Gardiens de l’artisanat du bois : Les « Laobés » du Sénégal

Les Laobés sont un groupe ethnique principalement présent au Sénégal, mais aussi dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, comme la Mauritanie, la Gambie et le Mali.

Appartenant à la grande famille des Peuls, ils se distinguent par leur spécialisation dans l’artisanat du bois. Leur histoire et leur mode de vie semi-nomade ont contribué à façonner leur identité unique et leur savoir-faire, qui sont encore fortement valorisés aujourd’hui.

Historiquement, les Laobés étaient des chasseurs et des cueilleurs vivant dans des régions forestières. Leur transition vers un mode de vie plus sédentaire les a rapprochés de communautés locales, notamment des Peuls, et ils se sont progressivement orientés vers le travail du bois. Cette compétence est devenue leur marque de fabrique, et leur artisanat est aujourd’hui renommé à travers le Sénégal et au-delà.

Leur nom est souvent synonyme de « sculpteurs du bois », car leur habileté à façonner le bois est l’une de leurs plus grandes contributions culturelles et économiques.

Les interrogations de Bougane sur le Marché de 91 milliards de FCFA entre ASER et AEE Power Espagne/ Sénégal

Le Jub, Jubal, Jubanti a du chemin à faire à commencer par ceux qui le théorisent selon le leader du mouvement Gueum Sa Bopp «les jambaars», Bougane Gueye Dany

Sur ses plateformes sociales, il a mentionné que l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop) vient de surprendre l’exécution du marché litigieux d’électrification de 1600 villages.

Le patron de Dmedia souligne qu’une avance de démarrage de 37 milliards de F CFA a déjà été décaissée par la banque partenaire Santander avec une garantie souveraine de l’État du Sénégal.

Il ajoute que « cette même banque a également décidé de suspendre le financement du projet en question et que nos autorités sont informées depuis le 30 septembre dernier ». 

Très en verve, Bougane Guèye Dany  affirme avoir toujours dénoncé « la nébuleuse qui entoure ce marché tripartite et surtout les manquements et les violations flagrantes des procédures surtout en matière d’assurance ».

Et de demander,  » Pourquoi le Directeur de l’Arcop, Saer Niang, a été limogé au lendemain de la suspension de ce marché par le comité de règlement des différends ? Y a-t-il des intérêts menacés ? 

Le patron de Gueum sa bop promet de revenir avec les moindres détails de cette situation.

D’ailleurs, note-t-il,  » après l’affaire ONAS, cette sombre affaire nous réserve encore beaucoup d’autres surprises ». 

PORT DU VOILE : UNE ÉLÈVE INTERDITE DE SUIVRE DES COURS DANS UNE ÉCOLE CATHOLIQUE

Le débat sur le port du voile dans les écoles catholiques refait surface. Ceci, malgré l’appel du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, faite ce lundi 7 octobre au collège de la Cathédrale, au respect de toutes les sensibilités pour la préservation de la cohésion sociale.

Selon une mère qui s’est confiée au site d’information PressAfrik, sa « fille a été empêchée de suivre ses cours à cause de son voile » ce mardi 8 octobre au Cours Sainte Bernadette.

« On vient de m’informer que ma fille a été empêchée de suivre ses cours à l’école Cours Sainte-Bernadette. La raison invoquée, quand j’ai posé la question, était que la surveillante avait demandé à ma fille de retirer son voile » a-t-elle dit .

Selon les explications fournies par les autorités de l’école, « l’élève savait que le voile était interdit dans cet établissement. » En effet, selon le proviseur, si l’école savait que l’élève en question était voilée, son inscription n’aurait pas été acceptée. Selon la mère de l’apprenant, sa fille s’est voilée durant les vacances.

Libérée, Aicha Camara réagit sur son altercation avec Macky Sall et Marème Faye Sall

Interpellée à l’aéroport où elle a eu des altercations avec l’ancien président Macky Sall  et son épouse, Aicha Camara a finalement été relâchée. Elle est revenue sur l’incident avec le couple Sall.

Les événements se sont déroulés au Maroc, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’Aïcha Camara quittait Dakar pour se rendre à Paris à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, son avion a fait escale à l’aéroport de Casablanca, où elle s’est retrouvée face à face avec Macky Sall et son épouse.

