Bougane détenu à Tamba : son dossier corsé

Déféré ce lundi par la brigade de gendarmerie de Bakel pour refus d’obtempérer et rébellion, Bougane Guèye a vu son dossier se corser, puisque le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Tambacounda  a visé également le délit d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, a-t-on appris de son avocat Me El Hadj Diouf.
Le président du mouvement Gueum Sa Bopp est ainsi placé sous mandat de dépôt. Il dort à la maison d’arrêt et de correction de la capitale de la région orientale du Sénégal, en attendant son procès prévu le 30 octobre prochain. 

Reçu en audience par Ousmane Sonko : Déthié Fall va s’adresser à la presse ce mercredi

Reçu en audience par Ousmane Sonko : Déthié Fall donne rendez-vous aux Sénégalais ce mercredi. 

Le président du Parti républicain pour le progrès (PRP) Déthié Fall a été reçu en audience, dans la soirée du lundi 21 octobre par le Premier ministre, Ousmane Sonko dans les bureaux de celui. Les deux hommes après deux tours d’horloge, n’ont rien laissé filtrer de leur discussion. 

Le leader du PRP à la sortie de cette audience a fait la publication que voici sur son compte X :

« Chers compatriotes. J’ai été reçu, aujourd’hui, pendant plus 2 h de temps par mon frère et ami le Premier ministre Ousmane SONKO, nous avons eu des échanges en profondeur sur beaucoup de sujets. Nous y reviendrons au cours d’un point de presse le mercredi à 10 h au siège du PRP ».

Il faut juste noter que Détié Fall membre de la conférence des leaders avait pris des distances vis-à-vis de ces camarades de cette entité politique. Autre fait majeur, monsieur Fall avait également brillé par son absence au lancement de la Coalition Samm Sa Kaddu.

« Dethié Fall et Cheikh Tidiane Youm, des leaders de la coalition, s’excusent de ne pas être là. Ils sont empêchés, mais sont de tout cœur avec nous », avait déclaré Thierno Bocoum, lors de sa lecture de la déclaration »

Son face à face avec le procureur terminé : Bougane mis sous mandat de dépôt

Bougane placé sous mandat de dépôt pour éviter une humiliation à l’Intitution de la gendarmerie

Bougane Gueye n’a commis aucune infraction. Tous les faits l’ont confirmé. Mais le procureur de la République semble avoir décidé dans le sens de préserver l’image de la gendarmerie qui a décidé de poursuivre Bougane Gueye. Le combat c’était entre le leader de Geum Sa Bop et l’institution de la gendarmerie. Deux hypothèses s’affichent devant le procureur :

1- Relaxer Bougane Gueye pour désavouer la gendarmerie

2- Envoyer Bougane Gueye en procès pour préserver l’image de la gendarmerie.

Le procès prévu le 30 octobre 2024 va permettre au prévenu de se défendre devant le tribunal. Il aura fait au moins 10 jours de prison suffisant pour préserver l’image de la gendarmerie. Il est évident qu’ à chaque fois qu’un citoyen est en conflit avec une institution de la police, de la gendarmerie ou de l’armée, il est sanctionné ou averti. Mais dans cette affaire, tous les faits plaident en faveur de Bougane Gueye DANI qui n’a commis aucune infraction. Son empoisonnement est une vengeance de la gendarmerie contre un citoyen animé par une volonté d’aider des populations en difficulté. C’est aussi une injustice et un acharnement injustifiable contre Bougane Gueye. On s’attend alors à sa libération lors de son procès car le refus d’obtempérer n’est matérialisé par aucun fait puisque le président Bassirou Diomaye Faye n’était pas à Bakel où Bougane Gueye voulait se rendre.

Arrestation de Bougane: la réaction des représentations diplomatique

AFFAIRE BOUGANE : Les ambassades européennes et américaines à Dakar suivent le dossier de très près

L’arrestation de Bougane Gueye DANI opposant investi sur les listes électorales de SAAM SA KADDU pour les élections législatives est devenue une affaire internationale.

Car après la déclaration écrite du président de Amnesty Sénégal, de Africa Joom Center et d’autres membres de la société civile, les chancelleries ont fait des notes écrites pour informer leur pays respectifs. Cela a toujours été le cas lorsqu’un pays connaît des violences ou des violations des droits humains. Il s’agit d’une période très fragile au plan politique qui nécessite beaucoup de sérénité comme l’a dit Seydi Gassama de Amnesty international. Rappelons que chaque année, ces organisations de la société civile publient des rapports sur l’état des droits de l’homme et des libertés. Et ces rapports sont des références crédibles pour les partenaires au développement très regardant sur les droits humains et les libertés des populations. Bougane Gueye DANI qui est à sa seconde arrestation rejoint le commissaire Cheikhna KEITA, Ahmed Suzanne, Bah Diakhane, Imam Ndao, Lat Diop, Dieug DIOP, Cheikh Yerim Seck sans oublier les interdictions de sortie du territoire sans base légale. Ces arrestations abusives ternissent l’image du Sénégal et grignotent ses notes au niveau des agences de notation.

