Décentralisation : Khalifa Sall promet 1 milliard de FCfa à chaque collectivité locale

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle, promet que “chaque collectivité locale du Sénégal bénéficiera d’un soutien additionnel annuel d’un milliard F CFA”, s’il est élu. 
L’annonce a été faite par le leader de la plateforme Taxawu Senegal dans le Sine Saloum où il était en tournée du 21 au 28 octobre. 
A travers cette mesure, l’ancien maire de Dakar dit vouloir « affranchir les collectivités locales » de la tutelle de l’Etat qui à la limite les « infantilise ». 

Présidentielle 2024 : Abdou Karim Fofana réagit aux inquiétudes sur la tenue du scrutin

Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, a répondu aux déclarations de Boubacar Kamara, leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs) / Jengu Tabax, concernant la faisabilité de la prochaine élection présidentielle au Sénégal, prévue dans 4 mois.
Il a déclaré : « Celles et ceux qui ne connaissent pas notre glorieuse histoire politique, je ne leur refuserai jamais la liberté de faire des propositions. Toutefois, la tenue à bonne date de la présidentielle est « Le marqueur » de l’esprit démocratique et républicain de notre nation. Depuis la 1ere présidentielle de 1963, jamais ce rendez-vous n’a fait l’objet d’un report. »
Abdou Karim Fofana a également évoqué le Président Macky Sall, rappelant qu’il a déjà inscrit son nom dans l’histoire en renonçant à solliciter un troisième mandat, ce qui est une première dans la trajectoire politique du pays. Il a affirmé que le Président Sall ne dérogera pas à cette tradition de respect du calendrier électoral.
Ainsi, selon le porte-parole du gouvernement, l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 25 février 2024, en stricte conformité avec le calendrier républicain.

Cérémonie de Graduation de 30 Femmes Entrepreneures au Sénégal grâce au Programme AWF de SEPHIS SÉNÉGAL et son partenaire GIZ/Invest for Jobs

Le jeudi 26 Octobre 2023, dans la salle Baobab de l’Hôtel Jardin Savana à Dakar les 30 femmes entrepreneures de la première cohorte du programme AWF “African Women of the Future au Sénégal ont clôturé leur aventure par une belle cérémonie de graduation. Cette cérémonie était l’occasion de dresser un bilan de cette première édition du programme AWF au Sénégal ainsi de féliciter ces 30 dirigeantes d’entreprises pour leur parcours de formation. 
Le programme African woman of the Future (AWF) de Sephis est conçu pour soutenir la croissance des femmes entrepreneurs en Afrique, en leur fournissant les compétences, les ressources et les opportunités nécessaires à travers l’accès au marché et l’accès au financement pour développer leurs entreprises. 

Sur près de 250 candidatures de femmes entrepreneures reçues, 30 femmes entrepreneures se sont démarquées afin de participer à ce programme intensif de formation et de mentorat de 4 semaines en présentiel et en ligne. 
Elles ont été formées et outillées sur le leadership, les notions sur le financement, la stratégie de négociation, la coopération internationale, entre autres. 
Les finalistes des sessions de pitch ont eu l’opportunité de défendre leur projet devant un public composé de mentors, d’investisseurs, de membres de la communauté locale et d’autres parties prenantes dont les trois (03) meilleurs ont été récompensé par des dons en équipements d’une valeure totale de 7 000 000 FCFA et une participation au Forum International de Leadership Féminin le 15 décembre prochain en Côte d’Ivoire. 
Les projets ont couvert une variété de domaines, allant de la technologie à l’agroalimentaire en passant par la restauration, démontrant la diversité des ambitions et des talents des femmes sénégalaises. 

La présidente du conseil d’administration de la Fondation Sephis, Sefora KODJO, une figure éminente dans le domaine de l’entrepreneuriat en Afrique a partagé son enthousiasme lors de la cérémonie : « Aujourd’hui nous sommes en train de développer des modèles de réussite qui ont déjà fonctionné dans d’autres pays et nous voyons aussi qu’à l’échelle, nous avons besoin de nous connecter entre femmes, de partager de bonnes pratiques, d’échanger à l’échelle continental et international, de trouver des opportunités commerciales; aller au delà de nos frontières et cela passe par des programmes comme AWF.”

