Yoff Layene : visite du President Bassirou Diomaye Faye à Serigne Mouhamadou Makhtar Laye

Cet après-midi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est rendu à Yoff Layene pour un temps de recueillement auprès de la communauté layenne. Le khalife général des layennes, Serigne Mouhamadou Makhtar Laye, représenté par son porte-parole, a saisi l’occasion pour adresser des prières en faveur du chef de l’Etat, implorant l’assistance divine dans l’accomplissement de sa mission à la tête du pays.

Au cours de cette rencontre, un exemplaire du Saint Coran, « en reliure spéciale », a été offert au Président de la République. Ce présent était accompagné d’un support reproduisant la Kaaba.

Sénégal-Achoura : le « Tong-tong » en passe de devenir un ancien souvenir.

Le « Tong- tong », cette tradition consistant à immoler un mouton, un bœuf, un chameau pour se partager la viande avec les voisins tend à devenir un souvenir au Sénégal. La viande de l’animal du « Tong- tong » se vend sans intérêt, à un prix qui permet juste de récupérer son prix d’achat. L’initiative vient souvent des personnes vivant dans le même quartier ou des fidèles qui fréquentent la même mosquée. De nos jours, il est très difficile de trouver des personnes qui pratiquent cette tradition de solidarité et de partage. Ce, au grand bonheur des bouchers qui voient leurs recettes augmenter.

En cette journée où la communauté musulmane célèbre l’Achoura appelée traditionnellement « Tamkharit », le rond point de Liberté 6 grouille de monde comme d’habitude. Il est 13 h, les klaxons des véhicules fusent de partout, le gaz carbonique provenant des automobiles rend l’air irrespirable. Non loin de là, se trouve une mosquée peinte en jaune et vert. Seul, le vigile M Sy se trouve sur les lieux. A quelques heures du traditionnel dîner de « Tamkharit » rien n’indique qu’il y a « Tong-tong » dans ce lieu de culte. « Depuis que je suis le gardien de ce lieu saint, je n’ai jamais assisté à une séance de « Tong-tong » » soutient le vigile. Avec un air nostalgique, il poursuit : « cette forme de partage tend à disparaître pour ne pas dire qu’elle n’existe plus dans la ville. Dans les régions cette pratique existe toujours. Elle est très prisée lors de la célébration des fêtes de « Tamxarit » ou de Korité surtout avec la conjoncture. C’est une forme de partage et de solidarité».


Nabou Diouf, rencontrée au marché Monument de Arafat, lui emboîte le pas en rappelant l’avantage du « Tong-tong ». « Vous savez cette viande est de qualité et c’est plus bénéfique. Pour une participation de 5000 F cfa, tu peux te retrouver avec trois (3) kilogrammes de viande ou même plus ». Mère Nabou Diop, comme l’appelle affectueusement ses camarades est vendeuse de légumes au marché Monument de Arafat. Elle est l’une des rares personnes rencontrées à dire que son couscous sera préparé avec de la viande provenant du « Tong-tong ». « Pour cette « Tamkharit » mon époux a acheté de la viande du « Tong-tong ». Je vais préparer du bon couscous avec » nous confie-t-elle, le sourire aux lèvres.
Le marché Monument de Arafat ne désemplit pas. La quasi totalité des artères est bloquée par les clients venus en masse s’approvisionner. Les étales sont couverts de légumes frais. Les commerçants semblent tout prévoir pour la préparation du couscous. Ce plat qui a fini par devenir une tradition au Sénégal pour le dîner de l’Achoura. Juste à côté de l’étale de Mère Nabou Diop se trouve le boucher Abou Fall. Il soutient que l’abandon de plus en plus persistant du « Tong-tong » fait sa bonne affaire. « Mon commerce va à merveille malgré la conjoncture. Je ne peux que m’estimer heureux. Avant, le « Tong-tong » nous causait d’énormes dommages ».

