Samba Ndiaye: Une pétition lancée contre sa nomination au Poste de PCA de la SN-HLM

La nomination de Samba Ndiaye, ancien directeur général des Grands Trains du Sénégal au poste de PCA de la SN-HLM suscite de nombreuses critiques venant des militants du Pastef.

Sur les réseaux sociaux, ils sont beaucoup à dénoncer cette nomination de l’ancien maire de Ndoffane, qu’elle qualifie de transhumance de la part de Samba Ndiaye, qui pourtant s’était déjà rallié à la coalition Diomaye Président avant l’élection présidentielle de 2024.

Ces militants du Pastef sont allés plus loin dans leur dénonciation contre Samba Ndiaye. Ils ont lancé une pétition, qui a déjà recueilli plus de 6000 signatures .

Louga : il rejoint sa copine mariée dans la chambre conjugale et tombe nez à nez sur l’époux

Un jeune nommé A. S. a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt (Incapacité temporaire de travail) de dix jours. Le mis en cause est accusé de s’être introduit nuitamment dans la chambre d’une femme mariée qui serait sa copine. Malheureusement pour lui, il tombe nez à nez sur l’époux de cette dernière, S. B., qui est son ami. Pour pouvoir s’échapper, il aurait porté de violents coups de coupe-coupe au mari présumé cocu.

Selon L’Observateur, qui rapporte cette histoire, les faits se seraient déroulés la semaine dernière, vers 22 heures, à Torodio, un village de Thiamène, une commune du département de Louga. «D. S. entretenait une relation amoureuse avec ma femme, a déclaré S. B, lors de son audition à la gendarmerie de Coki où il a déposé plainte. Je l’avais mis en garde, mais il s’est entêté. La nuit des faits, il m’a trouvé dans ma chambre en compagnie de ma femme. Je voulais le raisonner, mais il s’est mis à m’administrer des coups de coupe-coupe. Je l’ai formellement identifié. Je ne peux me tromper sur sa personne, car nous sommes voisins.»

S’il reconnait s’être rendu au domicile du plaignant la nuit des faits présumés, D. S. conteste avoir pénétré dans sa chambre conjugale. «Il s’est trompé sur ma personne parce qu’il faisait nuit et l’obscurité régnait dans le village», s’est-il défendu. En attendant de faire face à un juge.

Affaire Déthié Fall : Les nouvelles révélations inattendues de Barthélémy Dias, leader de « Samm Sa Kaddu »

Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), a annoncé son retrait de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef en vue des législatives prévues le 17 novembre. Cette décision, qui fait couler beaucoup d’encre, est perçue par certains comme une stratégie électorale astucieuse, tandis que d’autres y voient une manœuvre orchestrée par le pouvoir en place pour déstabiliser l’opposition.

Dans un entretien publié ce jeudi par Le Quotidien, Barthelemy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de Samm Sa Kaddu, n’a pas tardé à réagir. Selon lui, cet épisode est symptomatique de « des opérations visant à saborder [leurs] bases », qu’il impute au tandem Diomaye-Sonko. « Ce qu’on peut appeler l’affaire Déthié Fall est la dernière en date. C’est la première fois, si ma mémoire ne me trompe pas, qu’un Premier ministre reçoit une personne d’une liste concurrente à grand coup de publicité et de communication », s’indigne-t-il.

Barthélémy Dias estime que ce retournement est révélateur d’un climat d’affolement au sein du pouvoir, qui serait conscient des défis qui l’attendent lors des prochaines élections. « L’affaire Déthié Fall constitue un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir, qui savent qu’ils vont laisser des plumes dans ces élections législatives », affirme-t-il avec conviction.
L’édile dakarois met en lumière ce qu’il considère comme une stratégie erronée de débauchage d’élus locaux, affirmant que ces manœuvres ne feront que renforcer la détermination de l’opposition. « C’est pourquoi, martèle-t-il, ils procèdent à des tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux. Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie. »