Arrestations de 3 Iraniens à Dakar : Manœuvres troublantes autour de 4 milliards FCFA

L’Observateur révèle dans son édition du jour qu’un différend entre hommes d’affaires iraniens a été porté devant la justice sénégalaise la semaine dernière, à la suite de manœuvres troublantes autour de 4 milliards. Une cargaison appartenant à un homme d’affaires iranien a été écoulée à son insu par un partenaire commercial de son associé, D. Jagar, basé à Dakar, qui sera de nouveau présenté au procureur ce lundi, après deux renvois du parquet.

Trois hommes d’affaires iraniens ont été déférés au parquet depuis vendredi dernier dans une affaire révélant des manœuvres suspectes autour d’une cargaison de fer évaluée à quatre milliards de francs CFA. Selon des sources bien informées, cette cargaison, en provenance d’Oman, a été acheminée par bateau à Dakar par un influent homme d’affaires iranien qui avait confié la vente à son associé, D. Jagar.

Cependant, les déclarations de D. Jagar lors de l’enquête soulèvent des questions inquiétantes. Il affirme que son partenaire commercial, Nihad, a fait sortir le fer du port de Dakar sans son consentement et l’a vendu à son insu. Plus alarmant encore, D. Jagar révèle que Nihad avait disparu avant d’être appréhendé et placé sous mandat de dépôt à la suite de sa plainte. Ces éléments n’ont pas convaincu l’importateur, qui a, à son tour, déposé une plainte contre D. Jagar. Actuellement en détention, ce dernier a bénéficié de deux renvois du parquet. Il sera présenté de nouveau au procureur ce lundi 21 octobre. Nihad, précédemment placé en détention provisoire, a été extrait de sa cellule pour les besoins de l’enquête.

comment la police et la gendarmerie ont surveillé «Bougane» de Keur Gorgui à Ourossogui

Bougane Guèye Dany devrait être déféré au parquet de Tamba ce lundi 21 octobre. Le leader de Gueum Sa Bopp est poursuivi pour refus d’obtempérer. Il voulait se rendre à Bakel contre la volonté des gendarmes qui lui ont signifié avoir reçu l’ordre de l’empêcher d’atteindre son but. Le patron du groupe de presse D-Media était en compagnie de membres de la coalition pour les législatives Samm Sa Kaddu. Leur convoi avait pour objectif déclaré d’apporter son soutien aux victimes du débordement du fleuve Sénégal.

Selon Source A, Bougane Guèye Dany était dans le viseur des forces de défense et de sécurité depuis Dakar. Son convoi était épié dès son point de départ, à la Cité Keur Gorgui où le chef de file de Gueum Sa Bopp dispose de bureaux. «C’est la police de Dieuppeul qui a suivi le cortège avant que le commissariat de Grand-Yoff n’assure le relais jusqu’à l’entrée de l’autoroute à péage à la Patte d’Oie», trace le journal.

À partir de l’autoroute, la gendarmerie a poursuivi la filature du cortège «pour assurer sa sécurité», selon Source A. «Tout s’est bien passé jusqu’à Ourossogui, avant [que Bougane Guèye et ses compagnons prennent] la route qui mène à Bakel», poursuit le quotidien d’information.

Stoppée à Bondji, au niveau d’un point de contrôlé de la gendarmerie de la localité, la caravane «humanitaire» de Samm Sa Kaddu poursuivra son chemin sans encombres. «Mais avant, révèle Source A, un élément [de la gendarmerie] avait discrètement relevé les [numéros des] plaques de tous les véhicules [et] un Agent de sécurité de proximité (Asp) avait pris la peine de prendre des images.»

C’est au niveau de Tourimé, à 10 km de Bakel, que se termine le voyage de Bougane Guèye Dany à bord de son véhicule. «Nous avons reçu instruction d’arrêter votre convoi parce que le président de la République est à Bakel», expose un élément de la gendarmerie. Bougane Guèye, manifestement surpris («On ne peut pas se rendre à Bakel ? C’est ce que vos supérieurs vous ont dit ?»), proteste : «Dites à vos supérieurs que Bougane sera à Bakel.»

Le leader de Gueum Sa Bopp tentera de franchir le barrage de la gendarmerie en voiture. Ne voyant pas d’issue, il quitte le volant et déclare que s’il ne peut pas se rendre à Bakel à bord de son propre véhicule, il y sera à pied. Ni l’un ni l’autre : Bougane Guèye arrivera à destination certes, mais à bord d’une voiture de la gendarmerie, privé de liberté.

