Farine : Les meuniers du Sénégal acceptent les nouveaux Prix

Après des semaines de tensions et de négociations, les principaux meuniers sénégalais, incluant les Grands Moulins de Dakar (GMS), FKS, NMA, OLAM, Sedima et MDS, ont finalement consenti à appliquer les nouveaux prix pour la farine. Cette décision marque la fin d’un conflit et le début d’une coopération renouvelée entre l’État et les acteurs industriels du secteur.

Le gouvernement avait préalablement averti qu’il mettrait en place des contrôles stricts au sein des meuneries afin de garantir que les nouveaux prix soient respectés. Ces mesures visaient à assurer la conformité avec les réglementations récemment établies, dans le but de stabiliser les prix du pain et de soulager les consommateurs face à l’augmentation du coût de la vie.

La résolution de ce différend est accueillie avec satisfaction par les consommateurs sénégalais, qui bénéficieront d’une baisse attendue des prix du pain. Cette initiative s’inscrit dans les efforts plus larges du gouvernement pour rendre les produits de première nécessité plus accessibles à tous.

Initialement caractérisée par des confrontations, la situation s’est transformée en une collaboration constructive entre l’État et l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS). Les réunions intensives impliquant le Premier ministre, le ministre du Commerce et le Conseil national de la consommation ont joué un rôle déterminant dans la recherche d’une solution équitable.

Les discussions ont été exhaustives, explorant toutes les options disponibles pour parvenir à un consensus sur les prix du pain. Finalement, les efforts conjoints ont abouti à un accord qui vise à préserver l’équilibre économique tout en répondant aux besoins essentiels des citoyens sénégalais.

Cette nouvelle ère de coopération entre l’État et les meuniers promet de renforcer la stabilité économique et sociale du pays, tout en garantissant que les denrées alimentaires de base demeurent accessibles pour tous.

BAISSE DU PRIX DU PAIN : LES MEUNIERS MENACENT D’ARRÊTER LA PRODUCTION DE FARINE, CE LUNDI

Après la décision du Conseil National de la Consommation du 21 juin 2024 de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une diminution de 4000 FCFA, les meuniers du Sénégal prévoient de suspendre la production via l’association des meuniers industriels du Sénégal  

Ils estiment que cette mesure survient alors que le coût moyen du blé  est en constante augmentation, dépassant les 300 euros, soit plus de 196 000 francs CFA.

Selon l’association des meuniers, cette réalité rend difficile de réduire les coûts de production de farine.

Les discussions techniques avec les autorités ont révélé que renoncer aux droits de douane et à la TVA représenterait une réduction de 1355 FCFA sur le prix du sac.

CONSEIL NATIONAL DE CONSOMMATION:Voici les nouveaux prix officiels retenus par le gouvernement du Sénégal

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a tenu, ce vendredi 21 juin, le Conseil national de la consommation. La révision des prix de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, du pain, de la farine de blé et du ciment, mais également d’autres questions qui touchent aux préoccupations des Sénégalais était à l’ordre du jour. Ainsi suite aux discussions avec les principaux acteurs concernés, voici les nouveaux prix proposés.Le prix du sucre cristallisé est homologué à 600 Francs CFA le kilogramme soit une baisse de 50 Franc CFA et le prix en gros du sac est de 28550 Francs CFA en gros.

La baguette de pain de 190g doit être vendue à 150 francs CFA dans les boutiques. Le kilogramme du riz brisé non parfumé est homologué à 410 francs cfa et à 18950 Francs CFA le sac acheté en gros. 

Pour l’huile raffinée, le ministère du commerce et de l’industrie propose 1000 f par litre soit une baisse de 100 Francs CFA . Quant au bidon de 20 litres, le prix proposé est de 18750 F CFA en gros. Le prix exclusif de la tonne du ciment est de 65000 Francs CFA et le sac de 50 Kg coûte désormais 3550 Francs CFA. Cette baisse coûte à l’État du Sénégal environ 53 milliards de FCFA, selon le ministre de l’industrie et du commerce, Serigne Guèye Diop. D’ici 3 mois les effets seront évalués. Les  industriels et consommateurs saluent les efforts de l’État mais demandent des mesures  d’accompagnement.

La BCEAO va lancer le système de paiement instantané interopérable

Les virements seront désormais instantanés entre banques différentes au sein de l’UEMOA.