Sénégalaiseries Par Ibou Fall

Le président Diomaye Faye se fait remarquer par sa tenue de camouflage…Un chef de l’État qui s’affuble d’un camouflage pour ne pas passer inaperçu, il faut avoir vécu jusqu’en 2024 pour revoir ça. Certes, le costume et la mise en scène rappellent l’attirail du bedonnant Macky Sall dix ans auparavant, qui saute alors depuis son piédestal jusqu’à une défaillante station de traitement des eaux avec, dans la garnison héroïque et vengeresse, l’inévitable Mimi Touré. Un spectacle affligeant que l’on ne pense pas revoir de sitôt. Hélas…Ça ne prend pas tous les mêmes mais ça recommence.Au moins, on ne mourra pas idiot : c’est pain béni, de notre vivant, d’avoir la chance insigne de savourer également le spectacle touchant du svelte président Bassirou Diomaye Faye en camouflage de commando, manches retroussées, chapeau de brousse sur la tête et rangers aux pieds, le pas décidé, s’apprêtant à affronter ces maudites eaux qui troublent son magistère en semant la désolation dans l’Est. Un inévitable lâcher des eaux nous apprend-on doctement du côté de l’OMVS, pour que les ouvrages ne cèdent pas sous le poids du trop-plein. Le pourquoi du comment sera sans doute réservé à plus tard, après que les ministres et chefs d’État de l’organisation auront papoté au sujet du sexe des anges engendrés par la décrue du Fleuve Sénégal.Mieux vaut tard que jamais dit le sage… Là, en effet, ce n’est plus le moment de verser une larme et se faire du mouron concernant nos pauvres concitoyens qui voient les eaux en furie dévaster leurs vies. Le temps, déjà perdu, est désormais à l’action. Retour à la case départ.C’est en avril 2024, dès leur accession au pouvoir, que le nouveau régime doit labourer l’arrière-pays, ce Sénégal des profondeurs qui vote pour un quasi inconnu au CV rachitique. Par gratitude et en reconnaissance : dire merci et, en même temps, s’enquérir des urgences de ce peuple exaspéré mais patient, qui sait changer de direction quand le guide qu’il se choisit prend la mauvaise pente. Il ne manquera sans doute pas, au cours de ces tournées d’information, un compatriote au langage assez direct pour leur expliquer les aléas des hivernages et les urgences de l’heure.Il n’en sera rien… Le président nouvellement élu préfère prendre l’avion et visiter le gratin planétaire, poser avec les grands du monde, ressasser des antiennes sur l’avenir de l’humanité. Quant aux Sénégalais qui espèrent un, euh, projet de société censé les mettre à l’abri de la misère, ils peuvent guetter les bienfaits de l’horizon 2050, les pieds dans l’eau, le pantalon retroussé et le baluchon sur la tête.Là, le président Bassirou Diomaye Faye leur fait l’honneur de les regarder de haut, les survoler, après la promesse d’un budget de huit milliards de nos pauvres francs CFA à propos desquels personne ne sait trop quelles plaies ces numéraires sous-développés vont panser. Bien sûr, sur place, le sauveur sublime ne manque pas d’annoncer une décision forte pour marquer sa détermination. Ce sont les orpailleurs qui écopent pour l’occasion.Pendant ce temps, Ousmane Sonko, le « meilleur Premier ministre de tous les temps » selon son admirateur de président, organise sa quête à Dakar Aréna en direction des législatives. Apparemment, il ne doit pas rester grand-chose des fonds politiques, ou même des autres tiroirs où ça peut racler les deniers publics sans histoire, puisque le président du Pastef, téméraire tête de liste de la coalition du même nom, s’oblige à réclamer une dîme à ses inconditionnels, via Kopar Express. J’oubliais : en avril 2024, quand Macky Sall leur remet de mauvaise grâce les clés de la maison Sénégal, ils trouvent des comptes falsifiés et un pays en ruines. Qu’à cela ne tienne : aux yeux d’Ousmane Sonko, l’occasion est trop belle pour présenter sa version de l’histoire des événements de 2021 à 2024. Bien sûr, il est surtout question de son génie politique et sa vista stratégique qui installeront Pastef aux commandes de la République. Bien entendu, ses disciples boivent du petit lait : « Ousmane Mou Sèll Mi » est un visionnaire qui voit les emmerdes arriver au grand galop, prévoit les chausse-trappes, anticipe les complots et pousse le patriotisme jusqu’à renoncer à la présidence de la République pour laisser passer son second, qu’il surnomme « Serigne Ngoundou ».Le Patriote Suprême pousse le génie jusqu’à tomber sciemment dans le piège de Sweet Beauty. Rassurez-vous, c’est