Chavirement du navire ‘’Princesse Jessica’’ : Les précisions du Haut Commandant du Port de Dakar

Les images du cargo « Princesse Jessica » sombrant dans l’eau à quelques mètres d’un quai du port autonome de Dakar (PAD), ont fait le tour de la toile, ce jeudi 17 octobre 2024. L’accident suscite de nombreux commentaires dans les réseaux sociaux poussant le Haut Commandant du Port, Ibrahima Diaw à couper court aux rumeurs sur les raisons du chavirement.

le Commandant Diaw revient sur les faits avec force détails. « On a eu un incident dans la nuit du 15 au 16 octobre 2024. Le navire ‘’Princesse Jessica’’ qui était à quai a été effleuré par un autre navire. Malheureusement, plus petit de taille, le navire ‘’Princesse Jessica’’ a eu des voies d’eau (entrée d’eau imprévue dans le navire par la suite d’une ouverture dans la coque sous la ligne de flottaison, NdlR) et a coulé à quai », confie-t-il.

M.Diaw de préciser que l’incident n’impacte en rien les activités portuaires puisque, souligne-t-il, « le navire ‘’Princesse Jessica’’ est sur le quai 23 -un quai non commercial qui n’est pas utilisé par le PAD- depuis longtemps ». Conformément aux règles de sécurité portuaire, le périmètre de chavirement a été balisé le temps que l’enquête et les autres procédures administratives soient faites.

« Étant donné que c’est un accident qui concerne deux navires (étrangers), ce sont les compagnies qui vont entrer en jeu avec les assureurs. Du côté du Port autonome de Dakar, nous attendons que la procédure soit faite. Il y a l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) qui va faire sa procédure et les assurances des deux navires vont faire leurs négociations. Une fois ces procédures faites, nous allons renflouer le navire, le remorquer et le sortir du port », signale le Commandant Diaw.

Cependant, précise-t-il, « le navire était vide. Les gardiens qui se trouvaient sur le bateau au moment des faits ont pu descendre. D’ailleurs ce sont eux qui ont filmé la scène ».

Affaire Onas : une audition de Cheikh Dièye est possible, la balle dans le camp du…

Dans le cadre de l’enquête sur les marchés de l’Onas, Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng ont été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le premier est l’auteur de la plainte contre X qui a déclenché la procédure. Le second était le directeur général de l’entreprise, limogé après l’éclatement des suspicions de corruption et de surfacturations sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans les autres régions. Sall a confirmé sa plainte tandis que Dieng, reparti libre de la Section de recherches, a déclaré avoir apporté les preuves qu’il est blanc comme neige dans cette affaire.

Aussitôt après ces deux auditions, les regards se sont tournés vers Cheikh Tidiane Dièye, qui assure la tutelle de l’Onas en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Celui qui avait laissé entendre que le directeur de l’Onas limogé était coupable, notamment de choix douteux dans l’exécution du marché en question.

Cheikh Tidiane Dièye peut bel et bien être entendu. Il y a deux voies selon le juriste Ibrahima Ndiaye, interrogé par Source A : soit le Garde des Sceaux donne son aval soit son collègue démissionne. «Si le ministre de la Justice le veut, il donne autorisation au procureur de la République pour entendre Cheikh Tidiane Dièye», renseigne le spécialiste. Qui s’empresse d’ajouter que s’il doit être jugé, le ministre de l’Hydraulique est passible de la Haute Cour de justice.

Selon Ibrahima Ndiaye, Cheikh Tidiane Dièye peut «mettre tout le monde à l’aise» en démissionnant. «C’est comme ça que ça se passe dans des pays démocratiques, appuie le spécialiste de Source A. Quand vous êtes cité, à tort ou à raison, dans un scandale comme celui de l’Onas, vois allez voir le président de la République ou son Premier ministre pour leur dire : ‘le temps d’éclaircir cette situation, je voudrais être libéré de mes charges ministérielles’.»

Legislative 2024-Sonko: 1 million Fcfa minimum aux membres de Pastef qui occupent des postes nominatifs pour financier la campagne

Le parti Pastef prépare la campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Dans un direct sur les réseaux sociaux, Ousmane Sonko a annoncé une levée de fonds pour financer la campagne. 

« Aucun centime ne sera relevé des caisses de l’Etat pour financer notre campagne », a d’emblée annoncé Ousmane Sonko. Ainsi, le leader de Pastef a fixé un barème par rapport au niveau de responsabilité. « Nous demandons la somme de 1 million Fcfa minimum aux membres de Pastef qui occupent des postes nominatifs comme les ministres, directeurs généraux et chefs d’agence. D’autres devront contribuer à hauteur de 100 000 fcfa, 50 000 Fcfa, etc. Pour mes amis, les jeunes sénégalais, je leur demande une contribution de 1000 Fcfa », a déclaré Ousmane Sonko. 
Le Premier ministre a également annoncé un « giga-meeting » ce samedi 19 octobre à Dakar Arena pour la levée des fonds. 

Ministère de la Santé : En sang, une femme et son enfant battus par un vigile

Le visage en sang, les habits en bandoulière et les mains sur la tête en train de pleurer : les images qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant une femme devant l’une des directions du ministère de la Santé, sont devenues virales.

