Dernière minute : Lat Diop arrêté ce mercredi à l’AIBD

Selon nos confréres de Dakaractu, L’ancien ministre des sports, Lat Diop, a été arrêté vers les coups de 7 heures du matin à l’Aéroport International Blaise Diagne de Dakar( AIBD).

L’ancien directeur général de la Lonase est présentement au commissariat spécial de l’aéroport où il a été placé en garde à vue.

Son arrestation intervient alors qu’il s’apprêtait à voyager…

Nous y reviendrons

Double meurtre à Pikine : Comment Nabou Lèye a « livré » Aziz Dabala à ses bourreaux

L’affaire du double meurtre de Aziz Dabala et de son colocataire Waly continue de livrer ses secrets. Déférés au parquet du Tribunal de Pikine, les sept (7) mis en cause ont bénéficié d’un retour de parquet. Il s’agit de El Hadji Mamadou Lamine Diao alias Modou Lo, Assane Diaw, Ousseynou Diaw, Serigne S., Ababacar Bâ et Nabou Lèye.

Cette dernière, selon les révélations des procès-verbaux de l’enquête de la Division des investigations criminelles ( Dic), constitue le nœud de l’enquête sur le double meurtre. 

En effet, selon L’Observateur, les policiers ont concentré les investigations sur les derniers moments de Aziz Dabala dans la journée du dimanche 18 août. Surtout qu’il a été constaté qu’Aziz Dabala était en compagnie de Nabou Lèye, la soirée du crime. Et les enquêteurs l’ont interpellé sur les raisons pour lesquelles elle a débarqué Aziz Dabala en cours de route, plus précisément à Pikine Icotaf. Alors qu’il était parti ensemble à des Chants religieux communément appelé « Thiant » à Nietti Mbar. 

Bizarrement, souligne le journal, quand Nabou Lèye qui était au volant du véhicule, s’est arrêtée à Pikine-Icotaf, El Hadji Mamadou Diao s’est présenté comme par hasard sur les lieux en disant : « Aziz ça fait l’occasion, j’allais même t’appeler au téléphone. Allons chez toi ». C’était vers les coups de 22 heures 35 minutes. 

El Hadji Mamadou Diao a pris un taxi pour rallier Pikine Technopole avec Aziz Dabala. Mais en réalité, informe le canard, c’était un guet-apens. Car, le reste de la bande était déjà sur place. 

Aussitôt arrivé dans l’appartement, la séance de punition contre Aziz vire au drame. Le danseur a été tué, de même que Waly, qu’il considérait comme son neveu. 

La Dic qui a bouclé son enquête, a mentionné en rouge dans le Pv, la présence de Nabou Lèye à partir de 22h50, c’est-à-dire en pleine séance de l’expédition punitive. 

Dissolution de Hcct et Cese : : Bougane parle de diversion et descend le tandem Diomaye/Sonko

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop ” les jambaars” , ne lâche plus d’une semelle le président Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko . Après l’annonce du président de la République de dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique social et environnemental (Cese) , en  saisissant le Président de l’Assemblée nationale, le président de Gueum Sa Bopp les “Jambaars” Bougane Gueye  n’a pas tardé à saisir l’opportunité pour fustiger avec  véhémence cette initiative du président de la République non sans parler de diversion et de pagaille au sommet de l’Etat . (In texto sa réaction) 