fait exprès… Ses condamnations pour « corruption de jeunesse » et diffamation sont programmées, histoire de divertir la tyrannie en place qui ne fera pas attention au placide Bassirou Diomaye Faye, déjà en prison. Ses ruses de sioux portent leurs fruits : le 24 mars 2024, 54 % de l’électorat sénégalais plébiscitent son bras gauche.Cette semaine tumultueuse est le moment aussi que choisit Bougane Guèye Dany pour se signaler à l’attention de ses futurs électeurs : au prix de sa liberté et au péril de sa vie, il ira porter son aide aux sinistrés du Sénégal oriental. Bien entendu, les forces de l’ordre ne l’entendent pas de cette oreille, surtout quand leurs patrons reçoivent des ordres d’en haut. Ça finit par une arrestation musclée, une garde-à-vue et un mandat de dépôt. La comparution devant les juges en flagrant délit est fixée à la semaine prochaine, le 30 octobre, précisément. Pour l’heure, Bougane Guèye Dany attend en prison à Tambacounda que la justice se prononce sur son refus d’obtempérer aux ordres des gendarmes.Les vitupérations des leaders de la coalition « Sàm sa kàdu », Barthélémy Dias en tête n’y feront rien. Enfin, pas tous. On apprend que Déthié Fall, troisième sur leur liste nationale, en bon politicien africain, bavarde nuitamment avec Ousmane Sonko. Un peu comme son mentor de l’époque, Idrissa Seck, alors chef de l’opposition, qui négocie le fromage du CESE en catimini avec Macky Sall pendant que ses lieutenants crachent le feu sur le régime.Un jour lointain, quand le suicidaire manitou de « Gueum Sa Bopp » sera du camp des vainqueurs, il ne faudra pas s’étonner de le voir rassembler ses ouailles à Dakar Aréna pour leur expliquer le génie politique qui dort alors en lui et inspire cette manière téméraire mais stratégique de se jeter volontairement en prison ; ce qui serait, selon ses prédécesseurs, « le raccourci pour le Palais ». C’est également l’instant que choisit Amadou Bâ pour sortir du bois. Devant la presse, à la Maison du Parti socialiste —légitime retour à la maison-mère— le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de mars 2024 remet les points sur les « i ». Selon lui, malgré son silence depuis la dernière présidentielle, on sait à présent « qui a trahi qui »… L’occasion est trop belle pour ne pas se laver à grande eau : il ne meurt pas de faim, à n’en pas douter mais ce n’est pas un crime quand on n’a rien à se reprocher. Ça tombe bien, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse de tous les péchés d’Israël, dont une falsification des chiffres et une fortune inexplicable, le défie : un débat public pour solde de tout compte. Perso, je ne crois pas une seconde que ce débat aura lieu. Mais le hic ne viendra pas d’Amadou Bâ : ses lieutenants le disent favorable au duel, en tout lieu, à tout moment. La douche froide viendra du CNRA : sous la férule de son nouveau président, Mamadou Oumar Ndiaye qui déclare n’avoir pas l’intention de jouer les gendarmes, l’organe de régulation fait tout de même la police de circonlocution… Problème : personne n’exige qu’il soit médiatisé. Si ça se tient en plein air, devant une foule de curieux, loin des télévisions et des radios, en quoi le CNRA est-il concerné ? La parade rappelle les esquives d’Ousmane Sonko lorsque la justice le convoque dans l’affaire Adji Sarr, ou Mame Mbaye Niang : il a toujours un ami qui ne lui veut que du bien pour bondir de nulle part et l’empêcher de déférer aux convocations. Et même lorsqu’en sa qualité de Premier ministre, Ousmane Sonko doit affronter les représentants du peuple pour sa Déclaration de Politique générale, c’est depuis les rangs des députés que jaillit la lumière : Guy Marius Sagna, avec sa verve coutumière, lui présente l’excuse du règlement intérieur pour sortir du traquenard par une porte dérobée, avant que le président de la République soi-même ne dissolve le Parlement. Tout ça nous rappelle les années de braises, avec le pic de la présidentielle de 1988, lorsque l’opposant Wade et ses disciples, dont l’actuel président du CNRA, réclament un face-à-face avec le président Diouf. Les Socialistes, qui ne misent pas trop sur le canasson qui leur sert de poulain, multiplient les prétextes pour éviter le massacre en direct…Bref, il n’est pas question de tenir ce face-à-face auquel Barthélémy Dias veut resquiller en précisant que seul l’usage du français, la langue officielle, sera toléré… C’est un coup en bas de la syntaxe ?SénégalaiseriesPar Ibou FallLe président Diomaye Faye se fait remarquer par sa tenue de camouflage…Un chef de l’État qui s’affuble d’un camouflage pour ne pas passer inaperçu, il faut avoir vécu jusqu’en 2024 pour revoir ça. Certes, le costume et la mise en scène rappellent l’attirail du bedonnant Macky Sall dix ans auparavant, qui saute alors depuis son piédestal jusqu’à une défaillante station de traitement des eaux avec, dans la garnison héroïque et vengeresse, l’inévitable Mimi Touré. Un spectacle affligeant que l’on ne pense pas revoir de sitôt. Hélas…Ça ne prend pas tous les mêmes mais ça recommence.Au moins, on ne mourra pas idiot : c’est pain béni, de notre vivant, d’avoir la chance insigne de savourer également le spectacle touchant du svelte président Bassirou Diomaye Faye en camouflage de commando, manches retroussées, chapeau de brousse sur la tête et rangers aux pieds, le pas décidé, s’apprêtant à affronter ces maudites eaux qui troublent son magistère en semant la désolation dans l’Est. Un inévitable lâcher des eaux nous apprend-on doctement du côté de l’OMVS, pour que les ouvrages ne cèdent pas sous le poids du trop-plein. Le pourquoi du comment sera sans doute réservé à plus tard, après que les ministres et chefs d’État de l’organisation auront papoté au sujet du sexe des anges engendrés par la décrue du Fleuve Sénégal.Mieux vaut tard que jamais dit le sage… Là, en effet, ce n’est plus le moment de verser une larme et se faire du mouron concernant nos pauvres concitoyens qui voient les eaux en furie dévaster leurs vies. Le temps, déjà perdu, est désormais à l’action. Retour à la case départ.C’est en avril 2024, dès leur accession au pouvoir, que le nouveau régime doit labourer l’arrière-pays, ce Sénégal des profondeurs qui vote pour un quasi inconnu au CV rachitique. Par gratitude et en reconnaissance : dire merci et, en même temps, s’enquérir des urgences de ce peuple exaspéré mais patient, qui sait changer de direction quand le guide qu’il se choisit prend la mauvaise pente. Il ne manquera sans doute pas, au cours de ces tournées d’information, un compatriote au langage assez direct pour leur expliquer les aléas des hivernages et les urgences de l’heure.Il n’en sera rien… Le président nouvellement élu préfère prendre l’avion et visiter le gratin planétaire, poser avec les grands du monde, ressasser des antiennes sur l’avenir de l’humanité. Quant aux Sénégalais qui espèrent un, euh, projet de société censé les mettre à l’abri de la misère, ils peuvent guetter les bienfaits de l’horizon 2050, les pieds dans l’eau, le pantalon retroussé et le baluchon sur la tête.Là, le président Bassirou Diomaye Faye leur fait l’honneur de les regarder de haut, les survoler, après la promesse d’un budget de huit milliards de nos pauvres francs CFA à propos desquels personne ne sait trop quelles plaies ces numéraires sous-développés vont panser. Bien sûr, sur place, le sauveur sublime ne manque pas d’annoncer une décision forte pour marquer sa détermination. Ce sont les orpailleurs qui écopent pour l’occasion.Pendant ce temps, Ousmane Sonko, le « meilleur Premier ministre de tous les temps » selon son admirateur de président, organise sa quête à Dakar Aréna en direction des législatives. Apparemment, il ne doit pas rester grand-chose des fonds politiques, ou même des autres tiroirs où ça peut racler les deniers publics sans histoire, puisque le président du Pastef, téméraire tête de liste de la coalition du même nom, s’oblige à réclamer une dîme à ses inconditionnels, via Kopar Express. J’oubliais : en avril 2024, quand Macky Sall leur remet de mauvaise grâce les clés de la maison Sénégal, ils trouvent des comptes falsifiés et un pays en ruines. Qu’à cela ne tienne : aux yeux d’Ousmane Sonko, l’occasion est trop belle pour présenter sa version de l’histoire des événements de 2021 à 2024. Bien sûr, il est surtout question de son génie politique et sa vista stratégique qui installeront Pastef aux commandes de la République. Bien entendu, ses disciples boivent du petit lait : « Ousmane Mou Sèll Mi » est un visionnaire qui voit les emmerdes arriver au grand galop, prévoit les chausse-trappes, anticipe les complots et pousse le patriotisme jusqu’à renoncer à la présidence de la République pour laisser passer son second, qu’il surnomme « Serigne Ngoundou ».Le Patriote Suprême pousse le génie jusqu’à tomber sciemment dans le piège de Sweet Beauty. Rassurez-vous, c’est