OFNAC : le rapport 2023 rendu public

Serigne Bassirou Gueye continue d’agir avec célérité. La série de publications des rapports de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) se poursuit, avec la parution de celui relatif à l’année 2023 ce mardi 30 avril.

Ce rapport, divisé en six sections, examine les mesures prises pour combattre la corruption. Pour commencer, la première section fait le point sur l’avancement des projets stratégiques lancés depuis le début de l’année 2023. La deuxième section rend compte des activités d’investigation, couvrant le Bureau des plaintes et dénonciations (section 1) ainsi que le Département investigations (section 2). La troisième section dresse le bilan des activités de prévention, principalement menées par le Département déclaration de patrimoine (section 1) et le Département prévention (section 2).

La quatrième section informe sur les activités de renforcement des capacités lancées par l’OFNAC, ainsi que sur sa représentation par divers collaborateurs. La cinquième section concerne la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Elle relate la deuxième session du Comité technique de suivi-évaluation de cette stratégie et met en lumière les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre. Enfin, la sixième et dernière section résume les recommandations générales et celles issues des enquêtes menées au cours de l’année.

Guédiawaye : en plein enterrement, un homme arrêté pour une affaire d’avortement

L’affaire, qui a abouti au Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, secoue le quartier Hamo 4. Où les éléments de la police locale ont débarqué aux funérailles de la nommée F.F. avant de procéder à des arrestations dont celui du copain de la défunte, J. L. Mendy dit Loulou.

L’animateur, malgré ses dénégations, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison dont trois mois ferme, rapporte L’Observateur.

Dans cette affaire, poursuit le quotidien d’information, le nommé Aziz est en cavale. D’après l’enquête, F. F. sortait avec les deux hommes avant de tomber enceinte : « A l’approche de la 16e semaine de grossesse, consciente qu’elle ne peut plus cacher son état à sa mère, elle confie son secret à Loulou. Ce dernier l’assure de son soutien. »

Sa copine en proie à des saignements, durant la deuxième semaine du mois d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Celui-ci découvre que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs, lui prescrit un traitement pour stopper les saignements et conseille son copain de la conduire au plus vite au centre de santé le plus proche.

La jeune fille, voulant coûte que coûte protéger son secret, s’y oppose et retourne chez elle. C’est dans des circonstances qu’elle a perdu la vie.

Asma Khadeejah répond à ses détracteurs: « vous êtes trop petit pour pouvoir me tendre un piège »

La présentatrice de la SenTv Asma Khadeejah vient de partager des captures photos de quelques numéros qui l’appellent depuis ce matin et la harcèlent en lui parlant de vidéos. Selon la présentatrice, ces gens souhaitent avoir sa voix en appui pour justifier leurs médisances.

« Je tiens à informer l’opinion que ces numéros m’appellent depuis ce matin me parlant de leurs soi-disant vidéos j’imagine qu’ils ce sont rendu compte de l’incrédibilité de leurs sources et souhaitent avoir ma voix en appuie pour justifier leurs médisances alors qui que vous puissiez être vous êtes trop petit pour pouvoir me tendre un piège soyez plus intelligent que ça vous avez affaire à une tête de mule qui connaît vos magouilles et comment vous procédez à Salir l’intégrité d’une personne .

Et mon Numéro est professionnel toutes personnes ayant un besoins dans mon secteur peut se le procurer donc balle à terre ça ne marchera pas

Réunion secrète du Pastef- Ce que Diomaye et Sonko ont dit aux responsables de leur parti

Une réunion du parti Pastef a regroupé samedi le Bureau politique, les députés, les élus locaux, les coordonnateurs départementaux, les commissariats du Mouvement national des cadres patriotes (MNCP), la haute autorité de régulation de la formation politique, entre autres.

D’après Source A, qui donne l’information, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, ont présidé la rencontre à l’hôtel Azalaï. La première depuis la victoire à la Présidentielle du 24 mars dernier.