Une vraie pagaille au sommet de l’EtatÉnième diversion avec cette saisine de Diomaye pour dissoudre le Hcct et le Cese.Les priorités sont ailleurs avec la situation économique chaotique, l’insécurité galopante, le fleuve Sénégal qui sort de son lit, le spectre des inondations qui hante le sommeil des populations et le scandale de L’Onas sur fonds de favoritisme et de corruption.D’ailleurs, je soutiens la pétition de Babacar Mbaye Ngaraf et l’initiative de la mise sur pied d’une commission d’enquête par le député Moussa Diakhaté.J’invite l’Assemblée Nationale, lors de la session extraordinaire, à déclencher une procédure de mise en accusation du ministre Cheikh T. Dieye, suite à la plainte du député Thierno Alassane Sall.En vertu de l’article 56 de notre constitution, Le Premier ministre, chef du Gouvernement Ousmane Sonko doit assumer toute responsabilité devant le peuple et ses représentants.-Oui pour la dissolution du Hcct et du Cese !-Oui pour la rationalisation des charges de l’Etat, c’est 15 milliards d’économie !-Oui pour la publication de la déclaration de patrimoine du PM-Quid maintenant des 17 milliards de fonds politiques et spéciaux ?Pour revenir sur cette dissolution aux allures de diversion, la DPG de Sonko aurait pu nous édifier sur les options institutionnelles du Président délégué auprès du PM.Pour l’histoire et pour plus de cohérence, Diomaye aurait dû user de l’article 63 de la constitution, pour demander l’abrogation de l’amnistie ayant souillé la mémoire de 86 jeunes sénégalais.Je ne vois pas comment les députés de Benno pourront passer à la guillotine leurs camarades de coalition au HCCT et au CESE, à moins que ce soit le prolongement du Protocole de Terrou Baay Sogui.Bougane Guéye DanyMouvement Gueum Sa Bopp «les Jambaars »

« Diomaye et Sonko ont refusé à Touba ce qu’ils ont accordé à Mélenchon » ( Bougane Gueye Dany)

D’après le leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Diambars, c’est une scène de théâtre que le duo Diomaye-Sonko ont monté en se rendant dans la ville sainte sachant que le Cheikh Omar Diagne adresse une lettre au comité d’organisation du Grand Magal de Touba lui refusant l’accueil des hôtes au King Fahd Palace.. « C’est un Grand Théâtre de Sonko et Diomaye à Touba. Lorsqu’ils se rendaient à Touba, ils savaient déjà que la présidence (lettre datée au 31 juillet) avait refusé d’accueillir les invités du khalife. Arrêtez ce cinéma ! » a pesté Bougane Gueye Dany considérant que « le tandem a refusé à Touba, ce qu’il a accordé à Melenchon défenseur du mariage ” Góor-jigéen”. « . « Et bientôt, vous l’accorderez à Macron », ajoute le président de Guem Sa Bopp.

NABOU et CIE: VERS UN MANDAT DE DÉPOT

La Division des investigations criminelles ( DIC) a déféré ce matin les suspects arrêtés dans l’affaire du double meurtre survenu dans un appartement situé au Technopole.

Le présumé meurtrier d’Aziz Dabala et de son neveu Boubacar Gano, la danseuse Nabou Lèye (…) ont été conduits, ce mardi vers 10h50 au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, a appris Seneweb d’une source proche du dossier.
Arrivés à destination, ils seront mis à  la cave en attendant de faire face au procureur. Le parquet va ouvrir une information judiciaire après les avoir entendus. 

Accident sur l’Autoroute de l’Avenir : Un bus se renverse, plusieurs blessés signalés

Ce mardi 27 août 2024, un accident grave s’est produit sur l’Autoroute de l’Avenir, dans le sens AIBD vers Dakar, à hauteur des Baux maraîchers. Un bus de transport en commun a perdu le controle, se renversant brutalement sur la chaussée. Plusieurs personnes ont été blessées dans l’incident, selon les premières informations communiquées par la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA SA).

Les équipes de secours sont actuellement sur place pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone. La circulation est fortement perturbée, avec un important embouteillage signalé dans les deux sens.

Magal 2024 : plus de 400 personnes arrêtées et 358 véhicules mis en fourrière

428 individus ont été interpellés pour divers délits et 358 véhicules mis en fourrière durant la célébration du Magal, à Touba, a appris l’APS d’une source policière, lundi.

Selon le rapport final de la Police nationale consacré à la 130e édition de ce pèlerinage qui a eu lieu vendredi, 111 des 428 personnes arrêtées ont été présentées au parquet.

32 des personnes interpellées sont soupçonnées de vol. L’une d’elles a été arrêtée en même temps pour meurtre, et une autre pour tentative de viol.

Selon le rapport « les autres prévenus doivent être jugés pour des faits de détention et de trafic de chanvre indien, de coups et blessures volontaires, d’association de malfaiteurs et d’autres infractions ».