fait exprès… Ses condamnations pour « corruption de jeunesse » et diffamation sont programmées, histoire de divertir la tyrannie en place qui ne fera pas attention au placide Bassirou Diomaye Faye, déjà en prison. Ses ruses de sioux portent leurs fruits : le 24 mars 2024, 54 % de l’électorat sénégalais plébiscitent son bras gauche.Cette semaine tumultueuse est le moment aussi que choisit Bougane Guèye Dany pour se signaler à l’attention de ses futurs électeurs : au prix de sa liberté et au péril de sa vie, il ira porter son aide aux sinistrés du Sénégal oriental. Bien entendu, les forces de l’ordre ne l’entendent pas de cette oreille, surtout quand leurs patrons reçoivent des ordres d’en haut. Ça finit par une arrestation musclée, une garde-à-vue et un mandat de dépôt. La comparution devant les juges en flagrant délit est fixée à la semaine prochaine, le 30 octobre, précisément. Pour l’heure, Bougane Guèye Dany attend en prison à Tambacounda que la justice se prononce sur son refus d’obtempérer aux ordres des gendarmes.Les vitupérations des leaders de la coalition « Sàm sa kàdu », Barthélémy Dias en tête n’y feront rien. Enfin, pas tous. On apprend que Déthié Fall, troisième sur leur liste nationale, en bon politicien africain, bavarde nuitamment avec Ousmane Sonko. Un peu comme son mentor de l’époque, Idrissa Seck, alors chef de l’opposition, qui négocie le fromage du CESE en catimini avec Macky Sall pendant que ses lieutenants crachent le feu sur le régime.Un jour lointain, quand le suicidaire manitou de « Gueum Sa Bopp » sera du camp des vainqueurs, il ne faudra pas s’étonner de le voir rassembler ses ouailles à Dakar Aréna pour leur expliquer le génie politique qui dort alors en lui et inspire cette manière téméraire mais stratégique de se jeter volontairement en prison ; ce qui serait, selon ses prédécesseurs, « le raccourci pour le Palais ». C’est également l’instant que choisit Amadou Bâ pour sortir du bois. Devant la presse, à la Maison du Parti socialiste —légitime retour à la maison-mère— le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de mars 2024 remet les points sur les « i ». Selon lui, malgré son silence depuis la dernière présidentielle, on sait à présent « qui a trahi qui »… L’occasion est trop belle pour ne pas se laver à grande eau : il ne meurt pas de faim, à n’en pas douter mais ce n’est pas un crime quand on n’a rien à se reprocher. Ça tombe bien, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse de tous les péchés d’Israël, dont une falsification des chiffres et une fortune inexplicable, le défie : un débat public pour solde de tout compte. Perso, je ne crois pas une seconde que ce débat aura lieu. Mais le hic ne viendra pas d’Amadou Bâ : ses lieutenants le disent favorable au duel, en tout lieu, à tout moment. La douche froide viendra du CNRA : sous la férule de son nouveau président, Mamadou Oumar Ndiaye qui déclare n’avoir pas l’intention de jouer les gendarmes, l’organe de régulation fait tout de même la police de circonlocution… Problème : personne n’exige qu’il soit médiatisé. Si ça se tient en plein air, devant une foule de curieux, loin des télévisions et des radios, en quoi le CNRA est-il concerné ? La parade rappelle les esquives d’Ousmane Sonko lorsque la justice le convoque dans l’affaire Adji Sarr, ou Mame Mbaye Niang : il a toujours un ami qui ne lui veut que du bien pour bondir de nulle part et l’empêcher de déférer aux convocations. Et même lorsqu’en sa qualité de Premier ministre, Ousmane Sonko doit affronter les représentants du peuple pour sa Déclaration de Politique générale, c’est depuis les rangs des députés que jaillit la lumière : Guy Marius Sagna, avec sa verve coutumière, lui présente l’excuse du règlement intérieur pour sortir du traquenard par une porte dérobée, avant que le président de la République soi-même ne dissolve le Parlement. Tout ça nous rappelle les années de braises, avec le pic de la présidentielle de 1988, lorsque l’opposant Wade et ses disciples, dont l’actuel président du CNRA, réclament un face-à-face avec le président Diouf. Les Socialistes, qui ne misent pas trop sur le canasson qui leur sert de poulain, multiplient les prétextes pour éviter le massacre en direct…Bref, il n’est pas question de tenir ce face-à-face auquel Barthélémy Dias veut resquiller en précisant que seul l’usage du français, la langue officielle, sera toléré… C’est un coup en bas de la syntaxe ?