L’origine de la célébration de ‘Achoura’ (Tamkharite)

D’abord, le nom Achoura qui colle à jamais à celui du nom de l’Imam Hossein (as) qui incarnait les vertus et valeurs les plus nobles de notre société humaine, la dignité et l’honneur, le savoir et la générosité. Qu’il me soit permis, à travers son souvenir et celui de ses sincères et dévoués compagnons à Karbala, la terre du refus de l’injustice, de l’iniquité et de l’oppression de dire et redire mon affection indéfectible à la sainte famille du Noble Prophète de l’Islam Mohammad Al Moustapha (Pslf), mes frères et amis.
Elle est ensuite symbolique de par l’exemple que nous offre le Symbolique, elle l’est encore de par le choix du thème en ce début 21ème siècle Achoura est-il un jour de fête ou de deuil qui sera campé dans un élan de modernité mais aussi d’ancrage profond dans la tradition, les valeurs, la religion, en parfait intellectuel de notre époque, ouvert au monde et fier de son être, de sa culture.

L’événement tragique du martyre de l’Imam Hossein (as) à Karbala a profondément influencé le cours du temps de plusieurs manières, dans les domaines de la philosophie, de la philologie, de la Pensée politique, de la réforme sociale et de la résurgence culturelle dans le monde en générale. Il est constaté, dans beaucoup de pays musulmans, une culture inspirée et motivée par ‘Achoura’. Même au cours de la période des dynasties, Omeyyade, abbasside ou Ottoman et celle de la domination étrangère des territoires islamiques, cette culture fut à la base de l’émergence de la meilleure expression poétique et littéraire sous la forme des élégies (marâthiya) qui exerça une influence marquée sur la culture arabo-africaine, influence qui s’est étendue aux communautés non musulmanes aussi.

Aujourd’hui, l’on peut trouver l’influence du mouvement de ‘achoura’ dans notre contrée ouest africaine aussi bien dans la littérature non musulmane (tajabone) que musulmane. L’impact du mouvement de ‘Achoura’ sur la politique et la culture musulmanes et son rôle à changer et modeler l’histoire de l’islam et du monde peuvent être discutés sous différents angles : impact sur la Théologie musulmane, sur le Mysticisme, la Philosophie, son impact sur les réformes socio-économiques du monde musulman, son impact sur les révoltes dans le monde musulman ainsi que sur la Culture, la Littérature, les Arts et autres expressions créatives.

Ceci dit, et pour entrer dans le vif du sujet, je commencerai par cette citation de l’Imam Hossein ci-après : ‘Je ne me suis pas soulevé par orgueil, ni pour la corruption et encore moins par iniquité. En vérité je me suis soulevé pour réformer la Communauté de mon grand-père. Je veux ordonner le recommandable et agir comme mon père (Ali ibn Abi Taleb) et mon grand-père (Mohammad) Pslf’. C’est par ces mots extraits du discours de l’Imam Hossein (as) à Karbala que nous tenterons de parler de la tragédie du massacre de l’Imam Hossein et la quasi-totalité de l’illustre famille du Grand Prophète de l’Islam, Mohammad Al Moustapha (Pslf), à Karbala qui a eu lieu le 10ème jour du mois de Muharram en l’an 61 de l’hégire.

Tamxarite est le mois où la justice se souleva contre l’injustice et le vrai contre le faux. C’est le mois, par la ferveur des millions de musulmans qui commémorent le martyr du petit-fils du Prophète de l’islam et la quasi totalité de sa famille à Karbala. C’est le sang du prince des martyrs qui réchauffe davantage le sang de toutes les nations musulmanes éprises de paix et de justice. Le Tamxarite doit être toujours maintenu vivant. C’est le moment de le dire avec la provocation des adversaires de l’Islam qui font tout leur possible afin de venir à bout de l’Islam, il est impératif que tous les musulmans s’inpirent des fameux propos de l’Imam Hossein ibn Fatima Zahra (as) susmentionné.

L’Imam Hossein, cet homme qui a brandi dans les ténèbres de l’injustice et de l’iniquité, le rayonnant flambeau du martyr, a soulevé la bannière de la révolte et enseigné à nouveau aux déshérités et aux va-nu-pieds les mots d’ordre de la victoire du sang sur la glaive au moment ou régnait le fer et l’acier. Ce qui a abouti finalement au renversement de la dynastie inique des Omeyyades.