Entre autres sujets à l’ordre du jour, souffle le quotidien d’information, il a été question du financement des activités et autres projets du parti comme la construction d’un siège, les nominations dans les postes de Direction, la restructuration du Pastef.

Face aux responsables du parti, avance la source, le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye au poste de Président d’honneur du parti. Rappeler que ce dernier a démissionné du poste de Secrétaire général du Pastef, conformément aux règles internes du parti, après avoir prêté serment en tant que cinquième président de la République du Sénégal, le 2 avril dernier.

Quant aux nominations aux postes de responsabilités, le chef de file du Pastef a soulevé « l’impatience des camarades » et reconnu « la lourde et difficile tâche » de choisir. Mais, affirme le journal, Sonko a fermement indiqué que « les choix se feront avec rigueur, sans complaisance aucune ».

Il a aussi insisté sur « l’importance de la formation des militants notamment en matière de communication » afin « d’éviter une rupture avec le peuple et les militants ».

Prenant la parole, Bassirou Diomaye Faye a ajouté que ceux qui seront nommés, devront, en plus d’être « compétents dans leur domaine respectif », participer à l’effort de guerre dans la mobilisation des ressources financières « pour, d’une part, contribuer à la construction du siège de la formation politique, et d’autre part, financer les différentes activités du parti ».

Selon le journal, la tenue d’un Congrès a été aussi évoquée pour lancer le processus de restructuration du Pastef. Mais, celui-ci devrait se faire, d’après le souhait de Sonko, « sans les transfuges à la veille et après la victoire du 24 mars 2024 ».

L’honorable député Bara Gaye en deuil

Une terrible nouvelle vient de s’abattre sur la famille du maire de la commune de Yeumbeul-Sud. L’honorable député Bara Gaye vient de perdre sa mère. 
D’après les informations reçues, les funérailles auront lieu ce mardi à 17 h. 

Priez pour le repos de son âme

LE BLOGUEUR GUINÉEN DJIBRIL AGI SYLLA A ENTAMÉ LA PROCÉDURE D’ASILE AU SÉNÉGAL

Libéré le 26 avril dernier, Djibril Agi Sylla n’a pas été extradé en Guinée. Le blogueur a même entamé la procédure d’asile au Sénégal. Une information donnée par le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International, Seydi Gassama.

« Les nouvelles autorités du pays ont entendu les appels en sa faveur, dont ceux de nombreux militants et responsables de PASTEF », a-t-il écrit sur son compte X

Sylla était retenu par la Direction des investigations criminelles (DIC) du Sénégal sur demande d’Interpol Guinée. Il a été condamné par le tribunal de grande instance de Dakar à une amende de 50.000 francs CFA pour séjour irrégulier. Une décision de justice non-conforme aux textes de la Cedeao, selon son avocat .

Me Amadou Aly Kane a réussi à obtenir sa libération sur instruction du procureur général près la Cour d’Appel, bien que sous certaines conditions, notamment la remise de son passeport à la justice et son engagement à répondre à toute convocation.

