Gendarmerie de Sébikotane: les details de l’audition de Ahmeth Ndoye

Selon, nos confréres de Source A le chroniqueur Ahmeth Ndoye a été auditionné en présence de ses avocats ce vendredi. Pour rappel Le chroniqueur est en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Sébikotane. Il est poursuivi pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux.

«C’était une exigence [d’Ameth Ndoye] avant de répondre à une quelconque question. Celle-ci a été satisfaite», souffle le journal. 
La même source avance que l’employé du groupe D-Média a rejeté toutes les accusations portées contre lui face aux enquêteurs, déclarant «qu’il a un permis de conduire en bonne et due forme», mais que «celui-ci a été pris par un policier de la Médina à la suite d’une contravention». 
Pour étayer ses propos, poursuit le quotidien d’information, le chroniqueur, qui reste droit dans ses bottes, a présenté «le papier de 
la contravention [qu’il a] à sa disposition». Par contre, le permis de conduire reste «introuvable», signale Source A.

Comptes bancaires, maisons, véhicules… : Le calvaire de Lat Diop, en détention depuis un mois

En détention depuis le 26 septembre dernier, l’ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, fait face à une série de mesures conservatoires sévères, d’après L’Obs. Ces mesures incluent le gel de ses comptes bancaires, la saisie de ses véhicules ainsi que de sa résidence principale. Pire encore, elles s’étendent à l’ensemble de ses biens immobiliers.

Accusé de détournement de fonds publics, d’extorsion et de blanchiment d’argent, Lat Diop se retrouve dans une situation difficile. Le juge d’instruction financier, chargé de son dossier, a ordonné ces mesures pour protéger les intérêts financiers de l’État, mais elles sont vivement contestées par les avocats de Lat Diop. Ces derniers dénoncent une stratégie visant à le « priver de toute capacité de défense », en le mettant sous pression financière. Selon eux, les comptes bancaires de leur client, qui sont maintenant gelés, ne contenaient que des montants modestes destinés à l’entretien de sa famille.

Outre les comptes bancaires, plusieurs véhicules appartenant à Lat Diop, dont certains étaient déjà utilisés par des membres de sa famille, ont été saisis. Le juge d’instruction a également engagé une procédure visant à confisquer sa résidence principale et d’autres biens immobiliers lui appartenant. Pour la défense, ces mesures ne sont qu’une manœuvre politique visant à écarter Lat Diop de la scène publique, le présentant comme la victime d’un règlement de comptes.

L’affaire prend une nouvelle tournure avec les accusations portées par Mouhamed Dieng, ex-patron de 1XBet Sénégal. Selon ses déclarations aux enquêteurs, il aurait remis à Lat Diop une somme de 5 milliards de FCFA, tirée de ses propres commissions. Cet argent, selon Dieng, aurait été utilisé pour l’acquisition de divers biens immobiliers au Sénégal, ainsi que pour l’achat d’une résidence à Grenoble, en France. Des accusations fermement rejetées par Lat Diop, qui les qualifie de sans fondement.

Affaire du double meurtre de Pikine : Nabou Lèye dépose une demande de liberté provisoire

Nouvelle avancée dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopôle : Nabou Lèye a saisi le juge d’instruction, après moins de trois mois de détention. Selon « Les Échos », ses avocats ont déposé une demande de liberté provisoire, bien qu’elle n’ait pas encore été entendue sur le fond du dossier.

N’empêche, précise le journal repris par « Seneweb », la défense de la danseuse et artiste comédienne, dans sa requête déposée ce lundi, soutient que celle-ci a été citée à tort dans cette affaire. «[i[Leur cliente] est innocente et n’a rien à voir dans [ce dossier]]i», plaident les robes noires, reprises par la source. Autres arguments, soulèvent les avocats de Nabou Lèye, «i[[celle-ci] n’a jamais reconnu avoir participé de quelque manière que ce soit, au double meurtre de Aziz Bâ dit Aziz Dabala et Boubacar Gano dit « Waly ». [Mieux], il n’y a aucun élément factuel qui l’incrimine ni aucun élément de preuve]i».

