LA BONNE NOUVELLE POUR LE FILS D’IDRISSA SECK

Pape Abdoulaye SECK est libre depuis ce lundi. Le fils de l’ancien Premier ministre, qui a été arrêté en mai dernier dans l’affaire des 22 kilogrammes de cocaïne saisis entre Keur Ayib et Ngor virage, est placé sous contrôle judiciaire par le juge du Troisième cabinet après une audition sur le fond. Le Parquet ne s’est pas cette fois opposé à l’arrêt du magistrat.

Selon le journal Libération, autre mis en cause dans cette affaire, Amadou Diam NDOYE, a été aussi libéré. Cinq autres personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête restent en détention dont Sylvain Bathiapara MENDY, désigné cerveau du réseau de trafic démantelé par les éléments de l’OCRTIS, entre la frontière sénégalo-gambienne.

Commissariat central de Dakar : Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop convoqués à la Sûreté Urbaine

Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop ‘’sont convoqués, lundi 19 août 2024, à la Sûreté Urbaine du commissariat central de Dakar’’, a appris Seneweb d’une  »source autorisée ».

L’ancien Directeur Général du groupe de presse Emedia Invest et son successeur seront interrogés sur la plainte déposée contre eux par l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla.

Pour rappel, Source A avait révèlé dans sa livraison du mercredi 31 juillet dernier qu’un de leurs associés en l’occurrence Abdoulaye Sylla a déposé une plainte sur la table du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Selon le journal, le plaignant remet en cause, entre autres griefs, «la manière dont la société a été gérée par Mamadou Ibra Kane ancien directeur général du groupe de presse et son successeur Alassane Samba Diop».  

Le quotidien d’information avait ajouté : «Le principal reproche qui est fait à Mamoudou Ibra Kane et á Alassane Samba Diop, entre autres, c’est d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin  la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.»

Affaire présumée de Trafic international de drogue : le fils de Idrissa Seck obtient une liberté provisoire

Abdoulaye Seck, le fils du politicien Idrissa Seck arrêté depuis mai pour présumé trafic international de drogue, sera libre dans les prochaines heures. La chambre d’accusation, lui a accordé une liberté provisoire mardi 13 août. Toutefois, le dernier mot revient cependant au parquet général. 

Lors de l’audience, le représentant du ministère public avait demandé l’infirmation de l’ordonnance du juge. L’on se rappelle, Adoulaye Seck avait été arrêté en fin mai 2024. Il a été emprisonné au même titre que Sylvain Bathiapara Mendy, Pathé Guéye, Ousmane Camara, Alain Diatta et Amadou Diam Ndoye.

Ils étaient poursuivis pour « association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne pour trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’armes à feu automatique sans autorisation contre le premier ; association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne pour trafic en groupe criminel organisé et blanchiment de capitaux contre le deuxième ; association de malfaiteurs, aide ou assistance dans une entreprise d’importation de cocaïne, de blanchiment de capitaux à travers un groupe criminel organisé pour le troisième et le quatrième ; aide ou assistance à une entreprise d’importation de cocaïne aux fins de trafic et blanchiment de capitaux contre le cinquième ; association de malfaiteurs dans une entreprise d’importation de cocaïne, de blanchiment de capitaux à travers un groupe criminel organisé, détention ou offre et facilitation à l’usage de drogues ». 

PLAINTE DE SONKO: “JE CONTINUERAI À M’EXPRIMER LIBREMENT SUR…”, MADIAMBAL DIAGNE

Dans un tweet (X), lundi, le journaliste Madiambal Diagne a déclaré qu’il fera face suite à la plainte du Premier ministre Ousmane Sonko. 

« Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m’ont manifesté soutien et encouragements pour faire face à cette menace d’une plainte du PM Sonko, visant à museler ma liberté d’opinions. Je ferai face, en restant droit dans mes bottes et à continuer à m’exprimer librement sur toutes questions avec le respect, la courtoisie et la rigueur qui restent toujours mon credo« , a notamment écrit l’administrateur du Groupe Avenir communication.

Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m’ont manifesté soutien et encouragements pour faire face à cette menace d’une plainte du PM Sonko, visant à museler ma liberté d’opinions. Je ferai face, en restant droit dans mes bottes et à continuer à m’exprimer librement sur…

— Diagne Madiambal (@MadiambalD) 

CSM:MAHAMADOU MANSOUR MBAYE NOMMÉ PREMIER PRÉSIDENT DE LADITE COUR

A l’issue des travaux du Conseil supérieur de la Magistrature de ce vendredi 09 août 2024, au Palais de la République, un vaste chamboulement a été noté au sein du Conseil.

« Monsieur Mahamadou Mansour MBAYE, précédemment Procureur général près la Cour suprême, est nommé Premier Président de ladite Cour », lit-on dans une note.

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) assiste assisté le Président de la République dans sa fonction de « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ».

AFFAIRE EMEDIA: ABDOULAYE SYLLA ACCABLE  MAMADOU IBRA KANE ET ALASSANE SAMBA DIOP

Le démarrage des auditions est imminent dans l’affaire opposant les actionnaires du groupe de presse Emedia Invest. Les Échos rapporte qu’Abdoulaye Sylla, auteur de la plainte contre les dirigeants du groupe, a été aperçu dans les locaux de la Sûreté urbaine (SU). Renseignement pris, souffle le quotidien d’information, « le patron d’Ecotra y était avec son avocat pour confirmer sa plainte ».

Pour rappel, le plaignant remet en cause, entre autres griefs, «la manière dont la société a été gérée par Mamadou Ibra Kane [ancien directeur général du groupe de presse] et [son successeur] Alassane Samba Diop». Les journalistes sont poursuivis pour «abus de biens sociaux». Pire, Abdoulaye Sylla reproche aux deux patrons de presse «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer», pointant du doigt «des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».

Maïmouna ndour faye annonce une plainte contre cheikh Bara Ndiaye

Cheikh Bara Ndiaye, le chroniqueur de Walf TV, est sous le coup d’une nouvelle plainte à la Division des investigations criminelles (DIC), par Maïmouna Ndour Faye, pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, a appris Seneweb.

“Je viens, par cette présente, déposer une plainte pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles ayant causé un préjudice moral et économique, injures publiques et atteinte à ma dignité, contre monsieur Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à Walf TV.

En effet, M. Ndiaye s’est engagé depuis fort longtemps dans une campagne de dénigrement contre ma personne à travers ses émissions et plateformes […]”, lit-on dans la plainte déposée sur la table du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la DIC.

Diéguy Diop, l’ex Directrice de la Dpess, convoquée ce lundi à la gendarmerie

C’est elle-même qui l’a fait savoir à travers une publication. En effet, Diégui Diop, ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, a été convoquée par la brigade de gendarmerie de Keur Massar. Pour la responsable de l’Alliance pour la République (Apr) il ne s’agit là, que d’une cabale politique.

«Suite à ma démission du poste de Dpess, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11h», a-t-elle posté sur sa page Facebook. Mais, l’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire martèle que «Toute tentative d’intimidation restera vaine».

Amath Suzanne Camara : Alioune Tine dénonce les conditions de détention

Le président d’Africajom Center est dans tous ses états. Alioune Tine dénonce les conditions de détention d’Amath Suzanne Camara. Pour rappel, le membre du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR, ex-parti au pouvoir),’arrêté par la Sûreté urbaine pour offense ou  discrédit sur les hautes autorités de l’État ou incitation des citoyens à enfreindre les lois, a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt.

« Veiller à la sécurité et à la sécurité d’Amath Suzanne Camara est une précaution minimale. Donc, le retirer immédiatement du paquetass », clame l’ancien directeur régional d’Amnesty international sur X (ex-twitter). 

« Il faut le sortir de cette situation et franchement le libérer du délit d’offense au chef de l’État. Depuis les années 90, nous nous battons pour que cette disposition archaïque disparaisse de notre discours pénal. Ça fait partie des recommandations des Assises de la Justice », tranche la figure de proue de la société civile sénégalaise dans son message repris par Les Échos.