La cérémonie a également reçu la présence du Dr. Stephan KUNZ , Directeur du projet GIZ/Invest for Jobs qui est également le principal partenaire du programme AWF au Sénégal. Le Dr. KUNZ qui est un fervent défenseur de l’entrepreneuriat féminin au Sénégal et en Afrique a souligné “Je pense que ce programme est une approche avec beaucoup de succès qui promet vraiment et je suis très impressionné par votre courage et votre créativité” 

Porte-parole de toute la cohorte, Diarra Saliou NDIONE s’est aussi adressée au public “Les disciplines sur lesquelles nous avons été formés nous ont permis de briser les barrières de nos limites et de renforcer considérablement nos compétences. Nous avons également bénéficié d’un mentorat avec des experts de qualité.” 
SEPHIS SÉNÉGAL prévoit de continuer à soutenir ces femmes entrepreneures exceptionnelles en leur fournissant des ressources continues et en les aidant à élargir leur impact. Le programme AWF au Sénégal est un exemple inspirant de la façon dont l’investissement dans l’autonomisation des femmes peut avoir un impact significatif sur l’économie et la société.

Sédhiou : Les chancres de la chaîne de valeur riz

L’autosuffisance en riz peine à devenir une réalité au Sénégal malgré les énormes potentialités rizicoles. L’écart entre les chiffres annoncés en matière d’estimation des rendements et la réalité sur le terrain est énorme. La cause fondamentale est liée au manque criard d’intrants et de matériels agricoles. 
Les 15 communes du département de Goudomp ne disposent que d’un seul tracteur, se désole Mamadou Korobo, producteur de riz  dans le département de Goudomp.
Son collègue Alpha Baba Sonko, président de l’Association pour la protection de l’environnement et le développement à la base, listant les maux de la filière, pointe du doigt la salinité des vallées, les attaques des cultures, l’absence d’aménagement des vallées mais surtout la pauvreté des sols.
“Les efforts de l’État en matière d’appui technique avec l’assistance de ses services déconcentrés et les projets qui s’activent dans l’amélioration des conditions des producteurs sont encore insuffisants vu l’immensité des doléances. Ce ne sont point avec des parcelles témoins deux à trois par région que l’autosuffisance alimentaire en riz sera une réalité au Sénégal”, se désole-t-il. 
Bon nombre de projets qui interviennent dans ce domaine sont encore à l’état d’amendement des terres en matières organiques. Malheureusement, cette phase de fertilisation des terres des vallées bute sur l’avancée galopante de la salinité et la perméabilité des sols.

Pourtant des efforts réels mais encore sporadiques à petite échelle sont menés mais peinent à convaincre la grande masse paysanne.

Fatoumata Kane : «Je regrette d’avoir publié» la note sur l’état de santé de Sonko

Avec Amadou Ba, Fatoumata Kane a été arrêtée par la Section de Recherches de Colobane dans le cadre de l’enquête sur la diffusion d’une note de l’administration pénitentiaire alertant le ministre de la Justice sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Les deux mis en cause font l’objet d’un retour de parquet après qu’ils ont été présentés au procureur, ce lundi. Ils sont poursuivis pour divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente, de nature à nuire à la défense nationale.

Face aux enquêteurs, Amadou Ba et Fatoumata Kane ont reconnu les faits. Mais ils se sont empressés d’ajouter qu’ils n’avaient aucune intention malveillante et ont supprimé le document après le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire.

«Je reconnais avoir publié cette lettre sur ma page Facebook, a confessé Fatoumata Kane. Le document était partagé sur mon mur Facebook et, par émotion, je l’ai publié sur ma page. Sur le coup, je ne pensais pas avoir violé la loi. Mais après qu’un de mes contacts a publié le communiqué du procureur, j’ai supprimé la publication sur interpellation de ma mère.»