C’est à ce moment-là que la Sénégalaise de 62 ans s’est adressée à l’ancien président en lui demandant : « Pourquoi avez-vous tué nos enfants ? Je n’attendais pas d’excuses, mais des explications. » Macky Sall est resté silencieux, fixant ses chaussures, tandis que sa femme a commencé à l’insulter. Aïcha lui a alors rendu ses insultes. C’est à cet instant que les gardes du corps, suivis d’une dizaine d’accompagnants, sont intervenus et l’ont prise par surprise… 

« Procédures judiciaires injustifiées » : Abdoulaye Sylla écrit à Ousmane Diagne

Le patron d’Ecotra adresse une lettre au ministre de la Justice. Selon Source A, Abdoulaye Sylla dénonce « un acharnement » dans la foulée de ses convocations liées à des procédures d’enquête en cours. « Tout d’abord, je tiens à porter à votre connaissance que cela fait un quart de siècle qu’en ma qualité de citoyen voire de justiciable, je fais appel ou réponds personnellement ou ès-qualité aux services de la Justice, sans aucune difficulté. Je crois fermement que les lois de la République sont d’application générale et que nul ne devrait y déroger, s’y soustraire ou ne pas en bénéficier. Cependant, par la présente, je me permets de vous écrire afin de porter à votre appréciation une situation grave et particulièrement préoccupante dans laquelle je me trouve impliqué, pour avoir fait l’objet de procédures judiciaires dont les motifs apparaissent manifestement sans fondement sérieux », lâche l’homme d’affaires. 

Repris par le journal, il rappelle au Garde des Sceaux les deux plaintes qu’il a déposées auprès du Procureur : « La première, explique le requérant, fait suite à la convocation à la Brigade des affaires générales [BAG] de la Division des investigations criminelles [DIC] , pour être entendu, sur la base de faux documents qu’un examen sommaire aurait pu révéler, et selon lesquels j’aurais transporté illégalement une quantité de 2740 kg d’or à Dubaï avec un jet privé en passant par Orly. » Or, relève-t-il, « comme vous [ministre de la Justice] le savez, personne ne peut transiter à Paris avec 2740 kg d’or sans que la Douane française n’opère une saisie sur le produit en raison de la législation spéciale applicable en la matière. »

Abdoulaye Sylla, revenant par la même occasion sur la seconde affaire dans laquelle il a été auditionné concernant les virements qu’il aurait effectués sur le compte de la SCI Niang qui appartiendrait à l’ex-ministre Mame Mbaye Niang, est catégorique : « Il n’est pas possible non plus pour une personne physique de déposer dans un compte bancaire en France, sans être appréhendé la somme de 2 millions d’euros, soit la contre-valeur de [plus d’un milliard] francs CFA ». 

Il martèle : « Même si ce n’est pas mon domaine de compétence, il me semble qu’une vérification minimale et préalable de tous les documents par les enquêteurs, m’aurait épargné ces convocations. […]. S’il ne peut être discuté qu’en tant que citoyen, je me dois de répondre à toute interpellation de la justice, ce à quoi je suis particulièrement disposé, il n’en demeure pas moins qu’au regard d’une certaine récurrence qui commence à être assise, je ne suis pas loin de penser être victime d’un harcèlement voire d’une entreprise de nuisance savamment conçue et mise en oeuvre par des personnes tapies dans l’ombre, à l’origine de la confection de ces faux documents. […]. »

Fort de tous ses constats, l’homme d’affaires « entend résolument [se]  battre pour la protection de [ses] droits surtout que [son] image et [son] crédit prennent de sérieuses écorchures du fait de la médiatisation à outrance de ces affaires affectant par voie de conséquence, les relations avec l’ensemble de [ses] partenaires ». 

« Pour ces raisons, je m’en ouvre à vous, ministre de la Justice, chef des parquets et garant du bon fonctionnement de la Justice, afin de solliciter votre haute bienveillance pour examiner et, si possible, engager des mesures appropriées pour faire cesser ce trouble manifeste », conclut le patron d’Ecotra.