D’après la même source, les agents de police déployés à Touba ont également saisi 3,450 kilos et 282 cornets de chanvre indien, ainsi que 19 pilules d’ecstasy, un sachet de skunk et un joint de haschich.

En ce qui concerne la sécurité routière, « la Police nationale a mis en fourrière 358 véhicules et immobilisé 221 motos ».
Les limiers ont également « saisi 2.956 pièces afférentes à la conduite de véhicule ».

Cette année, le rapport renseigne que « 54 accidents de la circulation, dont deux mortels et 27 ayant entraîné des blessures corporelles ».
Le document signale qu’une ‘’attention particulière’’ a été accordée aux enfants égarés durant le Magal, que 33 d’entre eux ont été retrouvés.

La Police nationale assure que 12 d’entre eux ont été rendus à leurs familles, tandis que 18 autres ont été confiés aux responsables de l’Action éducative en milieu ouvert.
A en croire le rapport, 158 consultations médicales ont été gratuitement offertes par les services de santé de la Police nationale, et deux patients ont été évacués vers un établissement de santé.

SUPPRESSION DU CESE ET DU HCCT | LE CHEF DE L’ÉTAT SAISIT L’ASSEMBLÉE NATIONALE POUR UN PROJET DE LOI PORTANT MODIFICATION DE LA CONSTITUTION

Le Président de la République a convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour le jeudi 29 août 2024, conformément aux dispositions de l’article 63 de la Constitution. Cette convocation a été formalisée par un décret transmis au Président de l’Assemblée nationale, marquant le début d’un processus législatif crucial pour l’avenir institutionnel du Sénégal.

La session extraordinaire aura pour principal objet l’examen d’un projet de loi visant à modifier la Constitution. Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, cette réforme constitutionnelle porte sur la suppression de deux organes clés de l’architecture institutionnelle du pays : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Le HCCT, établi pour favoriser la décentralisation et le développement local, ainsi que le CESE, qui joue un rôle consultatif sur les politiques publiques économiques, sociales et environnementales, sont deux institutions majeures dans le système de gouvernance du Sénégal.

La face cachée de Nabou Lèye

Les premiers éléments de l’enquête sur le meurtre de Aziz Dabalaet de son colocataire, Boubacar Gano alias Waly Baldé ont mis en lumière de nouveaux suspects, parmi lesquels l’artiste Nabou Lèye, autrefois amie proche d’Aziz Dabala.

Nabou Lèye est désormais au centre des soupçons suite au double meurtre de Pikine. Selon les enquêteurs, la jeune femme aurait joué un rôle crucial dans la mise en place d’un piège mortel tendu à Aziz et Waly.

Les investigations ont révélé que Nabou Leye aurait attiré les assassins sur les lieux du drame, avant de prétendre les avoir découverts sans vie par hasard.

La danseuse native de la banlieue (Pikine Guinaw Rails), a très tôt été confrontée aux aléas de la vie, avant de se faire un nom dans le show-biz. L’OBS dresse son parcours rythmé par la danse…

  • Sa relation avec Aziz Dabala

Nabou Lèye et Aziz Dabala ont arpenté les pistes escarpées du milieu du show-biz. Entre les deux, c’était d’abord une histoire de passion avant d’être celle d’une forte amitié. C’est Aziz Dabala lui-même qui a couvert les premiers pas de Nabou Lèye dans la danse, alors qu’elle n’était encore qu’une gamine.

  • Le ballet des débuts, Aziz Dabala le mentor

Tout comme Abdoul Aziz Ba, c’est dans les artères de Pikine Guinaw Rails que Nabou Lèye a vu le jour. Elle y a grandi et fait ses humanités. Inscrite à l’école comme pratiquement tous les enfants du coin, la fillette n’a pas prospéré dans les études.

Son cursus s’arrêtera net au primaire. À l’époque, elle avait déjà commencé à développer une fibre artistique. Ses deux parents évoluant dans l’Art, lui ont transmis cette passion. Sa mère a quelque temps évolué au sein de la célèbre troupe Daaray Kocc comme comédienne.