Comptes bancaires, maisons, véhicules… : Le calvaire de Lat Diop, en détention depuis un mois

En détention depuis le 26 septembre dernier, l’ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, fait face à une série de mesures conservatoires sévères, d’après L’Obs. Ces mesures incluent le gel de ses comptes bancaires, la saisie de ses véhicules ainsi que de sa résidence principale. Pire encore, elles s’étendent à l’ensemble de ses biens immobiliers.

Accusé de détournement de fonds publics, d’extorsion et de blanchiment d’argent, Lat Diop se retrouve dans une situation difficile. Le juge d’instruction financier, chargé de son dossier, a ordonné ces mesures pour protéger les intérêts financiers de l’État, mais elles sont vivement contestées par les avocats de Lat Diop. Ces derniers dénoncent une stratégie visant à le « priver de toute capacité de défense », en le mettant sous pression financière. Selon eux, les comptes bancaires de leur client, qui sont maintenant gelés, ne contenaient que des montants modestes destinés à l’entretien de sa famille.

Outre les comptes bancaires, plusieurs véhicules appartenant à Lat Diop, dont certains étaient déjà utilisés par des membres de sa famille, ont été saisis. Le juge d’instruction a également engagé une procédure visant à confisquer sa résidence principale et d’autres biens immobiliers lui appartenant. Pour la défense, ces mesures ne sont qu’une manœuvre politique visant à écarter Lat Diop de la scène publique, le présentant comme la victime d’un règlement de comptes.

L’affaire prend une nouvelle tournure avec les accusations portées par Mouhamed Dieng, ex-patron de 1XBet Sénégal. Selon ses déclarations aux enquêteurs, il aurait remis à Lat Diop une somme de 5 milliards de FCFA, tirée de ses propres commissions. Cet argent, selon Dieng, aurait été utilisé pour l’acquisition de divers biens immobiliers au Sénégal, ainsi que pour l’achat d’une résidence à Grenoble, en France. Des accusations fermement rejetées par Lat Diop, qui les qualifie de sans fondement.

COALITION SÀMM SA KADDU: Le PUR MET FIN AUX RUMEURS

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a exprimé son « regret » face aux rumeurs concernant sa sortie de la coalition SÀMM SA KADDU. Il dément formellement cette allégation et précise qu’il « reste ancré dans la coalition SAMM SA KADDU, en tant qu’un des membres fondateurs. »

En conséquence, il encourage les militants et sympathisants « à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante au soir du 17 novembre 2024. » Le PUR saisit l’opportunité pour exprimer son soutien à Bougane Gueye Dany, incarcéré à Tambacounda, et réclame sa ‘libération immédiate’. Egalement il appelle tous les acteurs politiques du pays, quelle que soit leur affiliation, à travailler ensemble pour assurer des élections transparentes et apaisées, dans l’intérêt supérieur de la nation.

 »  IL ENCOURAGE LES MILITANTS ET SYMPATHISANTS « À FAIRE BLOC ET RESTER ENGAGÉS ET MOBILISÉS

Emilie MITSOMOYI

Déthié Fall rejoint officiellement Ousmane Sonko et se désiste de la coalition « Samm Sa Kaddu »

Face à la presse, hier mardi, les leaders de la coalition « Samm Sa Kaddu » ont décidé de ne pas parler de l’audience entre Déthié Fall et Ousmane Sonko, même si, selon certains membres, cela n’est pas une surprise pour eux.
« J’ai vu comment les Sénégalais ont accueilli cette rencontre. J’ai échangé avec Ousmane Sonko et je me suis rendu compte que l’homme n’a pas changé, sa détermination est intacte. C’est donc naturellement que je me désiste de la coalition « Samm Sa Kaddu » et j’engage tout le parti PRP et toute la coalition à prendre cette voie », a annoncé Déthié Fall.