Le leader du mouvement gueum sa bopp les « jaambar » attaque de nouveau le duo Diomaye-Sonko

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars » ne se lasse  pas d’attaquer les nouveaux locataires du palais présidentiel. 
En effet, après une évaluation, l’agence  Moody’s a fini par abaisser la note du Sénégal à B1, en raison d’une position fiscale et d’endettement plus faible. Ce qui est causé, selon Bougane Guèye Dany, par des décisions « irréfléchies ». « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies et d’amateurisme. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées », a déclaré l’opposant. 
Pour Bougane, le duo Diomaye-Sonko peine à trouver des solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais.« Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique, tous deux privilégiant une approche rétrograde des finances publiques centrée sur la théorie du complot et le contrôle des moyens au détriment des résultats et des perspectives macroéconomiques », s’est offusqué le leader de  Gueum Sa Bopp.
Bougane de poursuivre : « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes concernant le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022 ainsi qu’au travail des agents de la comptabilité publique, quand on conteste et remet en question des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes. »
Confusion des rôles ?
Et c’est pour regretter ce qui ressemble, selon lui, à une « confusion des rôles  au sommet de l’État » et appelle les Sénégalais « à exiger du gouvernement plus de sérieux dans la manipulation des informations économiques et à définir de manière claire ses choix stratégiques dans un référentiel crédible ». Il rappelle «une exigence démocratique et de transparence à laquelle il s’est soustrait, face à l’Assemblée nationale dissoute par la volonté d’Ousmane Sonko, en violation de la Constitution », conclut-il en rappelant que pour « sauver le Sénégal », les prochaines législatives représentent la dernière chance.

Port du voile : l’arrêté disponible, les IA vont l’appliquer

La rentrée des classes prévue aujourd’hui lundi 7 octobre 2024 démarre avec l’application de l’arrêté du Gouvernement qui va exiger à toutes les écoles, privées ou publiques, de conformer leur règlement intérieur aux dispositions de la Constitution. Sans quoi, elles risquent des sanctions.

Une rentrée scolaire à haut risque. La position tranchée du Premier ministre, Ousmane Sonko, de ne plus permettre au Sénégal à certaines écoles d’interdire le port du voile et instruisant le ministre de l’Éducation nationale de prendre un arrêté invitant les établissements scolaires à conformer leur règlement intérieur aux dispositions de la Constitution, pourrait déclencher des hostilités à l’ouverture des classes prévue aujourd’hui lundi.

Cet arrêté du Gouvernement, selon L’OBS, est très attendu par l’ensemble des acteurs du secteur éducatif, surtout par les responsables des établissements catholiques qui se sentent visés par les déclarations du Premier ministre, lors de la réunion interministérielle sur la rentrée concernant le règlement intérieur de certaines écoles privées, qu’il considère comme des écoles «étrangères».

ASSEMBLÉE NATIONALE : LES DÉPUTÉS SORTANTS PRIVÉS DE SALAIRES ET DE CARBURANT

Si l’on en croit Bés Bi, les députés sortants (14e législature) seraient privés de salaires et de carburant. Jusqu’à ce dimanche 7 octobre, ils ne sont pas passés à la caisse alors qu’ils avaient l’habitude d’être payés le 2 de chaque mois.

Le journal rapporte que le Trésor public a été interpellé à plusieurs reprises, mais ses responsables déclarent attendre des «instructions». De qui ? Bés Bi ne le dit pas.

Le quotidien d’information rapporte en revanche que «l’on murmure que ce [blocage des salaires et du carburant des députés] serait une directive du Premier ministre, qui avait annoncé le blocage des salaires des membres du Hcct et du Cese», des institutions que l’exécutif n’a pu dissoudre à cause du véto de la majorité parlementaire (groupe Benno, opposition).

Les députés sont sevrés alors que, rappelle Bés Bi, la Constitution (article 87 alinéa 4) indique que leur mandat expire à la date de la proclamation des résultats de l’élection des membres de la nouvelle Assemblée nationale. Ce qui veut dire qu’ils ont droit à leurs salaires et avantages de parlementaire jusqu’après le 17 novembre prochain, date des élections législatives.

Patte-d’oie: Un corps sans vie découvert sous les eaux

Une personne a été retrouvée morte sous le pont de l’Émergence selon nos confrères de igfm. 

La dépouille a été découverte selon eux dans les herbes se trouvant sous l’infrastructure. La même source renseigne que pour l’instant, les forces de sécurité et les pompiers sont actuellement sur place pour effectuer les premiers constats, ouvrir leur enquête et procéder à l’enlèvement du corps.