Tandis que son père (Thialiss Lèye), a lui monnayé son talent dans l’Art plastique et a interprété des rôles dans quelques pièces. Le personnage de Monsieur Kouamé est celui qui lui a valu une certaine renommée dans le milieu.

C’est donc dans ce décor, que la demoiselle a vécu et effectué ses balbutiements dans la danse. Le ballet a été son premier cadre d’expression. La gamine qu’elle était, parcourait des kilomètres à pied pour assister aux répétitions, en compagnie d’une de ses amies d’enfance, également attirée par les farandoles.

A l’époque, Nabou se cachait pour vivre sa passion. Il faut dire qu’elle était très jeune (13 ans). Sa mère, réticente à la laisser intégrer ce secteur, a finalement cédé. La jeune fille menait d’autres activités en parallèle (vente de fruits, de jus et d’eau), car en ce temps-là, elle ne maîtrisait pas encore les rouages du métier et était en phase d’apprentissage.

C’est sur ces entrefaites, qu’elle s’est rapprochée de celui qui deviendra son mentor, Aziz Davala. Elle s’est prise d’admiration pour le jeune-homme qui se cherchait aussi durant ces années-là. Voisins, leurs maisons familiales étaient à quelques encablures l’une de l’autre.

Aziz Davala, de nature très débrouillard, écumait les rues et ruelles de leur cité pour vendre de l’eau pour sa mère. Son accoutrement et les pas de danse qu’il exécutait de manière cocasse, ont tapé à l’œil de la fillette. Elle a commencé à fréquenter Aziz.

Celui-ci l’a carrément prise sous son aile et lui a enseigné les techniques de la danse Sabar. Ils allaient ensemble dans différentes prestations et ont commencé à se faire remarquer. Jusqu’à ce qu’un beau jour, la célèbre Ndèye Guèye, patronne des «Gazelles», la repère.

Pour la petite histoire que Nabou Lèye se plaît à raconter à chacune de ses sorties dans la presse, c’est grâce à l’altruisme de Aziz Davala, qu’elle a intégré la troupe de Ndèye Guèye où elle a quelque peu affiné son expérience dans le domaine, durant plusieurs années…

  • Mère à l’âge de 15 ans, le lutteur Bathie Seras père de son enfant

Quelques années auparavant, la jeune fille avait contracté une grossesse de laquelle naîtra une petite fille. Son père ne serait autre que le lutteur Bathie Séras, lui-même habitant Pikine Guinaw Rails, selon les révélations de la danseuse elle-même.

Elle a, entre autres, loué les qualités de ce lutteur qui, dit-elle, n’a pas du tout abandonné leur enfant et s’occupe très bien d’elle. “J’assume mon passé. J’ai un enfant et j’en suis fière. Ma fille est née dans des conditions extrêmement difficiles. J’ai accouché dans une petite chambre avec tous les risques que cela comporte”, avait-elle confessé.

Elle avait à peine 15 ans quand cela lui est arrivé. N’empêche, avec l’aide de ses parents, particulièrement sa mère, elle a élevé son enfant et s’est battue pour passer cette étape houleuse de sa vie. Malgré toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte car évoluant dans un métier avec ses corollaires de préjugés et de mauvaise réputation, elle a pris son courage à deux mains, pour aller de l’avant.

« Certaines personnes me collent l’étiquette d’une mauvaise femme. Pourtant, ce n’est pas le cas. Je peux mener une vie de dévergondée, mais je ne le ferai pas. Je ne suis pas éduquée comme ça. J’ai les moyens de prendre un appartement, mais je n’y songe même pas. Je ne quitterai le domicile parental qu’une fois mariée. Je fais l’objet de plusieurs jugements de valeur. Je me réclame de la banlieue et j’en suis fière. J’ai l’habitude de dire qu’il y a de bonnes personnes et de grandes personnalités qui vivent dans la banlieue. Donc il ne faut pas dire que les mauvaises personnes sont issues de la banlieue”, disait-elle, avant d’ajouter que la danse était pour elle un moyen de vivre sa passion, mais aussi de subvenir aux besoins de sa famille.

  • Danseuse dans les séries «Dikone» et «Emprises»

Avec Aziz Davala, le lien s’est encore plus renforcé. Elle le considère comme son père et modèle, car il a joué un rôle déterminant dans sa carrière de danseuse et pas que. C’est toujours Aziz qui va l’intégrer dans l’acting.

Lorsque la maison de production «Pikini» va lancer un casting pour sa première série «Dikone», il va encourager sa petite protégée à y participer. Sur ses encouragements, elle y est allée et a passé les auditions pour un rôle de danseuse, qu’elle finira par décrocher haut la main. Derrière la caméra, la jeune femme est plutôt à l’aise pour un premier rôle. Ce qui a renforcé sa notoriété, puisqu’elle commençait à se faire un nom dans le show-biz.

  • Un mariage éphémère

Chemin faisant, elle rencontre celui qui deviendra son premier mari. C’est aussi un danseur. Malheureusement, leur union ne va durer que le temps d’une rose. Nabou Lèye finit par divorcer. Une expérience que la danseuse a prise avec beaucoup de philosophie.

Selon ses propres mots, cela faisait partie de son destin. Elle poursuit alors sa destinée. C’est ainsi qu’elle commence à décrocher des contrats dans la danse avec des chanteurs de renom. Aziz Dabala, son parrain, n’est jamais bien loin.

Tous les deux, ils ont commencé au bas de l’échelle, pour ensuite prester dans des clips de grandes célébrités. Cela, ils le doivent à leurs talents sans commune mesure. Ils ont très vite su imposer leur marque de fabrique dans ce milieu et sont reconnus de leurs pairs.

  • Elle est gérante d’un salon de coiffure

Parallèlement, ils avaient aussi leur carrière en solo. Nabou s’est d’ailleurs essayé à la coiffure et a même été la gérante d’un grand salon de coiffure qui avait des succursales un peu partout dans Dakar. Ce fut aussi le cas lorsque Nabou Lèye a été choisie par la maison de production «Marodi» pour jouer le rôle de Soukèye dans la série «Emprises».

Dans la même lancée que «Dikone», elle était dans la peau d’une danseuse, son métier de prédilection. Cette fois-ci, c’était un personnage principal. Elle participe aux deux saisons de la série et accroît encore plus sa renommée.

Les préjugés qui la suivaient constamment, ne l’ont pas empêchée de progresser. Et dans cette ascension, l’artiste a eu à danser pour Wally Ballago Seck, dans son clip «Wurus», réalisé par El Hadj Cissoko, le réalisateur de la série Karma.

  • Youssou Ndour a également bénéficié de ses services

Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, par l’entremise de son danseur attitré, Pape Moussa Sonko, a également bénéficié de ses services. Lors du dernier concert de Bercy (Paris) en 2022, elle faisait partie de ceux qui ont agrémenté le spectacle du Roi du Mbalakh. Une belle carrière s’offrait donc à Nabou Lèye. Aujourd’hui, elle semble compromise à cause de cette sordide affaire qui n’a pas fini encore de livrer tous ses mystères…

La face cachée de Nabou Lèye

Les premiers éléments de l’enquête sur le meurtre de Aziz Dabala et de son colocataire, Boubacar Gano alias Waly Baldé ont mis en lumière de nouveaux suspects, parmi lesquels l’artiste Nabou Lèye, autrefois amie proche d’Aziz Dabala.

Nabou Lèye est désormais au centre des soupçons suite au double meurtre de Pikine. Selon les enquêteurs, la jeune femme aurait joué un rôle crucial dans la mise en place d’un piège mortel tendu à Aziz et Waly.

Les investigations ont révélé que Nabou Léye aurait attiré les assassins sur les lieux du drame, avant de prétendre les avoir découverts sans vie par hasard.