Grâce aux gens qui ont le cœur fendu et brisé et qui continuent toujours de porter, pendant des siècles durant, le deuil à cause de l’amour qu’ils vouent à la famille du Prophète Mohammad (Pslf) et de l’achoura (Tamxarite) cet événement sanglant qui sera toujours perpétué de génération en génération. Il témoignera toujours cette vérité que possède l’Islam originel de Mohammad Al Moustapha (Pslf). Sans le soulèvement de Tamxarite, il serait difficile et même impossible de faire le distinguo entre Islam Originel de Mohammad (Pslf) et celui de la dynastie Omeyyade qui a dirigé le monde musulman pendant mille mois (93 ans) et a eu toute la latitude de modifier et de changer tout ce qui était à la portée de leurs mains tachetées du sang des membres de la sainte famille du Prophète (Pslf).

Pourquoi l’Imam Hossein s’est-t-il soulevé contre l’oligarchie Omeyyade ?

La raison est qu’après la disparition du Sceau des Prophètes de l’Islam Mohammad (Pslf) et la fin du règne des quatre khalifes, les Omeyyades sous l’égide de leur chef Moawiya allaient pousser leur iniquité dans le but de venir à bout du Sublime Islam, en assassinant d’abord l’Imam Ali ibn Abi Taleb (as) et en empoisonnant son fils Imam Hassan (as). Le choix porté sur Yazid pour succéder à son père de Moawiyya avait comme but de faire de l’Islam une royauté qui transformera la spiritualité en idolâtrie. Les coups portés à l’Islam, leur comportement de monarques tyranniques pratiquant les jeux de hasard, consommant de l’alcool, et s’adonnant à la prostitution à grande échelle. Le soulèvement du plus grand des martyrs (as) consistait à un mouvement contre le règne du ‘Taghoût’, ce même règne impie qui désirait donner à l’Islam une autre couleur que celle qu’il avait, il a un tout petit peu même réussi, en partie, à la déformer. Ils voulaient que l’Islam devienne une dynastie alors que la religion est venue pour renverser la dictature, le despotisme et la tyrannie et instaurer la souveraineté divine dans le monde par la justice et l’équité. L’Islam a pour vocation de briser les idoles, de rétablir à sa place Allah, l’Unique. Mais ceux-là voulaient éliminer Allah et le faire remplacer par leur idole préférée ‘Taghoût’, nous ramenant ainsi à l’ère de la ‘Jahiliya’ (ignorance primaire). L’assassinat de l’Imam Hossein (as) n’était pas en soi une défaite mais plutôt un soulèvement divin alors qu’un soulèvement divin ne peut en aucun cas échouer.

Les Omeyyades ont voulu détruire les bases soutenant les principes de l’Islam en créant un Etat basé sur l’ethnie, la race et la langue pour mieux souiller la religion islamique au nom du Khalifat de ce même Islam. On tenta aussi de ternir son image en pratiquant de l’injustice et menant de mauvaises actions.

L’Imam Hossein (as) s’aperçut que l’on ne pouvait pas rester bras croisés devant de tels faits. En effet, comme nous l’apprend l’Islam, si ses enseignements sont menacés, il est du devoir des responsables musulmans de prendre toute leur responsabilité pour les défendre. Ils doivent dénoncer et faire comprendre aux gens que cela est contraire au vrai Islam tel qu’enseigné par le Noble Prophète Mohammad (Pslf). Sinon, aucune excuse ne saurait être acceptée de leur part. ‘Accepter l’injustice et la commettre sont un. Tous les deux ont une même et seule source, qui est l’impiété’, selon le Prophète Mohammed (Pslf).

Le combat de l’Imam Hossein (as) avait pour but d’établir la justice divine, ainsi que la préservation et la sauvegarde des principes sacro-saints divins. Ce qui a abouti à son assassinat. L’Imam a sacrifié tout son honneur, toute sa vie, celle de ses enfants et tout ce qu’il possédait pour la survie des principes islamiques. Il s’est soulevé contre Yazid ibn Moawiya pour que le pouvoir ne se repose dans des mains de quelqu’un comme lui ou de gens suivant son exemple. L’Imam Hossein (as) ne pensait qu’à l’avenir de l’Islam et des Musulmans, car l’Islam se propageait grâce à sa souplesse et l’ordre politique et social qu’il créé dans les sociétés humaines. L’Imam Hossein (as) se sentait dans l’obligation de résister à ce pouvoir despotique, quitte à se faire tuer afin de modifier, par son martyre, la situation catastrophique que vivait le monde islamique.

