Fête de la nativité à Mbour: Le Père Édouard Manga appelle à l’humilité

La communauté chrétienne catholique de la commune de Mbour, à l’instar de toutes les autres communautés du pays et du monde, a célébré hier dimanche la messe de minuit marquant le 2023 ème anniversaire de la naissance de Jésus Christ. 

Le père Édouard Manga  a saisi cette belle occasion pour partager avec les nombreux fidèles la notion d’humilité une des valeurs cardinales qui caractérise la vie du Seigneur Jésus Christ.

« Dieu ne chevauche pas avec la grandeur », a-t-il déclaré évoquant ainsi les conditions modestes et banales dans lesquelles le Christ est né, histoire relatée dans l’Évangile de Saint Luc, objet de l’homélie.
Malgré tout, dira-t-il, parmi les 380.000 naissances par jour dans le monde, seule la naissance du Christ suscite autant de joie, de bonheur, d’allégresse et de mobilisation.
C’est pourquoi, Le Père Édouard Manga de la congrégation des Pères des Martyrs de l’Ouganda a exhorté les membres de la communauté à faire un retour symbolique à Bethléem. Une invite qui. consiste à retrouver l’humidité du Christ, l’unité et la modestie de sa famille, la foi de Marie, sa mère qui a cru à la parole de Dieu rapportée par l’ange Gabriel.
Le célébrant a exhorté de nouveau les fidèles d’arrêter de courir après le succès, la grandeur, puisque seul Dieu élève évoquant ainsi l’enseignement du Christ qui appelait souvent la foule qui le suivait à rester humble et petit pour espérer être élevé. 
Concluant son homélie, Le Père Édouard Manga a prié pour que la joie de Noël transforme les cœurs et permette à chacun de se rabaisser pour accepter les autres dans leurs conditions.

Touba : Serigne Mountakha ferme ses portes à la classe politique

En Direction de la future présidentielle, le Khalife général des mourides a fait deux annonces à l’endroit des autorités publiques et en direction des hommes politiques. Serigne Mountakha Mbacké ne veut plus que son nom soit mêlé dans des affaires liées à la politique. Le marabout a été clair : il n’a plus de temps pour s’occuper des choses de ce bas monde.

Les élections

« Serigne Mountakha avait juste demandé que les élections se passent hors de Touba. J’étais allé exposer la vision du Khalife, avec document à l’appui, au chef de l’État qui a transféré le dossier au ministère de l’Intérieur. Ce dernier a fait savoir que le temps était assez succinct pour reprendre le fastidieux travail au niveau des listes électorales. Par conséquent, le vote pourra se faire aux lieux habituels« , dira Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre.

Pas d’audience

Cheikh Bass a saisi l’occasion aussi pour délivrer l’autre message du Khalif. En effet, le Khalife a clairement choisi de ne recevoir aucun candidat en perspective de la présidentielle prochaine . « De sa vie, jamais il n’avait pensé qu’il serait amené à être si proche des hommes politiques. Il demande, désormais et pour l’avenir, à ce que tous les hommes politiques s’abstiennent de le déranger ».