Fatoumata Kane a rappelé avoir fait une autre publication, à la suite de cet épisode, «pour (s’)exprimer à propos de cette erreur». Elle a ajouté : «Je regrette d’avoir fait cette publication. Car je ne l’ai pas sciemment partagé. Je précise aussi que je ne participe jamais à l’irrespect des lois de notre pays.»

Argent, sexe, amour… : Qu’est ce qui fait durer un couple ? Coach Kiné Ndiaye dévoile les ingrédients indispensables

Qu’est ce qui fait durer un couple et rendre une relation épanouie ? Pour Seneweb, Kiné Ndiaye,  coach en couple, fondatrice et CEO de KCCSolution, répond à cette épineuse question, et donne des conseils essentiels pour maintenir la flamme dans une relation. 
Quels sont les ingrédients essentiels pour la réussite d’un couple ?

Imaginez un couple comme un délicieux gâteau fait maison.

Chaque ingrédient a son rôle à jouer pour créer une harmonie parfaite de saveurs et de textures.

De même, la réussite d’un couple repose sur plusieurs ingrédients clés.

Qu’est ce qui est le plus déterminant pour l’épanouissement d’un couple ?

Entre l’argent, l’amour et le sexe, ce qui est plus déterminant pour l’épanouissement d’un couple dépend :

1/ Du nombre d’années du couple

2/ Du type de couple

3/ Du profil des partenaires

“Il est évident que si l’épanouissement sexuel n’est pas au rendez-vous, rien ne peut fonctionner dans un couple.”

1. Le sexe

Dès le début, le  sexe est une composante importante dans un couple.

Cependant, il est essentiel de comprendre que la qualité du sexe prime sur la quantité.

La satisfaction sexuelle est fortement liée à la satisfaction relationnelle globale.

La communication ouverte et honnête sur les besoins, les désirs et les limites sexuels est essentielle pour maintenir une vie sexuelle épanouissante.

Chaque partenaire doit apprendre à communiquer ouvertement sur ses pratiques pour comprendre le langage Érotique de l’autre.

Certains aiment passer dans l’intensité tandis que d’autres préfèrent quand c’est plus lent.

D’autres ont besoin que les fréquences entre les rapports sexuels soient plus rapprochées.

Leur libido est plus élevé .

Pour une connexion intime parfaite, c’est important de connaître le langage érotique de l’autre.

Il est évident que si l’épanouissement sexuel n’est pas au rendez-vous, rien ne peut fonctionner dans un couple.

« Le sexe est l’un des moyens les plus puissants de se connecter avec son partenaire au niveau physique, émotionnel et spirituel. » – Esther Perel

“Évitez de pratiquer de façon automatique les films pornographiques ou le Kamasutra”

Astuce pratique :

Prenez le temps de communiquer avec votre partenaire sur vos besoins et vos désirs sexuels après chaque relation intime.

. Explorez ensemble de nouvelles expériences et soyez à l’écoute des préférences de l’autre.

Surtout évitez de pratiquer de façon automatique les films pornographiques ou le Kamasutra.

Si ces films font partie de vos fantasmes ou préliminaires, apprenez à les adapter de par les désirs de votre partenaire..

“L’argent est un élément déterminant du couple surtout si les partenaires ont une éducation de base axée sur la réussite professionnelle”

2. L’argent

Après 1 an,  les couples qui parlent régulièrement de leurs finances ont une plus grande satisfaction relationnelle.

À ce stade, le couple passe à une étape où la passion commence à disparaître. C’est l’étape de la désillusion.

 Tout est source de conflit.

C’est le moment de parler de l’avenir du couple surtout sur le plan financier.

Si l’un des partenaires a vécu dans la pauvreté, il ou elle peut développer des peurs qui font qu’il ou elle a peur de se retrouver dans certaines situations qui lui rappelle son enfance et ceci peut créer des malentendus comme une avarice exagérée.