Ils ont commis un génocide envers la quasi-totalité des membres de l’illustre famille du Prophète (Pslf) dont le seul tort est d’avoir agi pour Dieu et son Prophète Mohammad (Plsf) et pour l’Islam.S’il n’y avait pas de ‘Achoura’ et le dévouement de la famille du Noble Prophète (Pslf), la Révélation de la Mission prophétique et les grandes peines qu’à supportées le Saint Prophète (Pslf) pour anéantir les partisans du ‘Taghoût’ l’Islam serait à la portée des Omeyyades. En effet, lui Yazid répétait toujours : ’Point de nouvelle Révélation, plus de Message.’ Cependant, il convient de préciser que de nombreux événements ont eu lieu durant ce mois beni.

C’est ainsi que le premier jour, d’après la tradition prophétique, correspond à la libération du Prophète Yousouf de la prison où il était détenu par Pharaon ; le cinquième jour est celui où Moussa traversa la Mer Rouge d’après le livre intitulé ‘Tawdhihul Maghâsside’ (L’éclairessissement des objectifs) ; toujours par rapport aux événements qui ont eu lieu durant ce mois, il est dit que le septième jour correspond au jour où Dieu s’adressa au Prophète Moussa au sommet du Mont Sinaï ; Le neuvième jour celle où le Prophète Yunous (Jonas) est rejeté par la baleine, c’est aussi le jour de la naissance du Prophète Yahiya (Jean Baptiste) et de Mariam (la Vierge Marie). Contrairement à la tradition répandue qui veut que tous ces évènements soient intervenus le même jour de Tamxarite.

Le jeûne du 10ème jour est aussi le fruit de l’imagination et le récit fort controversé. En effet, il est dit que le Prophète Mohammad (Pslf) avait demandé à ses compagnons de jeûner le 10ème jour de ce mois. Or, pour avoir vécu des années durant avec les juifs, le Sceau des Prophètes (Pslf) ne pouvait ignorer toutes les traditions des juifs et être ainsi mieux informé que qui que ce soit. D’ailleurs, dans son discours d’adieu à Arafat, il avait annoncé qu’il ne serait pas de ce monde l’année prochaine. Si la fête d’Achoura n’est célébrée qu’à cause de ces évènements comme il est dit que c’est le jour où Adam fut créé, c’est le jour où le Prophète Ibrahim fut sauvé du bûcher de Nemrod, et ce qui déjà précité on arrivera à se demander pourquoi les Musulmans ne fêtent-ils pas Noël et Pacques (chrétiennes) et Yawm Kippour (juive) qui sont aussi des fêtes de gloire pour les Prophètes (Salut de Dieu sur eux) de ces deux grandes religions monothéistes ?

Du moment où l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs, les Omeyyades ont pris les devants pour masquer les crimes odieux perpétrés à l’encontre de la famille du Prophète. Le Jour de l’An musulman se fête aussi au premier jour et non au dixième. Ils ont tout fait pour masquer ce génocide de Karbala. En demandant aux musulmans de jeûner, de faire l’aumône, d’aller rendre visite à un savant, de frotter la tête d’un orphelin, de se raser, de se laver, de… Tout cela représente de bonnes actions certes, mais il est absurde de restreindre ces faits et gestes au seul jour de Tamxarite.

En conclusion quelles en sont les leçons ?

L’une des principales leçons à tirer de cet évènement est que toute action de changement de la morale de la Communauté ne peut se permettre d’affronter ouvertement la moralité corrompue qui sévit car elle serait vite isolée, renfermée sur elle-même et inefficace. Il faut donc procéder de façon à pouvoir donner conscience à la Communauté, l’acte entrepris devant alors être sensé et légitimé. C’est ainsi que l’Imam Hossein (as) a agi, et son action fut reconnue véridique et légitime ; alors que celle des Omeyyades fut taxée d’injuste et de tyrannique.

