La face cachée de Nabou Lèye

Les premiers éléments de l’enquête sur le meurtre de Aziz Dabala et de son colocataire, Boubacar Gano alias Waly Baldé ont mis en lumière de nouveaux suspects, parmi lesquels l’artiste Nabou Lèye, autrefois amie proche d’Aziz Dabala.

Nabou Lèye est désormais au centre des soupçons suite au double meurtre de Pikine. Selon les enquêteurs, la jeune femme aurait joué un rôle crucial dans la mise en place d’un piège mortel tendu à Aziz et Waly.

Les investigations ont révélé que Nabou Léye aurait attiré les assassins sur les lieux du drame, avant de prétendre les avoir découverts sans vie par hasard.

La danseuse native de la banlieue (Pikine Guinaw Rails), a très tôt été confrontée aux aléas de la vie, avant de se faire un nom dans le show-biz. L’OBS dresse son parcours rythmé par la danse…

  • Sa relation avec Aziz Dabala

Nabou Lèye et Aziz Dabala ont arpenté les pistes escarpées du milieu du show-biz. Entre les deux, c’était d’abord une histoire de passion avant d’être celle d’une forte amitié. C’est Aziz Dabala lui-même qui a couvert les premiers pas de Nabou Lèye dans la danse, alors qu’elle n’était encore qu’une gamine.

  • Le ballet des débuts, Aziz Dabala le mentor

Tout comme Abdoul Aziz Ba, c’est dans les artères de Pikine Guinaw Rails que Nabou Lèye a vu le jour. Elle y a grandi et fait ses humanités. Inscrite à l’école comme pratiquement tous les enfants du coin, la fillette n’a pas prospéré dans les études.

Son cursus s’arrêtera net au primaire. À l’époque, elle avait déjà commencé à développer une fibre artistique. Ses deux parents évoluant dans l’Art, lui ont transmis cette passion. Sa mère a quelque temps évolué au sein de la célèbre troupe Daaray Kocc comme comédienne.

Tandis que son père (Thialiss Lèye), a lui monnayé son talent dans l’Art plastique et a interprété des rôles dans quelques pièces. Le personnage de Monsieur Kouamé est celui qui lui a valu une certaine renommée dans le milieu

C’est donc dans ce décor, que la demoiselle a vécu et effectué ses balbutiements dans la danse. Le ballet a été son premier cadre d’expression. La gamine qu’elle était, parcourait des kilomètres à pied pour assister aux répétitions, en compagnie d’une de ses amies d’enfance, également attirée par les farandoles.

A l’époque, Nabou se cachait pour vivre sa passion. Il faut dire qu’elle était très jeune (13 ans). Sa mère, réticente à la laisser intégrer ce secteur, a finalement cédé. La jeune fille menait d’autres activités en parallèle (vente de fruits, de jus et d’eau), car en ce temps-là, elle ne maîtrisait pas encore les rouages du métier et était en phase d’apprentissage.nabounabou

C’est sur ces entrefaites, qu’elle s’est rapprochée de celui qui deviendra son mentor, Aziz Davala. Elle s’est prise d’admiration pour le jeune-homme qui se cherchait aussi durant ces années-là. Voisins, leurs maisons familiales étaient à quelques encablures l’une de l’autre.nabou leyenabou leye

Aziz Davala, de nature très débrouillard, écumait les rues et ruelles de leur cité pour vendre de l’eau pour sa mère. Son accoutrement et les pas de danse qu’il exécutait de manière cocasse, ont tapé à l’œil de la fillette. Elle a commencé à fréquenter Aziz.

Celui-ci l’a carrément prise sous son aile et lui a enseigné les techniques de la danse Sabar. Ils allaient ensemble dans différentes prestations et ont commencé à se faire remarquer. Jusqu’à ce qu’un beau jour, la célèbre Ndèye Guèye, patronne des «Gazelles», la repère.

Pour la petite histoire que Nabou Lèye se plaît à raconter à chacune de ses sorties dans la presse, c’est grâce à l’altruisme de Aziz Davala, qu’elle a intégré la troupe de Ndèye Guèye où elle a quelque peu affiné son expérience dans le domaine, durant plusieurs années…

  • Mère à l’âge de 15 ans, le lutteur Bathie Seras père de son enfant

Quelques années auparavant, la jeune fille avait contracté une grossesse de laquelle naîtra une petite fille. Son père ne serait autre que le lutteur Bathie Séras, lui-même habitant Pikine Guinaw Rails, selon les révélations de la danseuse elle-même.