L’autre version aussi  est possible.

Si l’un des partenaires a vécu avec des parents qui étaient à l’aise financièrement, ceci peut créer des tensions chez l’autre qui voit certaines de ses habitudes comme du gaspillage.

C’est pour cela qu’il est essentiel d’établir des objectifs financiers communs, de créer un budget ensemble et de discuter ouvertement des dépenses et des priorités financières.

Il est crucial de comprendre que la gestion financière d’un couple va bien au-delà de la simple quantité d’argent disponible.

Il s’agit d’une question de communication, de valeurs communes et de compromis.

L’éducation financière des partenaires joue un rôle important.

L’argent est plus qu’une question de chiffres.

« Le succès dans un couple ne repose pas seulement sur le montant des revenus, mais sur la façon dont l’argent est géré et partagé. » – Suze Orman

Dans ce cas de figure l’argent est un élément déterminant du couple surtout si les partenaires ont une éducation de base axée sur la réussite professionnelle.

Astuce pratique :

Mettez en place des discussions régulières sur les finances, fixez des objectifs financiers communs et établissez un budget réaliste.

Surtout tenez compte de l’éducation financière de l’autre pour comprendre sa perception de l’argent.

“Les couples qui pratiquent régulièrement des gestes d’affection, tels que les câlins et les baisers, ont des niveaux plus élevés de satisfaction relationnelle”

3. L’amour :

Après 3 ans, L’amour est l’ingrédient fondamental qui lie un couple.

On dit que « l’amour ne dure que 3 ans » .

À ce stade, beaucoup d’événements se sont passés (la naissance du premier enfant, la découverte de certains défauts de l’autre qu’on arrive plus à digérer, les doutes quant au choix du (de la ) partenaire).

Il est primordial de raviver la flamme pour éviter la rupture ou vivre dans la souffrance.

Les sentiments peuvent toujours être là.

Cependant, il ne suffit pas d’aimer l’autre, il faut aussi nourrir et cultiver cet amour au fil du temps.

L’expression de l’amour prend de nombreuses formes, telles que le soutien émotionnel, l’écoute active, la compassion et le respect mutuel.

À ce stade, les couples qui pratiquent régulièrement des gestes d’affection, tels que les câlins et les baisers, ont des niveaux plus élevés de satisfaction relationnelle.

Il est important de montrer à votre partenaire que vous l’aimez et que vous êtes reconnaissant pour sa présence dans votre vie.

Astuce pratique :

Exprimez votre amour quotidiennement par de petites attentions, des mots doux, des câlins et des gestes d’affection.

Avec l’ère des réseaux sociaux, mettre son ou sa partenaire sur son profil, publier des statuts de temps en temps pour renouveler votre amour peut représenter une valeur inestimable pour l’autre.

Prenez également le temps de communiquer ouvertement sur vos sentiments et besoins .

Consacrez à votre couple des moments de qualité quelles que soient vos responsabilités sur le plan familial ou professionnel.

« L’amour est la seule force capable de transformer un ennemi en ami. » – Martin Luther King Jr.

“Chaque couple est unique, il ne doit pas y avoir un mode d’emploi universel en ce qui concerne les rôles”

Est-ce qu’il faut une hiérarchie dans un couple, que les rôles soient bien définis pour que ça fonctionne dans un couple?

La hiérarchie des rôles dans un couple fait référence à la répartition des tâches et des responsabilités.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire, tant que les deux partenaires se sentent respectés et écoutés.

Les couples qui partagent équitablement les tâches ménagères ont une plus grande satisfaction relationnelle.

Il est important d’avoir des discussions ouvertes sur les attentes et les préférences en matière de rôles, et de trouver un équilibre qui convient à chacun.

Pour s’épanouir, le couple doit apprendre à aller au-delà des croyances ou de la culture.

Chaque couple est unique, il ne doit pas y avoir un mode d’emploi universel en ce qui concerne les rôles.

