Gardiens de l’artisanat du bois : Les « Laobés » du Sénégal

Les Laobés sont un groupe ethnique principalement présent au Sénégal, mais aussi dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, comme la Mauritanie, la Gambie et le Mali.

Appartenant à la grande famille des Peuls, ils se distinguent par leur spécialisation dans l’artisanat du bois. Leur histoire et leur mode de vie semi-nomade ont contribué à façonner leur identité unique et leur savoir-faire, qui sont encore fortement valorisés aujourd’hui.

Historiquement, les Laobés étaient des chasseurs et des cueilleurs vivant dans des régions forestières. Leur transition vers un mode de vie plus sédentaire les a rapprochés de communautés locales, notamment des Peuls, et ils se sont progressivement orientés vers le travail du bois. Cette compétence est devenue leur marque de fabrique, et leur artisanat est aujourd’hui renommé à travers le Sénégal et au-delà.

Leur nom est souvent synonyme de « sculpteurs du bois », car leur habileté à façonner le bois est l’une de leurs plus grandes contributions culturelles et économiques.

LA DIVA COUMBA GAWLO SECK EXPLOSE RABAT AVEC UN SHOW INCROYABLE (VIDÉO)

La diva Coumba Gawlo s’est produite en concert dans la nuit du 5 au 6 août. Sa prestation, fort appréciée, a eu pour cadre l’esplanade dénommée « Bouregreg Stage » au cœur de Rabat : la capitale politique et administrative du Maroc. La chanteuse sénégalaise se trouve présentement dans le royaume chérifien. Elle y est pour avoir répondu favorablement à l’invitation qui lui a été aimablement adressée et qui visait à obtenir sa participation à la troisième édition du festival

Devant un public acquis et estimé à plus dde cinquante-millespectateurs, la diva sénégalaise, une fois de plus, a tenu à placer la barre très haut. Son immense talent d’artiste a largement plaidé en sa faveur. Sept de ses morceaux dont certains étaient déjà bien connus du ggrand publicont refait surface. La communauté sénégalaise installée au Maroc a brillé par sa forte présence. Mais sur place, elle a dû communier avec la foule de marocains et de plusieurs autres nationalités venues, pour certains, découvrir de visu la diva à la voix d’or. La satisfaction a été au rendez-vous avec la grosse heure passée en compagnie de celle qui est, et à juste titre, la chanteuse du Sénégal la plus connu au plan africain et international. Fédératrice des nations et ambassadrice de la paix, elle l’a bien été cette soirée durant. En effet, les drapeaux des deux pays amis et frères de longue date que sont le Sénégal et le Maroc ont été brandis par les mains de la diva au cours de son concert à succès. Preuve, s’il en était, que la fraternité interafricaine, de son point de vue, doit à chaque fois être mise en relief au service exclusif de nnotre bien-êtrecommun.
Une autre prestation de Coumba Gawlo reste très attendue. C’est celle qui est prévue à Larache, l’autre ville marocaine abritant une partie dudit festival. L’artiste sénégalaise y sera du 7 au 8 août 2024.

Unesco : Souleymane Jules Diop annonce son départ

Souleymane Jules Diop va désormais quitter ses fonctions d’ambassadeur délégué permanent à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) après cinq années. C’est lui-même qui a fait l’annonce, ce mercredi lors de la clôture de la 46e session du Comité du Patrimoine mondial à New Delhi (Inde). «J’ai annoncé  aux membres du Comité du Patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays», a écrit l’ancien ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du suivi du Programme d’Urgence de Développement communautaire (Pudc) dans un post publié sur sa page Facebook.

SOTIGUI AWARDS : MAME CHEIKHOU GUÈYE, MAIMOUNA FALL ET SEYDOU SARR NOMINÉS

Chaque année, la richesse et la diversité du cinéma africain et de la diaspora sont célébrées à travers le prestigieux événement des Sotigui Awards. En cette neuvième édition, le Sénégal, comme à l’accoutumée, est encore à l’honneur grâce à la progression de l’industrie cinématographique sénégalaise.

Pour avoir interprété le rôle de Ndiaga Thiam dans la série « Bété Bété » de Evenprod, l’acteur Mame Cheikhou Guèye est nominé  dans la catégorie « Meilleure Interprétation Masculine Africaine Série Tv ». Il s’y ajoute l’actrice Maimouna Fall qui, dans la série « Cœurs Brisés », de la même maison de production, a interprété avec brio le rôle de Ramatoulaye. Elle fait partie des nominés pour le « Meilleur Espoir Africain Série Tv ». 