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va lancer un nouveau système de paiement instantané pour les pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à partir du 22 juillet 2024. Ce système permettra d’envoyer et de recevoir de l’argent instantanément, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, entre différentes institutions financières. Cette nouvelle décision de la BCEAO impactera sur les transactions sur Orange Money et Wave.

La note de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) stipule que les usagers seront désormais capables de traiter des transactions de toute nature, quel que soit le type de compte et les fonds seront reçus instantanément et disponibles immédiatement.

“Les usagers pourront aussi effectuer leurs paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR code interopérable ou capable d’envoyer une demande de paiement. La fourniture des services financiers aux entreprises sera standardisée”, renseigne la BCEAO.

Cette étape décisive traduit l’engagement de la BCEAO à mettre en place un système de paiement instantané interopérable, opérationnel en continu, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capable de traiter les transactions de toute nature, quel que soit le type de compte. La mise en œuvre de cette plateforme permettra de proposer une large gamme de services, visant à simplifier les transactions quotidiennes des usagers et à stimuler l’innovation financière.

Que le compte soit détenu auprès d’une banque, d’un émetteur de monnaie électronique, d’une institution de microfinance ou d’un établissement de paiement connecté au système interopérable, les usagers pourront désormais effectuer des transferts et des paiements vers le compte de leurs bénéficiaires, même si l’institution financière du bénéficiaire est différente de celle de l’expéditeur.

Les fonds seront reçus instantanément et disponibles immédiatement. Les usagers pourront effectuer leurs paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR Code interopérable ou capable d’envoyer une demande de paiement. La fourniture des services financiers aux entreprises sera standardisée.

Enfin, cette nouvelle infrastructure, conforme aux normes internationales en matière de sécurité des systèmes de paiement, jouera un rôle déterminant dans la promotion de l’inclusion financière dans l’UEMOA ».

BAISSE DES PRIX DES DENRÉES : UNE RÉUNION CRUCIALE PRÉVUE CE VENDREDI

Dans un communiqué repris par Les Échos, le ministère de l’Industrie et du Commerce annonce la tenue, ce vendredi 21 juin, du Conseil national de la consommation. Le rendez-vous est prévu dans un hôtel de Dakar, signale la source. Qui ajoute qu’on aura au menu «la révision des prix de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, du pain, de la farine de blé et du ciment, mais également d’autres questions qui touchent aux préoccupations des Sénégalais».

Au Sénégal, le FMI dénonce les subventions « non ciblées » sur l’énergie

Au cours des trois dernières années, l’Etat du Sénégal a supporté pour un montant de 1800 milliards de francs CFA les coûts de l’énergie sans cibler les bénéficiaires de ces frais sur le budget national, a indiqué une mission du Fonds monétaire international (FMI) en fin de séjour à Dakar.

Le Sénégal peut percevoir une enveloppe de « 230 milliards de francs CFA », dans les prochains mois, s’il parvient à un accord sur les réformes préconisées par le Fonds monétaire international (FMI). Des émissaires de l’institution de Bretton Woods, en séjour à Dakar depuis le 6 juin dernier, dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier, ont rencontré la presse mercredi 19 juin pour faire part des perspectives économiques « en baisse » en 2024, une situation qui appelle à procéder à des changements rapides de la part des nouvelles autorités sénégalaises pour un tableau plus reluisant en 2025.

Edward Gemayel, chef de la mission du FMI, a indiqué que « l’assainissement des finances publiques » sénégalaises devait continuer jusqu’à l’année prochaine pour impacter quatre niveaux. Il s’agit de la « mobilisation des recettes fiscales » pour répondre aux objectifs du gouvernement et puis de la rationalisation des exonérations qui « pèsent beaucoup sur le budget » annuel de plus de 7000 milliards de francs CFA, soit « un manque à gagner estimé entre 800 et 900 milliards de francs CFA ».  Les deux autres leviers sur lesquels les nouveaux dirigeants doivent agir portent sur la réduction progressive des subventions à l’énergie « non ciblées et très coûteuses » et l’augmentation des dépenses sociales pour aider les ménages vulnérables.

