Escroquerie foncière : gros rebondissement dans l’affaire Doro Gaye

Des nouvelles de Pape Doro Gaye. Placé sous mandat de dépôt depuis le 2 juin dernier pour escroquerie foncière portant sur 1,2 milliards de francs CFA, l’homme d’affaires a été extrait de prison hier. Libération, qui donne l’information, révèle qu’il a été interrogé dans le fonds par le juge du troisième cabinet.

Selon la source, ses avocats ne vont pas tarder à réagir. Ils prévoient d’introduire une demande de mise en liberté provisoire, souffle le quotidien d’information.

Convoqué à nouveau : Adama Faye échappe à la prison

Libéré jeudi après que son frère Ibou Faye a payé les 105 millions F CFA pour garantir sa sortie, moins de 24 heures après son placement en garde à vue dans une affaire d’escroquerie foncière, le frère de la première dame est retourné dès le lendemain à la Section de recherches (SR).

D’après Les Échos, qui donne l’information, Adama Faye était convoqué à nouveau ce vendredi pour une autre affaire. « Le client à qui il avait vendu un terrain a pensé que ce dernier n’était pas le propriétaire du site en question », avance la source

Celle-ci indique que le beau-frère du Président sortant, Macky Sall, a brandi ses preuves, face aux enquêteurs, écartant les accusations de malversations.

Libre, il est retourné chez lui. Mais, il n’est pas à l’abri d’une nouvelle plainte, selon le journal.

Très bonne nouvelle pour la Gambienne Aisha Fatty

Très bonne nouvelle pour la Gambienne Aisha Fatty, la jet-setteuse gambienne qui a été inculpée et placée sous mandat de dépôt pour escroquerie et collecte de données à caractère personnel.

Dans son délibéré rendu ce vendredi 7 juin 2024, le tribunal des flagrants délits de Dakar a douché leurs attentes en rejetant leur requête de complément d’enquête et prononçant dans la foulée la relaxe d’Aisha Fatty.

Suite à la plainte de l’homme d’affaires Abdoulaye Thiam, formulée le 19 juin 2023, la gambienne du nom de Aisha Fatty, après les instructions données par les autorités compétentes, a été arrêtée au niveau de la frontière de Karang lorsqu’elle tentait de regagner le Sénégal. Aisha Fatty a été acheminée à la division de la cybercriminalité. Elle est poursuivie pour « chantage et tentative d’extorsion de fonds ».

Le parquet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, qui avait ouvert une information judiciaire, a confié le dossier au juge du 3e cabinet d’instruction. Ce dernier a procédé à l’inculpation d’Aisha Fatty pour escroquerie portant sur plus d’un milliard de francs CFA. À la suite de cette inculpation, Aisha Fatty a été placée sous mandat de dépôt.

Aisha Fatty gagne ainsi une bataille, mais pas la guerre, puisqu’elle n’est pas encore tirée d’affaire. Attaquée par Abdoulaye Thiam sur un autre front, elle a, en effet, été inculpée et placée sous mandat de dépôt, le 28 mai dernier, pour escroquerie portant sur plus d’un milliard de francs CFA.

Elle devra donc rester en prison jusqu’à la fin de l’information judiciaire ouverte par le juge du 3e cabinet d’instruction.

Adama Faye libéré après remboursement intégral de la somme réclamée en liquide

Adama Faye, frère de l’ancienne Première Dame du Sénégal, Marème Faye Sall, a été libéré après avoir remboursé l’intégralité de l’argent réclamé par ses créanciers. Cette libération fait suite au paiement en liquide de 105 millions de francs CFA par Ibou Faye, le frère d’Adama Faye, selon la journaliste Ngoné Saliou Diop.

Adama Faye était en garde à vue depuis mercredi 5 juin, après avoir été placé en détention à la suite d’une audition menée par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette arrestation faisait suite à une affaire d’escroquerie foncière, où Adama Faye était accusé d’avoir vendu des terrains fictifs à des particuliers, tout en éprouvant des difficultés à rembourser les sommes extorquées. Selon le journal Libération, le préjudice s’élevait à 275 millions de francs CFA.

Adama Faye devait être déféré au parquet ce jeudi. Depuis l’annonce de son arrestation, ses proches tentaient de trouver un règlement à l’amiable pour éviter une poursuite judiciaire.

Escroquerie foncière : Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall déféré au parquet ce mercredi

Adama Faye, le frère de l’ancienne première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, se trouve dans de sales draps. Hier, mardi, il a été placé en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, suite à des accusations d’escroquerie foncière.
Selon Libération, cette affaire implique Adama Faye dans la vente présumée frauduleuse d’un terrain d’une valeur de 275 millions de francs CFA.
À en croire le journal, il sera déféré au parquet ce mercredi, « même si ses proches s’activent pour un règlement à l’amiable. » Né en 1976, le beau-frère de l’ancien président de la République Macky Sall est administrateur d’une société située à Ouest-Foire.

Dialogue national Des points de dissonance notés entre les acteurs

Les conclusions de la Commission reforme des Assises de la Justice, ont été présentées ce mardi par le rapporteur Bamba Kassé, dessinant ainsi les contours d’une refonte majeure du système judiciaire.

Sous-divisée en deux sous-commissions, la Commission réforme a émis une série de recommandations cruciales pour améliorer le fonctionnement et l’organisation des outils judiciaires, ainsi que pour moderniser le mode de fonctionnement des acteurs de la justice.

