Mali : Plusieurs opposants arrêtés, selon leurs partis

Plusieurs responsables de l’alliance de l’opposition malienne, dite « Plateforme de la déclaration commune du 31 mars », ont été arrêtés jeudi lors d’une réunion privée au domicile d’un ancien ministre, a rapporté vendredi la coalition, qui a appelé à leur libération immédiate.

Début avril, la junte au pouvoir à Bamako a pris un décret suspendant toute activité politique au nom du maintien de l’ordre public.

La plateforme n’a pas précisé le nombre de personnes interpellées. Mais Boubacar Touré, représentant d’un des partis, a fait état auprès de Reuters de 11 arrestations.

« Les partis (…) condamnent avec la plus grande rigueur ces arrestations arbitraires, qui contreviennent à la Constitution et à toutes les lois du Mali », déclare la plateforme dans un communiqué.

Les partis et organisations de la société civile réunis au sein de la plateforme d’opposition dénoncent la décision prise le 31 mars par les autorités maliennes de ne pas organiser d’élections dans les délais précédemment annoncés dans le cadre de la transition.

L’opposition accuse les autorités d’emprunter « le chemin de la dictature (…) dans le seul but de s’éterniser au pouvoir et de réduire au silence toutes les voix démocratiques et républicaines ».

Les autorités n’ont pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.

Première rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye se sont rencontrés jeudi pour la première fois à Paris, exprimant « leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat » bilatéral, selon un communiqué conjoint.

Élu en mars dès le premier tour, le nouveau chef de l’Etat sénégalais, qui effectuait sa première visite hors du continent africain, a rencontré le président français en marge du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales qui se tenait à Paris.

Les deux dirigeants ont défendu « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié« , a souligné le communiqué.
Ils « sont convenus de renforcer les projets structurants dans divers secteurs dont la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture ».

Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, a remporté avec éclat la présidentielle de mars avec un discours souverainiste et la promesse de rupture avec l’ancien système.
Son ancien mentor et désormais Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est illustré par le passé par ses diatribes contre l’emprise politique et économique que la France continue, selon lui, d’exercer au Sénégal.

Ousmane Sonko a accusé en mai l’Elysée d’avoir incité à la « persécution » d’opposants sous l’ancienne présidence sénégalaise. MM. Sonko et Faye étaient encore en prison 10 jours avant la présidentielle.
 

Après son élection, mais avant son investiture, Emmanuel Macron s’était entretenu avec Bassirou Diomaye Faye, prenant soin de souligner sa « volonté de poursuivre et d’intensifier le partenariat » bilatéral.
Ex-puissance coloniale du Sénégal et son premier partenaire politique et économique, la France espère maintenir avec lui des relations solides, alors qu’elle a essuyé plusieurs revers dans la région.
 

Bassirou Diomaye Faye

Bassirou Diomaye Faye prononce son discours inaugural après avoir prêté serment en tant que président du Sénégal à Dakar, Sénégal, le mardi 2 avril 2024.

@Photo AP/Sylvain Cherkaoui

Paris a dû notamment rompre toute coopération militaire avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Depuis son investiture en avril, M. Faye a effectué une dizaine de visites en Afrique de l’ouest, dont le Mali et le Burkina Faso, deux pays qui ont tourné le dos à la France et ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qu’ils accusent d’être inféodée à Paris.

Cinq migrants retrouvés morts au large des Canaries

Cinq migrants ont été retrouvés morts mercredi à bord d’une embarcation au large de l’archipel des Canaries, alors qu’au moins 68 autres étaient secourus, ont annoncé jeudi les services de secours espagnols.

La pirogue a été repérée dans l’après-midi alors qu’elle se trouvait à environ 800 km au sud de Tenerife, l’une des îles de cet archipel espagnol situé près des côtes nord-ouest du continent africain, où le nombre des arrivées de migrants augmente de nouveau depuis quelques semaines.

Burkina Faso: report du Conseil des ministres, Ibrahim Traoré serait «caché»

C’est une information RFI que nous vous annoncions dès ce mardi 18 juin. Entre 80 et 120 soldats maliens et supplétifs russes de Wagner sont arrivés ces derniers jours à Ouagadougou. La situation est confuse au Burkina Faso depuis l’attaque de Mansila, mardi 11 juin dernier. Si bien que le Conseil des ministres prévu ce mercredi 19 juin dans la matinée n’a pas eu lieu.

Lors de l’attaque de Mansila mardi 11 juin, plus d’une centaine de soldats burkinabè ont été tués et certains pris en otage par les jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda). À ce sujet, les autorités de transition burkinabè n’ont toujours fait aucune déclaration et, après ce massacre, un mouvement de grogne s’est exprimé au sein d’une partie de l’armée.