La femme peut aider financièrement son partenaire si elle a les moyens et l’homme peut participer aux tâches de la maison sans que son autorité soit bafoué.

Tout est une question d’empathie, de soutien et surtout de complicité.

« Dans un couple, il est important de reconnaître les forces et les faiblesses de chacun et de trouver un équilibre dans les rôles. » – Michelle Obama

Astuce pratique :

Communiquez régulièrement sur la répartition des tâches et des responsabilités, et soyez prêt à faire des compromis.

Établissez un système qui fonctionne pour vous deux et n’hésitez pas à demander de l’aide à votre partenaire si c’est au-dessus de vos capacités.

Surtout ne minimisez pas les efforts de l’autre même si vous croyez que vous en faites plus que lui ou elle.

S’il ya une chose difficile à mesurer c’est l’effort que l’autre à fournir sans votre présence.

Montrer de la reconnaissance envers l’autre diminue les frustrations chroniques.

“Le véritable secret de la réussite d’un couple réside dans l’engagement, la communication et l’amour véritable”

Conclusion :

La réussite d’un couple repose sur une combinaison d’ingrédients essentiels tels que le sexe, la gestion financière, l’amour, et la hiérarchie des rôles.

Chacun de ces aspects joue un rôle crucial dans la création d’une relation solide et épanouissante.

En cultivant ces ingrédients avec soin, vous pouvez construire une base solide pour une relation durable et heureuse.

Souvenez-vous que le véritable secret de la réussite d’un couple réside dans l’engagement, la communication et l’amour véritable.

Entretien réalisé par Ndeye Astou KONATÉ et Adama SY

Arrêté devant la SEN TV : Amadou Ba devait exécuter une importante mission pour Ousmane Sonko

Amadou Ba est au moment où ces lignes sont écrites en garde à vue dans les locaux de la Section de Recherches de Colobane. Ce responsable de Pastef a été arrêté ce dimanche devant les locaux de la Sen TV. Il venait de prendre part à une émission.

Son avocat, Me Ciré Clédor Ly, dénonce une violation des droits de son client en ce sens que le motif de son arrestation ne lui a pas été notifié. D’autant que, signale-t-il dans Les Échos, Amadou Ba devait déposer le dossier physique de la requête de Ousmane Sonko devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le non-dépôt du dossier physique du président de Pastef aura-t-il ou pas un impact négatif sur ses chances de succès devant la juridiction sous-régionale ? Le leader de Patriote a-t-il désigné un autre mandataire pour acheminer le document ? D’après le compte-rendu du journal, la robe noire n’a pas répondu à ces questions.

Plusieurs médias rapportent que la Cour de justice de la CEDEAO se penche, ce mardi, sur la requête de Sonko contre l’État du Sénégal. Trois points sont au menu : la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales, la dissolution de son parti et la proposition d’une mesure alternative à la détention provisoire dont il fait l’objet depuis trois mois.

« Le Sénégal ne peut pas supporter une élection présidentielle dans quatre mois », (opposant)

Au Sénégal, l’élection présidentielle est prévue le 25 février 2024. Mais, pour le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs) / Jengu Tabax, Boubacar Kamara, repris par Les Echos, toutes les conditions ne sont pas réunies pour la tenue dudit scrutin.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’opposant est d’avis que « le Sénégal ne peut pas supporter une élection présidentielle dans quatre mois. » Dans son argumentaire, l’ancien directeur général des Douanes sénégalaises met en avant la situation politico-sociale. Dans ce sens, il pense « qu’il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est travailler à faire revenir le calme dans le pays. »

Pour ce faire, suggère-t-il, « il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. » « Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt et ne pourra pas supporter une élection présidentielle dans quatre mois, au regard de la tension dans le pays », insiste-t-il.

Avant d’ajouter : « Nous devons travailler à faire revenir la paix pour permettre à la Justice de pouvoir travailler sereinement. » L’opposant invite par conséquent les acteurs politiques « à se parler » pour aller vers un report consensuel. « La responsabilité leur incombe », souligne Boubacar Kamara.