« Nous n’en avons pas besoin »

Pour M. Gemayel, les subventions à l’énergie ont coûté en 2024 plus de 500 milliards de francs CFA au Trésor public contre 1800 milliards FCFA sur les trois dernières années. « Nous ne sommes pas contre les subventions, mais il faut qu’elles soient ciblées. Le FMI par exemple ne devrait pas bénéficier de ces subventions, de même que les ambassades et d’autres organisations internationales », a-t-il indiqué, insistant sur le fait que ces différents organismes n’ont « pas besoin » de cet argent.

En fin de mission à Dakar, l’équipe du FMI poursuivra « virtuellement les discussions » avec la partie sénégalaise en vue de finaliser « l’accord » au niveau du personnel, notamment en ce qui concerne les orientations budgétaires en 2025, l’utilisation de l’Eurobond et les réformes nécessaires dans le secteur de l’énergie. A l’issue de ces échanges, le conseil d’administration de l’institution financière, qui se réunira « vers la mi-juillet », décidera si « le Sénégal aura accès à peu près à 230 milliards de francs CFA » ou pas, a expliqué Edward Gemayel.

Au cours de la rencontre avec les journalistes, l’expert du FMI a souligné que « les tensions sociopolitiques en début d’année ainsi que les retards supplémentaires dans la production des hydrocarbures baissent les perspectives économiques à court terme ».

Après avoir vécu les soubresauts du changement de régime à la tête de l’Etat, à la suite de l’élection mouvementée fin mars du cinquième président Bassirou Diomaye Faye, le pays ouest-africain a extrait son premier baril de pétrole le 11 juin 2024, entrant dans le cercle fermé des pays producteurs de pétrole. Les attentes sont nombreuses pour la population dans cette nouvelle perspective pour le Sénégal, où les nouveaux dirigeants s’engagent à gérer dans la transparence les fonds publics et rationaliser les dépenses.

Croissance « considérable », inflation en baisse

Pour cette année, les prévisions du FMI pour la croissance économique sont maintenues à 7.1%, conformément aux estimations de la mission lors de sa dernière visite fin avril dans la capitale sénégalaise. « C’est assez considérable », a noté M. Gemayel. Il indique que l’inflation va continuer à baisser et arriver « en deçà des 4% » au moment où le nouveau gouvernement promet d’entériner cette semaine les nouvelles mesures pour la baisse du coût de la vie.

En revanche, les prévisions de croissance pour 2025 sont à 10.1% et l’inflation continuera à baisser à peu près à 2% dans ce pays. Ce sont des taux positifs en comparaison avec les autres pays de l’Afrique subsaharienne d’après l’expert du FMI. Il note que la moyenne de la croissance valse entre 3.8 et 4% dans la période 2024-2025 au niveau de cette zone là où l’inflation y avoisine les 10% au cours de la même séquence.

A l’inverse, le déficit budgétaire du Sénégal se situe autour de 4.6% en 2024 alors que l’objectif initial était de 3.9% du produit intérieur brut. Le chef de la mission du FMI note que cette situation est due à « trois facteurs » allant du paiement élevé des intérêts sur le service de la dette à l’accroissement des subventions énergétiques « en raison d’absence d’actions politiques », en passant par l’impact de la croissance qui a été « revue légèrement à la baisse ».

Le Sénégal a réalisé, il y a moins de deux semaines, sa septième émission d’Eurobond en mobilisant 750 millions de dollars sur le marché international de la dette. Cet emprunt obligataire, émis en deux tranches de 500 millions et 250 millions de dollars, est assorti d’un taux d’intérêt de 7,75% et d’une maturité de sept ans. Toutefois, Edward Gemayel recommande aux autorités sénégalaises d’utiliser le « surfinancement » de l’Eurobond « pour renforcer la soutenabilité de la dette » au cas où le pays « ferait face à d’autres crises ».

Le programme économique et financier est soutenu par trois facilités : le Mécanisme élargi de crédit (MEC), la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de résilience et de durabilité (FRD).

Ziguinchor : Des cas de fraude entrainent la reprise des compositions du 2e semestre des classes de 3e

À travers une note d’information adressée aux principaux des collèges de la commune de Ziguinchor, l’inspection de l’éducation et de la formation décide de la reprise de l’administration des épreuves de composition du 2e semestre.