Il s’y ajoute, soulignent-ils, qu’«aucun des mis en cause, inculpés dans ce dossier, ne l’a citée comme ayant participé d’une manière ou d’une autre à ces crimes». La défense de Nabou Lèye en conclut à «une erreur de la part des enquêteurs, sur les résultats fournis par rapport au bornage de son téléphone», d’autant que martèlent les conseils, l’appareil «i[bornait à 12 heures, dans les environs du lieu du crime, [et non] à minuit]i». La balle est dans le camp du magistrat instructeur, indique le quotidien d’informations.

Pour rappel, «Aziz Dabala» et son neveu, «Wally», ont été retrouvés morts dans l’appartement du danseur, à Pikine Technopôle. Dans le cadre de l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), sept personnes, dont Nabou Lèye, ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt.

Affaire Onas : une audition de Cheikh Dièye est possible, la balle dans le camp du…

Dans le cadre de l’enquête sur les marchés de l’Onas, Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng ont été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le premier est l’auteur de la plainte contre X qui a déclenché la procédure. Le second était le directeur général de l’entreprise, limogé après l’éclatement des suspicions de corruption et de surfacturations sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans les autres régions. Sall a confirmé sa plainte tandis que Dieng, reparti libre de la Section de recherches, a déclaré avoir apporté les preuves qu’il est blanc comme neige dans cette affaire.

Aussitôt après ces deux auditions, les regards se sont tournés vers Cheikh Tidiane Dièye, qui assure la tutelle de l’Onas en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Celui qui avait laissé entendre que le directeur de l’Onas limogé était coupable, notamment de choix douteux dans l’exécution du marché en question.

Cheikh Tidiane Dièye peut bel et bien être entendu. Il y a deux voies selon le juriste Ibrahima Ndiaye, interrogé par Source A : soit le Garde des Sceaux donne son aval soit son collègue démissionne. «Si le ministre de la Justice le veut, il donne autorisation au procureur de la République pour entendre Cheikh Tidiane Dièye», renseigne le spécialiste. Qui s’empresse d’ajouter que s’il doit être jugé, le ministre de l’Hydraulique est passible de la Haute Cour de justice.

Selon Ibrahima Ndiaye, Cheikh Tidiane Dièye peut «mettre tout le monde à l’aise» en démissionnant. «C’est comme ça que ça se passe dans des pays démocratiques, appuie le spécialiste de Source A. Quand vous êtes cité, à tort ou à raison, dans un scandale comme celui de l’Onas, vois allez voir le président de la République ou son Premier ministre pour leur dire : ‘le temps d’éclaircir cette situation, je voudrais être libéré de mes charges ministérielles’.»

Détournement de deniers publics : Dieguy Diop Fall prête à verser 28 millions pour éviter la prison

Poursuivis pour détournement de deniers publics, Dieguy Diop Fall, Le Dage, Mouhamadou Séné et les autres prévenus disposent d’un moyen pour ne pas passer les jours à venir dans une cellule. Selon les informations du journal Les Echos, il leur suffit de contresigner. Dans cette optique, Diéguy Diop a promis de débourser une somme estimée à 28 millions de francs CFA. Toujours selon la source, le fait que Dieguy Diop s’engage à verser les 28 millions, n’est pas un aveux de culpabilité : « si elle a décidé de contresigner, cela ne signifie pas qu’elle avoue les faits, mais c’est juste pour éviter la prison et retrouver la liberté d’aller et de venir. »

Rebondissement dans l’affaire des chèques falsifiées du Trésor : trois nouvelles arrestations

L’affaire connait un gros rebondissement. Six personnes, au total, ont été arrêtées suite au démantèlement d’une vaste fraude « de chèques du Trésor falsifiés et des importations sans déclaration » au Port autonome de Dakar (PAD). 