GAMOU NDIASSANE : La Cité de Cheikh Bouh Kounta célèbre le Maouloud au 8e jour

Après Tivaouane et Thiénéba, la semaine dernière, Ndiassane-la-pieuse (ou N’Diâsâne), capitale spirituelle de la Qadiriyya (une confrérie Soufi au Sénégal), sanctuaire de l’Islam fondé entre 1883 et 1884 par Cheikh Bouh Kounta, célèbre, au huitième jour, donc ce mercredi 04 octobre, la naissance du Prophète Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl), Mawlidu Naby.
 La cité religieuse draine, à un rythme spectaculaire, de très nombreux pèlerins pour la commémoration de l’édition 2023. Avec, déjà, de fortes affluences de fidèles venus des quatre coins du pays, de la sous région et d’ailleurs.
À pied d’œuvre depuis, le comité d’organisation remue ciel et terre pour ne ménager aucun effort dans l’accueil des hôtes à mettre dans d’excellentes conditions de séjour. Ils sont très nombreux, les talibés, à converger vers ce sanctuaire de l’Islam. Pour, non seulement, célébrer, dans la plus grande ferveur religieuse, la Naissance du Meilleur des êtres, Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl), mais aussi, réaffirmer leur acte d’allégeance à la famille de Cheikh Bouh Kounta.
Le Gamou de la capitale spirituelle de la Qadiriyya reste marqué, entre autres, par la lecture du Saint Coran, le recueillement auprès des Mausolées des vénérés Cheikhs. Aussi, les pèlerins, ont-ils droit, ce jour, à des causeries religieuses axées sur la Vie et l’Œuvre du Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl).
Loin d’être fortuit, le choix du huitième jour découlerait de la volonté commune de Cheikh Al Seydi El Hadji Maodo Malick Sy de Tivaouane et Ckeikh Bouh Kounta de la communauté Khadre, de procéder en sorte d’éviter l’organisation d’un Gamou le même jour du fait de la proximité des deux cités religieuses, distante l’une de l’autre que d’un peu plus de cinq kilomètres.

GAMOU TIVAOUANE : 3000 POLICIERS MOBILISÉS POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ

À l’occasion du Gamou Tivaoune, un événement religieux de grande importance au Sénégal, une force de sécurité sans précédent a été mise en place. Selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), pas moins de trois mille éléments de police ont été mobilisés pour assurer la sérénité et la sécurité des participants.

Cette mesure exceptionnelle témoigne de la volonté des autorités de garantir le bon déroulement de cet événement, qui rassemble chaque année des milliers de fidèles.

La sécurité a toujours été une préoccupation majeure lors de ces rassemblements religieux, mais la mobilisation de cette année est sans précédent. Selon l’APS, cela démontre l’engagement des forces de l’ordre à prévenir tout incident et à assurer la quiétude des participants au Gamou Tivaoune.

[Spécial Gamou] Hommage à Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine : mon amour inconditionnel

