Ballon d’Or : le vote étrange du Salvador

Surprise lundi soir pour ceux qui n’avaient pas eu écho des rumeurs les plus fraîches : le milieu de Manchester City Rodri a remporté le Ballon d’Or 2024, alors que l’ailier du Real Madrid Vinicius Junior était perçu comme le grand favori. Or, comme chaque année, certains votants ont réalisé des choix étranges, à l’image de Bruno Porzio, journaliste représentant le Salvador. Selon l’émission El Chiringuito, le Brésilien ne figurait même pas dans son top 10…

Le vote du Salvador pour le Ballon d’Or 2024 :

1. Jude Bellingham

2. Erling Haaland

3. Toni Kroos

4. Lautaro Martinez

5. Dani Olmo

6. Hakan Calhanoglu

7. Rodri

8. Florian Wirtz

9. Phil Foden10. Ruben Dias

10. Ruben Dias

Agressé au Togo : Guy Marius Sagna dément le Parlement de la CEDEAO

A la suite de son agression au Togo, l’activiste Guy Marius Sagna contredit le Parlement de la CEDEAO qui a affirmé, dans un communiqué, que l’activiste « participait à une réunion interdite ». Dans une note parvenue à Seneweb ce lundi 14 octobre, M. Sagna note que le « bureau du Parlement de la CEDEAO ne dit pas la vérité». 
Le député de la 14e législature somme ainsi le Parlement d’apporter une preuve de cette affirmation. «La rencontre n’était pas interdite et nous demandons au bureau du Parlement de la CEDEAO de prouver qu’un arrêté d’interdiction avait été donné aux organisateurs de la réunion», a-t-il écrit. 

Au Mali, de nombreuses interrogations persistent au lendemain des attaques à Bamako

L’état-major de l’armée malienne a reconnu « quelques pertes en vies humaines », tandis que les djihadistes affirment avoir fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs adverses, dont des membres du groupe russe Wagner.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a fermement condamné, mercredi 18 septembre, les attaques djihadistes menées la veille à Bamako, au Mali, où un calme tendu régnait et où persistent de nombreuses interrogations.

L’une d’elles porte sur le nombre de personnes tuées dans cette opération revendiquée par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda, inédite depuis des années dans la capitale malienne, alors que d’autres régions sont en butte à des attaques quasi quotidiennes. Une autre interrogation concerne l’étendue des dégâts de ces actes de guerre savamment préparés, qui ont vu les djihadistes prendre temporairement le contrôle d’une partie de l’aéroport et qui portent un rude coup à l’argumentaire de la junte au pouvoir.

L’état-major a reconnu mardi soir « quelques pertes en vies humaines », notamment des élèves gendarmes tués dans l’assaut de l’école de gendarmerie – l’une des cibles avec l’aéroport militaire qui jouxte l’aéroport civil. L’attaque a été repoussée, les assaillants « neutralisés » et la situation « rapidement maîtrisée », a-t-il dit. D’autres sources font état de morts beaucoup plus nombreuses. Malgré les assurances officielles, les tirs ont résonné une bonne partie de la journée mardi.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui a revendiqué l’opération, a diffusé des vidéos de ses combattants déambulant dans le pavillon présidentiel de l’aéroport et incendiant un appareil de la flotte officielle. Les autorités n’ont pas infirmé ou confirmé que l’avion du chef de la junte lui-même, le colonel Assimi Goïta, aurait été touché.

Alors que le mode opératoire reste à déterminer, le GSIM a rapporté via ses canaux de communication que quelques dizaines de ses hommes avaient fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs adverses, dont des membres du groupe russe Wagner, allié du régime militaire de Bamako. Selon le groupe djihadiste, ses combattants ont détruit complètement six avions militaires, dont un drone, en ont endommagé quatre autres et ont mis hors d’état de nombreux véhicules.