Libération annonce trois nouvelles arrestations après les deux premières dont un transitaire signalées fin septembre. Les derniers mis en cause sont tombés, avance le journal, « après une plainte du payeur général, Mame Diama Diouf ». Ils ont été appréhendés par les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC). 

Parallèlement à la DIC, la Douane a aussi ouvert une enquête. Les soldats de l’économie chiffrent le carnage à 8 milliards de francs CFA.

« Procédures judiciaires injustifiées » : Abdoulaye Sylla écrit à Ousmane Diagne

Le patron d’Ecotra adresse une lettre au ministre de la Justice. Selon Source A, Abdoulaye Sylla dénonce « un acharnement » dans la foulée de ses convocations liées à des procédures d’enquête en cours. « Tout d’abord, je tiens à porter à votre connaissance que cela fait un quart de siècle qu’en ma qualité de citoyen voire de justiciable, je fais appel ou réponds personnellement ou ès-qualité aux services de la Justice, sans aucune difficulté. Je crois fermement que les lois de la République sont d’application générale et que nul ne devrait y déroger, s’y soustraire ou ne pas en bénéficier. Cependant, par la présente, je me permets de vous écrire afin de porter à votre appréciation une situation grave et particulièrement préoccupante dans laquelle je me trouve impliqué, pour avoir fait l’objet de procédures judiciaires dont les motifs apparaissent manifestement sans fondement sérieux », lâche l’homme d’affaires. 

Repris par le journal, il rappelle au Garde des Sceaux les deux plaintes qu’il a déposées auprès du Procureur : « La première, explique le requérant, fait suite à la convocation à la Brigade des affaires générales [BAG] de la Division des investigations criminelles [DIC] , pour être entendu, sur la base de faux documents qu’un examen sommaire aurait pu révéler, et selon lesquels j’aurais transporté illégalement une quantité de 2740 kg d’or à Dubaï avec un jet privé en passant par Orly. » Or, relève-t-il, « comme vous [ministre de la Justice] le savez, personne ne peut transiter à Paris avec 2740 kg d’or sans que la Douane française n’opère une saisie sur le produit en raison de la législation spéciale applicable en la matière. »

Abdoulaye Sylla, revenant par la même occasion sur la seconde affaire dans laquelle il a été auditionné concernant les virements qu’il aurait effectués sur le compte de la SCI Niang qui appartiendrait à l’ex-ministre Mame Mbaye Niang, est catégorique : « Il n’est pas possible non plus pour une personne physique de déposer dans un compte bancaire en France, sans être appréhendé la somme de 2 millions d’euros, soit la contre-valeur de [plus d’un milliard] francs CFA ». 

Il martèle : « Même si ce n’est pas mon domaine de compétence, il me semble qu’une vérification minimale et préalable de tous les documents par les enquêteurs, m’aurait épargné ces convocations. […]. S’il ne peut être discuté qu’en tant que citoyen, je me dois de répondre à toute interpellation de la justice, ce à quoi je suis particulièrement disposé, il n’en demeure pas moins qu’au regard d’une certaine récurrence qui commence à être assise, je ne suis pas loin de penser être victime d’un harcèlement voire d’une entreprise de nuisance savamment conçue et mise en oeuvre par des personnes tapies dans l’ombre, à l’origine de la confection de ces faux documents. […]. »

Fort de tous ses constats, l’homme d’affaires « entend résolument [se]  battre pour la protection de [ses] droits surtout que [son] image et [son] crédit prennent de sérieuses écorchures du fait de la médiatisation à outrance de ces affaires affectant par voie de conséquence, les relations avec l’ensemble de [ses] partenaires ». 

« Pour ces raisons, je m’en ouvre à vous, ministre de la Justice, chef des parquets et garant du bon fonctionnement de la Justice, afin de solliciter votre haute bienveillance pour examiner et, si possible, engager des mesures appropriées pour faire cesser ce trouble manifeste », conclut le patron d’Ecotra.