Le lutteur Ada Fass est libre

Ouf de soulagement pour le lutteur Ada Fass. Il va retrouver ses proches. Le juge du 6e cabinet près du tribunal de Dakar vient de le libérer après son inculpation. Contrairement au parquet qui a requis le mandat de dépôt, le magistrat a placé Ada Fass sous le régime du contrôle judiciaire. L’instruction est ouverte. Le sportif est poursuivi pour coups et blessures volontaires violences et voie de fait et destruction de biens appartenant à autrui.

Ada Fass a été arrêté lundi passé dans un bar à la Médina suite à une bagarre. Son ami lutteur Pokola, impliqué dans l’histoire, est toujours en cavale.

Ousmane Sonko annonce un arrêté visant à réglementer le port vestimentaire dans toutes les écoles

Lors de la réunion interministérielle sur la rentrée scolaire, le Premier ministre est revenu à la charge sur l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires catholiques. Un sujet qui, rappelle E-Medias, avait provoqué une grosse polémique, mettant en colère l’Eglise. La source indique qie Ousmane Sonko a réitéré, ce jeudi, qu’il est « indispensable d’éradiquer toute forme de discrimination ». Avant d’ajouter : « Nous sommes dans un pays où l’Etat a fait montre de beaucoup de faiblesse. Dans d’autres pays, quand on prend une décision, tout le monde s’y plie. La République marche comme ça. Je tiens à ce qu’on règle définitivement cette question, qu’aucun élève ne soit exclu, y compris les écoles étrangères. Ce que le Sénégal aura décidé, c’est ce qui se fera ».

Dans le point 8 du document, il dit : « Afin d’assurer les conditions d’une éducation inclusive, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école, sans distinction aucune, notamment portant sur le port vestimentaire, le ministre de l’Education nationale devra soumettre, au plus tard le 27 septembre 2024, un arrêté invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution. »

Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, de nouvelles révélations sur les tensions entre les deux hommes

Lors du gamou, devant ses fidèles, le guide des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, a vivement critiqué Ousmane Sonko. Il lui a reproché de l’ignorer et de tenter de lui faire du chantage, tout en affirmant qu’il l’attendrait lors des prochaines législatives. Selon Wal Fadjri Quotidien, cette sortie virulente, émanant également du leader moral du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), pourrait être le résultat d’une rupture de confiance entre lui et Sonko. Le journal avance trois raisons principales à cette tension.

Le premier facteur mis en avant est ce que le maire de Thiès-Ouest, Mamadou Djitté, qualifie de « boulimie de Pastef ». Il souligne que, localement, si un maire appartient au PUR, comme c’est son cas, les conseillers de Pastef lui mènent une guerre sans merci. « Si le maire est de Pastef et qu’il démissionne pour devenir ministre, et que son successeur potentiel est du PUR, ils font tout pour l’isoler, comme cela se passe à la Patte d’Oie. Cela manque d’élégance et de générosité politique », déclare-t-il dans les colonnes du journal. À l’échelle nationale, poursuit-il, tout le monde sait que le PUR est l’allié le plus fiable de Pastef au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Cependant, certains au sein de Pastef semblent croire qu’ils sont les seuls à être légitimes pour gouverner, tant au niveau local que national, une attitude inacceptable pour le PUR.

Le second point de discorde remonte à une déclaration du secrétaire général national du PUR, Cheikh Tidiane Youm, en pleine campagne présidentielle de mars dernier. Il avait alors remis en question la candidature de Bassirou Diomaye Faye, critiquant l’idée d’élire un président pour des raisons sentimentales ou d’élire quelqu’un qui agirait dans l’ombre d’un autre.

Enfin, Wal Fadjri évoque un éloignement visible entre Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy. Ce dernier reproche à Sonko de ne pas avoir respecté la tradition consistant à envoyer une délégation à la conférence des Moustarchidines lors du gamou. Une source du journal rappelle que l’année précédente, même empêché, Sonko avait fait parvenir une délégation. Cette année, en revanche, Pastef s’est abstenu de toute participation.

POLÉMIQUE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG MONTE AU CRÉNEAU ET ABORDE L’AFFAIRE DES SIX VÉHICULES

Le nouveau directeur général de la RTS,Pape Alé Niang est au centre d’une polémique autour de six voitures mutées à son nom et dont une partie garnit le parc automobile de la chaîne publique. «Cela nous a paru vraiment bizarre», rapporte le journal Enquête

Au départ, rapporte le quotidien d’information, d’aucuns avançaient que les véhicules ont été offerts à la RTS par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Il s’agit de vans de marque Hyundai. Ensuite, poursuit le titre de presse, il a été dit qu’un ami de Pape Alé Niang serait le généreux bienfaiteur. «Les agents ont donc failli tomber des nues quand ils ont découvert que les voitures sont la propriété du directeur général», renseigne Enquête.