Reprise des vols

Mercredi, les commerces ont commencé à rouvrir aux alentours du camp de la gendarmerie. La route principale qui passe devant le camp est restée coupée à la circulation et des policiers armés la surveillent. Aucun dégât n’est visible, depuis l’extérieur, à l’intérieur du camp. Le ministère des transports a annoncé, mardi après-midi, la reprise des vols à l’aéroport international Modibo-Keïta.

La Cedeao, avec laquelle le Mali a rompu en janvier – en même temps que ses voisins burkinabé et nigérien –, a exprimé dans un communiqué sa « ferme condamnation » des attaques. Les trois pays sahéliens, confrontés à des problématiques communes et dirigés par des militaires à la suite de putschs successifs depuis 2020, accusent la Cedeao de ne pas les avoir soutenus face au djihadisme et d’être inféodée à l’ancienne puissance coloniale française.

Les attaques de mardi ont eu lieu le lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qu’ils ont fondée. Dimanche, le chef de la junte malienne assurait que cette alliance avait affaibli « considérablement les groupes armés terroristes ». Avec les attaques audacieuses de mardi, le GSIM entend faire au contraire la démonstration qu’il frappe où il veut. Les dégâts infligés mettent à mal les assurances du régime, qui affirme avoir, après des années de descente aux enfers, inversé la tendance grâce de multiples actes de rupture et la préférence accordée à de nouveaux partenaires, dont la Russie.

Vladimir Poutine arrive en Mongolie, premier déplacement dans un État membre de la CPI

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé ce lundi en Mongolie, selon la télévision russe, marquant son premier déplacement dans un pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) depuis l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre.

La CPI et les autorités ukrainiennes ont appelé la Mongolie à arrêter Vladimir Poutine , visé par ce mandat pour des suspicions de déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie, mais le Kremlin avait noté ne pas avoir « d’inquiétude » à ce sujet. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait toutefois noté la semaine dernière que le Kremlin n’avait pas d’inquietude a ce sujet

Obligation de coopération

« Bien entendu, tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés », avait-il ajouté. Comme tous les autres États parties au Statut de Rome qui a fondé la CPI, la Mongolie « a l’obligation de coopérer » avec elle, avait déclaré à la presse un porte-parole de cette juridiction, Fadi el-Abdallah. Quand un pays membre ne remplit pas ses obligations vis-à-vis de la CPI, cette dernière peut saisir l’Assemblée des États parties qui se réunit une fois par an mais dont les éventuelles sanctions se limitent essentiellement à une remontrance verbale.

Dans le passé, d’autres individus faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour, comme l’ex-dictateur soudanais Omar el-Béchir, se sont rendus dans des pays signataires du Statut de Rome, sans être inquiétés. La Mongolie l’a pour sa part signé en 2000, avant de le ratifier en 2002.

Nigeria : des inondations font au moins 6 morts et 10 000 sans-abri

Au moins six personnes ont péri dans des inondations survenues dans le nord du Nigeria. 10 000 personnes se sont retrouvées sans abri dans 11 communautés.

Les autorités de l’État d’Adamawa, redoutent que les pluies diluviennes ne provoquent de nouvelles inondations, en faisant sortir la rivière Bénoué de son lit, alors que la saison des pluies n’a pas encore atteint son apogée.

« En raison du changement climatique et de nombreux autres facteurs, les inondations sont arrivées plus tôt que prévu et ont pris beaucoup de nos concitoyens au dépourvu », a déclaré le vice-gouverneur de l’État d’Adamawa, Kaletapwa Farauta.

« Même si nous nous attendons à des inondations, ce n’est pas en août, d’habitude nous pensons toujours à septembre », a-t-elle ajouté.

Le gouvernement de l’État a reconnu mercredi que les inondations n’étaient peut-être pas pires que les années précédentes, mais il a exhorté les habitants des zones basses le long de la rivière Benue à se rendre dans l’un des huit camps de déplacés internes mis en place en collaboration avec l’Agence nationale de gestion des urgences (National Emergency Management Agency).

En 2022, le Nigeria a connu ses pires inondations en plus de dix ans, faisant plus de 600 victimes, déplaçant environ 1,4 million de personnes et détruisant plus de 400 000 hectares de terres agricoles.