« L’amour ne disparaît jamais  L’amour ne disparaît jamais, la mort n’est rien. 
 Ce que nous étions l’un pour l’autre nous le sommes toujours » 
 Chanoine Henri SCOTT-HOLLANDE
 Je l’aime point. Et mon amour n’est pas conditionnel mais inconditionnel. 
 Dans l’amour conditionnel, vous donnez votre âme en contrepartie de manière consciente  ou inconsciente. Cela peut être une noblesse ou une vertu extraordinaire perçue chez l’autre, ou  encore un bien-être matériel, de l’affection, de l’attention etc. La valeur de cet amour est  inférieure à celle de l’amour inconditionnel qui se manifeste sans aucune explication causale ; 
l’amour inconditionnel se déploie sans aucune frontière. Certes cet amour n’est pas facile à  appliquer mais plus riche à vivre et épanouissant. Il s’agit d’un amour qui vit dans l’absolu, le  dévouement, l’affection intense et ne peut être rompu. C’est un amour romantique, pure et beau  qui ne donne rien en retour. Le sens et la beauté de cet amour réside dans son caractère gratuit.  C’est véritablement cet amour sans condition qui me lie avec MAWLAYA SERIGNE  ABDOU AZIZ SY AL AMINE. 
 Je l’aime sans cause, sans pause et sans clause. Je l’aime sans sa générosité distinguée et  sans sa connaissance proprement léguée. Je l’aime sans son élégance indiscutablement  remarquée et sans son éloquence formidablement illimitée. Je l’aime sans son humanisme béton  et sans son charisme fécond. Je l’aime sans son spiritualité exacerbée et sans sa temporalité  prouvée. Je l’aime sans sa diplomatie appréciée et sans sa suprématie acceptée. Je l’aime sans  sa posture de citoyenneté modèle et sans son allure de droiture exemplaire. Je l’aime sans sa  personnalité justement rectiligne et sans sa moralité foncièrement digne. Je l’aime sans ses  discours de sagesse et sans ses sourires de gentillesse. Bref je l’aime tout simplement et tout  naturellement sans explication et explicitation.
HOMMAGE A SERIGNE ABDOU AZIZ SY AL AMINE 
Et c’est Al AMINE qui me comble, c’est lui qui fait mon bonheur. Il me suffit pour être heureux,  il est dans mon sang, dans mes veines, dans mon esprit et je le sens dans mes pratiques de tous  les jours. Al AMINE est sécurité, il est confort, et tranquillité. Il est mon inconditionnel, mon  essentiel et mon impératif vital. AL AMINE est mon début, mon centre et ma finalité. Je l’aime  sans réflexion aucune et sans mesure.  
 Mon amour envers ce grand homme ne sera jamais comparable à celui du bédouin arabe du nom de Majnoun envers Layla. Malgré l’intensité de son amour, Majnoun connut d’une manière implicite la cause déclencheur de ses sentiments envers la fille. Parce qu’à la  question « pourquoi aimes-tu cette femme qui n’a rien d’extraordinaire ? Elle est moins belle  que la moins belle des femmes », Majnoun répondit « c’est parce que je vois sa beauté et mon  amour pour elle est infini ». Cela laisse entrevoir que Majnoun fonda son amour sur la beauté  singulière que lui procurait Layla. J’outrepasse ce garçon arabe par le simple fait que les causes  de mon amour envers Al Amine me sont inconnues. Je l’aime, point ! Il est ma vie, ma source  vitale et mon ADN viral.  
 Certainement mes amis philosophes me diront : pourquoi cet amour sans raison, sans  logique et sans esprit critique ? je leur répondrai parce que, pour moi, contrairement à vous tout  n’est pas raisonnable, tout n’est logique et tout ne renvoie pas à l’esprit critique. Ce bonheur  inattendu que me procure mon amour envers le guide dépasse largement le bonheur tant  recherché par les Epicuriens et le supposé souverain bien des stoïciens. Métaphysiquement  parlant, Al AMINE est ma philosophie première ; je pars de lui vers lui. Il est à la fois mon  sujet et objet, donc ma conscience absolue. 
 QUI ÉTAIT MAWLAYA ABDOUL AZIZ SY AL AMINE ?  
 Vu le jour 1928 dans la ville sainte de Tivaouane, Al AMINE est fils d’un grand érudit «  Tijaan » SERIGNE BABACAR SY et d’une grande princesse Toucouleur SOKHNA ASTOU  KANE.  
 Cette figure stipulant la splendeur du bien, entérine toute sa vie pour le succès et la béatitude  de la hadara Malikia. De par ses valeurs précieuses et indélébiles, AL AMINE a toujours œuvré  pour le succès de l’Islam et la « Tarîqa Tijaania ». C’est à travers sa personnalité intègre,  charismatique et imposante, que le respect et la considération envers les patrimoines  substantiels et platoniques de la « Hadara Malikia » étaient une obligation pour l’humanité.
HOMMAGE A SERIGNE ABDOU AZIZ SY AL AMINE 
Le grand homme dont il est ici question, a disposé d’un agissement citoyen remarquable qui  faisait cortège avec une érudition islamique incommensurable. En effet, il a axé sa vie entre les  bornes de la spiritualité et de la temporalité. Cela veut dire qu’il était à la fois un référent  spirituel par excellence et une icône qui symbolise la citoyenneté et le républicanisme. 
 Le social était son crédo, de la même manière que le travail était son viatique. Le grand  fermier de « Boulel » a mené durant toute sa vie, une fonction de régulateur dans toutes les  sphères sociales. Il était juste et digne, honnête et véridique. AL AMINE était un homme de  dialogue et de paix, c’est pourquoi il a toujours souhaité que les disciples deviennent de par leur  comportement, les premiers acteurs de la stabilité du pays. Ce grand homme faisait preuve de  pondération et de vertu quand il s’est toujours agit pour prendre une décision. 
 La personnalité exceptionnelle dont il est ici question a été une puissance motrice qui  forge l’implication des jeunes Malikites dans le processus de l’émergence de la dite « Hadra ».  Cette légende spirituelle a parcouru le monde entier dans le but de semer les graines de l’islam  et la « Tariqa Tijaaniya ». 
 AL AMINE est celui qui fut au temps le bras droit de son père à l’âge de 16 ans. Celui qui  a assuré tant d’années, avec sagesse et courtoisie l’intendance de Tivaouane sans faille. Celui  qui a marché, parlé, travaillé et sacrifié son temps pour défendre la cause de l’Islam et de la  confrérie. Á travers son esprit d’ouverture, le fils de Sokhna Astou Kane a été à la fois  unificateur et éducateur, médiateur et conciliateur, régulateur et bâtisseur. 
 De par ma voix toute la jeunesse Malikite vous dit merci. Merci à lui qui nous a quitté la  nuit du jeudi 22 septembre 2017. Merci à lui qui nous a laissé un vide que personne ne saurait  combler. Merci à lui qui nous a orientés sur le bon et idyllique chemin, merci à l’homme  généreux pour l’affection et l’amour que nous ressentons envers la « Tariqa Tidjania » à travers  tes enseignements. 
 Merci à lui qui a réussi avec habileté sa lourde mission. Je remercie celui qui nous a enseigné les bonnes manières, les bonnes actions et les valeurs de l’Islam à travers ses discours  et son comportement prototype. Merci à celui qui a initié la célébration de la « Qadratul jummah  » dans les espaces publics.  
 Merci à cette étoile rayonnante qui nous a montré le sens et l’essentiel de la vie. Merci à  lui qui a été guide, père, référence, défenseur, précepteur et ami de la jeunesse Malikite. Merci  à celui qui a levé notre voile d’ignorance.
HOMMAGE A SERIGNE ABDOU AZIZ SY AL AMINE 
Merci d’avoir fait de nous des jeunes dignes de confiances, respectés, considérés et admirés par  tous. Merci de nous avoir enseigné le sens du pardon, de la tolérance et de l’acceptation de  l’autre. Merci de nous avoir fait comprendre que la « Tijaaniya » est une confrérie de paix  reposant entièrement sur la connaissance. Merci éternellement. Merci de nous avoir donné  l’opportunité d’accepter toujours la contradiction. Merci de nous avoir fait comprendre que,  même à votre absence, votre mission continue inéluctablement. 
 Nos larmes ne cessent de couler, car ton absence reste toujours difficile à supporter. Que  le « Tout puissant » augmente tes lumières afin que tes disciples s’en jouissent. 
 DIEUREUDIEUF AL AMINE  

