DIOMAYE INTERPELLE LES LEADERS POLITIQUES ET ANNONCE L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE JUDICIAIRE

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain. S’exprimant lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, le samedi 2 novembre, le chef de l’Etat qui a exhorté les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités dans ces actes de violence.

Les scènes de violence qui ont émaillé cette première semaine de campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre prochain avec l’attaque du convoi de la tête de liste Pastef à Dakar, l’incendie du siège de Taxawu Sénégal qui sert également de quartier général à la coalition « Samm sa kadou », mais aussi l’attaque de la caravane du Premier ministre à Koungheul n’ont pas laissé indifférent le président de la République. De retour, samedi, de sa tournée internationale qui l’a conduit successivement en Arabie Saoudite et en Turquie, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a condamné les violences politiques notées, ces derniers jours, sur le terrain de la campagne électorale.

« Je condamne les violences. J’avais pourtant prévenu lors d’un discours devant les Sénégalais et les leaders politiques avant la campagne. Les Sénégalais ont, depuis longtemps, montré une certaine maturité électorale. Maintenant, ce sont aux leaders de se mettre au niveau de cette maturité. Aucun Sénégalais ne devrait se targuer d’avoir blessé son compatriote, peu importe son orientation politique », a fait remarquer le président de la République lors d’un point de presse organisé à son arrivée à Dakar, dans l’après-midi du samedi 2 novembre dernier. Poursuivant son propos, le chef de l’Etat tout en réaffirmant son appel à une campagne électorale apaisée pour les législatives du 17 novembre 2024, a tenu à prévenir les responsables de ces actes de violence qu’ils devront en répondre devant la justice. Et pour cause, exhortant les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de responsabilité, le chef de l’Etat a informé avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités.

« J’ai instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour faire toute la lumière, de poursuivre les auteurs et de les condamner quel que soit leur parti politique, quel que soit leur poste. Cependant, la justice devra faire une enquête minutieuse, sans se précipiter, pour fixer les responsabilités sur les violences », a-t-il annoncé tout en demandant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, d’augmenter la sécurité des convois et caravanes politiques afin de prévenir des confrontations entre partisans de coalitions politiques.

Pour rappel, le président Diomaye avait invité les acteurs politiques « à faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération » dans le cadre de la campagne électorale de ces législatives anticipées lors d’une déclaration de presse tenue à la veille du démarrage de cette campagne au palais de la République, le 25 octobre dernier.

Incendie du siège de Taxawu : ça bouge, des arrestations ont eu lieu

Du nouveau dans l’affaire de l’incendie du siège de Taxawu Sénégal à Dakar. Selon Source A, les enquêteurs poursuivent activement leurs investigations. Dans ce cadre, l’audition de Abass Fall avait été programmée pour lundi dernier, mais les gendarmes n’ont pas encore pu localiser le chef de file de Pastef dans la capitale, malgré leurs tentatives de le contacter.

En attendant, toujours selon nos confrères, deux arrestations ont déjà eu lieu dans ce dossier, confié à la Section de recherches. Ces interpellations ont été effectuées dans le cadre des nécessités de l’enquête. D’après Source A, c’est à la suite d’une instruction du parquet que les enquêteurs de la Section de recherches ont entamé leurs investigations.

Le procureur, vraisemblablement saisi par le ministère de la Justice après l’incendie du siège de Taxawu Sénégal, a annoncé l’ouverture d’une enquête. Pour justifier ces mesures, les services d’Ousmane Diagne ont évoqué certains actes et propos de nature à présenter un caractère criminel.

Matam : Dr Alioune Badara Mbacké jugé…

Arrêté le 23 octobre, Dr. Alioune Badara Mbacké est accusé de violences physiques et de menaces envers son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye.

Selon l’enquête, quatre hommes de main présumés auraient assisté le Dr. Mbacké dans l’agression en séquestrant et frappant Mme Ndiaye, entraînant une incapacité temporaire de travail (ITT) de dix jours pour celle-ci.

Les chefs d’accusation incluent coups et blessures volontaires, menaces, enlèvement, voies de fait et non-assistance à personne en danger.

Libre après son procès : les premiers mots de Bougane

Après sa libération, Bougane Gueye Dany s’est rendu chez Sidiki Kaba pour le remercier de son soutien pendant sa détention. Il a également exprimé sa gratitude envers Mamadou Kassé, ancien Directeur général de la Sicap et responsable de l’Alliance pour la République à Tambacounda.

Le leader de Gueum Sa Bopp affirme être fermement engagé dans son combat pour le Sénégal, malgré les sacrifices que cela implique pour sa liberté. Bougane se dit « victime d’une injustice qui ne dit pas son nom ». « Vous avez vu ce qui s’est passé au tribunal aujourd’hui. Le Procureur a tenté de me charger, mais les gendarmes, au contraire, m’ont déchargé », a déclaré le candidat de la liste nationale de la Coalition « Samm Sa Kaddu ». Il appelle à l’union des forces pour le bien du Sénégal.