Au cœur de ces recommandations, une proposition phare émerge : la limitation des pouvoirs du procureur de la République. Cette mesure s’accompagne d’un renforcement du rôle des juges d’instruction et de la mise en place de juges des libertés et de la détention. De plus, la création d’un cours constitutionnel, en remplacement du Conseil constitutionnel actuel, est préconisée, tout comme une réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature pour en faire un organe délibératif doté de pouvoirs élargis.

Une autre proposition majeure concerne la refonte des codes juridiques existants, incluant le code de procédure pénale, le code pénal, le code civil, et le code de la famille, entre autres. Un large consensus s’est dégagé autour de la nécessité de revoir ces codes afin qu’ils reflètent les valeurs propres et la souveraineté de la nation.

En outre, les Assises ont souligné l’importance de la justice de proximité, préconisant la création de maisons de la justice pour rendre la justice plus accessible aux citoyens.

Cependant, des points de dissonance ont été observés, notamment en ce qui concerne la présence du Président de la République et de la ministre de la Justice au sein du Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que sur l’ouverture de ce Conseil à d’autres corps.

En somme, les recommandations des Assises de la Justice tracent les contours d’une réforme ambitieuse du système judiciaire, visant à renforcer son efficacité, son accessibilité et son impartialité, tout en assurant une meilleure adaptation aux besoins et aux valeurs de la société moderne.

Tribunal de Dakar : Largué par sa petite-amie avocate, l’étudiant partage leurs vidéos intimes

Un étudiant du nom de Jean Ndebo a été jugé hier lundi, par le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour « collecte et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs ». Il a été attrait devant la barre pour avoir partagé les vidéos intimes de sa petite-amie, une avocate de profession.

Tout est partie lorsque S. Manguelle, une jeune avocate, a décidé de mettre fin à sa relation avec l’étudiant Jean Ndebo. Ne supportant pas de voir sa dulciné refaire sa vie avec un autre homme, Ndebo décide de faire de sa vie un enfer.

Selon L’Observateur, dans sa parution de ce mardi 04 juin, le prévenu qui a, d’abord, terni l’image de sa bien-aimée en partageant ses vidéos obscènes, a poussé sa barbarie jusqu’au bout du bout. Jean finit par transformer son ex-petite-amie en un « punching-ball » qu’il roulait de coups.

Il ressort des débats d’audience que S. Manguelle et Jean Ndebo vivaient ensemble à Dakar. Les deux amoureux vivaient le parfait amour jusqu’au jour où la jeune dame décide d’y mettre fin. Ne pouvant pas accepter une telle décision, Jean menace de partager, sur la toile, une vidéo intime de la plaignante, si elle le quittait.

Ne se limitant pas en si bon chemin, il va plus loin. Il s’est attaqué à maintes reprises à la fille. Un jour, il lui avait cassé le nez, lui occasionnant une incapacité temporaire de travail de 5 jours.

Face à ces violences, l’avocate dépose une plainte. Poursuivi pour coups et blessures volontaires, l’avocat de la défense plaide coupable et demande la clémence du Tribunal.

L’affaire est mise en délibéré et sera vidée le 10 juin prochain. Sa demande de mise n liberté provisoire a été rejetée par le Tribunal.

Mbour : le gardien, le jardinier et leurs copines

M. Kandé et Y. Bodian, employés comme gardien et jardinier dans une villa d’un Français à Saly, risquent de perdre leur emploi. Les deux hommes ont comparu à la barre du Tribunal des flagrants délits de Mbour.

D’après le récit du journal Bes Bi, ils avaient l’habitude de recevoir leur copine respective chez leur employeur jusqu’au jour où ils en sont venus aux mains. Le second accuse le premier de l’avoir agressé après avoir renvoyé sa petite amie.

« M. Kandé ne peut pas tolérer que ma copine vienne me voir, assène le jardinier. Pourtant, lui ne cesse d’y recevoir la sienne. Quand il a renvoyé ma copine, je lui ai clairement dit qu’il avait tort. »

Y. Bodian affirme que le gardien lui a alors « asséné un violent coup de tête », le « traitant de clochard ». Pour se venger, reconnaît-il, « il est allé chercher un couteau ». Mais, « je me suis retenu », jure-t-il avant de poursuivre :

« Cet homme qui m’a agressé après avoir renvoyé ma petite amie, c’est moi qui l’ai aidé à avoir cet emploi ».

Le juge n’a pas manqué de les sermonner : « Cette maison ne vous appartient pas. Non seulement vous vous plaisez à y recevoir vos petites amies, vous vous permettez de vous battre ».

Délibéré, le 6 juin.

Tribunal de Dakar : Doro Gaye placé sous mandat de dépôt

Le juge du 3e cabinet a placé sous mandat de dépôt l’homme d’affaires Doro Gaye. Il a été attrait devant dame justice suite à l’affaire qui l’oppose à Zakiloulahi Sow. S’agissant des faits, le plaignant a soutenu avoir été escroqué par l’homme d’affaires lors d’une opération de vente de terrains, situés à l’aéroport Léopold Sédar  Senghor pour une somme de 1,2 milliard FCFA. Une information judiciaire a été ouverte.

Urgent : Le verdict est tombé pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Ce lundi 3 juin 2024, le tribunal des flagrants délits a rendu son verdict dans le procès de l’activiste Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Les deux prévenus ont été relaxés pour les faits d’offense à l’endroit d’une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du Président de la République. Toutefois, ils ont été reconnus coupables de diffusion de fausses nouvelles.

Le tribunal a condamné Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao à une peine d’emprisonnement de trois mois ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA chacun.