Le Sénégal est également représenté dans ce très sélectif concours par le jeune acteur Seydou Sarr révélé par la production de Matteo Garone, « Moi Capitaine ». M. Sarr lorgne le prix du  « plus jeune acteur africain » La grande compétition se déroulera cette année au Burkina Faso et pour soutenir les artistes, le public est invité à voter. 

Djelykaba Bintou, chanteuse : «J’ai toujours aimé Coumba Gawlo depuis mon enfance…»

Surnommée la patronne, la star de la musique guinéenne, Djelykaba Bintou Kouyaté a eu droit à un accueil chaleureux chez la diva Coumba Gawlo Seck, ce vendredi matin.

Les deux chanteuses ont été heureuses de partager ensemble cette belle rencontre. Laquelle a été sollicitée par Djelykaba Bintou qui a toujours considéré Coumba Gawlo Seck comme une «référence sans conteste sur la scène musicale sénégalaise et africaine».

Selon la Guinéenne, il est très important de s’inspirer de l’auteure de «Sant Rek » vu son parcours légendaire et son combat pour le leadership féminin.  Ainsi, elle renseigne que son «plus grand rêve, c’est de suivre ses traces dans le but de devenir une grande diva comme elle ».

Art : Une exposition de Oumou Sy illumine le Grand Théâtre

La grande styliste de renommée internationale sénégalaise, Oumou Sy surnommée l’habilleuse des célébrités a offert un magnifique décor au sein du Grand Théâtre National de Dakar. Une  belle exposition est admirée sous les notes de la Kora. Comme d’habitude, Oumou Sy invite les férus de l’art à redécouvrir l’histoire africaine à travers des objets traditionnels. Dans cette exposition, la styliste nous raconte son histoire avec la kora qu’elle a découverte depuis son enfance en Casamance bercée par les belles mélodies de Soundioulou Cissokho. Selon elle, cet instrument mythique originaire d’Afrique occupe un place importante qui mérite d’être valorisée.

« Durant mon enfance en Casamance, à chaque fois qu’il pleuvait, j’entendais la voix de Feu Soundioulou Cissokho et Lalo Kéba Dramé. Leurs mélodies me berçaient raison pour laquelle j’ai choisi la Kora. Ces moments étaient si agréables car après la pluie, nous faisions un feu pour griller les arachides et maïs bercés par le son de ce si bel instrument .La kora, instrument magnifique originaire de l’Afrique de l’Ouest, est souvent comparée à une harpe. Ses vingt-et-une cordes, tendues sur un corps de calebasse, produisent des sons qui racontent des histoires anciennes, des légendes de griots et des sagesses transmises de génération en génération » a-t-elle fait savoir.

 Oumou Sy démontre que l’art et la lumière dansent ensemble dans une belle combinaison avec des récits éphémères et éternels. La styliste montre que si la lumière effleure une peinture, elle réveille les pigments endormis, faisant vibrer les couleurs avec une intensité nouvelle. L’exposition est toujours ouverte pour une durée d’un mois à l’intérieur du Grand Théâtre National de Dakar.

Tacos fait maison: une idée de recette pour un bon ndogou

Après une journée de jeûne, nous avons tous envie de bon mets pour l’heure du ndogou. Entre les petits plats, les desserts et les dîners, nous sommes parfois à court d’idées.

Voici une recette qui va régaler votre famille. Inspirée de la tortilla mexicaine, le tacos avec sa garniture fraîche et généreuse et sa sauce fromagère savoureuse comblera la gourmandise de toute la famille. Je vous montre comment réaliser cette recette depuis chez vous!C’est

un sandwich composé de pain de tortilla accompagné d’une sauce savoureuse et d’une farce délicieuse. Dans un tacos ou kébabs, vous pouvez y mettre plusieurs variétés de légumes, de votre choix, de la viande ou du poulet, des frites sans oublier la sauce au fromage qui fait toute la différence.

Vous avez le choix entre préparer votre propre galette de tortilla à la maison ou acheter les pains tortillas prêts à utiliser dans les supermarchés.