Mercredi dernier, un obus a été tiré sur le siège de la télévision nationale. L’origine de ce tir demeure à ce jour mystérieuse. Quant au président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, il s’est brièvement montré dimanche à l’occasion de la Tabaski, sans s’exprimer. Ce qui ne fait qu’alimenter les interrogations sur sa situation. Le Conseil des ministres prévu ce mercredi 19 juin n’a donc pas eu lieu.

Il devait être présidé, comme chaque mercredi matin, par le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Mais le Conseil des ministres ne s’est pas tenu. Aucun communiqué officiel, mais une source à la présidence burkinabè indique que le Conseil serait en fait reporté à demain jeudi, sans donner davantage d’explication.

Ibrahim Traoré presque invisible depuis une semaine

Cette annulation ou ce report ne manquera pas d’alimenter les interrogations sur la situation du capitaine Ibrahim Traoré, silencieux et presque invisible depuis une semaine, et sur ce qui se joue actuellement à la tête du pouvoir.

Ce mardi 18 juin, dans un communiqué, l’armée burkinabè a en tout cas cherché à rassurer : les rumeurs qui font état, depuis la semaine dernière, « de mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes » sont, selon l’état-major, « infondées et mensongères ».

Le Mali a tout de même envoyé 80 à 120 soldats maliens et supplétifs russes de Wagner, à Ouagadougou, pour appuyer le président de transition. Ces renforts doivent-ils assurer le maintien au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré ? S’agit-il d’organiser une forme de « rectification de la transition », comme après le second coup d’État militaire au Mali en mai 2021 ?

Dans un article publié cet après-midi, le journal le Monde  affirme, selon des « sources concordantes », qu’Ibrahim Traoré est actuellement « caché » et que « des pourparlers entre soldats sont en cours pour décider de l’avenir du régime ».

Arabie saoudite. Près de 600 pèlerins meurent pendant le hajj à cause de la chaleur

Les pèlerins musulmans présents pour le hajj en Arabie saoudite paient un lourd tribut aux températures extrêmes enregistrées dans le pays. Plus de 500 d’entre eux ont trouvé la mort, dont au moins 300 Égyptiens.

Au moins 323 pèlerins égyptiens sont morts durant le hajj, le grand pèlerinage musulman à La Mecque, en Arabie saoudite, dont la quasi-totalité a succombé à des maladies liées à la chaleur   ont annoncé mardi 18 juin 2024 deux diplomates arabes.

« Tous sont morts à cause de la chaleur », à l’exception d’un pèlerin qui a succombé après avoir été blessé lors d’un mouvement de foule, a déclaré l’un des diplomates, ajoutant que le chiffre total provenait de la morgue d’un hôpital dans le quartier Al-Muaisem de La Mecque.

Au moins 60 Jordaniens sont également morts, selon ces diplomates, soit plus que le bilan officiel de 41 décès annoncé plus tôt par Amman.

Ces décès portent à 577 le nombre de morts pendant le pélerinage annoncé par les differents pays  , selon un bilan établi par l’AFP.

Les diplomates ont ajouté que 550 corps avaient été transportés à la morgue d’Al-Muaisem, l’une des plus importantes de La Mecque.

1,8 million de pèlerins

Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et les musulmans qui en ont les moyens doivent l’accomplir au moins une fois dans leur vie.

Ce rite annuel, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde, s’est déroulé cette année encore en été, une saison particulièrement chaude en Arabie saoudite.

Le pèlerinage subit de plus en plus les effets du changement climatique, a averti une étude saoudienne publiée en mai selon laquelle les températures sur les sites où se déroulent les rituels augmentent de 0,4 degré Celsius tous les dix ans.

Cette année, le hajj a attiré environ 1,8 million de pèlerins, dont 1,6 million de l’étranger, selon les autorités saoudiennes.

Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins tentent de participer au hajj sans avoir payé pour se procurer les visas officiels, ce qui leur interdit l’accès aux installations climatisées mises en place par les autorités saoudiennes.

Selon un des diplomates interrogés par l’AFP, le bilan des morts égyptiens a été considérablement alourdi par la présence de pèlerins qui n’étaient pas munis d’autorisations.

Parmi les autres pays ayant annoncé des morts cette année figurent la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran et le Sénégal.

Guerre Israël-Hamas : Quels pays reconnaissent officiellement l’État de Palestine aujourd’hui ?