Dans le communiqué signé par l’IEF Ibrahima Kalil Sakho, l’on peut lire : « En raison des situations de fuite durant le déroulement des épreuves de composition du second semestre, l’administration des épreuves sera reprise dans les collèges (publics et privés) de la commune de Ziguinchor. »
 Une reprise programmée pour les vendredi 21 et samedi 22 juin 2024 et qui concerne les élèves des classes de 3e des différents établissements de la commune de Ziguinchor.
Sont concernées les mathématiques, l’histoire et la géographie, l’éducation civique, les sciences physiques, les langues vivantes 2 (LV2) pour la section moderne, le dessin ou la musique, indique la note.
Ibrahima Kalil Sakho demande aux principaux de prendre toutes les dispositions pour informer à temps les élèves.

Sucre, riz… : Voici les nouveaux prix annoncés par le gouvernement

Comme le Premier ministre, Ousmane Sonko l’a annoncé hier en Conseil des ministres, les mesures de baisse du coût de la vie ont été dévoilées. Ceci pour soulager le budget des  ménages les plus défavorisés tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne ont animé une conférence de presse à cet effet.

Ces baisses portent sur certaines denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation. Il s’agit du sucre cristallisé homologué à 600 F CFA, soit une baisse de 50 F CFA ;  du riz brisé non parfumé (-40 F CFA) ; le riz indien  en dessous de 400 F CFA à partir du mois d’août. L’huile raffinée baisse de 100 F CFA. 
Concernant le pain, il a été retenu une baisse de 15 F CFA, en attendant de poursuivre les concertations. Alors qu’il a été décidé de suspendre les 2 000 F CFA de taxe sur le ciment. 

SENEGAL-ENERGIE / L’extraction de pétrole du champ de Sangomar, ‘’un moment historique’’, selon Bassirou Diomaye Faye

akar, 13  juin (APS) –  La première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024 est ‘’un moment historique et un pas important pour notre pays’’, a déclaré mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Pour le chef de l’Etat, c’est ‘’un moment historique et un pas important qui vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique’’.

S’exprimant en Conseil des ministres, le président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN, le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet entamé en 2020.

Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et à l’ensemble du Gouvernement ‘’de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures’’.

Le président de la République a annoncé ‘’la tenue prochaine d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COSPETROGAZ) dont la composition sera révisée’’.

‘’L’objectif de cette session, selon lui, sera d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures’’.

Saisie de comptes bancaires : après le groupe de «Madiambal» et Walf, le Fisc vise la RTS de Pape Alé Niang

La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a lancé une série de redressement fiscal en direction des médias locaux. Concernés par la mesure, les groupes Avenir communication, dirigé par Madiambal Diagne, et Wal fadjri, fondé par feu Sidy Lamine Niass, ont vu leurs comptes bancaires saisis par le Fisc.

La DGID ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’autres groupes de presse, visés par un redressement fiscal, verront bientôt leurs avoirs dans des banques gelés. Source A, qui donne l’information, cite en ce sens le Groupe futurs médias de Youssou Ndour, D-Médias de Bougane Guèye Dany et 3M Universel communication (7 TV, Azactu…) de Maïmouna Ndour Faye.

Le journal affirme que pour ne pas donner l’impression qu’elle cible uniquement les médias qui seraient en froid avec les nouvelles autorités, la DGID aurait mis la RTS dans le lot. La télévision nationale est dirigée par Pape Alé Niang, récemment nommé par le Président Diomaye Faye et proche parmi les proches du Premier ministre et président de Pastef, Ousmane Sonko.

Source A renseigne que le compte de la RTS ouvert à la Société générale «aurait déjà fait l’objet d’un Avis à tiers détenteur (ATD)», procédure par laquelle le Trésor public se fait payer un dû partir du compte en banque du débiteur concerné. En tapant la RTS, conjecture le quotidien d’information, le Fisc cherche à «légitimer ses mesures de saisies des comptes bancaires des entreprises de presse privées».

Cette information est à prendre avec des pincettes. D’après Source A, Pape Alé Niang, contacté, a déclaré n’avoir reçu aucune notification d’un redressement fiscal, encore moins d’une saisie d’un compte de l’entreprise qu’il dirige pour impôts non réglés. Et à propos du montant qui serait en jeu, le successeur de Racine Talla jure n’en avoir aucune idée, selon le journal.