La danseuse native de la banlieue (Pikine Guinaw Rails), a très tôt été confrontée aux aléas de la vie, avant de se faire un nom dans le show-biz. L’OBS dresse son parcours rythmé par la danse…

  • Sa relation avec Aziz Dabala

Nabou Lèye et Aziz Dabala ont arpenté les pistes escarpées du milieu du show-biz. Entre les deux, c’était d’abord une histoire de passion avant d’être celle d’une forte amitié. C’est Aziz Dabala lui-même qui a couvert les premiers pas de Nabou Lèye dans la danse, alors qu’elle n’était encore qu’une gamine.

  • Le ballet des débuts, Aziz Dabala le mentor

Tout comme Abdoul Aziz Ba, c’est dans les artères de Pikine Guinaw Rails que Nabou Lèye a vu le jour. Elle y a grandi et fait ses humanités. Inscrite à l’école comme pratiquement tous les enfants du coin, la fillette n’a pas prospéré dans les études.

Son cursus s’arrêtera net au primaire. À l’époque, elle avait déjà commencé à développer une fibre artistique. Ses deux parents évoluant dans l’Art, lui ont transmis cette passion. Sa mère a quelque temps évolué au sein de la célèbre troupe Daaray Kocc comme comédienne.

Tandis que son père (Thialiss Lèye), a lui monnayé son talent dans l’Art plastique et a interprété des rôles dans quelques pièces. Le personnage de Monsieur Kouamé est celui qui lui a valu une certaine renommée dans le milieu

C’est donc dans ce décor, que la demoiselle a vécu et effectué ses balbutiements dans la danse. Le ballet a été son premier cadre d’expression. La gamine qu’elle était, parcourait des kilomètres à pied pour assister aux répétitions, en compagnie d’une de ses amies d’enfance, également attirée par les farandoles.

A l’époque, Nabou se cachait pour vivre sa passion. Il faut dire qu’elle était très jeune (13 ans). Sa mère, réticente à la laisser intégrer ce secteur, a finalement cédé. La jeune fille menait d’autres activités en parallèle (vente de fruits, de jus et d’eau), car en ce temps-là, elle ne maîtrisait pas encore les rouages du métier et était en phase d’apprentissage.nabounabou

C’est sur ces entrefaites, qu’elle s’est rapprochée de celui qui deviendra son mentor, Aziz Davala. Elle s’est prise d’admiration pour le jeune-homme qui se cherchait aussi durant ces années-là. Voisins, leurs maisons familiales étaient à quelques encablures l’une de l’autre.nabou leyenabou leye

Aziz Davala, de nature très débrouillard, écumait les rues et ruelles de leur cité pour vendre de l’eau pour sa mère. Son accoutrement et les pas de danse qu’il exécutait de manière cocasse, ont tapé à l’œil de la fillette. Elle a commencé à fréquenter Aziz.

Celui-ci l’a carrément prise sous son aile et lui a enseigné les techniques de la danse Sabar. Ils allaient ensemble dans différentes prestations et ont commencé à se faire remarquer. Jusqu’à ce qu’un beau jour, la célèbre Ndèye Guèye, patronne des «Gazelles», la repère.

Pour la petite histoire que Nabou Lèye se plaît à raconter à chacune de ses sorties dans la presse, c’est grâce à l’altruisme de Aziz Davala, qu’elle a intégré la troupe de Ndèye Guèye où elle a quelque peu affiné son expérience dans le domaine, durant plusieurs années…

  • Mère à l’âge de 15 ans, le lutteur Bathie Seras père de son enfant

Quelques années auparavant, la jeune fille avait contracté une grossesse de laquelle naîtra une petite fille. Son père ne serait autre que le lutteur Bathie Séras, lui-même habitant Pikine Guinaw Rails, selon les révélations de la danseuse elle-même.

Elle a, entre autres, loué les qualités de ce lutteur qui, dit-elle, n’a pas du tout abandonné leur enfant et s’occupe très bien d’elle. “J’assume mon passé. J’ai un enfant et j’en suis fière. Ma fille est née dans des conditions extrêmement difficiles. J’ai accouché dans une petite chambre avec tous les risques que cela comporte”, avait-elle confessé.