Le président Bougane reçu par mon seigneur, Théodore Adrien Sarr

« Sauvons le Sénégal en nous appuyant sur nos valeurs morales et spirituelles 

  » a martelé mon seigneur, Théodore Adrien Sarr l’archevêque émérite de Dakar.

Il a reçu, ce mercredi, en audience le Président du Mouvement Gueum Sa Bopp Mr Bougane Gueye Dany accompagné d’une forte délégation à sa résidence aux Almadies.

Mon seigneur a loué les actions et l’engagement citoyen du Président Bougane Gueye,  » je vous remercie pour la visite et  félicite pour votre engagement à contribuer au développement du pays ».

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Relation entre Mame Maodo Malick Sy et ses parents : l’histoire jamais racontée

C’est à Tivaouane que l’histoire est racontée aux différentes générations. Le père d’El Hadj Malick Sy avait un autre nom différent de celui que l’histoire raconte très souvent : Sidy Ousmane Sy. Qui était Demba Khourédia Sy ? Pourquoi Mame Fa Wade Wélé avait renoncé au mariage avant de rencontrer le père de Mawdo ? Le cadeau de la mère d’El Hadj Malick à El Hadj Omar Foutiyou ? Quelles seraient les circonstances du décès de Mame Ousmane Sy ? Autant de questions auxquelles ‘’SourceA’’ tente d’apporter des éléments de réponses.