C’est grâce à cette vision lucide que les Musulmans ont pu s’ouvrir à de nouveaux horizons d’une moralité qui s’oppose au défaitisme. Cette lucidité a secoué la conscience des Musulmans et la secoue encore de nos jours. Ce n’est pas en ébranlant la conscience des Musulmans pendant une seule génération ou en dévoilant la vérité des Omeyyades que le prix du sang de l’Imam Hossein (as) sera payé. La réelle valeur de son martyre réside dans le fait qu’elle préserve son rôle moteur, motivant et purificateur chez toutes les générations musulmanes, tout au long de l’histoire. En pénétrant notre conscience commence la fut le cas pendant presque quatorze siècles, nous apprenons à affronter toutes les tentations et toutes les menaces. Il nous faudra réaliser la grandeur du sacrifice de l’Imam Hossein (as) et le comparer avec tous ceux minimes, que nous sommes parfois appelés à faire, avec ce que nous offrons ou faisons en faveur de l’Islam. L’Islam exige une part infime de sacrifice : il nous faut lui consacrer une partie de notre temps, de notre réconfort, de nos intérêts personnels et de nos désirs, pour mobiliser nos efforts et capacités sur cette voie. Quel sacrifice pourrait être comparé à celui-ci voire même sa dignité, selon les normes de la vie ici-bas ? C’est en vivant cet acte et sa réelle signification que la valeur du martyre de l’Imam Hossein (as) exercera son influence tout au long de l’histoire.

Par conséquent, il est nécessaire que les croyants ou les hommes épris de paix et de justice s’inspirent de cet acte généreux hosseinite qui est une révolution philosophique, intellectuelle, culturelle et scientifique qui caractérise une ère de l’humanité à laquelle toutes les cultures ou ethnies savent qu’elles doivent y accéder. Il ne suffit pas, pour y accéder, d’y figurer comme simple partisan animé par un simple sentiment envers l’Imam Hossein (as). Il nous faut un sentiment basé sur des critères moins contestables qui consistent, sans aucun doute, dans la réinterprétation et la reconstruction de l’idéologie islamique en fonction des défis du temps, pour que celle-ci prenne la forme de la découverte au niveau du Lettré, de l’Intellectuel ou du Penseur ou qu’elle se démocratise en ‘tours de mains’ innovés par le Chercheur.

A cet égard, seuls les Philosophes, les Historiens, les Littéraires, les Artistes, les Hagiographes sont mieux placés pour distinguer parmi les nouveautés sociologiques, culturelles, philosophiques et intellectuelles d’Achoura, etc.… celles qui peuvent être adaptées aux conditions socioculturelles de leur pays ou continent. Ce sont les meilleurs agents d’un savoir moderne vivant pour leur propre société. En retour, ils peuvent servir de médiateurs pour faire bénéficier cette culture hautement positive (Liberté, Indépendance, Dignité, Honneur) qui est le fruit de la vraie sagesse prophétique et imâmite venant des profondeurs de ceux qui font la condition de notre humanité.

La bannière de l’Islam est aujourd’hui déployée partout dans le monde alors que celle de Yazid & C° ne l’est plus. Aujourd’hui, des millions de croyants visitent le mausolée de l’Imam Hossein (as) à Karbala alors que le tombeau de Yazid est méconnu de tout le monde. Nest-ce pas là une belle victoire préliminaire ?! Ceci est un bon exemple pour toute personne persévérante éprise de paix, de justice et de liberté.

Tamkharit : La date de la célébration connue…

La Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) s’est réunie hier samedi 06 Juillet 2024 à la RTS pour scruter le croissant lunaire.

Après avoir recueilli toutes les informations venant de leurs représentants qui sont dans les différentes localités du pays, elle a fait savoir que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité du pays.

Par conséquent, indique la Conacoc, le lundi 08 juillet 2024 sera le premier jour du mois lunaire Mouharam. « La Tamxarite sera célébrée dans la nuit du mardi 16 juillet 2024 », lit-on dans leur communiqué

Arabie saoudite. Près de 600 pèlerins meurent pendant le hajj à cause de la chaleur

Les pèlerins musulmans présents pour le hajj en Arabie saoudite paient un lourd tribut aux températures extrêmes enregistrées dans le pays. Plus de 500 d’entre eux ont trouvé la mort, dont au moins 300 Égyptiens.

