ALIMENTATION : POURQUOI LE PRIX DU CAFÉ NE CESSE DE S’ENVOLER

Boire du café va-t-il devenir un luxe ? Considérée comme indispensable par beaucoup, cette boisson aux nombreux bienfaits devient de plus en plus chère. Voici les raisons d’une telle hausse.
Le prix du café ne cesse d’augmenter. Au restaurant comme en rayon, la note devient de plus en plus salée et cette tendance risque de se poursuivre.
En un an, le prix du café a augmenté de 20%. On estime qu’une tasse revient à près de 3 euros en salle.  En supermarché, le café moulu a pris une hausse de 20 centimes depuis janvier dernier.
UNE OFFRE EN BERNE, UNE DEMANDE EN PLEINE EXPLOSION
Cette évolution s’explique d’abord par des raisons climatiques. Le Brésil, premier producteur de café au monde, accuse un manque de pluie cette année, ce qui a conduit à un manque de récoltes. Au Vietnam (deuxième producteur mondial, notamment de café robusta), c’est le réchauffement climatique qui a limité le cru. 
En plus de ces raisons liées au climat, une norme européenne qui sera appliquée le 1er janvier 2025 prévoit d’interdire la vente de café provenant de zones déforestées. Ainsi, de nombreux importateurs commencent à se détourner de leur fournisseur et achètent plus cher qu’auparavant.
LE CAFÉ BIOLOGIQUE, MARCHÉ DU FUTUR
De plus, la demande mondiale de café ne cesse d’augmenter. De nouveaux marchés comme celui de la Chine, où les chaînes de café apparaissent en masse, augmentent la demande. On estime que d’ici à 2026, la demande mondiale de café biologique va doubler.
Depuis 1964, la production mondiale de café ne cesse de croître (+ 1,4% par an en moyenne) pour satisfaire une consommation également croissante. Chaque jour, on estime que 2,6 milliards de tasses de café sont servies. Le grain de café est ainsi la deuxième matière première la plus vendue au monde, derrière le pétrole.
 La France se classe 17e en termes de consommation de café avec 5,4 kilos par personne et par an.

« Le Président Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine » (RTS)

Selon la RTS, reprise par Enquête, le Président Bassirou Diomaye Faye va s’adresser au peuple sénégalais dès son retour de Chine. Où le successeur de Macky Sall participe au Sommet Chine-Afrique. 

Que va-t-il dire ? Aucune précision n’est faite dans le texte lu à la Télévision nationale, souligne le journal. La même source croit toutefois savoir que le chef de l’État sénégalais n’occultera pas l’actualité phare liée à la crise parlementaire.

Tivaoune: Affrontements entre conducteurs de motos « Jakarta » et FDS

XALIMANEWS: Plusieurs conducteurs de motos « Jakarta » ont organisé une manifestation spontanée à Tivaouane suite aux interpellations dont ils font l’objet, depuis ce matin. Ils ont brûlé des pneus et bloqué la circulation au niveau du rond-point carrefour. Une manière pour eux de dénoncer la volonté de la mairie d’appliquer les mesures qui avaient été prises par le Conseil municipal d’exiger des plaques à toutes les motos et un payement mensuel de 3000 FCFA, en guise de taxe.

Les autorités municipales ont commencé à appliquer cette mesure, obligeant ainsi ceux qui ne sont pas en règle de payer 20.000 FCFA, plus la plaque. Ce que les conducteurs de motos-taxis ne veulent pas entendre.
Ils estiment que la mairie veut les empêcher de travailler en cette période de Gamou qui constitue une opportunité pour eux.