Elle a, entre autres, loué les qualités de ce lutteur qui, dit-elle, n’a pas du tout abandonné leur enfant et s’occupe très bien d’elle. “J’assume mon passé. J’ai un enfant et j’en suis fière. Ma fille est née dans des conditions extrêmement difficiles. J’ai accouché dans une petite chambre avec tous les risques que cela comporte”, avait-elle confessé.

Elle avait à peine 15 ans quand cela lui est arrivé. N’empêche, avec l’aide de ses parents, particulièrement sa mère, elle a élevé son enfant et s’est battue pour passer cette étape houleuse de sa vie. Malgré toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte car évoluant dans un métier avec ses corollaires de préjugés et de mauvaise réputation, elle a pris son courage à deux mains, pour aller de l’avant.

« Certaines personnes me collent l’étiquette d’une mauvaise femme. Pourtant, ce n’est pas le cas. Je peux mener une vie de dévergondée, mais je ne le ferai pas. Je ne suis pas éduquée comme ça. J’ai les moyens de prendre un appartement, mais je n’y songe même pas. Je ne quitterai le domicile parental qu’une fois mariée. Je fais l’objet de plusieurs jugements de valeur. Je me réclame de la banlieue et j’en suis fière. J’ai l’habitude de dire qu’il y a de bonnes personnes et de grandes personnalités qui vivent dans la banlieue. Donc il ne faut pas dire que les mauvaises personnes sont issues de la banlieue”, disait-elle, avant d’ajouter que la danse était pour elle un moyen de vivre sa passion, mais aussi de subvenir aux besoins de sa famille.

  • Danseuse dans les séries «Dikone» et «Emprises»

Avec Aziz Davala, le lien s’est encore plus renforcé. Elle le considère comme son père et modèle, car il a joué un rôle déterminant dans sa carrière de danseuse et pas que. C’est toujours Aziz qui va l’intégrer dans l’acting.

Lorsque la maison de production «Pikini» va lancer un casting pour sa première série «Dikone», il va encourager sa petite protégée à y participer. Sur ses encouragements, elle y est allée et a passé les auditions pour un rôle de danseuse, qu’elle finira par décrocher haut la main. Derrière la caméra, la jeune femme est plutôt à l’aise pour un premier rôle. Ce qui a renforcé sa notoriété, puisqu’elle commençait à se faire un nom dans le show-biz.

  • Un mariage éphémère

Chemin faisant, elle rencontre celui qui deviendra son premier mari. C’est aussi un danseur. Malheureusement, leur union ne va durer que le temps d’une rose. Nabou Lèye finit par divorcer. Une expérience que la danseuse a prise avec beaucoup de philosophie.

Selon ses propres mots, cela faisait partie de son destin. Elle poursuit alors sa destinée. C’est ainsi qu’elle commence à décrocher des contrats dans la danse avec des chanteurs de renom. Aziz Dabala, son parrain, n’est jamais bien loin.

Tous les deux, ils ont commencé au bas de l’échelle, pour ensuite prester dans des clips de grandes célébrités. Cela, ils le doivent à leurs talents sans commune mesure. Ils ont très vite su imposer leur marque de fabrique dans ce milieu et sont reconnus de leurs pairs.

  • Elle est gérante d’un salon de coiffure

Parallèlement, ils avaient aussi leur carrière en solo. Nabou s’est d’ailleurs essayé à la coiffure et a même été la gérante d’un grand salon de coiffure qui avait des succursales un peu partout dans Dakar. Ce fut aussi le cas lorsque Nabou Lèye a été choisie par la maison de production «Marodi» pour jouer le rôle de Soukèye dans la série «Emprises».

Dans la même lancée que «Dikone», elle était dans la peau d’une danseuse, son métier de prédilection. Cette fois-ci, c’était un personnage principal. Elle participe aux deux saisons de la série et accroît encore plus sa renommée.

Les préjugés qui la suivaient constamment, ne l’ont pas empêchée de progresser. Et dans cette ascension, l’artiste a eu à danser pour Wally Ballago Seck, dans son clip «Wurus», réalisé par El Hadj Cissoko, le réalisateur de la série Karma.