Comment préparer le pain tortilla

Ingrédients:

  • 230 g de farine
  • 180 mil d’eau
  • 3 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1/2 cuillère à café de sel

Préparation:

  1. Dans un grand bol, mélangez la farine et le sel. Puis, incorporez l’eau et l’huile.
  2. Pétrissez la pâte 10 à 12 fois en ajoutant de la farine et de l’eau si nécessaire pour le façonnage.
  3. Laissez reposer la pâte pendant 10 min avant de diviser la pâte en 8 portions.
  4. A l’aide d’un rouleau de pâtisserie, étalez la pâte afin d’obtenir des cercles de 18 cm.
  5. Commencez ensuite la cuisson dans une poêle à feu moyen. N’oubliez pas de retourner la galette au fur et à mesure.

Vous avez vos tortillas bien dorées que vous mettez de côté pour réaliser votre recette de tacos maison.

La cuisson des tacos

Ingrédients

  • 6 bâtonnets de poulet surgelés ou fait-maison ou 100 grammes de viande hachée
  • 100 g de frites surgelées ou préparées à la maison.
  • 250 ml de crème fraîche.
  • 50 g de gruyère râpé.
  • 1 cuillère à soupe d’aneth frais finement haché.
  • Sel (facultatif)
  • Poivre noir fraîchement moulu (facultatif)
  • 4 tortillas à la farine
  • 50 g de fromage cheddar râpé
  • Ketchup ou autre sauce similaire (facultatif)

Si vous avez tous les ingrédients nécessaire pour votre tacos, passons alors à la préparation.

  1. Pour commencer, préchauffez le four à une température de 200°C.
  2. Faites cuire les bâtonnets de poulet ou la viande hachée en suivant les instructions sur l’emballage.
  3. Dans une casserole, faites fondre la crème fraîche et le gruyère pour préparer la sauce au fromage, puis ajoutez l’aneth, le sel et le poivre
  4. Sur un grand plateau, placez les tortillas puis étalez une couche uniforme de fromage.
  5. Répartissez les ingrédients précités sur la pâte dont le poulet (ou la viande hachée), les frites et le cheddar râpé.
  6. Ajoutez du ketchup ou une autre sauce sur les ingrédients.
  7. Pliez les côtés de la tortilla avant de la mettre à griller sur une plaque à pâtisserie.
  8. Enfournez les tortillas pendant une quinzaine de minutes ou placez-les dans un grill panini. Vous remarquerez que la couleur des tortillas commence à changer. Le fromage est également en train de fondre. Alors, il est temps de sortir les tacos du four.
  9. Patientez quelques minutes afin de les laisser refroidir.
  10. A l’aide d’un couteau bien aiguisé, découpez-les en deux.

Et voilà votre tacos est fin prêt. Bonne dégustation!

Série ‘Bété Bété’: Sanekh revient sur son personnage et répond aux critiques

La nouvelle série d’EvenProd fait sensation sur la toile. “Bété Bété” qui parle des problèmes de caste au Sénégal, nous a fait redécouvrir la version originelle du comédien Cheikhou Gueye alias Sanekh.

Dans cette production qui fait polémique actuellement, l’artiste a renoué avec ses talents comiques à travers le personnage de “Ndiouga Thiam”. Les Sénégalais ont apprécié cette version de Sanekh malgré les critiques autour de la série “Bébé Bété”.

C’est d’ailleurs, dans ce registre comique, que l’artiste dévoile ses véritables talents et réussit à allier l’utile et l’agréable. À travers le personnage de Ndiouga Thiam, il transmet des messages fort à la jeune génération dans un langage comique qui peut même heurter un certain public.

Dans un entretien avec l’Observateur, Cheikhou Gueye revient sur le succès de son personnage auprès du public sénégalais.

Naturellement, je suis content quand les Sénégalais apprécient mon travail et y trouvent du bonheur. Le théâtre reste ma plus grande passion, et c’est ce que je sais faire le mieux. Avec tout cet engouement que les Sénégalais ont autour du rôle que j’incarne dans « Bété Bété », je me rends compte que c’est ce qu’ils aiment et c’est ce qu’ils attendent de moi. Même dans mon propre entourage, j’ai eu énormément de retours positifs. Mes frères, mes sœurs, mes épouses ont tous apprécié et m’ont encouragé“, révèle-t-il.

Cheikhou Gueye qui est artiste polyvalent revient à ses débuts et explique que le théâtre est devenu une routine dans sa vie. “C’est peut-être en 2004 que la plupart des Sénégalais ont commencé à me connaître, mais je suis dans le milieu depuis plus longtemps. J’ai pas mal roulé ma bosse dans les semaines nationales de la jeunesse, dans les compétitions théâtrales, dans les navetanes, dans la rue”.

