PRÉSIDENTIELLE REPORTÉE AU MALI: IMAM DICKO ET CIE DÉPLORENT UNE DÉCISION «UNILATÉRALE» DES AUTORITÉS DE TRANSITION

La Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Dicko, déplore la  décision «unilatérale» des autorités maliennes de transition, «qui renvoient de facto à une autre prorogation de la transition».

«Un maintien au pouvoir qui ne dit pas son nom», estiment les soutiens de l’influent imam Dicko, qui exigent «la mise en place d’une Transition civile, seule voie pour sauver la République» du Mali, rapporte Rfi.

La junte au pouvoir a annoncé, lundi 25 septembre, le report de l’élection présidentielle prévue en février 2024. Les dates initialement retenues du 4 et du 18 février 2024 pour les deux tours « connaîtront un léger report pour des raisons techniques« , a déclaré le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans une déclaration lue devant des journalistes à Bamako.

Il s’agit d’un nouveau report des militaires par rapport aux engagements pris sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), en vue d’un transfert du pouvoir. Le scrutin est censé marquer le retour des civils à la tête du pays, en proie au jihadisme et à une crise multidimensionnelle profonde.