incendie du siège de Taxawu Sénégal, a annoncé l’ouverture d’une enquête. Pour justifier ces mesures, les services d’Ousmane Diagne ont évoqué certains actes et propos de nature à présenter un caractère criminel.

Matam : Dr Alioune Badara Mbacké jugé…

Arrêté le 23 octobre, Dr. Alioune Badara Mbacké est accusé de violences physiques et de menaces envers son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye.

Selon l’enquête, quatre hommes de main présumés auraient assisté le Dr. Mbacké dans l’agression en séquestrant et frappant Mme Ndiaye, entraînant une incapacité temporaire de travail (ITT) de dix jours pour celle-ci.

Les chefs d’accusation incluent coups et blessures volontaires, menaces, enlèvement, voies de fait et non-assistance à personne en danger.

Libre après son procès : les premiers mots de Bougane

Après sa libération, Bougane Gueye Dany s’est rendu chez Sidiki Kaba pour le remercier de son soutien pendant sa détention. Il a également exprimé sa gratitude envers Mamadou Kassé, ancien Directeur général de la Sicap et responsable de l’Alliance pour la République à Tambacounda.

Le leader de Gueum Sa Bopp affirme être fermement engagé dans son combat pour le Sénégal, malgré les sacrifices que cela implique pour sa liberté. Bougane se dit « victime d’une injustice qui ne dit pas son nom ». « Vous avez vu ce qui s’est passé au tribunal aujourd’hui. Le Procureur a tenté de me charger, mais les gendarmes, au contraire, m’ont déchargé », a déclaré le candidat de la liste nationale de la Coalition « Samm Sa Kaddu ». Il appelle à l’union des forces pour le bien du Sénégal.

Tribunal de Tamba : le témoignage d’un gendarme pourrait sauver Bougane

Une salle d’audience comble a vibré au rythme de la défense passionnée de Bougane Gueye Dany, face à un procureur déterminé. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, reconnu pour sa combativité, a captivé l’audience alors que les échanges entre les deux parties se sont intensifiés, nécessitant plusieurs interruptions pour apaiser les esprits échauffés.

Un moment clé de cette séance a été le témoignage d’un gendarme présent au premier barrage de sécurité le jour de l’incident. Ce dernier a affirmé : « Au premier barrage, nous n’avions reçu aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye ». Il a également précisé que le leader n’avait « tenu aucun propos déplacé à l’endroit des forces de l’ordre ». Ces déclarations ont provoqué des réactions immédiates dans la salle, jetant un doute sur le récent communiqué de la gendarmerie nationale, qui avait présenté Bougane Guèye Dany de manière défavorable.

La tension palpable dans l’audience témoigne de l’importance de ce procès, non seulement pour Bougane, mais aussi pour l’avenir de la politique sénégalaise, où les opinions sont divisées et les passions exacerbées. Les déclarations du gendarme pourraient jouer un rôle crucial dans l’issue de cette affaire, ajoutant une dimension supplémentaire aux débats déjà intenses.

Président Diomaye en mode oumra

En marge de la 8e édition de la Future Investment Initiative, organisée en Arabie Saoudite, le Président Bassirou Diomaye Faye  en a profité pour effectuer la oumra ( petit pèlerinage). Accompagné d’une délégation réduite, le couple présidentiel effectue ainsi son premier pèlerinage à la Mecque, ville natale du prophète. 

Le couple Faye fera probablement un tour à Medinatoul Mounawara, pour se recueillir au mausolée du Prophète Mouhamed.