Sur l’image postée sur Instagram, un vigile du ministère est accusé d’avoir violemment battu la femme sans défense, avant de faire de même avec son enfant qui tentait de la défendre. Les faits ont eu lieu devant la direction du programme de la lutte contre la tuberculose, et pour l’instant, les raisons d’un tel acte sont inconnues. Selon un témoin, malgré les blessures et le sang qui coulait de la dame, il n’y a eu aucune assistance médicale. 

Meurtre d’un Sénégalais en Argentine : Matar Diouf, grand frère de la victime, témoigne

La communauté sénégalaise d’Argentine a été frappée par un drame, avec l’assassinat de Babacar Diouf. Le jeune homme, originaire de Diourbel, a été lâchement poignardé sur son lieu de travail par un agresseur. Dans le quartier de Médinatoul où habitait le jeune Babacar Diouf, sa famille et ses proches sont inconsolables. Matar Diouf, grand frère du défunt, décrit son jeune frère comme une personne « douce et sans histoire ».

« Nous étions anéantis, quand nous avons reçu la nouvelle de son assassinat. Babacar était un jeune homme doux, travailleur et très généreux envers sa famille. Il y a quelques jours, il avait envoyé de l’argent pour les charges de la maison. C’est un énorme coup dur pour la famille, parce qu’il était un soutien important pour nous. Mais c’est la volonté divine. Nous sommes musulmans et nous ne pouvons qu’accepter la volonté divine. Toutefois, nous sollicitons l’aide de l’État du Sénégal pour pouvoir rapatrier le corps », a-t-il témoigné.

Babacar Diouf était marié et père d’un garçon et d’une fille.

Macky Sall repond au premier ministre: «Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible»

Quelques semaines après les révélations explosives du Premier ministre sur la mal-gouvernance de l’ancien régime, le président Macky Sall vient de briser le silence sur les accusations d’Ousmane Sonko dans une interview accordée Bloombergtv.

Lors d’une conférence de presse, Ousmane Sonko, le chef du gouvernement, avait fait des révélations en faisant de l’état des lieux de la gouvernance du régime Macky Sall. Le Premier ministre avait accusé l’ancien régime d’avoir «  Menti au peuple et aux partenaires en falsifiant les chiffres pour donner une image économique qui n’a rien à voir avec la réalité ». Il a également constaté que le déficit budgétaire s’élevait à plus de 10 % du PIB à la fin de 2023, soit près du double de ce qui avait été déclaré précédemment.

Face à ces accusations, le Président Macky Sall a brisé le silence, déplorant les propos du Premier ministre. Voici quelques extraits lors de son interview avec Bloomberg, rapporté par Emédias.

«Je regrette les propos du Premier ministre qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal», a déclaré M. Sall dans une interview accordée lundi à Bloomberg TV à Londres sa première réponse publique à l’audit.

«Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible», a-t-il dit. «Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement.»

«J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert», a déclaré Macky Sall. «Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat.»

​Ndella Madior Diouf donne de ses nouvelles : « Je suis en train d’utiliser toutes mes économies »

Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé », en prison depuis décembre dernier, donne de ses nouvelles. La directrice de Saphir FM, qui est entre l’attente interminable d’un procès qui tarde à se profiler, semble souffrir le martyr de la mort de son business et de la perte de profit. Elle aurait confiée à une de ses connaissances, au cours d’une visite au Camp pénal de Liberté 6, qu’elle est « en train de d’utiliser toutes ces économies ». 

L’Observateur qui rapporte ses propos, revient sur les déclarations de Ndella Madior Diouf. « La vie en prison est couteuse pour les femmes. En plus de la nourriture, il faut acheter des produits d’hygiène ou de premières nécessités. Les proches ne peuvent pas toujours subvenir aux besoins des détenues », a expliqué la propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé » à une source interne. 

  » Le changement de cellule »

Ndella Madior Diouf est détenue depuis plus de dix mois à la prison pour femmes de Liberté 6. Elle a, d’abord, été incarcérée dans la chambre numéro 3 avant d’être transférée dans la chambre numéro 6. Aucun détail n’a été fourni quant aux raisons de ce changement de cellule. Actuellement, elle partage un matelas avec une autre détenue dans une cellule exiguë, qui abrite également sept autres détenues, rapporte le journal.

L’ananas, cocktail beauté pour la peau et les cheveux

Si le fruit, célèbre pour son rôle important dans une bonne piña colada, est l’un de nos préférés pendant l’hiver, il n’est cependant pas le protagoniste de nos trousses skincare (pour le moment). Et à tort, car il s’agit d’une mine de bonnes vitamines pour la peau ! Fruit exotique gorgé de soleil, l’ananas est très riche en vitamine c , ce qui en fait un actif antioxydant par excellence. Grâce à cela, il aide la peau à lutter contre l’oxydation due aux radicaux libres et agressions extérieures (pollution, stress, UV du soleil), et ralentit donc le vieillissement cutané. Adieu rides, taches pigmentaires et autres signes de l’âge ! Tout comme d’autres fruits utilisés en skincare, comme la pastéque, il est extrêmement gorgé d’eau, ce qui en fait un allié hydratant imbattable, autant pour la peau que les cheveux. Ajoutez à cela sa riche concentration en enzymes (de bromélaïne, principalement), et vous obtenez un ingrédient qui clarifie et uniformise le teint, lutte contre l’hyperpigmentation, et sur les dents, blanchit l’émail !