L’information a nécessité des éclaircissements du successeur de Racine Talla. «C’est moi qui ai offert des véhicules qui m’appartiennent à la RTS. Ces véhicules m’ont été offerts par des amis. Ces derniers les avaient mis à mon nom, mais j’ai décidé de les offrir à la RTS. En attendant que les mutations soient faites, j’ai mis les véhicules à la disposition de l’entreprise. Voilà ce qui s’est passé.»

Pape Alé Niang a précisé qu’il a offert à la RTS quatre des six voitures en question. Et pour convaincre, le patron de la chaîne publique a orienté Enquête vers son Directeur administratif et financier (Daf), Guillé Niang Touré.

Ce dernier, joint par le quotidien d’information, a d’abord rappelé qu’à l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête, la RTS présentait un parc désert, précisant qu’un marché d’achat de véhicules, lancé en vue de la campagne pour la présidentielle de mars dernier, sera finalement annulé. «Nous avons été obligés de louer des véhicules pour gérer la campagne, a signalé Grillé Niang Touré. Quand il [Pape Alé Niang] s’est rendu compte de cette situation, il a dit qu’il va trouver des partenaires qui vont lui donner des véhicules.»

Le Daf de poursuivre : «Ces véhicules sont immatriculés à son nom [le DG]. Quand ils sont arrivés, nous avons fait une convention de mise à disposition entre la RTS et le directeur général, propriétaire [des biens]. Ce ne sont donc pas des véhicules de la RTS qui ont été mutés au nom de Pape Alé, mais ce sont des véhicules de Pape Alé qui ont été mis à la disposition de la RTS, dans le cadre d’une convention de mise à disposition. Et il l’a fait gratuitement.»

Un ancien gestionnaire la Direction générale de la santé placé en garde à vue

Mamadou Fawzi Dione, ancien gestionnaire de la Direction générale de la Santé, se retrouve dans une situation difficile. Actuellement directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique, il a été placé en garde à vue à la Sûreté urbaine pour des accusations de détournement de deniers publics.

Les faits reprochés à Dione se sont déroulés alors qu’il était à la tête de la Direction générale de la Santé publique. Selon les informations rapportées par Libération, il aurait abusé de sa position pour effectuer des retraits importants sur le compte de cette direction, qui est hébergé à la Banque Crédit du Sénégal. Le montant du préjudice serait estimé à plusieurs milliards de FCFA.

KOLDA : La foudre tue une fille et blesse deux autres personnes

Dans la nuit d’hier, un drame s’est déroulé à Kolda. Une fille, qui se baignait sous la pluie, a été foudroyée par la  foudre. La décharge électrique a tué  Ramata Seydi, la vingtaine, qui est morte sur le coup, et a blessé une autre femme et son bébé. La défunte venait de se marier et devait  rejoindre sa belle-famille.  

Les faits se sont produits à  Sibikaranto, un village de la commune de Tankanto-Escale, dans le département de Kolda. Les deux blessés sont évacués à l’hôpital régional de Kolda où ils reçoivent des soins intensifs, selon notre source. 
À signaler que ces derniers jours, les fortes précipitations ont causé des dégâts. Des habitations, des murs de clôture et des puits se sont affaissés au quartier Sinthiang Idrissa, dans la commune de Kolda. 

TOUBA – Serigne Mountakha Mbacké dégage 200 millions pour soutenir les sinistrés.

En réaction aux inondations qui ont fait 3 morts, des dizaines de blessés et des centaines de sinistrés à Touba, le Khalife général des Mourides a décidé de dégager la rondelette somme de 200 millions. C’est Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre qui en a fait ma révélation à l’occasion d’une déclaration déroulée ce mercredi 18 septembre 2024.

Face à la presse à Darou Miname, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.

VIDEO- Inondations à Touba/ Bougane interpelle le PM : « Votre responsabilité de trouver une solution est engagée… »

Sur la question des inondations qui frappent Touba, Kaolack et Kolda, le leader de Guem Sa Bopp a interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko. « L’hivernage ne saurait être imputé à un parti politique, mais la gestion et la prévention des inondations et catastrophes naturelles incombent au gouvernement. » À défaut de convoquer la Cellule nationale de prévention et de lutte contre les inondations, Bougane estime que le ministre de l’intérieur est tenu d’évaluer l’opportunité de déclencher le plan d’organisation des secours (PLAN ORSEC) en vertu du Décret 99-172 du 4 mars 1999.