Plus de trois quarts des pays membres de l’ONU  reconnaissent à présent la Palest. Ce mardi l’Espagne,l’Irlande,et la Norvége ont franchi le pas,  provoquant l’ire d’Israël qui continue à mener une guerre d’envergure contre le Hamas  dans la bande de Gaza .

Si une large majorité des pays du monde reconnaissent en effet la Palestine, sa souveraineté fait toutefois l’objet d’âpres débats et nombre de pays ne l’ont toujours pas reconnue en Europe et en Amérique du Nord. 20 Minutes vous propose de vous plonger dans le statut de la Palestine grâce à cinq cartes.

Le dessus des cartes

En Europe,l’Espagne , l’Irlande et la Norvège – dont deux sont membres de l’UE – estiment que cette décision pourrait amener d’autres Etats à les rejoindre. La Sovenie  devrait aussi reconnaître l’Etat de Palestine prochainement mais la question continue à déchirer le vieux continent.

Peu avant l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, quatre pays des Caraïbes (la Jamaïque, Trinité-et-Tobago, la Barbade et les Bahamas) ont reconnu la Palestine. Mais, en Amérique du Nord, la question provoque des remous, Washington étant le plus puissant allié d’Israël. Mi-avril, les Etats-Unis ont d’ailleurs bloqué l’entrée de la Palestine dans l’ONU, où le pays n’est aujourd’hui qu’un observateur indépendant.

Au total, 145 pays sur les 193 Etats membres de l’ ONU  reconnaissent l’Etat palestinien. En 1988, quelques mois après la première Intifada, le dirigeant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, avait annoncé « l’établissement de l’Etat de Palestine », choisissant Jérusalem  comme capitale. Dans les mois qui ont suivi, l’immense majorité des pays africains ont reconnu la Palestine.

Même chose pour une grande partie du continent asiatique, qui reconnaît à son tour l’Etat de Palestine. La Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande (les deux derniers étant en Océanie, en dehors du champ de la carte), pays souvent associés à l’Occident, non. Canberra a toutefois évoqué l’hypothèse en avril.

Enfin, principalement au début des années 2010, la plupart des pays d’Amérique centrale et d’Amérique latine  suivent. Ils marquent ainsi leur distance sur la scène internationale avec les Etats-Unis  qui ne cessent de soutenir Tel-Aviv.

Israël s’inquiète d’un éventuel « effet domino » alors que la reconnaissance de l’Etat palestinien par trois pays d’Europe provoque des débats jusqu’en France. Si en février,Emmanuel Macron avait assuré que la question n’était « pas un tabou », le camp présidentiel ménage toutefois la chèvre et le chou. Si la tête de liste pour les européennes, Valérie Hayer, a assuré que les « conditions ne sont pas réunies », le numéro deux de la majorité s’est toutefois prononcé pour une reconnaissance. Le sujet reste donc polarisant même si de plus en plus de pays reconnaissent la Palestine.

Le procès en appel de Tariq Ramadan, poursuivi pour viol, s’ouvre ce lundi à Genève

L’islamologue-conférencier Tariq Ramadan avait été acquitté en première instance en mai 2023. Il doit à nouveau faire face aux juges à Genève, dans une audience d’appel que l’on espère plus apaisée que la première.

Le déroulé de la comparution de Tariq Ramadan en son pays natal, en mai 2023, avait consterné les observateurs français comme suisses, « le Temps » titrant même son éditorial, signé Fati Mansour, « le procés de Tariq Ramadan méritait mieux », estimant que « la justice genevoise [avait] donné une image déplorable ». En effet, le chroniqueur judiciaire de ce procès médiatique ne pouvait qu’être d’abord surpris, puis atterré, par la tonalité « pré-#Meetoo » des débats, une juge-assesseure allant jusqu’à interroger la plaignante sur le fait qu’elle n’aurait pas immédiatement pris une douche après le « viol » et la « contrainte sexuelle » – ces faits présumés pour lesquels elle a porté plainte et qui se seraient déroulés dans la nuit du 28 octobre 2008. La magistrate se croyait-elle dans un téléfilm à visée pédagogique sur le sujet du viol ?

La façon de constamment rabrouer la victime présumée, »Brigitte », et de laisser l’ancien prédicateur, lui, tenir salon, voire aller jusqu’à invectiver des journalistes présents dans la salle, sans jamais le ramener au strict examen des faits, avait grandement décrédibilisé le tribunal, dont le président avait manifesté une constante fébrilité. Tariq Ramadan était sorti victorieux de tout ce procé,  puisqu’il a été acquitté, alors que quatre dossiers l’attendent toujours en France à ce jour. Il ne s’est alors pas privé de réaffirmer sur les plateaux qu’il s’agissait là de la démonstration de son « innocence », qu’il a toujours clamée. Gageons que la cour, en appel, saura cette fois retrouver la sérénité et l’impartialité nécessaire à la manifestation de la vérité, du moins d’une vérité judiciaire plus apaisée.