Pape Djibril Fall donne des nouvelles de Bougane (Vidéo): « les conditions de sa détention sont inacceptables »

Dans un geste de solidarité après l’arrestation de Bougane Gueye Dani, le député  s’est rendu dans la capitale orientale. À sa sortie de la brigade de gendarmerie, où le leader de Gueum Sa Bopp est placé en garde à vue, il a exprimé son indignation face aux conditions de détention de son camarade de coalition.

« J’ai rencontré Bougane Gueye Dani ce matin. Il a été extrait de sa cellule, et reste digne dans son combat. Cependant, les conditions de sa détention sont inacceptables. Il ne mérite pas cela. Pendant ce temps, ceux qui l’ont fait arrêter passent un dimanche tranquille avec leur famille, confortablement installés sous les climatiseurs, alors qu’il est retenu à 600 km de Dakar dans une chaleur insupportable. »

Législatives : l’impression des bulletins de vote coûte plus de 11 milliards F CFA

Le format traditionnel des bulletins de vote a été maintenu pour le scrutin législatif du 17 novembre prochain. Selon Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, qui préconisait un format réduit pour une rationalisation des dépenses liées à l’organisation de l’élection, s’est heurté à « l’hostilité d’une grande partie de la classe politique », objectant que «beaucoup de candidats sont difficilement identifiables par une grande majorité d’électeurs». 

Le journal précise que cette proposition a été écartée au grand dam de certains membres de la société civile préoccupés par le coût jugé élevé de la confection et de l’impression des bulletins de vote pour les 41 listes en compétition. La même source annonce un budget de près de 12 milliards de francs Cfa. 

«Le coût de l’impression des bulletins de vote pour les prochaines législatives s’élève à 11 milliards 664 millions. Cette enveloppe va servir à imprimer 348 millions de bulletins et autres documents de propagande [affiches et professions de foi] au profit de 41 listes retenues pour ce scrutin», détaille le quotidien d’information. Qui, citant la Direction générale des élections (DGE), rapporte que «chaque liste se voit doter de 8,5 millions de bulletins pour l’ensemble du territoire nationale et de la diaspora pour un coût unitaire de 284,5 millions». 

Ce montant ne tient pas compte de l’acquisition et du transfert du matériel lourd (soloirs, urnes, etc.), souligne Le Soleil.

Affaire de la femme tuée à Ngor : le meurtrier finalement arrêté à Saly

La brigade de recherches de Faidherbe a arrêté le présumé meurtrier dans l’affaire de la femme retrouvée morte dans son appartement à Ngor tard dans la nuit.

48 heures après les faits, la brigade de recherches de Faidherbe a résolu le meurtre de Nd. C. S, une travailleuse de nuit à Ngor, en arrêtant le présumé meurtrier. Répondant sous le nom de Cheikh D. Niang dit Baye Fall, l’homme en question s’est réfugié à Saly, après avoir tué dame Nd. C. S dans son appartement au cours d’une bagarre, rapporte Seneweb. Sur instruction du haut commandement de la gendarmerie, les enquêteurs de la BR de Faidherbe ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour attraper le coupable en fuite.

Localisé à Saly dans la petite côte, Cheikh D. Niang a été surpris par les pandores au niveau de la plage Safari, où il s’était réfugié. Toujours selon la source, il aurait même avoué son crime. Attrapé ce jeudi, il est en train d’être transféré à Dakar pour les besoins de l’enquête. Le mis en cause avait emporté le téléphone portable de la victime, après son crime.

Pour rappel, hier, trois personnes, dont deux travailleuses de nuit, ont été arrêtées par la gendarmerie pour nécessité d’enquête. Ils pourraient tous être libérés prochainement.

Le président Bassirou Diomaye Faye à Kédougou pour une visite des zones sinistrées par la crue du Fleuve

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Kédougou (sud-est) à bord d’un avion de l’armée de l’air, vendredi à 10 heures, pour une visite des zones sinistrées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie.

Bassirou Diomaye Faye à Kédougou pour une visite des zones sinistrées par la crue du Fleuve

M. Faye a visité l’aérodrome de Kédougou et a rendu visite aux militaires du 34e bataillon d’infanterie du camp Fodé-Ba.

Habillé en treillis militaire, M. Faye a été accueilli par plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, et les autorités administratives locales.

Le chef de l’État visitera, vendredi et samedi, plusieurs zones victimes de la crue de la crue des fleuves Sénégal et Gambie.

Il se rendra à Saraya, dans la région de Kédougou, pour une visite des sites d’orpaillage artisanal.