Plus qu’un érudit, El Hadj Malick Sy avait le destin déjà tracé avant sa naissance vers 1855. Son père, Sidy Ousmane Sy, venait de la Mauritanie où il était parti apprendre. La tête pleine, il décida de rentrer au bercail. Mais, Mame Ousmane Sy avait un souhait : faire escale à Gaé, voir son marabout d’antan, Thierno Malick Sow à qui il donnera plus tard le nom à son fils.

Arrivé à Gaé, Mame Ousmane Sy partaga son vœu, devant Alpha Mayoro Wélé, de vouloir quitter le célibat une fois arrivé chez lui à Boundou (Sénégal oriental). C’est ainsi que Alpha Mayoro Wélé décida de lui proposer sa sœur, Sokhna Fatoumata Wade Wélé. Et l’union fût scellée.

Mame Fa Wade Wélé ne s’attendait pas à se remarier une nouvelle fois, a dit, un jour, à son aîné Alpha Mayoro que si elle était un homme, elle allait l’accompagner dans son Jihad

Mame Fatoumata Wade Wélé venait de sortir déjà de deux unions auxquelles elle eût, chacune, une fille. Même s’il convient de préciser que Sokhna Fatoumata Wade Wélé fût séparée de ses deux premiers époux par la mort de ces derniers. D’ailleurs, l’on raconte que la mère d’El Hadj Malick Sy avait renoncé au mariage après la mort de son second époux. Ou, du moins, elle se voyait comme étant malchanceuse en matière de mariage. Seulement, elle allait plus tard mettre au monde celui qui fera propager l’Islam et la Tarikha Tidiane, après El Hadj Oumar Foutiyou Tall et ses disciples.

D’ailleurs, le grand-père de Seydou Nourou Tall avait reçu de Mame Fa Wade Wélé un pagne, en guise de Hadiya (cadeau) pour l’affection qu’elle portât pour le Saint homme. Elle dit à son aîné, Alpha Mayoro, à qui elle avait remis le tissu destiné à El Hadj Omar, que si elle était un homme, elle allait l’accompagner dans son Jihad.

El Hadj Malick a deux demi-sœurs aînées

De retour de La Mecque, El Hadj Oumar Foutiyou Tall recevra plusieurs délégations à Horé Fondé (dans le département de Podor). Parmi ces délégations, figurent celle venue de Gaé, avec à leur tête, Mame Alpha Mayoro Wélé. C’est ainsi qu’il recevra des mains de El Hadj Omar le secret de la Tarikha Tidiane pour le remettre à son tour à Malick quand ce dernier le réclamerait plus tard.

Au détour d’une altercation avec des ‘’Peuls’’ du Djolof, Mame Ousmane Sy finit par être assassiné

El Hadj Malick Sy ne verra jamais son père. Qui, après avoir épousé Mame Fa Wade Wélé, décida de laisser cette dernière à Gaé, le temps qu’il rende visite à sa famille à Boundou (au Sénégal oriental). Il avait confié, avant son départ, qu’il allait avoir un enfant. Et il avait décidé de lui donner le nom de sa mère si l’enfant est une fille ou le nom de son marabout s’il est un garçon. Mais en cours de route, une altercation l’aurait opposée aux Peuls du Djolof. Et au cours de laquelle, il serait assassiné par ces derniers.

Après avoir mémorisé le Saint Coran à l’âge de 10 ans seulement, El Hadj Malick Sy décida de rebaptiser son père qui portait, en réalité, le nom de Demba Khourédia Sy

Devenu plus mûre et suffisamment sage, même si, à l’âge de 10 ans seulement, il avait déjà mémorisé le Livre Saint, El Hadj Malick Sy décida de rebaptiser son père qui portait, en réalité, le nom de Demba Khourédia Sy au motif que ce prénom avait la sonorité de Ceddo (guerrier en Ouolof).