Gambie : le convoi du Président, Adama Barrow victime d’un accident

Le convoi du Président Adama Barrow, en tournée à l’intérieur de la Gambie a été victime d’un accident de la route au niveau du pont de Pakalinding, dans la division du Lower River. L’information a été relayée par le site d’information « The Point ». Le bilan fait état d’un mort, dont un policier et de neuf blessés, tous des soldats. Les blessés ont été transportés à l’Edward Francis Small Teaching Hospital de Banjul et au Soma District Hospital. Le corps sans vie du policier, le caporal Mikai Jallow a été transféré à l’hôpital général de Farafeni, une ville située près de la frontière avec le Sénégal. Dans un communiqué, le gouvernement gambien a présenté ses plus sincères condoléances à la famille du défunt. Il a aussi souhaité un « rétablissement rapide aux personnes blessées », rapporte la même source

Tchad : Démission du premier ministre après l’élection Présidentielle 

Le Premier ministre tchadien,Succés Masra, a annoncé sa démission mercredi, quelques semaines après sa défaite lors de l’éléction présidentielle du 6 mai,remportée par le général Mahamat Déby Itno chef de la junte au pouvoir depuis trois ans.

Le général Déby, âgé de 40 ans, avait été désigné président de transition le 20 avril 2021, à la suite du décès de son père, Idriss Déby Itno, qui était à la tête de l’État depuis plus de 30 ans. Ce dernier avait été tué par des rebelles alors qu’il se rendait sur le front. Le général Déby a été officiellement déclaré élu lors de l’élection présidentielle du 6 mai dernier, avec 61% des voix. Il prêtera serment lors d’une cérémonie d’investiture à N’Djamena le jeudi suivant.

M. Masra, qui avait obtenu 18,54% des voix selon les résultats validés par le Conseil constitutionnel, avait contesté ces résultats, affirmant qu’il avait été élu dès le premier tour. Son parti qualifiait le scrutin de « mascarade », tandis que des ONG internationales le jugeaient « non crédible ». Malgré le rejet de son recours par le Conseil constitutionnel le 16 mai, M. Masra avait adopté une position conciliante, reconnaissant qu’il n’y avait « plus aucun recours juridique au niveau national » et appelant ses partisans à continuer leur « combat politique » de manière pacifique.

La Norvège, l’Espagne et l’Irlande prévoient de reconnaître un État palestinien en mai malgré les avertissements israéliens

La Norvège, l’Espagne et l’Irlande ont exprimé leur volonté de reconnaître l’existence d’un État palestinien depuis le mois de mars. Cependant, le gouvernement israélien a averti qu’une telle reconnaissance pourrait les « transformer en pions dans les mains de l’Iran » et du Hamas.

Ces annonces ont provoqué des réactions vives de la part des autorités israéliennes. En plein conflit dans la bande de Gaza, les trois pays européens ont affirmé ce mercredi 22 mai qu’ils s’apprêtaient à reconnaître un État palestinien. La Norvège et l’Espagne ont prévu cette reconnaissance à partir du 28 mai.

De même, l’Irlande, par la voix de son Premier ministre Simon Harris, a salué un « jour historique et important » pour Dublin et pour la Palestine, dans une déclaration conjointe avec Oslo et Madrid. En mars, Harris avait publié avec les chefs des gouvernements d’Espagne, de la Slovénie et de Malte un communiqué exprimant leur volonté de reconnaître cet État.

En avril, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’était également rendu en Norvège et en Irlande. Les trois pays avaient alors affiché leur détermination à reconnaître un État palestinien « en étroite coordination ». Pour l’heure, 142 des 193 États membres de l’ONU, selon l’Autorité palestinienne, ont reconnu un État de Palestine.

Néanmoins, le gouvernement israélien avait averti, la veille de l’annonce des trois pays, des conséquences possibles de cette reconnaissance. Le 21 mai au soir, le ministre israélien des Affaires étrangères avait publié sur X (ex-Twitter) un message vidéo adressé à Dublin. Il y soulignait que « reconnaître un État palestinien risque de vous transformer en pions dans les mains de l’Iran » et du Hamas.

L’État hébreu a également rappelé « pour consultation » ses ambassadeurs en Irlande et en Norvège. Selon Israël, les projets de reconnaissance d’un État palestinien sans solution négociée constituent une « récompense » pour le Hamas, mouvement islamiste palestinien soutenu par l’Iran.

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