Kenya : accusé d’avoir tué 42 femmes en deux ans, un tueur en série présumé s’évade à Nairobi

L’évasion a été découverte à l’aube ce mardi 20 août, lors d’«une visite de routine dans les cellules […] pour servir le petit déjeuner». Selon la police, treize personnes se sont évadées «la nuit dernière» d’un commissariat de Nairobi, la capitale kényane. Parmi elles : Collins Jumaisi, un tueur en série présumé,accusé du meurtre de plus de quarante femmes.

«En ouvrant la porte de la cellule, ils (les policiers) ont découvert que 13 prisonniers s’étaient échappés en découpant le grillage métallique», détaille un rapport des forces de l’ordre, ajoutant que les 13 évadés étaient 12 «immigrés illégaux» érythréens et Collins Jumaisi. «Les recherches sont en cours pour traquer les fuyards», ajoute le rapport.Expand article logo  

Agé de 33 ans, Collins Jumaisi avait été interpellé par la police kényane une semaine plus tôt, dans la nuit de dimanche 14 à lundi 15 juillet. Vendredi 12 juillet, des corps mutilés avaient été découverts dans une grande décharge du bidonville de Mukuru, dans le sud-est de Nairobi. Selon les autorités, qui l’ont décrit comme un «tueur en série psychopathe» et un «vampire», le Kényan a avoué avoir commis 42 meurtres de femmes entre 2022 – le premier étant celui de son épouse – et le 11 juillet 2024.

Guinée. Dadis Camara condamné à 20 ans de prison

“Moussa Dadis Camara condamné à 20 ans d’emprisonnement”, a annoncé le juge en lisant le verdict d’un procès qui se déroulait depuis septembre 2022. Le parquet avait requis une peine d’emprisonnement à vie pour l’ancien président. Onze autres personnes de son entourage et de l’ancien gouvernement du pays étaient jugées aux côtés de M. Camara, âgé de 60 ans. Le tribunal a estimé que sept d’entre eux étaient également coupables de crimes contre l’humanité. Ils ont été condamnés à des peines allant de 10 à 18 ans de prison. Claude Pivi, qui a joué un rôle clé dans les structures du pouvoir sous M. Camara, a été condamné par contumace à 25 ans de prison et un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

En décembre 2008, le capitaine Camara a mené un coup d’État militaire en Guinée et a été proclamé président du pays écrit Tass. En septembre 2009, 157 personnes participant à une manifestation antigouvernementale ont été tuées dans un stade de Conakry. En décembre de la même année, M. Camara fait l’objet d’une tentative d’assassinat et est transporté dans un hôpital au Maroc avec des blessures graves. En janvier 2010, alors qu’il se trouvait en dehors de la Guinée, M. Camara a annoncé qu’il renonçait au contrôle du pays et qu’il ne rentrerait pas chez lui. Il est cependant rentré en Guinée trois jours après l’ouverture de son procès. M. Camara affirme qu’il est innocent.

Au large de la Mauritanie, 25 morts dans un naufrage de migrants

Au moins 25 personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue partie de Gambie avec, à son bord, près de 300 passagers qui ont passé sept jours en mer avant de chavirer près de Nouakchott, le 22 juillet 2024.

Au moins 25 personnes sont mortes dans le naufrage, le 22 juillet, d’une pirogue de migrants au large de la capitale mauritanienne, a annoncé mercredi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle) dans un nouveau bilan. Les garde-côtes mauritaniens ont « sauvé la vie de 103 (migrants) clandestins et récupéré 25 corps, à la suite du naufrage de leur bateau au large de la capitale Nouakchott », rapporte l’AMI, citant un commandant dans la zone, le Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba dans ce nouveau bilan.