Source: LeSoleil

Tenue de la DPG: Gueum Sa Bopp les “jambaars” dénonce le manque de courage du PM et avertit

En conférence de presse, ce 05 septembre, la cellule des cadres de Gueum Sa Bopp ont fustigé la démarche du premier ministre, Ousmane Sonko refusant de procéder à sa déclaration de politique générale (Dpg). Pour les collaborateurs de Bougane Guèye Dany, le PM manque de courage pour affronter les députés. A les en croire, il ne fait que suivre sa logique pour chercher à dissimuler un Projet inexistant. La cellule des cadres de GSP qui faisait face à la presse, ce 5 septembre, a relevé plusieurs anomalies dans la gestion du Tandem Diomaye – Sonko. Elle a dénoncé les scandales à l’ONAS et à l’ASER que les cadres ont appelé à clarifier pour le compte des sénégalaises et sénégalais.

Parc zoologique de Hann : «Six des sept lions ont plus de…»

Dans un communiqué repris par L’AS, la direction des Eaux et Forêts et de la Conservation des sols révèle que le parc zoologique de Hann compte sept lions. Elle précise que les six fauves «ont plus de 20 ans, le plus jeune en a 18». Il s’agit, selon les auteurs du texte, de la «preuve que les conditions de détention dans le zoo sont très satisfaisantes» et que les «animaux sont alimentés régulièrement, les cages nettoyées quotidiennement».

La direction des Eaux et Forêts a effectué cette sortie en réponse à la diffusion sur les réseaux sociaux de photos montrant un lion affamé. La bête serait en captivité à Hann. Si le communiqué ne conteste pas que l’animal est pensionnaire dudit zoo, il précise que les clichés datent de 2017. Sans doute une façon de dire que, sept ans plus tard, le lion en question a recouvré la forme.

Cese : Abdoulaye Daouda Diallo et son logement de fonction

Abdoulaye Daouda Diallo n’est plus président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Il a été relevé de ses fonctions par le Président Bassirou Diomaye Faye, en même temps que la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Aminata Mbengue Ndiaye.

Manifestement, Abdoulaye Daouda Diallo savait ou soupçonnait qu’il allait perdre son poste. Car, selon Les Échos, il a quitté son logement de fonction, sis à Fann Résidence, depuis la semaine dernière. Le journal rapporte qu’il s’est installé, avec sa famille, «dans un cossu immeuble des Almadies».
Les présidents du Cese et du Hcct ont été remerciés par le chef de l’État au lendemain du rejet du projet de loi portant la suppression des institutions qu’ils dirigeaient.

PRODAC : Le Rapport de l’IGF Transmis à la DIC qui a débuté son Enquête

Libération révèle que le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) a été discrètement remis à la Division des investigations criminelles (DIC), qui a déjà entamé son enquête.

Le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) a été discrètement transmis à la Division des investigations criminelles (DIC) pour enquête.

Ce document, dévoilé en exclusivité il y a plusieurs années, a pris une place centrale ces derniers mois, notamment dans l’affaire ayant conduit à la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et à son inéligibilité.

Sonko avait dénoncé ce rapport, affirmant qu’il incriminait un ministre et qu’il avait été dissimulé, ce qui avait déclenché sa poursuite en justice.

Tout a commencé lorsque Sonko, leader de l’opposition et figure montante de la politique sénégalaise, a accusé Mame Mbaye Niang, ancien ministre de la Jeunesse et cadre influent du régime de Macky Sall, de mauvaise gestion et de détournement de fonds dans le cadre du Prodac. Ces accusations ont rapidement conduit à une confrontation judiciaire.

Le procès qui s’en est suivi a eu des répercussions considérables sur l’avenir politique de Sonko. Qui a été condamné à six mois de prison avec sursis. Une sentence qui a entraîné sa disqualification des élections.

Sonko, qui s’est toujours présenté comme un fervent défenseur de la transparence et de la lutte contre la corruption, a dénoncé ce verdict comme une manœuvre politique visant à l’écarter de la scène électorale.

Lors d’un rassemblement à l’esplanade du Grand Théâtre, il a déclaré que ce rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), au cœur de l’affaire, avait été dissimulé pour protéger Mame Mbaye Niang et d’autres personnalités du gouvernement.