POUR LA LIBÉRATION DES DÉTENUS POLITIQUES : LE PRÉFET DE DAKAR AUTORISE LA MARCHE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

Le préfet du département de Dakar a autorisé la marche pour la libération des détenus politiques prévue ce vendredi 27 octobre 2023.

Cette marche organisée par la société civile commencera du rond-point jet d’eau au Terminus 5 à partir de 15 heures.

Plusieurs responsable politiques, des activistes et de simples manifestants sont actuellement dans les liens de la détention. C’est le cas de Ousmane Sonko, de Abdou Karim Gueye, de Cheikh Oumar Diagne entre autres.

CORNICHE OUEST : DEUX MÈRES SE BATTENT POUR DEUX BALANÇOIRES…

La mère de famille Khady G. a écopé 3 mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 21 jours. Attraite devant la barre du tribunal des flafrants délits de Dakar, elle a nié les faits qui lui sont reprochés.

Devant le prétoire, elle revient sur sa mésaventure avec la partie civile Lala T. et ses trois sœurs. « Ce jour-là, l’un de mes enfants était souffrant. Et j’ai décidé de les amener à la corniche Ouest pour qu’il puisse prendre de l’air.

Une fois arrivé, on a remarqué que toutes les balançoires étaient occupées. Par la suite, il y a un homme qui a donné sa place à ma petite fille. Nous avons patienté jusqu’à ce tous les enfants puissent avoir de la place.

Quelque temps après, l’enfant de la partie civile est tombé de la balançoire. Sa mère, qui n’a rien compris, est venu bousculer mon enfant. Elle m’a craché sur la figure en soutenant que la place était publique et qu’il n’y a pas de réservation. Ce qui a déclenché la dispute », narre-t-elle.

Elle ajoute que la plaignante Lala T. a commencé à m’insulter de mère ce que je n’ai pas pu supporter.

« Je lui ai dit d’arrêter les insultes, mais elle a continué de plus belle. Elles étaient 3 femmes. Elles m’ont donnée des coups partout. J’étais désespérée parce qu’il n’y avait personne pour m’aider. Pour me sauver, j’ai saisi une main et je l’ai mordu. Et ils m’ont conduit à la police du commissariat du plateau », narre-t-elle.

La plaignante Lala T n’a pas comparu à l’audience, mais elle a été représentée par son conseil Me Ousseynou Ngom.
Faisant sa plaidoirie, la robe noire a souligné au tribunal que les faits de coups et blessures volontaires dans ce dossier ont une particularité. « Ce qui est incroyable car rien n’explique cette barbarie. Elle lui a amputé le doigt.

Nous sommes dans le cadre d’une infraction criminelle. Selon lui, la prévenue a fait preuve de méchanceté inouïe. Ma cliente a subi un préjudice esthétique, avec une infirmité permanente totale », a plaidé Me Ngom.
Sur les intérêts civils, l’avocat de la partie civile a réclame la somme de 10 millions de francs cfa pour réparation.

Le parquet a requis une application de la loi pénale. Me Cissé assurant la défense de la mise en cause, estime que son confrère a essayé de travestir les faits. « On a essayé de déformer les faits. Le certificat médical parle de plaie et non d’amputation. Il n’y a jamais eu d’amputation.

La partie civile était accompagné de deux de ses sœurs. Les dames ont malmené Khady Gassama qui était obligée d’aller trouver refuge vers les agents de police. À la police, elle a eu un malaise. Elles l’ont battue à mort.

Dans cette affaire, il y a une excuse de provocation », dit-il avant de plaider la clémence du tribunal parce qu’il y a une attaque injustifiée. Et de bien vouloir lui faire une application bienveillante de la loi.

Au finish, la dame Khady G a été déclarée coupable et condamné à 3 mois de prison ferme assorti d’une amende de 500.000 francs cfa.