Par ailleurs, le chef du gouvernement Sonko sur sa responsabilité de trouver une réponse appropriée à la situation de catastrophe naturelle à Touba et Kaolack et toute autre région sinistrée du Sénégal pour fournir l’assistance adéquate aux milliers de sinistrés. « Cette responsabilité gouvernementale est au-dessus des agitations stériles de Cheikh T Dieye qui devrait plutôt répondre aux accusations et aux alertes de l’ancien DG Cheikh Dieng qui nous avait avertis sur les contrats et leurs implications pour la ville de Touba », a-t-il conclu.

Nécrologie : Décès du père de l’international sénégalais Gana Gueye

Triste nouvelle pour le football sénégalais. Le père de l’international al sénégalais et joueur d’Everton Idrissa Gana Gueye vient d’être rappelé à Dieu.

La tanière endeuillée en ce mercredi avec la disparition du père de Idrissa Gana Gueye. La levée du corps se tiendra aujourd’hui à 15h à l’hôpital Principal de Dakar.

Il sera ensuite inhumé cet après-midi à 17h00 au cimetière musulman de Yoff. Que l’âme du défunt repose en paix. Toutes nos condoléances à l’international sénégalais Idrissa Gana Gueye.

Au Mali, de nombreuses interrogations persistent au lendemain des attaques à Bamako

L’état-major de l’armée malienne a reconnu « quelques pertes en vies humaines », tandis que les djihadistes affirment avoir fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs adverses, dont des membres du groupe russe Wagner.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a fermement condamné, mercredi 18 septembre, les attaques djihadistes menées la veille à Bamako, au Mali, où un calme tendu régnait et où persistent de nombreuses interrogations.

L’une d’elles porte sur le nombre de personnes tuées dans cette opération revendiquée par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda, inédite depuis des années dans la capitale malienne, alors que d’autres régions sont en butte à des attaques quasi quotidiennes. Une autre interrogation concerne l’étendue des dégâts de ces actes de guerre savamment préparés, qui ont vu les djihadistes prendre temporairement le contrôle d’une partie de l’aéroport et qui portent un rude coup à l’argumentaire de la junte au pouvoir.

L’état-major a reconnu mardi soir « quelques pertes en vies humaines », notamment des élèves gendarmes tués dans l’assaut de l’école de gendarmerie – l’une des cibles avec l’aéroport militaire qui jouxte l’aéroport civil. L’attaque a été repoussée, les assaillants « neutralisés » et la situation « rapidement maîtrisée », a-t-il dit. D’autres sources font état de morts beaucoup plus nombreuses. Malgré les assurances officielles, les tirs ont résonné une bonne partie de la journée mardi.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui a revendiqué l’opération, a diffusé des vidéos de ses combattants déambulant dans le pavillon présidentiel de l’aéroport et incendiant un appareil de la flotte officielle. Les autorités n’ont pas infirmé ou confirmé que l’avion du chef de la junte lui-même, le colonel Assimi Goïta, aurait été touché.

Alors que le mode opératoire reste à déterminer, le GSIM a rapporté via ses canaux de communication que quelques dizaines de ses hommes avaient fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs adverses, dont des membres du groupe russe Wagner, allié du régime militaire de Bamako. Selon le groupe djihadiste, ses combattants ont détruit complètement six avions militaires, dont un drone, en ont endommagé quatre autres et ont mis hors d’état de nombreux véhicules.

Reprise des vols

Mercredi, les commerces ont commencé à rouvrir aux alentours du camp de la gendarmerie. La route principale qui passe devant le camp est restée coupée à la circulation et des policiers armés la surveillent. Aucun dégât n’est visible, depuis l’extérieur, à l’intérieur du camp. Le ministère des transports a annoncé, mardi après-midi, la reprise des vols à l’aéroport international Modibo-Keïta.

La Cedeao, avec laquelle le Mali a rompu en janvier – en même temps que ses voisins burkinabé et nigérien –, a exprimé dans un communiqué sa « ferme condamnation » des attaques. Les trois pays sahéliens, confrontés à des problématiques communes et dirigés par des militaires à la suite de putschs successifs depuis 2020, accusent la Cedeao de ne pas les avoir soutenus face au djihadisme et d’être inféodée à l’ancienne puissance coloniale française.

Les attaques de mardi ont eu lieu le lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qu’ils ont fondée. Dimanche, le chef de la junte malienne assurait que cette alliance avait affaibli « considérablement les groupes armés terroristes ». Avec les attaques audacieuses de mardi, le GSIM entend faire au contraire la démonstration qu’il frappe où il veut. Les dégâts infligés mettent à mal les assurances du régime, qui affirme avoir, après des années de descente aux enfers, inversé la tendance grâce de multiples actes de rupture et la préférence accordée à de nouveaux partenaires, dont la Russie.