La Direction générale des élections (DGE) a procédé, ce matin, à un tirage au sort pour l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature prévu le samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.
Voici l’ordre de passage pour les listes!
1- Parti Rénovation et l’émergence du Sénégal 2- coalition Dundu 3- Sam Sa Kaddu 4- Rv Natangué 5- Parti En Avant 6- Coalition Sénégal Kessé 7- And Liggey Sunu Rew 8- And Dollel Liggey Kat Yi 9- Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott 10- Coalition Rond-Point 11- Coalition Dekkal Teranga 12- Parti Garap – ADS 13- Parti Ensemble pour le Sénégal 14- Coalition And Bessal Sénégal 15- Parti Union des Groupes Patriotes 16- Coalition Raab 17- Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk 18- Coalition Xalleu Yoon 19- Coalition Front pour le Justice et le Développement durable 20- Coalition Farlu 21- Coalition Front Defar Sa Gox 22- Coalition Gox Yu Bess 23- Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal 24- Coalition Actions 25- Parti Démocratique Sénégalais (PDS) 26- Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS) 27- Coalition Front Sénégal Biñu Bokk 28- Bess Du Ñak 29- Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal 30- Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna 31- Coalition Sopi Sénégal 32- Grande Coalition Wallu Sénégal 33- Coalition Pôle Alternatif 3e voie 34- Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew 35- Union nationale pur l’intégrité le travail et l’équité 36- Takku Wallu Sénégal 37- Pastef 38- Union Naatal Kaw Gui 39- Coalition Wareef 40- Coalition Jamm Ak Jariñ 41- Alliance Jëf Jël 42- Andi Nawlei 43- Secteur privé 44- Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal 45- Union Citoyenne / Bint Bi 46- Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal 47- Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom 48- En Marche Pour la Renaissance du Sénégal 49- Taxawu Artisanat
La Direction générale des élections (DGE) a procédé, ce matin, à un tirage au sort pour l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature prévu le samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.
Voici l’ordre de passage pour les listes!
1- Parti Rénovation et l’émergence du Sénégal 2- coalition Dundu 3- Sam Sa Kaddu 4- Rv Natangué 5- Parti En Avant 6- Coalition Sénégal Kessé 7- And Liggey Sunu Rew 8- And Dollel Liggey Kat Yi 9- Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott 10- Coalition Rond-Point 11- Coalition Dekkal Teranga 12- Parti Garap – ADS 13- Parti Ensemble pour le Sénégal 14- Coalition And Bessal Sénégal 15- Parti Union des Groupes Patriotes 16- Coalition Raab 17- Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk 18- Coalition Xalleu Yoon 19- Coalition Front pour le Justice et le Développement durable 20- Coalition Farlu 21- Coalition Front Defar Sa Gox 22- Coalition Gox Yu Bess 23- Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal 24- Coalition Actions 25- Parti Démocratique Sénégalais (PDS) 26- Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS) 27- Coalition Front Sénégal Biñu Bokk 28- Bess Du Ñak 29- Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal 30- Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna 31- Coalition Sopi Sénégal 32- Grande Coalition Wallu Sénégal 33- Coalition Pôle Alternatif 3e voie 34- Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew 35- Union nationale pur l’intégrité le travail et l’équité 36- Takku Wallu Sénégal 37- Pastef 38- Union Naatal Kaw Gui 39- Coalition Wareef 40- Coalition Jamm Ak Jariñ 41- Alliance Jëf Jël 42- Andi Nawlei 43- Secteur privé 44- Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal 45- Union Citoyenne / Bint Bi 46- Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal 47- Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom 48- En Marche Pour la Renaissance du Sénégal 49- Taxawu Artisanat
Khadim Ba a passé hier la nuit à la brigade de gendarmerie de la Foire. Peu avant, l’homme d’affaires a été entendu par la Douane puis placé en garde à vue pour infraction douanière se rapportant à la réglementation des changes. La Douane lui réclame ainsi la rondelette somme de 215 milliards de FCFA, selon les informations de Libération. Un délit que conteste Khadim Ba, car selon ses conseils, l’enquête concernerait la société Dermond oil & gas Africa. Or, disent-ils, Khadim Ba « n’est ni le représentant légal de la société Dermond Oil & Gas Africa, ni son directeur général ou son président du conseil d’administration ».