Sénégal: « Il n’y aura pas de motion de censure » (Ousmane Sonko)

Le Premier ministre sénégalais a affirmé mercredi que son gouvernement ne sera pas dissous malgré le dépôt d’une motion de censure par la coalition dirigée par l’ancien président Macky Sall (2012-2024).

Alors que l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), a déposé mardi une motion de censure contre le gouvernement sénégalais, le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré ce mercredi que son équipe ne sera pas dissoute par le parlement.

« Je peux vous assurer qu’il n’y a pas de motion de censure. D’ici le 12 septembre prochain, ces gens-là auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale », a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec le personnel de la primature, en qualifiant ses adversaires au parlement de « politiciens complètement dépassés par les événements, appuyés par leur presse ».

Cependant, BBY se dit prête à mener un dernier combat contre le nouveau gouvernement avant la dissolution de ce dernier et de l’Assemblée nationale. Après le rejet, lundi, du projet de loi portant suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), le député Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de l’ex-coalition au pouvoir, avait annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Selon plusieurs médias, M. Mbow a formulé sa requête mardi et l’a déposée au bureau du président du parlement, Amadou Mame Diop, son camarade de BBY, une coalition de douze ans dont Macky Sall a implicitement déclaré la mort lundi dernier dans un communiqué.

« Nous allons déposer dès demain (mardi) une motion de censure pour faire tomber » la première équipe ministérielle du président Bassirou Diomaye Faye, élu il y a seulement cinq mois, a déclaré Abdou Mbow, exprimant sa satisfaction d’avoir fait échouer, avec 82 de ses collègues contre 80 voix, le premier projet de loi du chef de l’État déposé au parlement.

A présent, l’ultime bataille que BBY entend mener, tel un baroud d’honneur, consiste à faire plier le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a mené une farouche opposition à leur leader Macky Sall avant de prendre le pouvoir en mars dernier avec sa formation politique, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). M. Mbow et ses camarades l’accusent de refuser de faire sa déclaration de politique générale (DPG) malgré la mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale que Sonko avait posé comme condition préalable à cette déclaration toujours attendue.

La dissolution du parlement pourrait intervenir à partir du 12 septembre prochain, c’est pourquoi BBY souhaite inscrire ce dossier en procédure d’urgence, espérant ainsi obtenir un gain politique. Toutefois, le Président Faye pourrait reconduire le gouvernement immédiatement en cas de vote de la motion de censure.

Plusieurs députés de l’ancienne majorité parlementaire considèrent la posture d’Ousmane Sonko comme un manque de respect à leur égard. Ils comptent utiliser tous les leviers légaux à leur disposition pour compliquer la tâche au leader de Pastef et au régime actuel.

ODL/te/Sf/APA

Reddition des comptes : Ousmane Sonko annonce le début de la traque cette semaine

Le premier ministre donne date pour la traque pour la reddition des comptes. « Elle va démarrer cette semaine.. », informe Ousmane Sonko qui s’adressait au personnel de la primature ce mercredi. En effet, le chef du gouvernement précise que c’est une volonté de rendre service au peuple sénégalais qui veut savoir comment les deniers publics ont été gérés.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes. D’ailleurs, nous avons pris des mesures conservatoires pour que ces gens ne puissent sortir du pays » a indiqué le premier ministre qui informe prendre toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple. 

Doudou Wade, ancien président du GP Libéral : « la motion de censure peut se tenir en 5 jours »

Lors de la deuxième session extraordinaire de l’année 2023-2024 avec la tenue de la séance plénière sur le projet de loi 11/2024 portant révision constitutionnelle, l’assemblée nationale a rejeté la suppression du conseil économique, social et environnemental (Cese) et le haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). 83 députés ont voté contre la dissolution de ces deux institutions contre 80 favorables. Mais le tournant de cette plénière, est la motion de censure annoncée par le député, président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow.