Au moins 323 pèlerins égyptiens sont morts durant le hajj, le grand pèlerinage musulman à La Mecque, en Arabie saoudite, dont la quasi-totalité a succombé à des maladies liées à la chaleur   ont annoncé mardi 18 juin 2024 deux diplomates arabes.

« Tous sont morts à cause de la chaleur », à l’exception d’un pèlerin qui a succombé après avoir été blessé lors d’un mouvement de foule, a déclaré l’un des diplomates, ajoutant que le chiffre total provenait de la morgue d’un hôpital dans le quartier Al-Muaisem de La Mecque.

Au moins 60 Jordaniens sont également morts, selon ces diplomates, soit plus que le bilan officiel de 41 décès annoncé plus tôt par Amman.

Ces décès portent à 577 le nombre de morts pendant le pélerinage annoncé par les differents pays  , selon un bilan établi par l’AFP.

Les diplomates ont ajouté que 550 corps avaient été transportés à la morgue d’Al-Muaisem, l’une des plus importantes de La Mecque.

1,8 million de pèlerins

Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et les musulmans qui en ont les moyens doivent l’accomplir au moins une fois dans leur vie.

Ce rite annuel, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde, s’est déroulé cette année encore en été, une saison particulièrement chaude en Arabie saoudite.

Le pèlerinage subit de plus en plus les effets du changement climatique, a averti une étude saoudienne publiée en mai selon laquelle les températures sur les sites où se déroulent les rituels augmentent de 0,4 degré Celsius tous les dix ans.

Cette année, le hajj a attiré environ 1,8 million de pèlerins, dont 1,6 million de l’étranger, selon les autorités saoudiennes.

Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins tentent de participer au hajj sans avoir payé pour se procurer les visas officiels, ce qui leur interdit l’accès aux installations climatisées mises en place par les autorités saoudiennes.

Selon un des diplomates interrogés par l’AFP, le bilan des morts égyptiens a été considérablement alourdi par la présence de pèlerins qui n’étaient pas munis d’autorisations.

Parmi les autres pays ayant annoncé des morts cette année figurent la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran et le Sénégal.

Sacrifier un mouton pendant l’Aïd al-Adha (Tabaski) est-il une obligation ? Ce n’est pas si simple que ça !

À l’approche de l’Aïd El-Adha, également connu sous le nom d’Aïd el-Fitr ou Tabaski en Afrique de l’Ouest, il est crucial de clarifier les aspects et les règles entourant cette fête religieuse importante pour les musulmans du monde entier.

L’Aïd El-Adha, marquant la fin du Hajj, le pèlerinage à La Mecque, est caractérisé par le sacrifice d’un animal, généralement un mouton, une chèvre, une vache ou un chameau. Cependant, ce rituel est parfois mal interprété et poussé à l’extrême, certains croyant qu’il s’agit d’une obligation absolue, alors que les conditions de ce sacrifice sont strictement encadrées par les textes religieux. Senego s’est penché sur ce rituel de la plus grande fête musulmane.

Tabaski 2024 : la Coordination des Musulmans du Sénégal fixe la date du 16 juin

Dans un communiqué publié hier jeudi, la Coordination des Musulmans du Sénégal (C.M.S.) a renseigné de la célébration de la fête de l’Eid Al Kébir ou Tabaski, le dimanche 16 juin prochain.

Sur le document, la Commission d’Observation du Croissant Lunaire (C.O.C.L.) de la Coordination des Musulmans du Sénégal (C.M.S.) a informé s’être réunie, ce jeudi 6 juin 2024 correspondant au 29 « Dhul Qa’dah » (Diggi Tabaski) 1445 H à son siège pour scruter la lune.

Après avoir recueilli les informations en provenance de ses correspondants nationaux et internationaux, la commission a confirmé avoir aperçue la lune en Arabie Saoudite et en Egypte.

Elle décide par conséquent, que ce vendredi 7 juin 2024 marque le 1er jour du mois lunaire « Dhul Hijjah» (Tabaski) 1445 H. Ainsi, d’après l’organisation, le samedi 15 juin marquera le jour de «’Arafah » et la célébration de la TABASKI » est prévue le dimanche 16 juin 2024.