Tribunal de Tamba : le témoignage d’un gendarme pourrait sauver Bougane

Une salle d’audience comble a vibré au rythme de la défense passionnée de Bougane Gueye Dany, face à un procureur déterminé. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, reconnu pour sa combativité, a captivé l’audience alors que les échanges entre les deux parties se sont intensifiés, nécessitant plusieurs interruptions pour apaiser les esprits échauffés.

Un moment clé de cette séance a été le témoignage d’un gendarme présent au premier barrage de sécurité le jour de l’incident. Ce dernier a affirmé : « Au premier barrage, nous n’avions reçu aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye ». Il a également précisé que le leader n’avait « tenu aucun propos déplacé à l’endroit des forces de l’ordre ». Ces déclarations ont provoqué des réactions immédiates dans la salle, jetant un doute sur le récent communiqué de la gendarmerie nationale, qui avait présenté Bougane Guèye Dany de manière défavorable.

La tension palpable dans l’audience témoigne de l’importance de ce procès, non seulement pour Bougane, mais aussi pour l’avenir de la politique sénégalaise, où les opinions sont divisées et les passions exacerbées. Les déclarations du gendarme pourraient jouer un rôle crucial dans l’issue de cette affaire, ajoutant une dimension supplémentaire aux débats déjà intenses.

Président Diomaye en mode oumra

En marge de la 8e édition de la Future Investment Initiative, organisée en Arabie Saoudite, le Président Bassirou Diomaye Faye  en a profité pour effectuer la oumra ( petit pèlerinage). Accompagné d’une délégation réduite, le couple présidentiel effectue ainsi son premier pèlerinage à la Mecque, ville natale du prophète. 

Le couple Faye fera probablement un tour à Medinatoul Mounawara, pour se recueillir au mausolée du Prophète Mouhamed.

Procès Bougane Gueye Dani : Barthélémy Dias revient sur l’affaire Abass Fall

En déplacement à Tambacounda, ce mercredi, pour assister au procès de Bougane Gueye Dani, la tête de liste nationale de la coalition Sam sa Kaddu, Barthélémy Dias a critiqué les nouvelles autorités.

Selon lui, « Bougane a été arrêté alors qu’il était en mission humanitaire à Bakel. Pourtant, pas plus tard qu’avant-hier, un individu a prononcé un discours incendiaire appelant à la violence. Mais il ne s’est pas limité à cela. À 4h du matin, un siège a été attaqué alors qu’il y avait cinq personnes à l’intérieur. C’est un crime », a-t-il indiqué devant la presse.
M. Dias ajoute : « On nous dit qu’il est convoqué par la gendarmerie alors qu’il continue à vaquer à ses préoccupations. C’est cela le jub jubal jubanti dont on nous parle », a-t-il regretté.

Tamba: la liste des avocats de Bougane Gueye Dany dévoilée

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, par ailleurs membre de la coalition Samm Sa Kaddu retient son souffle. Il sera jugé ce mercredi, 30 octobre, au Tribunal de Tambacounda. Le candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre est poursuivi pour «refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions». 

Source A annonce que l’opposant sera assisté par six avocats. Il s’agit, liste la source, de Mes El Hadj Diouf, Amadou Sall, (ancien ministre de la Justice sous Wade), Fall ABF, Djiby Diallo, Souleymane Soumaré, et Ladji Bâ. Ce dernier officie dans la région de Tamba, précise le journal. 

«Verdict rendu ce matin ou délibéré fixé au 6 novembre prochain ?» Voilà les deux scénarii possibles, avance le quotidien d’information. Qui rapporte toutefois «la grosse inquiétude des proches de Bougane Guèye Dany» quant à la possibilité d’un renvoi.

Placé sous mandat de dépôt: Ameth Ndoye sera jugé le…

Ameth Ndoye va passer sa première nuit en prison ! Le chroniqueur de la Sen Tv vient d’être placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, selon des sources de Seneweb.

Mais le prévenu sera jugé le  vendredi 01 novembre prochain en flagrant délit.
Ameth Ndoye est assisté par un Pool d’avocat dont Me El Hadji Diouf, Me Aboubacry Barro et Me El Hadji Amadou Sall.
Pour rappel, la brigade territoriale de Sébikotone a déféré hier lundi Ameth Ndoye pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux. Mais il avait fait l’objet d’un retour de parquet.

Dr Abdourahmane Diouf lance un appel à candidature en vue de la nomination du Recteur de l’UCAD

Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane diouf  a procédé, ce mardi 29 octobre 2024, au lancement d’un appel à candidature en vue de la nomination du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

En application des décrets n°2021-846 du 24 Juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les universités publiques et n°2021-1500 du 16 Novembre 2021 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, il est lancé un appel à candidature en vue de la nomination du Recteur de l’UCAD.

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