Elle avait à peine 15 ans quand cela lui est arrivé. N’empêche, avec l’aide de ses parents, particulièrement sa mère, elle a élevé son enfant et s’est battue pour passer cette étape houleuse de sa vie. Malgré toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte car évoluant dans un métier avec ses corollaires de préjugés et de mauvaise réputation, elle a pris son courage à deux mains, pour aller de l’avant.

« Certaines personnes me collent l’étiquette d’une mauvaise femme. Pourtant, ce n’est pas le cas. Je peux mener une vie de dévergondée, mais je ne le ferai pas. Je ne suis pas éduquée comme ça. J’ai les moyens de prendre un appartement, mais je n’y songe même pas. Je ne quitterai le domicile parental qu’une fois mariée. Je fais l’objet de plusieurs jugements de valeur. Je me réclame de la banlieue et j’en suis fière. J’ai l’habitude de dire qu’il y a de bonnes personnes et de grandes personnalités qui vivent dans la banlieue. Donc il ne faut pas dire que les mauvaises personnes sont issues de la banlieue”, disait-elle, avant d’ajouter que la danse était pour elle un moyen de vivre sa passion, mais aussi de subvenir aux besoins de sa famille.

  • Danseuse dans les séries «Dikone» et «Emprises»

Avec Aziz Davala, le lien s’est encore plus renforcé. Elle le considère comme son père et modèle, car il a joué un rôle déterminant dans sa carrière de danseuse et pas que. C’est toujours Aziz qui va l’intégrer dans l’acting.

Lorsque la maison de production «Pikini» va lancer un casting pour sa première série «Dikone», il va encourager sa petite protégée à y participer. Sur ses encouragements, elle y est allée et a passé les auditions pour un rôle de danseuse, qu’elle finira par décrocher haut la main. Derrière la caméra, la jeune femme est plutôt à l’aise pour un premier rôle. Ce qui a renforcé sa notoriété, puisqu’elle commençait à se faire un nom dans le show-biz.

  • Un mariage éphémère

Chemin faisant, elle rencontre celui qui deviendra son premier mari. C’est aussi un danseur. Malheureusement, leur union ne va durer que le temps d’une rose. Nabou Lèye finit par divorcer. Une expérience que la danseuse a prise avec beaucoup de philosophie.

Selon ses propres mots, cela faisait partie de son destin. Elle poursuit alors sa destinée. C’est ainsi qu’elle commence à décrocher des contrats dans la danse avec des chanteurs de renom. Aziz Dabala, son parrain, n’est jamais bien loin.

Tous les deux, ils ont commencé au bas de l’échelle, pour ensuite prester dans des clips de grandes célébrités. Cela, ils le doivent à leurs talents sans commune mesure. Ils ont très vite su imposer leur marque de fabrique dans ce milieu et sont reconnus de leurs pairs.

  • Elle est gérante d’un salon de coiffure

Parallèlement, ils avaient aussi leur carrière en solo. Nabou s’est d’ailleurs essayé à la coiffure et a même été la gérante d’un grand salon de coiffure qui avait des succursales un peu partout dans Dakar. Ce fut aussi le cas lorsque Nabou Lèye a été choisie par la maison de production «Marodi» pour jouer le rôle de Soukèye dans la série «Emprises».

Dans la même lancée que «Dikone», elle était dans la peau d’une danseuse, son métier de prédilection. Cette fois-ci, c’était un personnage principal. Elle participe aux deux saisons de la série et accroît encore plus sa renommée.

Les préjugés qui la suivaient constamment, ne l’ont pas empêchée de progresser. Et dans cette ascension, l’artiste a eu à danser pour Wally Ballago Seck, dans son clip «Wurus», réalisé par El Hadj Cissoko, le réalisateur de la série Karma.

  • Youssou Ndour a également bénéficié de ses services

Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, par l’entremise de son danseur attitré, Pape Moussa Sonko, a également bénéficié de ses services. Lors du dernier concert de Bercy (Paris) en 2022, elle faisait partie de ceux qui ont agrémenté le spectacle du Roi du Mbalakh. Une belle carrière s’offrait donc à Nabou Lèye. Aujourd’hui, elle semble compromise à cause de cette sordide affaire qui n’a pas fini encore de livrer tous ses mystères…