Plus décisivement, indiquent les avocats, « monsieur Khadim Ba, d’une part, n’est pas importateur de produits pétroliers » et « en l’occurrence, c’est la Société africaine de raffinage dite Sar l’importateur et juridiquement dans le cordon douanier, d’autre part, il est totalement étranger à une quelconque infraction douanière se rapportant à la réglementation des changes ». Khadim Ba a été convoqué une première fois le 19 septembre 2024 et une deuxième fois le 24 septembre 2024 avant d’être cueilli hier, vers midi. Ses avocats évoquent une nullité de la procédure, car, selon eux, Khadim Ba a demandé en vain à être assisté par ses conseils. « Monsieur Khadim Ba a subi toutes ces violations alors, surtout, qu’il n’a rien à se reprocher, mais encore et surtout, qu’aucune disposition communautaire, légale, réglementaire ne fait peser sur lui une obligation de rapatriement de devises étrangères », d’après les avocats.
En signant le PV de la Douane, Khadim Ba a indiqué : « Mon droit à me faire assister par mes avocats a été violé ainsi que mon droit à organiser ma défense. » Je conteste toutes les infractions et le déroulement de cette enquête. J’ai le droit fondamental d’organiser ma défense contre vos accusations, a-t-il écrit.
Suite à l’expiration de la durée de sa garde à vue, l’ancien directeur de la lonase sera présenté au procureur ce jeudi
Les enquêteurs de la DIC ont posé les derniers actes de l’enquête, en faisant une descente au domicile de Lat Diop pour une perquisition. Selon plusieurs sources, il n’a pas été trouvé d’éléments à charge contre l’Apériste.
Les enquêteurs ont convoqué et entendu l’ancien secrétaire général de la Lonase et le Directeur général de Premier Bet. Enfin, ils ont saisi les services des impôts et Domaines pour savoir si Lat Diop ne détournait pas les impôts sur les taxes que la Lonase devait payer…
L’ancien DG de XBet Mouhamed Dieng, qui l’aurait balancé, était également attendu pour une confrontation avec Lat Diop. Mais, avec l’expiration de la garde à vue prolongée de ce dernier, les enquêteurs doivent procéder à son déferrement. Lat Diop sera probablement présenté au parquet financier ce jeudi.
Aïcha Fty, la jet-setteuse gambienne inculpée et placée sous mandat de dépôt pour escroquerie, est désormais libre.
Du neuf dans l’affaire Aisha Faty, la célèbre jet-setteuse gambienne. Elle a recouvré la liberté hier mercredi. La chambre d’accusation l’a placée sous contrôle judiciaire, rapporte Libération, qui donnent l’information.
La Gambienne a été arrêtée au niveau de la frontière de Karang lorsqu’elle tentait de regagner le Sénégal. Elle est poursuivie pour « chantage et tentative d’extorsion de fonds » suite à la plainte de l’homme d’affaires Abdoulaye Thiam, formulée le 19 juin 2023.
Le parquet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, qui avait ouvert une information judiciaire, a confié le dossier au juge du 3e cabinet d’instruction. Ce dernier a procédé à l’inculpation d’Aisha Faty pour escroquerie portant sur plus d’un milliard de francs CFA. À la suite de cette inculpation, Aisha Faty a été placée sous mandat de dépôt.
Un coup de maître en perspectives des élections législatives du 17 novembre prochain, l’ancien Premier ministre et non moins candidat de Benno lors de la présidentielle du 30 mars 2024 a inscrit le journaliste Madiambal Diagne sur sa liste.
Même si le journalisme mène à tous les métiers, il revient que le journaliste devra choisir entre la politique et son métier étant entendu que ces deux « vases » ne sont pas communicants, renseigne le Point.
Une bande d’agresseurs qui opérait en plein jour au marché HLM (Dakar) avait heurté la sensibilité de l’opinion. La scène s’était déroulée le 06 septembre aux environs de 12 heures. Grâce à des captures vidéos, l’agression était devenue virale sur les réseaux sociaux. La bande organisée s’était attaquée à un individu qui était monté sur une moto avant de le dépouiller de son sac.
Dans ces mêmes circonstances de temps et de lieux, Diégane Sène, qui était à bord de son véhicule immatriculé AA 734 AE en a profité pour soustraire une liasse d’argent tombée du sac. Arrêté, le taximan est depuis lors en prison .
Ensuite la police s’est lancée aux trousses des autres membres de la bande. Ce qui a abouti à l’arrestation le 09 septembre, aux environs de 5 heures du matin dans la boîte de nuit << Vogue>>, située aux Almadies, à l’interpellation des nommés Woury Sow et Mody Ngom qui avaient activement participé aux faits. Eux aussi croupissent en prison depuis lors.
Mais, la police tenait à mettre la main sur toute la bande. C’est en continuant leurs investigations, que les enquêteurs ont appris que deux suspects membres de la bande, en l’occurrence Mamadou Diop alias » Papa Bou Ndaw » et Seydina Mouhamed Guèye alias » Petit Mouha » se sont refugiés à Sédhiou, dans le sud. Peu de temps après, ils ont fait leur retour à Dakar. Ils avaient pris une paisible retraite dans un appartement à la Cité Mixta. Un recoupement effectué par les policiers a confirmé cette information et les recherches ont permis d’identifier ledit appartement.
