Coupure d’électricité : la SENELEC explique la véritable cause

On en sait un peu plus sur le black out de ce jeudi. Senelec informe « qu’un incident survenu au poste de Hann a entraîné la perte du réseau interconnecté de l’OMVS et des perturbations sur la distribution de l’électricité » sans donner plus de précisions. 

Les Échos, citant des membres de la Société nationale d’électricité, souffle que « c’est une géomètre qui est à l’origine de la coupure».  Le journal, se référant toujours à ses informateurs, rapporte que « [cette dernière, membre de l’équipe devant faire des travaux de réfection à Hann, a commis une erreur de manipulation à l’origine du black out». 

La même source précise que la géométrie, « blessée », a été évacuée à l’hôpital. Mais, rassure Les Échos, « ses jours ne sont pas en danger ».

La décision du conseil constitutionnel sur le parrainage

Dans la foulée de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, ce jeudi 12 septembre, le Président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Pour ce deuxième rendez-vous aux urnes de l’année du pays, il n’y aura pas de parrainages.

Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel, «sur demande du président de la République», glisse Les Échos qui donne l’information. Motivant leur décision, souffle le journal, les sept Sages auraient invoqué la primauté de la Constitution sur le Code électoral.

«Ce qui veut dire que les parrainages et tout ce qu’en dit le Code électoral ne peuvent pas s’appliquer. Si c’étaient des élections qui se tenaient à date préalablement définie, le Code électoral allait s’appliquer. Mais puisque ce sont des élections anticipées, c’est la Constitution qui s’applique», décrypte Les Échos.

Les futurs candidats pour les 165 sièges de députés ne seront donc pas soumis, pour la prochaine élection, à ce redoutable filtre qui a compromis les ambitions de nombre de prétendants aux suffrages des Sénégalais. Cela ne manquera pas de soulever un vieux problème : la floraison des candidatures, que le parrainage avait permis de maîtriser.

le président dissout l’Assemblée nationale, des législatives prévues le 17 novembre

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars sur la promesse d’un changement profond, a annoncé jeudi dissoudre l’Assemblée nationale et fixer des élections législatives le dimanche 17 novembre 2024, dans une adresse à la nation.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars sur la promesse d’un changement profond, a annoncé jeudi dissoudre l’Assemblée nationale et fixer des élections législatives le dimanche 17 novembre 2024, dans une adresse à la nation.

Cette dissolution vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, élue en 2022 et où continue à dominer le camp de l’ancien président Macky Sall, lui était hostile.

« Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat », a déclaré à la télévision nationale le chef de l’Etat de 44 ans.

Selon lui, les blocages des derniers jours à l’Assemblée l’ont convaincu que « le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire (…) était une illusion ». « Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été élu », a-t-il affirmé.

Le président Faye a par ailleurs mis en cause la gestion des finances publiques de son prédécesseur Macky Sall. Citant un audit soumis à la Cour des comptes, il a dénoncé « des dérapages volontairement cachés », « avec une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette, une non-maîtrise des subventions et un dérapage dans les tirages sur ressources extérieures ».

Il a promis que le rapport approuvé par la Cour des comptes serait publié.

Dissolution de l’Assemblée : Bougane appelle à la « résistance »pour « sauver le Sénégal »

La dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Faye est désormais officielle. Bougane Guèye Dany a réagi en affirmant que le moment est venu de résister « face aux reniements et forfaitures ». Il critique la transformation du pays d’une « vitrine démocratique » en un « État renégat », dénonçant des dirigeants menteurs.

Bougane accuse Ousmane Sonko, chef du Pastef, d’imposer sa volonté avec mépris pour les institutions. Il qualifie cela de populisme nuisible pour le patriotisme. Il s’inspire de la Déclaration de 1789 pour rappeler que toute souveraineté appartient à la nation.

Face aux manœuvres d’Ousmane Sonko et Diomaye Faye, ainsi qu’à un président qu’il juge sans parole, il déplore un climat d’insécurité et d’insatisfaction économique. Il appelle à la « résistance » contre ceux qu’il décrit comme des fossoyeurs de la République, insistant sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux.

Bougane exhorte à une mobilisation nationale et fixe la date des élections législatives au 17 novembre, appelant à l’unité pour « sauver le Sénégal ».

Annulation de son invitation à la RTS : Pape Djibril Fall en colére

L’annulation de son invitation a provoqué la colère de Pape Djibril Fall qui s’est fendu d’un post pour la dénoncer.

Le président de la République va s’adresser à la Nation, ce jeudi à 20 h. À cet effet, l’émission « Champ contre champ » n’aura pas lieu après le journal télévisé de la RTS. À la suite de l’annulation de son invitation, Pape Djibril Fall a déversé sa bile sur la chaîne nationale.

« Mes chers compatriotes,
Sine die, la RTS vient d’annuler avec fracas l’émission prévue aujourd’hui après le journal de 20 h, pourtant à son initiative.L’heure est grave ; le pays anxiogène et le désespoir qui étreint nos concitoyens exige de la RTS une vraie pluralité et non de façade dans le traitement de l’information pour le bien de la population sénégalaise. Halte à la censure.

Voyage à Nicaragua : B.D.C. a versé plus de 3 millions à un récidiviste qui s’est évaporé dans la nature

À peine sorti de prison, Ibrahima Sakhir Thiam a comparu à nouveau devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour les chefs d’escroquerie au préjudice de Baye Dame Cissé. Ce dernier qui avait la volonté de rejoindre l’Europe s’est fait gruger de 3.500.000 francs Cfa. Le mis en cause est condamné à  6 mois d’emprisonnement. 

Nonobstant le nombre inestimable de sensibilisations, des jeunes croient toujours que l’Europe c’est l’eldorado. Pour cause, ils se sont grugés de plus en plus et ils sont loin du déclic. Ils déboursent des sommes d’argent conséquentes qu’ils pourraient utiliser pour entreprendre dans d’autres domaines. Malheureusement, certaines personnes les encouragent en leur vendant du rêve. C’est le cas de Ibrahima Sakhir Thiam. Présenté devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il est accusé d’avoir grugé Baye Dame Cissé de plusieurs millions. Domicilié à Mbao, le mis en cause est âgé de 25 ans. Les deux hommes se sont connus par le biais d’un proche du plaignant. Ce dernier, voulait un billet pour le Nicaragua.

C’est sur ces entrefaites que le sieur Cissé lui a versé la somme de 3.500.000 francs Cfa. Pensant que tout allait être réglé, Baye Dame a été surpris par un appel à 24 heures de son départ. Depuis ce jour, le monsieur s’est évaporé dans la nature. Finalement son oncle a décidé de s’en charger et rassure de lui donner un billet pour le Maroc. Et à partir de là bas, ils vont l’aider dans l’obtention d’un visa pour le Guatemala avant de rejoindre Nicaragua. Mais tout cela n’était que de la poudre aux yeux.

Compte tenu des faits, Baye Dame Cissé  a porté l’affaire en justice. Comptant quitter le pays, Ibrahima Sakhir Thiam a été appréhendé de justice avant d’être placé sous mandat de dépôt. Le prévenu a comparu devant les magistrats du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre au délit d’escroquerie. À la barre, le prévenu conteste les faits qui lui sont reprochés. À l’en croire, « Dame lui a donné l’argent pour Guatemala. Je lui ai vendu un billet pour le Maroc. C’est le jour de son départ que j’ai été arrêté. C’est la raison pour laquelle il n’est pas parti. Je devais lui donner l’autre billet mais à cause de mon arrestation je n’ai pas pu le faire. L’ambassade du Guatemala se trouve au Maroc ».