Dans les récentes productions de la troupe Soleil levant, les Sénégalais avaient l’impression que l’acteur avait renoncé à sa casquette de comédien. Mais en réalité, l’artiste a le don de se produire dans différents registres.

Et cela devrait être le point fort de tout artiste selon Sanekh ” Ce n’est pas intéressant pour un artiste de rester dans un même registre. Il faut sortir de sa zone de confort et être capable de s’adapter à tous types de rôle. C’est dire que je n’ai pas lâché la comédie. La preuve, le Sanekh des débuts est toujours aussi présent. Et au besoin, il revient au devant de la scène“, conclut-il.

(Vidéo) – Lamine Ndiaye sur bété bété : « Ils ont osé parce que nioune gnémé wougn ko wone lale… Soumboulou limou wakh.. »

Acteur hors pair, Lamine Ndiaye est revenu sur les polémiques sur la nouvelle série Bété Bété. Selon l’acteur, son interprétation en tant que homosexuel dans un théâtre avait suscité beaucoup de polémiques. Néanmoins cela ne l’a pas ébranlé.

« La maison de production a osé aborder ce thème qui est très sensible et que nous avons pas évité à notre époque. Et, j’aime la façon dont ils l’ont fait… Quant à Soumboulou, elle n’a pas dépassé les bornes. Elle est juste entrée en profondeur sur le personnage… », explique Lamine Ndiaye.

Concours Miss Monde : fautes de goût de Fatou Lô, des stylistes tirent sur le comité Miss Sénégal

Fatou Lo, la représente du Sénégal au prestigieux concours de Miss Monde, est à la peine. L’Observateur rapporte que son nom ne figure même pas sur la liste des Miss les plus populaires en ce moment, et ce contrairement aux autres prétendantes du continent à l’instar des ambassadrices de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Nigeria.

Et pour cause, la lauréate du concours Miss Sénégal 2021 multiplie les fashion faux-pas, souligne le journal. Qui précise que les critiques affluent sur les réseaux sociaux. Certains observateurs avertis de la mode doutent même de ses chances de succès à la 71e édition de Miss World en Inde.

Interrogé par le journal, Khalil Cissé, conservateur de mode, ne fait pas dans la dentelle : « Le comité doit se ressaisir. Il y a beaucoup de responsabilités derrière une représentation d’une nation. Il faut que les organisateurs fassent plus d’efforts. Ils sont en train de vendre une mauvaise image du Sénégal. »

Hors de lui, le désigner confie qu’il « faut un coach [à Fatou Lô], un directeur artistique qui va gérer tout cela. Il lui faut aussi un minimum deux designers qui puissent, en fonction des sorties officielles, préparées des tenues qui sont adaptées à sa morphologie. »

Le fashion curator et initiateur de Jaaba ajoute qu’il « faut aussi un make up artist professionnel. En termes de coiffure, il faudrait quelque chose d’original, au lieu d’une perruque. La perruque dégrade réellement la nature de la Miss».

Décortiquant en guise d’exemple la robe jaune que la Sénégalaise portait lors de la soirée d’ouverture, Khalil Cissé révèle que « la robe était destinée à un shoot ».

Il poursuit : « Le comité a contacté le styliste Moussa Versailles une semaine avant son départ pour lui dire que la Miss n’a rien à se mettre. Ils lui ont dit que de leur côté, ils n’ont pas d’argent. Moussa, en ce moment aux États-Unis, leur a rétorqué qu’il était en déplacement et qu’il lui était impossible en si peu de temps d’agir. Mais devant l’insistance du comité, Moussa leur a finalement demandé de se rendre à son show-room, pour y choisir des tenues susceptibles de les intéresser. Le comite a fait preuve d’une irresponsabilité sans mesure. Il est appelé à gérer une organisation mais il ne maîtrise pas les enjeux. C’est à l’image d’une équipe nationale qui va en compétition. »

Le styliste de renommée Lahad Guèye, également très déçu, ne rate pas le comité Miss Sénégal. « On a tous l’impression qu’elle (Fatou Lô) a ouvert son armoire pour prendre des vêtements sans même faire attention », critique-t-il dans L’Observateur.

Il souligne qu’un événement d’une telle envergure demande « plus de sérieux » : « C’est une compétition mondiale. Il faut que nous ayons un œil sur tout ce que nous faisons car il y a plusieurs enjeux. A travers les vêtements, on peut lire beaucoup de choses sur le pays représenté surtout au niveau de la créativité et de l’exigence des stylistes.»