L’Arabie saoudite prévoit des températures au-dessus de la normale durant le hajj

L’Arabie saoudite a annoncé mardi que les fidèles musulmans devront s’attendre à des températures maximales de 44 degrés Celsius durant le grand pèlerinage à La Mecque, marqué l’année dernière par des milliers de cas de stress thermique.

« Le climat attendu pour le hajj cette année sera caractérisé par une augmentation des températures moyennes d’un degré et demi à deux degrés au-dessus des normales » saisonnières, a déclaré le directeur du Centre météorologique national, Ayman Ghulam, lors d’une conférence de presse.

Les prévisions font état « d’une humidité relative de 25%, des taux de pluie proches de zéro et une température maximale moyenne de 44 degrés », a-t-il indiqué.

Le hajj, qui commencera cette année le 14 juin, est l’un des cinq piliers de l’islam et doit être accompli au moins une fois par tous les musulmans qui en ont les moyens. Il consiste en une série de rites accomplis sur quatre jours à La Mecque et dans ses environs, dans l’ouest de l’Arabie saoudite.

L’année dernière, la ville sainte a accueilli plus de 1,8 million de fidèles pour le hajj, selon les chiffres officiels. Plus de 2.000 personnes avaient souffert de stress thermique, d’après les autorités saoudiennes, sous des températures grimpant jusqu’à 48 degrés.

Le nombre réel de cas liés à la chaleur, incluant les crises cardiaques, l’épuisement, les crampes et les éruptions cutanées, est sans doute plus élevé, de nombreuses personnes n’ayant pas été admises dans les structures de santé.

Des données publiées par différents pays, en particulier l’Indonésie, avaient fait état d’au moins 230 morts durant le pèlerinage, sans préciser les causes.

L’Arabie saoudite n’a pas communiqué de chiffres sur les décès.

Les autorités du royaume, situé dans l’une des régions les plus chaudes au monde, prennent des mesures pour atténuer les effets de la chaleur durant l’été, en fournissant notamment des tentes climatisées et des systèmes de brumisation.

« Il est nécessaire de disposer de quantités d’eau suffisantes pour couvrir la consommation quotidienne à mesure que les températures augmentent », a souligné mardi le responsable saoudien, en prévenant également que la nourriture devra être correctement réfrigérée.

Accueillir le hajj est une aubaine financière pour l’Arabie saoudite et une source de légitimité pour le monarque saoudien, dont le titre inclut celui de « gardien des deux saintes mosquées » de La Mecque et de Médine.

Fête de la nativité à Mbour: Le Père Édouard Manga appelle à l’humilité

La communauté chrétienne catholique de la commune de Mbour, à l’instar de toutes les autres communautés du pays et du monde, a célébré hier dimanche la messe de minuit marquant le 2023 ème anniversaire de la naissance de Jésus Christ. 

Le père Édouard Manga  a saisi cette belle occasion pour partager avec les nombreux fidèles la notion d’humilité une des valeurs cardinales qui caractérise la vie du Seigneur Jésus Christ.

« Dieu ne chevauche pas avec la grandeur », a-t-il déclaré évoquant ainsi les conditions modestes et banales dans lesquelles le Christ est né, histoire relatée dans l’Évangile de Saint Luc, objet de l’homélie.
Malgré tout, dira-t-il, parmi les 380.000 naissances par jour dans le monde, seule la naissance du Christ suscite autant de joie, de bonheur, d’allégresse et de mobilisation.
C’est pourquoi, Le Père Édouard Manga de la congrégation des Pères des Martyrs de l’Ouganda a exhorté les membres de la communauté à faire un retour symbolique à Bethléem. Une invite qui. consiste à retrouver l’humidité du Christ, l’unité et la modestie de sa famille, la foi de Marie, sa mère qui a cru à la parole de Dieu rapportée par l’ange Gabriel.
Le célébrant a exhorté de nouveau les fidèles d’arrêter de courir après le succès, la grandeur, puisque seul Dieu élève évoquant ainsi l’enseignement du Christ qui appelait souvent la foule qui le suivait à rester humble et petit pour espérer être élevé. 
Concluant son homélie, Le Père Édouard Manga a prié pour que la joie de Noël transforme les cœurs et permette à chacun de se rabaisser pour accepter les autres dans leurs conditions.