Le commandant du bateau en fuite

Les personnes recensées par les garde-côtes mauritaniens, décédées et secourues, comprennent 65 Sénégalais dont six femmes et trois enfants, 52 Gambiens dont trois femmes et trois enfants et un Ivoirien, a ajouté l’officier mauritanien sans donner davantage de précisions. Un autre responsable des garde-côtes mauritanien a dit à l’AFP que la pirogue transportait entre 140 et 180 personnes, en majorité des Sénégalais et des Gambiens. Elle s’est disloquée en pleine mer et le commandant du bateau a pris la fuite, a-t-il ajouté.

Selon l’OIM, environ 300 personnes sont montées à bord d’une pirogue en Gambie et ont passé sept jours en mer avant que le bateau ne chavire près de Nouakchott le 22 juillet 2024. 120 personnes ont été secourues par les garde-côtes mauritaniens, a ajouté l’OIM dans un communiqué. Parmi les survivants, dix personnes ont été hospitalisées d’urgence et quatre enfants non accompagnés et séparés de leurs familles pendant le naufrage ont été identifiés, souligne l’OIM, qui a fourni une assistance aux survivants. C’est le dernier drame en date sur la route migratoire de l’Atlantique, qui a pour principale destination les canaries,  archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe.

Succession de tragédies

Début juillet, près de 90 migrants ont péri lors du naufrage de leur embarcation au large des côtes du sud-ouest de la Mauritanie sur la route de l’Europe et des dizaines d’autres n’ont jamais été retrouvés. Une multitude d’Africains fuyant la pauvreté, le chômage ou l’absence de perspectives d’avenir empruntent cette route périlleuse en s’embarquant clandestinement contre de l’argent sur des pirogues ou des embarcations précaires qui peuvent transporter des dizaines de passagers. Il faut des jours de navigation pour parcourir plusieurs centaines de kilomètres jusqu’aux Canaries dans des conditions décrites comme terribles par des survivants, à la merci de la faim et la soif, de la météo et des avaries.

Plus de 19 700 migrants sont arrivés irrégulièrement aux îles Canaries en empruntant cette route du 1er janvier au 15 juillet 2024, soit une augmentation de 160 % par rapport à 2023 lorsque 7 590 migrants avaient été recensés, selon l’OIM. D’autres routes d’Afrique subsaharienne vers l’Europe passent par les terres et la traversée du désert en direction des côtes méditerranéennes.

Plus de 5 000 migrants ont péri au cours des cinq premiers mois de 2024 en tentant de rallier les côtes espagnoles, la plupart sur la route des Canaries, selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Et les tragédies se succèdent. Au moins 26 migrants partis de Guinée ont perdu la vie au large du Sénégal en mai. Au moins 26 autres migrants ont connu le même sort en février, également au large du Sénégal. Les chiffres sont généralement loin de restituer la dimension de ces évènements. Le nombre des passagers au départ et donc des disparus est difficile à établir.

Italie : un « Modou-Modou » arrêté pour avoir battu sa femme italienne

Un Sénégalais âgé de 26 ans, a été arrêté pour avoir battu et menacé de mort sa femme italienne.

Sale temps pour ce Sénégalais de 26 ans vivant en Italie. Le « Modou-Modou » dont l’identité n’a pas été révélée a été arrêté par la police d’Adrano (Sicile), en Italie, en exécution d’une ordonnance de précaution d’un juge d’instruction de Catane, selon Les Échos.

Ce, à la demande du parquet de l’Etna. Le mis en cause est accusé d’avoir battu à plusieurs reprises et menacé de mort sa femme italienne. «Si tu me quittes, je te ferai des cicatrices avec de l’acide», aurait lancé le mis en cause à l’endroit de sa victime présumée.

Selon l’accusation, le Sénégalais aurait fait subir à son épouse un «cauchemar de violence, de persécution et d’agression». L’empêchant d’avoir une vie sociale, l’obligeant à rester à la maison avec interdiction d’utiliser le téléphone. Les enfants du couple n’auraient pas été épargnés par le mari présumé violent, d’après le parquet de Catane.

Le Sénégalais est assigné à résidence, avec obligation d’utiliser un bracelet électronique.