Une descente effectuée sur les lieux par les équipes de recherches a permis l’interpellation des susnommés le 19septembre à 18 heures 10 minutes, à la cité Mixta. Sur place, ces derniers ont été notifiés de leur droit à un conseil et des motifs de leur interpellation et placement en position de garde à vue.
A l’heure actuelle, plusieurs dignitaires du régime de Macky Sall font l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Mais, Cheikh Oumar Anne déclare que personne ne peut, lui, l’empêcher de voyager s’il le souhaite.
À l’heure où le nouveau régime a déclenché une reddition des comptes, il a décidé d’empêcher des membres du régime de Macky Sall de quitter le pays. Mais, Cheikh Oumar Anne déclare qu’une telle mesure ne l’ébranle aucunement. «Personne ne pourra m’interdire de sortir de ce pays si je veux sortir de ce pays. Personne je le dis», a-t-il martelé hier.
L’ancien ministre de l’Enseignemebt supérieur déclare qu’il n’a été épinglé par aucun rapport d’audit : «Je défie quiconque. Personne n’a rien contre moi. Maintenant on m’attaque parce que nous sommes dans une dynamique victorieuse qui va leur prendre le pouvoir», a-t-il déclaré.
Dans son rapport 2016, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) avait pourtant épinglé Cheikh Oumar Anne, alors Directeur général du Centre des œuvres Universitaires de Dakar (Coud). L’Ofnac avait même recommandé qu’il soit relevé de ses fonctions de Dg pour entrave à l’exécution normale d’une mission de vérification.
La structure qui était alors dirigée par Nafi Ngom Keita, avait aussi suggéré à l’autorité de prendre toutes les mesures utiles pour qu’il ne lui soit plus confié la responsabilité de diriger un organisme public. Mais, M. Anne sera promu Ministre, par la suite.
Comme annoncé précédemment, Khalifa Sall, Serigne Moustapha Sy, Anta Babacar Ngom, Bougane Gueye Dany, Déthié Fall, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum ont finalement officialisé leur Coalition qui porte le nom de « Samm Sa Kaddu /Sauver le Sénégal ».
Découvrez la déclaration commune des membres de la nouvelle Coalition :
En prélude aux élections législatives du 17 novembre prochain:
Considérant que le régime en place a failli à ses engagements en ne tenant pas les promesses faites aux Sénégalais;
Considérant les difficultés quotidiennes auxquelles les populations sont confrontées, liées à une situation économique morose, à une flambée du coût de la vie et à la perte massive d’emplois;
Considérant le désespoir croissant de notre jeunesse, qui, faute de perspectives, brave les dangers de l’émigration clandestine au péril de sa vie;
Considérant la nécessité d’encadrer les actions gouvernementales à travers un contrôle parlementaire effectif, l’évaluation des politiques publiques et le vote des lois par de dignes représentants du peuple;
Considérant la nécessité de revaloriser l’initiative parlementaire pour mieux répondre aux préoccupations et aux aspirations du peuple;
La coalition Samm sa kaddu: Sauver le Sénégal ! a été mise sur les fonts baptismaux pour offrir aux populations sénégalaises des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais.
Notre objectif est de constituer une majorité parlementaire forte, qui permettra d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, garantissant ainsi un véritable équilibre des pouvoirs et une meilleure gouvernance.
Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal reste ouverte à toutes les forces vives de la nation, désireuses de se joindre à cette dynamique de renouveau pour bâtir ensemble un Sénégal juste, prospère et solidaire.
Ont signé:
PUR ARC TAXAWU SENEGAL LES SERVITEURS P.R.P ENSEMELS PROSPERITE-PAIK AGIR Alliance Générationnelle GUEUM SA BOPP
Amadou Mahtar Mbow est décédé ce 24 septembre 2024 à l’âge de 103 ans. Ce grand homme qui fut scout, combattant, enseignant, député, opposant, ministre de l’Éducation nationale, puis de la Culture et de la Jeunesse du Sénégal, et qui deviendra le premier Africain directeur général de l’Unesco, aura traversé son époque avec dignité et grandeur, en portant au plus haut les droits et les valeurs culturels de ceux que l’on réduisait alors au tiers-monde. Federico Mayor, qui fut son successeur à l’Unesco, avait salué en lui « un grand Monsieur de ce monde ».
Le parcours exemplaire du professeur Amadou Mahtar Mbow s’inscrit dans une période d’importants changements historiques en Afrique et dans le monde, et témoigne des enjeux et des combats de ces époques.