La motion de censure a été la résultante du débat qui s’est déroulé hier à l’assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi 11/2024 portant révision constitutionnelle. En effet, il faut rappeler qu’il y a 30 membres de la commission des lois qui, dans sa composition originelle, est toujours composée de 16 du pouvoir et de 14 de l’opposition. Cette dernière s’entend ici, au moment où on le faisait, le Yewwi et le Wallu. Dans cette composition, la majorité parlementaire a eu gain de cause en rejetant le projet de loi constitutionnelle par 16 commissaires contre 14. Mais comme la commission est une émanation de la plénière, on pouvait s’attendre à ce que la plénière accepte la demande de la commission.

La discussion en plénière s’est engagée et chacun a donné sa position avant le vote qui s’est terminé à main levée. Selon l’ancien président du groupe parlementaire libéral, « Benno Bokk Yakaar à l’issue du vote s’en est sorti grandi car, au-delà des 81 députés au départ, elle a engrangé deux voix » notamment celle de Mariétou Dieng de Rewmi et de Alassane Ndoye de Wallu. Doudou Wade, s’exprimant au bout du fil de Dakaractu, a indiqué que « l’Apr est plus homogène, plus soudé et plus conquérant.

Le député Seydou Diouf, devant le pupitre, a posé au ministre de la justice la question de savoir : à quand la promulgation de la loi organique relative au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ? « Certains qui se disent experts nous disent que le conseil constitutionnel a un mois pour statuer. En effet, le conseil constitutionnel en l’espèce, n’a pas un mois. Il a un mois quand il s’agit d’un recours en constatation d’une loi déclarée inconstitutionnelle ou en contrôle de contrariété en ce qui concerne des engagements internationaux. Mais pour le contrôle de conformité, le conseil constitutionnel n’a pas un mois. La preuve, la loi organique relative au conseil constitutionnel a été adoptée ici à l’Assemblée nationale le 28 juin et le 8 juin, le conseil constitutionnel l’a déclaré conforme » disait hier, le député Seydou Diouf qui s’est par ailleurs, étonné qu’une révision de la constitution soit faite à la place d’une déclaration de politique générale qui serait plus pertinent pour tracer la feuille de route du gouvernement.

La situation de la modification du règlement intérieur adopté par 163 députés sur 165, qui était censé envoyé chez le président de la république et au conseil constitutionnel pour avis de conformité. A en croire Doudou Wade, « si la loi n’était pas promulguée, il y aurait un blocage. La motion de censure a été rendue possible grâce au débat parlementaire. Maintenant, qu’adviendra la motion de censure. Si elle est déposée et que la session extraordinaire soit convoquée, pour qu’elle puisse se tenir. Je pense que le groupe de la majorité parlementaire est assez fort pour convoquer la session extraordinaire. Mais en cinq jours, la motion de censure doit pouvoir se tenir ». Doudou Wade de poursuivre que, « le bureau de l’Assemblée peut convoquer et il ne pense pas que le bureau puisse refuser une réunion de parlement pour la motion de censure. D’ailleurs, se serait, dira-t-il, « mettre à l’œuvre les autres membres du bureau qui ne sont pas de la majorité parlementaire. Le quorum atteint on démarre, pas atteint on se réunit le lendemain quel que soit le nombre de députés présents ».  Alors cette motion de censure évoquée dans la constitution par l’article 86, se tiendra-t-elle avec le premier ministre ou sans le premier ministre ? La réponse de l’ancien président de groupe parlementaire libéral est sans équivoque : « Il fait savoir que c’est une obligation pour le PM de déférer à la convocation de l’Assemblée nationale. Mais dans ce cas, il faut s’attendre à ce que d’autres personnes soient convoquées par la justice ou même par le gouvernement et qu’elles n’y défèrent pas… », a-t-il indiqué.