  • Youssou Ndour a également bénéficié de ses services

Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, par l’entremise de son danseur attitré, Pape Moussa Sonko, a également bénéficié de ses services. Lors du dernier concert de Bercy (Paris) en 2022, elle faisait partie de ceux qui ont agrémenté le spectacle du Roi du Mbalakh. Une belle carrière s’offrait donc à Nabou Lèye. Aujourd’hui, elle semble compromise à cause de cette sordide affaire qui n’a pas fini encore de livrer tous ses mystères…

[Document] GFM : L’animateur Sidath Thioune suspendu après un post sur les réseaux sociaux

L’animateur Sidath Thioune a été suspendu par le directeur général par intérim de la RFM, Babacar Fall. Selon le document (ci-dessous), sa suspension fait suite à un post sur les réseaux sociaux où il aurait jeté le discrédit sur la Rfm. 

« Il nous a été donné de constater à travers une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux de votre part, que vous jetiez le discrédit sur le groupe Futurs Médias. Par conséquent nous vous notifions par la présente votre interdiction d’antenne à compter de ce lundi 26 Août 2024 jusqu’à nouvel ordre », lit-on sur le document signé par Babacar Fall.

Mort de «Waly», neveu de Aziz Dabala» : la boucherie décrite par le médecin légiste

Boubacar Gano alias «Waly», retrouvé mort en même temps que le danseur «Aziz Dabala», présenté comme son oncle, a été victime d’une véritable boucherie. En atteste le rapport d’autopsie, parcouru par L’Observateur, qui fait état d’«une trentaine de plaies cutanées par arme blanche tranchante, pointue et longue sur les faces antérieure et postérieure du haut du corps».

La médecin légiste, selon le journal, rapporte que le coup fatal s’est enfoncé dans le corps de la victime jusqu’à 7 cm, «sectionnant le tronc vasculaire et la partie initiale de la tranchée de façon complète». La même source ajoute que l’autopsie a en outre relevé onze plaies, «de la nuque à la partie haute du dos», une «éventration abdominale avec issue de viscères», et d’autres blessures profondes sur «les épaules et les membres supérieurs».

Crise à l’ONAS : La pétition de la coalition « Na Lér » dépasse les attentes avec 73 780 signatures en trois jours

Le comité d’initiative de la coalition « Na Lér » a exprimé sa profonde gratitude envers les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition lancée le 21 août 2024. Initialement, la campagne visait à récolter 50 000 signatures. Cependant, en seulement trois jours, ce sont 73 780 signatures qui ont été enregistrées, démontrant l’engagement inébranlable du peuple sénégalais à défendre la transparence et la bonne gouvernance.

Tribunal de Dakar : le chanteur Sidy Diop jugé ce lundi

Jour de vérité pour le chanteur Sidy Diop. Sauf renvoi du dossier, il sera jugé ce lundi 26 août, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour « défaut de permis de conduire et d’assurance ».

Pour rappel, l’artiste a été arrêté par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann à la suite d’un contrôle de routine lundi dernier, alors qu’il conduisait sa voiture sans permis ni assurance.

Il a été placé sous mandat de dépôt après son face à face avec le procureur de la République mardi.

Double meurtre de Pikine Technopole : nouvelles révélations impliquant Nabou Lèye et plusieurs suspects

L’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole continue de révéler des éléments troublants. Parmi les nouvelles révélations, l’arrestation de la danseuse Nabou Lèye, amie d’Aziz Dabala, a surpris plus d’un. D’après le journal Libération, cette dernière a été confondue par une preuve technique irréfutable.

Entendue dans un premier temps comme témoin, Nabou Leye avait affirmé que le soir des faits, elle était partie à un Thiant avec Aziz Dabala. Moins d’une heure après, elle affirme avoir déposé Aziz Dabala chez lui avant de prendre un taxi. À 22 heures, elle prétend qu’elle est rentrée chez elle ne serait pas ressortie.

Selon les informations rapportées par Libération, son portable bornait dans l’appartement d’Aziz Dabala au moment où elle disait dormir. Interpellée sur cette vérité scientifique, elle a été incapable de livrer la moindre explication.