À l’occasion du parrainage de la deuxième Université de Dakar (Unidak II), Alla Dieng, le président de l’Union des forces citoyennes (UFC), avait salué le professeur par ces mots, cités par le quotidien sénégalais Le Soleil du 31 mars 2015 : « En baptisant l’Unidak II au nom du professeur Amadou Mahtar Mbow, vous venez de rendre hommage, et de son vivant, à un homme qui le mérite très amplement. Vous l’avez fait certainement pour services rendus à plusieurs reprises à la nation, mais aussi à l’Afrique, au tiers monde et à toute la communauté scientifique internationale. »
De la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance
Amadou-Mahtar Mbow est né le 20 mars 1921 à Dakar. Lorsqu’il s’engage volontairement dans l’armée de l’air française à 18 ans, c’est la Seconde Guerre mondiale.
Il est démobilisé en 1945, commence par entreprendre des études d’aéronautiques, passe un baccalauréat en lettres modernes et rentre à l’Université de la Sorbonne où il obtient une licence ès lettres d’enseignement. Il fonde la « Fédération des étudiants africains en France », prépare une thèse de doctorat d’État en géographie et sort professeur d’histoire et de géographie.
De retour en Afrique, il est de 1951 à 1953 professeur au collège de Rosso en Mauritanie, puis de 1953 à 1957, il crée et dirige un service d’éducation de base – alphabétisation, éducation sociale et développement communautaire – sur plusieurs sites au Sénégal.
Durant la période d’autonomie interne du premier gouvernement sénégalais, il devient de 1957 à 1958, ministre de l’Éducation et de la Culture, mais démissionne très vite, pour s’engager pleinement dans la lutte pour l’indépendance de son pays.
Il redevient alors professeur au Lycée Faidherbe à Saint-Louis du Sénégal et à l’École normale supérieure de Dakar, et à partir de 1966, il est de nouveau ministre de l’Éducation nationale, puis ministre de la Culture et de la jeunesse, et député en 1968, à l’Assemblée nationale du Sénégal.
Du Sénégal à l’ONU
Porté par le Groupe africain et le Groupe des non-alignés, il est nommé en 1970 sous-directeur général chargé de l’éducation de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), et en 1974 les États membres le font élire à l’unanimité Directeur général de l’Unesco pour un mandat de six ans. Il sera alors la seconde personnalité d’un pays du tiers monde, après le Mexicain Jaime Torres Bodet, à occuper ce poste et donc le premier Africain et à être à la tête d’une des plus prestigieuses organisations des Nations unies. Il sera réélu, avec la même unanimité en 1980, pour un second mandat de sept ans.
Ces deux mandats, il les réalisera dans une période difficile, marquée par la guerre froide, durant laquelle il s’est efforcé de sauvegarder la cohésion des États membres autour des idéaux de l’organisation tout en œuvrant sans relâche pour l’ouverture et la connaissance réciproque à toutes les cultures des peuples du monde. De même, dans les domaines de l’éducation, par la promotion des savoirs et le renforcement de la coopération internationale ou des droits de l’homme, Amadou Mahtar Mbow a toujours porté les idéaux de paix et de fraternité humaine dans toute son action.
Mais des crises secouent l’Unesco et provoquent le départ des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de Singapour de l’organisation vers la fin de son deuxième mandat. Le journaliste Thassinda Uba Thassinda, dans son ouvrage intitulé Un Sahélien à l’Unesco, raconte « l’affaire Mbow », quand la presse tenta de le déstabiliser.
Le jour de son départ de l’Unesco, l’hommage de tous les États membres sera unanime pour saluer la qualité du travail accompli, y compris ceux des pays qui ont quitté l’organisation à cette époque et qui ont voulu témoigner de leur grande estime à l’égard de cet homme remarquable.
L’héritage
Le professeur d’histoire et de géographie qui a œuvré avec passion pour l’éveil des consciences et la reprise en mains par les Africains de leur destinée, des petits villages du Sénégal jusqu’à la présidence de l’Unesco, a publié de nombreux ouvrages, de nombreux manuels sur la renaissance de l’Afrique, sur sa philosophie d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, qui signent les combats du continent.
En 2008, des partis d’opposition réunis au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal, font appel à lui pour présider leurs assises nationales.
Les années passent, Amadou Makhtar Mbow se consacre à la lecture et à la rédaction de ses mémoires. Il aime participer à des conférences et mène une vie d’érudit et de pratiquant, entouré de sa famille.
Le patriarche qui a été de son vivant couvert d’éloges, restera pour tous, un exemple de sagesse et d’engagement aux côtés de son peuple, et aura fait entendre la voix et l’âme de l’Afrique à travers le monde.