Mais sans compter sur l’avocat de la partie civile qui réclame 3 millions 300 millions CFA. Le ministère public pour sa part réclame de le déclarer coupable des chefs d’escroquerie avec une peine ferme de 3 mois. Tandis que le conseil de la défense sollicite l’application bienveillante de la loi. Toutefois, le tribunal après en avoir délibéré, a déclaré le prévenu coupable des chefs d’escroquerie. Le juge le condamne à une peine d’emprisonnement de six mois dont deux mois ferme et alloue la somme de 3 millions de francs CFA à la partie civile. Ce, payable par tranche de 500 mille francs. Si la date de l’échéance mensuelle n’est pas respecté il sera contraint de payer la totalité.

AVEC Aïssatou TALL 

Immigration irréguliere : le bilan provisoire du drame s’alourdi

Le bilan provisoire du nombre de morts du chavirement de la pirogue à Mbour (sur la petite-côte) qui a eu lieu dimanche 08 septembre, s’est nettement alourdi, passant de 37 à 40 morts. Trois corps de plus dont deux à Somone et un à Saly, ont été découverts hier, mercredi 11 septembre, par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. Les recherches se poursuivent ce jeudi, pour retrouver les autres corps.

Selon le journal « les Echos », cette nouvelle découverte vient s’ajouter au nombre de victimes déjà enregistré. Au total, une quarantaine de corps sans vie ont été retrouvés à ce jour.

Pour rappel, l’embarcation avait quitté Mbour ( sur la petite-côte), en destination de l’Espagne. Mais seulement après 5 km de route, l’embarcation a chaviré après que certaines personnes qui ne faisaient pas partie des plans de voyage viennent s’ajouter au nombre de candidats déjà listés. Après le drame, 4 corps ont été retrouvés dans les premières heures. Par la suite ,cinq autres ont été retrouvés dans la soirée portant le nombre à 9. La veille, lundi 9 septembre, 17 se sont ajoutés au neuf corps. Ce qui porte le nombre à 26. Dans la journée du mercredi, au total 37 corps a été retrouvés. Le soir, trois autres corps ont été découverts au Someone et à Saly. Ce qui porte à 40 le bilan provisoire.

le président de la république Diomaye Faye face aux sénégalais ce jeudi a 20h

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye va faire une adresse à la Nation. Cette allocution est prévue ce jeudi à 20 heures, renseigne la RTS.

Rappelons que son Premier ministre avait déjà annoncé ce discours à la nation lorsque le président séjournait en Chine. « Parce qu’il important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait dit Ousmane Sonko en parlant de la reddition lors d’une rencontre à la Primature.

Cette adresse à la nation se tient dans le contexte de la déclaration de politique générale et d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, possible à compter du 12 septembre.

le chef de l’Etat avait recueilli l’avis du Conseil constitutionnel, lui donnant le feu vert à partir du 12 septembre (aujourd’hui).

KAOLACK: Bassirou Diomaye Faye « Réaffirme son amour et sa considération pour tous les foyers religieux »

En prélude au Gamou international de Médina Baye Niass, le président de la Républiqu,e Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est arrivé ce mercredi 11 septembre 2024 à 12h 35 mn dans la ville sainte de Médina Baye Niass à Kaolack. Il est accompagné d’une forte délégation. Cette visite marque le début des préparatifs du gamou qui accueillent des centaines de milliers de fidèles dans les jours à venir. Le chef de l’État s’est entretenu avec le Khalife de Medina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass. Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a  réaffirmé, à cette occasion, son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.Prenant la parole, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille. « Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières », a ajouté le Président de la République.Bassirou Diomaye Diakhar Faye a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays. « Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses », a-t-il dit. Pour le chef de l’Etat, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion. « Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat », a-t-il ajouté. 

Bougane Gueye Dany soutient les familles endeuillées*

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est déplacé à Mbour suite à l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de sa visite au cimetière de Liberté 2 Extension, il a prié pour les défunts et apporté son soutien aux familles endeuillées. Fidèle à son engagement politique, Bougane a profité de l’occasion pour sensibiliser la jeunesse locale aux dangers de l’immigration irrégulière, tout en réaffirmant sa proximité avec la communauté et son rôle actif dans les moments de crise.