Pour les enquêteurs, il est clair que Nabou Lèye est venue dans l’appartement pendant ou après le double meurtre. Sur la base de preuves techniques irréfutables, les limiers de la Division des investigations (DIC) ont aussi découvert que Nabou Lèye a déposé Aziz Dabala, en cours de route (vers Nietti Mbaar) et non chez lui. Et que de là, Aziz Dabala a été suivi jusqu’à chez lui par Mamadou Lamine Diaw, Ousseynou Diaw, Assane Diaw et une quatrième personne activement recherchée.

Si Aziz Dabala était la cible principale de ce qui ressemble à une exécution préméditée, Waly apparaît comme un dommage collatéral dans cette sordide affaire. L’autre fait constat révélé par les réquisitions est que tous les 6 interpellés ont, à plusieurs reprises, échangé au téléphone il le jour des faits et qu’ils étaient tous sur les lieux du crime pendant ou après les faits.

Mieux, ou pire, durant toute la journée, Serigne Sarr appelait avec instance Nabou Lèye que les enquêteurs soupçonnent d’avoir « livrer » Aziz Dabala avant de faire semblant de découvrir les corps sans vie mardi soir. 

Les prochaines heures seront décisives dans la poursuite de cette enquête qui, au-delà de la Direction de la police judiciaire (Dpj) a mobilisé tous les services de la Direction de la sécurité publique (Dsp).

Conférence de presse du ministère de l’Assainissement : Birahim Seck sur sa faim

Président du Forum civil, Birahim Seck est resté sur sa faim après la conférence de presse convoquée hier par le ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement, qui a tenté de démonter les accusations de corruption sur l’attribution des marchés de gré à gré au niveau de l’Onas. «Techniquement, la conférence de presse du ministère n’apporte rien d’autre que le Dr Cheikh Dieng n’ait déjà dit : appel d’offres restreint, attribution du marché par la Commission, «annulation» du marché, saisine de la Dcmp, gré à gré, mise en place du fameux comité, etc.», note M. Seck. Il poursuit : «Dans le cadre des marchés publics, le ministère et l’Onas sont deux autorités contractantes différentes. Chaque structure est autonome, sauf si (par exemple) l’approbation est du ressort du ministère, ce qui n’est pas le cas ici, car le marché dépasse 300 millions. Ces techniciens-là qui parlent, ne savaient-ils pas qu’aucun marché ne peut être signé ou approuvé sans une autorisation préalable d’engagement couvrant ledit marché visée par le contrôleur budgétaire ou toute personne habilitée et signée par l’ordonnateur de la dépense.» «Le système ne peut pas défendre l’anti-système», rappelle-t-il.

Sidy Diop jugé en flagrants délits lundi prochain

Le jeune artiste chanteur Sidy Diop est en ce moment dans de beaux draps. A la suite d’un contrôle de routine hier lundi, le chanteur ne détenant pas son permis de conduire et l’assurance de sa voiture faisait l’objet de poursuites judicaires.
Ainsi, il vient d’être placé sous mandat de dépôt. Son déferrement devant le procureur de la République a eu lieu ce mardi 20.

D’après Iradio, le jeune chanteur sera devant le tribunal des flagrants délits de Dakar lundi prochain. 

Corps sans vie de Aziz Dabala et son colocataire : Voici les premiers éléments de l’enquête

Deux corps sans vie, dont celui du jeune danseur Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le nom d’Aziz Dabala, ont été découverts ce mardi dans un appartement situé à Pikine Technopole. Selon L’Observateur, la présence d’un important dispositif policier a rapidement éveillé la curiosité des habitants du quartier.

Après avoir obtenu des informations, il a été confirmé que les autorités avaient fait cette double découverte macabre dans un appartement au deuxième étage d’un immeuble. Le Quotidien décrit les lieux du drame en précisant que l’un des corps a été retrouvé dans la salle de bain , tandis que le second, « enveloppé dans un drap », gisait dans le salon.

Un autre détail troublant a retenu l’attention des enquêteurs : la porte principale de l’appartement était fermée, et une clé pendait à la porte d’une chambre également verrouillée.

Pour l’heure, les circonstances de ces décès demeurent floues. S’agit-il d’un double homicide ou d’une violente altercation qui aurait mal tourné ? Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, rapporte L’Observateur, journal du Groupe futurs médias.