Recrudescence des accidents: DR Abdoulaye Bousso réagit

Quelles mesures pour limiter le nombre victimes dans les accidents de la circulation au Sénégal ?« Il y’a un an, suite à l’accident de Ngeune Sarr (Louga), le 26 juillet 2023, j’avais rédigé cet article, que j’avais gardé dans mon ordinateur, sans le publié. Le récent accident de Koungheul m’a décidé à le diffuser et le publier tel quel. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, arrêtons ce cycle d’émotions fugaces sans véritables mesures correctrices »Les accidents meurtriers de Sikilo et Sakal sont encore frais dans nos esprits, avec des morts sur le coup et des blessés par dizaine. L’émotion était grande, les condamnations audibles et des mesures prises. Six mois après, même drame et mêmes émotions. Quid des mesures prises, permettent-elles de limiter le nombre de victimes? Je ne le crois pas.Il est vrai que l’on ne peut mettre fin aux accidents de la circulation, tant qu’il y’aura des routes et des véhicules, ils persisteront. Cependant nous pouvons en atténuer l’impact, réduire le nombre de victimes. Au-delà des morts, les blessés gardent parfois des séquelles très profondes, à vie. Je voudrais endosser ma blouse de médecin et ma tunique de chirurgien orthopédiste-traumatologue pour analyser et faire des propositions pour réduire le nombre de victimes. En tant que soignant j’ai eu à prendre en charges des centaines de blessés et aussi analyser les aspects épidémiologiques des accidents de la circulation, principalement des accidents de scooter. Dans cette réflexion, mon focus sera sur les véhicules de transport de passager.Au-delà de la discipline des chauffeurs, du respect code de la route, deux éléments critiques doivent à mon avis être pris en compte pour préserver la santé des occupants d’un véhicule lors d’un accident : l’état de l’habitacle des véhicules et les premiers secours sur les lieux de l’accident. L’état de l’habitacle des véhiculesQuand on parle de traumatisme, on pense tout de suite à un choc ou à un impact direct ou indirect. Dans les accidents de la circulation, le dommage physique est causé dans la plupart des cas par un choc indirect, sauf si le passager est éjecté du véhicule. Le choc, il est indirect, c’est parce que quand il y’a collision, c’est la carrosserie du véhicule qui subi le choc, et ce sont les déformations et la cinétique des mouvements dans l’habitacle qui occasionnent les blessures physiques des passagers. On peut comprendre donc aisément que la qualité de la carrosserie influencera fortement sur la protection ou non du passager. Au-delà des airbags, de la ceinture de sécurité, le rembourrage des parois intérieures de la carrosserie constitue l’élément élémentaire de protection des passagers.Dans nos « Car rapide » et « Ndiaga Ndiaye », les seuls endroits où on trouve un rembourrage ce sont sur les sièges, tout le reste n’est que métal, joliment peint. Les sièges sont vissés sur le plancher du véhicule en tôle ou en bois. En fait, la majorité de nos cars de transport en commun ne sont en fait que des « boites de conserve » qui vont naturellement et tendrement subir un effet accordéon lors d’une collision. L’état du véhicule lors du récent accident de Louga est explicite, alors qu’il n’y a eu aucune collision. Je vous laisse imaginer l’effet visuel d’un « Ndiaga Ndiaye » passant au crash test. Revoyons juste l’état de ces véhicules après les accidents, cela permet d’imaginer la douleurs des passagers, écrasés par des barres et des plaques métalliques. Et si vous avez la chance de vous en tirer, vous pouvez être pris au piège par la grille au niveau de la parebrise arrière et des barreaux au niveau des fenêtre. Je frissonne tous les jours quand je croise les cars (surtout les « Tata ») circuler librement avec des grilles. J’ai toujours un problème sur la perception du risque par le sénégalais !Il n’y a aucune fatalité, arrêtons d’accuser Dieu de meurtre ! Dans notre pays, après un accident, une personne qui en sort indemne ou avec des séquelles est un miraculé. Qui n’a pas vu nos tôliers découper des barils d’huile ou d’essence pour reformer la carrosserie d’un « car rapide » ou d’un « Ndiaga Ndiaye ». Au finish, ces véhicules devraient plus trouver leur place dans des salles d’exposition pour mettre en évidence l’ingéniosité de nous ouvriers que sur nos routes.Le tableau que je viens de décrire peut paraitre cru voire caricatural, toutefois il est clair que si des mesures stricts ne sont pas prises pour corriger ce fait, les passager de ces « boites de conserve » mettront toujours leur vie en danger.Les premiers secours Ils sont décisifs pour sauver ou atténuer les lésions des victimes sur les lieux de l’incident. Les accidents se passent souvent loin des structures de santé et en l’absence de professionnel de la santé. Toutefois une assistance doit être rapidement apportée aux victimes, d’abord par les rescapés et ensuite par les populations à côté du lieu de l’accident, s’il y’a en. Savoir secourir une personne en danger n’est pas seulement l’apanage des professionnels de la santé. Toute personne devrait avoir les bases élémentaires de secourisme. On parle beaucoup de l’implication de la communauté dans les évènements de santé, dans le secteur des urgences sanitaire, elle est plus que d’actualité. Les aptitudes à secourir un blessé devraient être acquises par tout citoyen. Dans notre pays, l’image est toujours saisissante lors des accidents de la circulation. Il y’a toujours un attroupement autour de la victime, avec un grand risque de sur accident. Les plus entreprenants répètent : « faut surtout pas le toucher, il faut appeler les pompiers ! ». Vous risquez un choc hémorragique, mourir sur la chaussée, si vous saignez. Presque aucun particulier ne dispose de trousse d’urgence dans son véhicule et s’il en dispose, il ne sait pas ou n’ose pas s’en servir. En urgence on parle de « l’heure d’or » (golden hour), les premiers actes de secours sont souvent décisifs pour la survie ou la limitation des séquelles d’une victime, cela est encore plus vrai s’il y’a un arrêt cardio-respiratoire. Les citoyens doivent être largement formés au secourisme, des pays comme la France, Israël, les USA l’ont institutionalisé. Dans notre pays, un module de secourisme obligatoire pourrait être développé et introduit dans tous les curricula de formation dans l’enseignement supérieur et professionnel, public comme privé. Les professionnels du transport aussi devraient être formés au secourisme. Pourquoi ne pas introduire un module de secourisme pour l’obtention du permis de conduire de transport de voyageurs et de poids lourds. Les chauffeurs sont souvent les premières victimes des accidents, mais ils sont aussi souvent les premiers sur les scènes d’accidents. Il faudra aussi rendre obligatoire la présence d’une trousse de secours dans les véhicules de transport en commun, dont la composition variera en fonction du nombre de passager. Le SAMU national a toutes les compétences et capacités pour aider dans ce domaine.Dr Abdoulaye BoussoExpert en gestion des urgences sanitairesChirurgien orthopédiste traumatologue

CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE AUX CANARIES : 51 MORTS, 9 SURVIVANTS

Le navire du Salvamento Marítimo Salvamar Adhara s’est rendu, selon Gaceta Del Meridiano, hier lundi matin, à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo a secouru les 9 survivants d’une embarcation qui avait coulé pendant sa traversée vers les îles Canaries. Aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les 9 survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du cayuco naufragé. 

Le Salvamento Marítimo a estimé qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Les 9 survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du cayuco naufragé.  Le bateau a été repéré à 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) par le pétrolier Beskidy, qui faisait route du Brésil vers Carthagène. Ce dernier a alerté les services d’urgence, qui ont envoyé le navire Salvamar Adhara et l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo, qui ont secouru les 9 survivants du cayuco et les ont transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd.  Ils ont débarqué, ensuite, les migrants rescapés, qui sont hospitalisés sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro. 

Le bateau a coulé à son 7ème jour, il n’y a ni femmes ni enfants  Selon des sources sanitaires et des services d’urgence, les 9 personnes sont d’origine subsaharienne et voyageaient dans une embarcation avec 60 personnes à bord, tous des hommes majeurs, qui traversaient l’île depuis 9 jours, après avoir quitté le port de Mbour au Sénégal. Le bateau a chaviré à son septième jour de navigation (il y a 2 jours). Ces 9 personnes avaient réussi à retourner le cayuco et à rester en vie dans le bateau à moitié coulé jusqu’à ce qu’elles soient secourues. Selon les survivants, il n’y avait ni femme ni enfant dans le bateau.

VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIÉ: LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE EN GUINÉE-BISSAU

Le Président de la République a quitté Dakar ce matin à destination de Guinée-Bissau, pour une visite de travail et d’amitié.

Ce voyage s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Il traduit, par ailleurs, la place de choix qu’occupe l’axe Dakar-Bissau dans la coopération bilatérale.

À son départ, le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a été salué par le Premier ministre ainsi que les autorités civiles et militaires. Le retour du Président de la République est prévu cet après-midi.