Ce désistement aura un impact sur son futur proche. En effet, si la coalition « Samm Sa Kaddu » parvient à obtenir des députés, il pourrait sans doute faire partie de ceux-ci, étant donné qu’il occupe la 5e position sur la liste. Dans ce sens, il a révélé sa position ce jour. « Cohérence pour cohérence, on ne peut prendre une décision de ce type sans en assumer toutes les conséquences. À cet égard, j’annonce à tous que je démissionnerai si je deviens député. J’appelle également tous mes partisans à adopter cette posture »

A noter que Déthié Fall  a pris le temps de remercier les personnalités qui ont agi pour son retour auprès de Ousmane Sonko. « Beaucoup de personnalités sont intervenus en coulisses. Des amis comme Cheikh Bara Ndiaye n’ont ménagé aucun efort pour que cela se fasse. Je remercie tous les membres de Pastef qui ont accueilli cette nouvelle avec enthousiasme », a souligné le leader du PRP.

Thiès : l’ancien ministre Alioune Sarr arrêté par la Section de recherches, présenté à un juge et…

L’ancien ministre Alioune Sarr, maire de Notto Diobass, «a été discrètement interpellé par la Section de recherches (Sr) de Thiès puis présenté au juge du deuxième cabinet de ce tribunal», rapporte Libération dans son édition de ce mercredi. Tout s’est passé ce mardi, selon le journal

Le quotidien d’information révèle que celui qui a dirigé le département du Commerce puis celui du Tourisme et des Transports aériens, sous Macky Sall, est poursuivi pour escroquerie foncière par des promoteurs fonciers à qui il avait promis des terres. «Afin d’éviter une procédure pénale, Alioune Sarr avait filé un chèque aux plaignants, mais celui-ci est revenu impayé», détaille Libération.

Le journal ne le dit pas clairement, mais l’ancien ministre semble avoir recouvré la liberté. «Dans le bureau du juge, les deux parties se sont accordées après une médiation pénale. À charge pour Alioune Sarr de respecter ses engagements», suggère la même source.

Affaire du double meurtre de Pikine : Nabou Lèye dépose une demande de liberté provisoire

Nouvelle avancée dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopôle : Nabou Lèye a saisi le juge d’instruction, après moins de trois mois de détention. Selon « Les Échos », ses avocats ont déposé une demande de liberté provisoire, bien qu’elle n’ait pas encore été entendue sur le fond du dossier.

N’empêche, précise le journal repris par « Seneweb », la défense de la danseuse et artiste comédienne, dans sa requête déposée ce lundi, soutient que celle-ci a été citée à tort dans cette affaire. «[i[Leur cliente] est innocente et n’a rien à voir dans [ce dossier]]i», plaident les robes noires, reprises par la source. Autres arguments, soulèvent les avocats de Nabou Lèye, «i[[celle-ci] n’a jamais reconnu avoir participé de quelque manière que ce soit, au double meurtre de Aziz Bâ dit Aziz Dabala et Boubacar Gano dit « Waly ». [Mieux], il n’y a aucun élément factuel qui l’incrimine ni aucun élément de preuve]i».

Il s’y ajoute, soulignent-ils, qu’«aucun des mis en cause, inculpés dans ce dossier, ne l’a citée comme ayant participé d’une manière ou d’une autre à ces crimes». La défense de Nabou Lèye en conclut à «une erreur de la part des enquêteurs, sur les résultats fournis par rapport au bornage de son téléphone», d’autant que martèlent les conseils, l’appareil «i[bornait à 12 heures, dans les environs du lieu du crime, [et non] à minuit]i». La balle est dans le camp du magistrat instructeur, indique le quotidien d’informations.

Pour rappel, «Aziz Dabala» et son neveu, «Wally», ont été retrouvés morts dans l’appartement du danseur, à Pikine Technopôle. Dans le cadre de l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), sept personnes, dont Nabou Lèye, ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt.