1000 milliards retrouvés dans un compte : la réponse sans détour de Bougane à Maïmouna Ndour Faye

Invité par Maimouna Ndour Faye sur la TFM, Bougane Gueye Dani a évoqué le dossier des 100 milliards trouvé sur un compte bancaire. Le leader de Gueum Sa Bopp ne trouve pas crédible la révélation de Sonko sur ce dossier.

Bougane Gueye Dany ne croit pas à l’existence d’un compte de 1000 milliards annoncé par Ousmane Sonko. Selon le patron de Dmédia et candidat aux élection législatives, le premier ministre est dans la désinformation.

« Je te le dis et je le répète c’est pas vrai », a répondu Bougane à Maimouna Ndour Faye. « S’il sort les preuve je l’accompagnerai aller chercher notre argent »

Legislative-2024: Bougane tacle Sonko

La coalition Samm Sa Kaddou était en déplacement dans les départements de Thiès et Tivaouane. Les leaders ont parcouru les rues avec une forte mobilisation.

Prenant la parole, Bougane Guèye Dany a appelé les habitants de cette contrée à sanctionner le Pastef. À l’en croire, le leader de ce parti et autres, depuis leur accession au pouvoir, ne cessent de recevoir des homosexuels. D’ailleurs, Ousmane Sonko tarde a relevé le défi qu’il lui a lancé c’est-à-dire ” prendre le risque d’en parler aux sénégalais”. Bougane Guèye Dany a invité la population du Cayor à voter massivement la liste de Samm Sa Kaddu et l’inter-coalition.

BOUGANE DÉFIE SONKO : « POURQUOI IL NE PREND PAS LE RISQUE 

Face à la presse ,hier su siège de Geum sa Bopp,Bougane Guèye Dany très en verve a pointé un faisceau de questions à la tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko

« Pourquoi il ne prend pas le risque de parler d’homosexualité, s’est interrogé Bougane Guéye Dany.Il invite aussi le leader de Pastef à d’abord publier dans les 24 h sa déclaration de patrimoine.

Il lui demande aussi de confirmer ou d’infirmer s’il est titulaire d’un compte bancaire à l’étranger. Par la même occasion, le leader de Geum sa Bopp annonce une plainte contre la Gendarmerie en raison surtout de son arrestation arbitraire à Bakel, renseigne Tribune.

DIOMAYE INTERPELLE LES LEADERS POLITIQUES ET ANNONCE L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE JUDICIAIRE

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain. S’exprimant lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, le samedi 2 novembre, le chef de l’Etat qui a exhorté les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités dans ces actes de violence.

Les scènes de violence qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre prochain avec l’attaque du convoi de la tête de liste Pastef à Dakar, l’incendie du siège de Taxawu Sénégal qui sert également de quartier général à la coalition « Samm sa kadou », mais aussi l’attaque de la caravane du Premier ministre à Koungheul n’ont pas laissé indifférent le président de la République. De retour, samedi, de sa tournée internationale qui l’a conduit successivement en Arabie Saoudite et en Turquie, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques notées, ces derniers jours, sur le terrain de la campagne électorale.

« Je condamne les violences. J’avais pourtant prévenu lors d’un discours devant les Sénégalais et les leaders politiques avant la campagne. Les Sénégalais ont, depuis longtemps, montré une certaine maturité électorale. Maintenant, ce sont aux leaders de se mettre au niveau de cette maturité. Aucun Sénégalais ne devrait se targuer d’avoir blessé son compatriote, peu importe son orientation politique », a fait remarquer le président de la République lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, dans l’après-midi du samedi 2 novembre dernier. Poursuivant son propos, le chef de l’Etat tout en réaffirmant son appel à une campagne électorale apaisée pour les législatives du 17 novembre 2024, a tenu à prévenir les responsables de ces actes de violence qu’ils devront en répondre devant la justice. Et pour cause, exhortant les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, le chef de l’Etat a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités.

« J’ai instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour faire toute la lumière, de poursuivre les auteurs et de les condamner quel que soit leur parti politique, quel que soit leur poste. Cependant, la justice devra faire une enquête minutieuse, sans se précipiter, pour fixer les responsabilités sur les violences », a-t-il annoncé tout en demandant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, d’augmenter la sécurité des convois et caravanes politiques afin de prévenir des confrontations entre partisans de coalitions politiques.

Pour rappel, le président Diomaye avait invité les acteurs politiques « à faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération » dans le cadre de la campagne électorale de ces législatives anticipées lors d’une déclaration de presse tenue à la veille du démarrage de cette campagne au palais de la République, le 25 octobre dernier.

Libre après son procès : les premiers mots de Bougane

Après sa libération, Bougane Gueye Dany s’est rendu chez Sidiki Kaba pour le remercier de son soutien pendant sa détention. Il a également exprimé sa gratitude envers Mamadou Kassé, ancien Directeur général de la Sicap et responsable de l’Alliance pour la République à Tambacounda.

Le leader de Gueum Sa Bopp affirme être fermement engagé dans son combat pour le Sénégal, malgré les sacrifices que cela implique pour sa liberté. Bougane se dit « victime d’une injustice qui ne dit pas son nom ». « Vous avez vu ce qui s’est passé au tribunal aujourd’hui. Le Procureur a tenté de me charger, mais les gendarmes, au contraire, m’ont déchargé », a déclaré le candidat de la liste nationale de la Coalition « Samm Sa Kaddu ». Il appelle à l’union des forces pour le bien du Sénégal.

Tamba: la liste des avocats de Bougane Gueye Dany dévoilée

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, par ailleurs membre de la coalition Samm Sa Kaddu retient son souffle. Il sera jugé ce mercredi, 30 octobre, au Tribunal de Tambacounda. Le candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre est poursuivi pour «refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions». 

Source A annonce que l’opposant sera assisté par six avocats. Il s’agit, liste la source, de Mes El Hadj Diouf, Amadou Sall, (ancien ministre de la Justice sous Wade), Fall ABF, Djiby Diallo, Souleymane Soumaré, et Ladji Bâ. Ce dernier officie dans la région de Tamba, précise le journal. 

«Verdict rendu ce matin ou délibéré fixé au 6 novembre prochain ?» Voilà les deux scénarii possibles, avance le quotidien d’information. Qui rapporte toutefois «la grosse inquiétude des proches de Bougane Guèye Dany» quant à la possibilité d’un renvoi.

Tamba : les hôtels se remplissent pour le procès de Bougane

Le leader de Gueum Sa Bopp et membre de la coalition Samm Sa Kaddu, Bougane Guèye Dany, sera jugé ce mercredi 30 octobre. Le candidat aux élections législatives du 17 novembre prochain, arrêté à Bakel, est poursuivi pour «refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent».

Son procès cristallise toutes les attentions. À la veille de celui-ci, Les Echos annonce que «beaucoup parmi les hôtels [de Tamba] ont fini de faire le plein». Le journal annonce plusieurs délégations dont l’une composée de 70 personnes et celle de la coalition Samm Sa Kaddu suivie d’une «quarantaine» de journalistes. 

«Le Tribunal sera trop petit pour contenir tout ce beau monde», prédit la même source. Qui ajoute que «le Pastef [parti au pouvoir] s’est aussi déplacé en masse».

Législatives : Le siège de Taxawu Sénégal saccagé et incendié (Photos)

À quelques jours des élections législatives anticipées de 2024, la tension est montée d’un cran.

En effet, le siège de Taxawu Sénégal a été littéralement saccagé cette nuit vers les coups de 4h du matin par une vingtaine de personnes non identifiées, informe une source de Seneweb.

De gros dégâts ont été constatés avec notamment des véhicules saccagés, des vitres brisées et des tee-shirts brûlés. Ce qui a occasionné l’intervention des pompiers, détaille Seneweb.

Pour rappel, des altercations ont eu lieu hier entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kaddu.

Législatives : Le siège de Taxawu Sénégal saccagé et incendié (Photos)
Législatives : Le siège de Taxawu Sénégal saccagé et incendié (Photos)
Législatives : Le siège de Taxawu Sénégal saccagé et incendié (Photos)
LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE : LA SOCIÉTÉ CIVILE DEMANDE LA LIBÉRATION DE BOUGANE ET CIE

Des organisations de la société civile dont la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), l’AfrikaJom Center, Article 19/Afrique de l’Ouest et Sénégal, ainsi qu’Amnesty International Sénégal demandent aux acteurs politiques de promouvoir un climat serein et respectueux des valeurs démocratiques sénégalaises; a quelques heures du démarrage de la campagne électorale.

Ces organisations demandent instamment l’arrêt de toute forme de violence, qu’elle soit physique ou verbale, et plaident pour la libération de certains candidats actuellement détenus pour infractions pénales. Il est mentionné que «?tous les candidats investis, actuellement en détention pour diverses infractions pénales, notamment Bougane Guéye Dani, président du mouvement Guem Sa Bopp les Jambars, et Cheikh Saad Bouh Keita, président du mouvement FORCE, doivent être remis en liberté pour leur permettre de participer à chances égales à la campagne électorale ».

Le collectif rappelle l’importance de garantir la liberté d’opinion, d’expression, de réunion pacifique et de circulation sur tout le territoire national à tous les acteurs politiques. Dans cet esprit, les organisations soulignent que «?le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis?», ainsi que «?le droit de voter et d’être élu, au cours d’élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret?» doivent être strictement respectés.

Cette revendication s’appuie sur des textes fondateurs tels que la Constitution sénégalaise, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifiés par le Sénégal. Les organisations signataires s’engagent à collaborer avec les autorités sénégalaises pour garantir le respect de ces droits fondamentaux et appellent à «?l’apaisement continu de l’espace politique et social?», dans la lignée de la tradition démocratique sénégalaise.

Ces organisations souhaitent ainsi «?une élection libre et paisible, conformément à la longue tradition démocratique du pays?», et se tiennent prêtes à accompagner tous les acteurs pour la réalisation de cet objectif.