Ouest foire: les corps sans vie de cinq bébés retrouvés dans les ordures

À la Cité Xandar 2, un Mbeubeuss bis au cœur de Dakar, sise à Ouest Foire et jouxtant le mur de l’aéroport de Yoff, 5 bébés sans vie ont été retrouvés dans les ordures. Une révélation faite par le délégué de quartier, Moustapha Niang.

Interrogé par Le Soleil, il précise que ces découvertes macabres ont été faites au cours des 3 dernières années. «Lorsqu’on a récupéré les corps, la gendarmerie a arrêté les charretiers pour mener des enquêtes. Je me rappelle qu’une étudiante de l’Université de Dakar a été arrêtée», après avoir été identifiée comme étant «la mère de l’un des bébés», dit-il.

Niang souligne que le dernier cas d’infanticide remonte à moins de 3 mois. «Ceux qui habitent ici sont à bout de nerfs. Au-delà des mécaniciens, les ordures constituent notre plus grand problème, fulmine-t-il. Des gens viennent mettre des cases pour habiter. C’est un lieu où il y a un trafic intense de chanvre indien.»

Interrogé par le journal, Ousseynou Thiaw, président de l’Association des artisans automobiles, pointe l’insécurité : «Il y a des cas de vol chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité. Les ‘’boudioumen’’ (récupérateurs) volent nos radiateurs, nos fils de voiture, nos batteries.»

Le vendeur de pièces détachées souligne que «ce sont les camions d’ordures qui créent l’insécurité parce qu’il y a tout un tas de personnes qui gravitent autour. Des voleurs, des agresseurs, des trafiquants de chanvre indien».

Interpellé sur la situation par des habitants, le délégué de quartier impute la responsabilité à l’État : «Une délégation, composée d’habitants de la Cité, est venue me voir pour dire que je ne les aide pas. Mais, je leur ai expliqué que ce combat n’est pas seulement celui du délégue de quartier. Il faut une volonté de l’État. Il y a une forme de négligence.»

Mbao Extension : elle tue sa fille de deux ans en garant sa voiture

Une dame nommée A. Seck a accidentellement tué sa fille âgée de deux ans lundi dernier à Mbao Extension. Rentrée du travail vers 19 heures, elle entreprend une manœuvre pour garer sa voiture devant son domicile. Malheureusement, alors qu’elle était en position marche arrière, elle heurte mortellement l’enfant venu l’accueillir sans qu’elle la remarque. D’après Libération, qui rapporte le drame dans son édition de ce mercredi, la fillette est décédée sur le coup. La gendarmerie a ouvert une enquête, informe le journal.

Drogue, prostitution, vol… : encore un scandale à la Cité Mixta

Les épisodes de l’interminable série de scandales à la Cité Mixta, se suivent et se ressemblent. Le dernier date de jeudi 28 septembre : dix-sept jeunes, dont sept filles, ont été arrêtés dans un appartement du quartier par des éléments du commissariat de l’unité 15 des Parcelles Assainies. D’après les policiers, ces derniers s’adonnaient à la prostitution ainsi qu’au trafic de drogue et auraient commis un vol.

L’Observateur, qui donne l’information, rapporte que les mis en cause ont été déférés au parquet. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit par effraction avec usage de cisailles, détention et trafic de volets, détention et usage collectif de chanvre indien, détention et usage collectif de haschich, incitation à la débauche, proxénétisme, détournement de mineures, entre autres chefs.

Les policiers ont été alertés jeudi aux environs de 7 heures du matin, par la déléguée de quartier de la Cité Mixta. Arrivés sur les lieux, les agents de la Brigade de recherches (BR) dudit commissariat ont d’abord arrêté quatre personnes : Fallou Diop, Samba Ndiaye alias Puzzy, Maty Diop et Maïmouna Ndao.

Assane Ndiaye alias Mbappé, balancé par Puzzy, suivait les opérations de loin. Pris en chasse par les enquêteurs, il se réfugie chez Malick Gomis, l’agent immobilier qui a loué aux jeunes l’appartement où les premières arrestations ont eu lieu. Sur place, les policiers trouvent le reste de la bande.

D’après L’Observateur, une fouille de l’appartement a permis de mettre la main sur 65 pilules de volet, sept paquets de chanvre indien, cinq de haschich et du matériel volé. Tout le monde a été embarqué au commissariat.

Le journal rapporte que les policiers apprendront que les mis en cause avaient pris part, soit en tant qu’auteur principal soit comme complice, au vol commis dans l’appartement d’un certain Pape Demba Kane dans la nuit de mercredi à jeudi. Ce dernier déplore la disparition de son téléviseur à écran plat grand modèle et de sa voiture de marque Hyundai.      

Face aux policiers, Malick Gomis a déclaré être gérant d’appartements à la Cité Mixta. Il admet qu’il loue, sans autorisation administrative, des chambres de passe entre 10 000 et 25 000 francs CFA. Le mécanicien Fallou Diop, arrêté alors qu’il détenait le téléviseur volé, a nié être l’auteur du forfait. Il a assuré que le poste lui a été confié par le nommé Seydou Faye, en fuite.

Maty Diop, pour sa part, a déclaré avoir loué l’appartement pour 48 heures et avoir passé la nuit avec le reste de la bande. Même si elle ne détient pas de carnet sanitaire, elle reconnaît se livrer à la prostitution. En revanche, elle nie toute implication dans le vol dans l’appartement de Pape Demba Kane. L’Observateur rapporte que toutes les six autres filles, âgées de 18 à 27 ans, ont reconnu elles aussi s’adonner à la prostitution clandestine.

Escroquerie via Wave : Une agente de Free Sénégal et un arnaqueur arrêtés à Touba

Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent. C’est du moins l’avis de certaines personnes comme L. Fall. Domicilié à Touba Sourah, il a récupéré frauduleusement la carte sim Free de son voisin de quartier avant de vider son compte Wave. Il a été démasqué, puis arrêté par les policiers du poste de Gouy-Mbind, ainsi qu’une agente de Free Sénégal impliquée dans cette affaire, selon une source de Seneweb. Détails !
Encore une affaire d’escroquerie via Wave. Cette fois-ci, c’est à Touba où un homme marié à une femme et père de deux enfants a vidé le compte de son voisin de quartier.
Ayant mûrement préparé son coup, L. Fall s’est rendu dans un point  Free où il a récupéré la carte sim de son « ami » M. Sèye, sans présenter aucune pièce d’identification. L’escroc a ainsi effectué un retrait frauduleux de 260 000 F sur le compte Wave de M. Sèye.
L’affaire s’est ébruitée lorsque la victime a tenté de récupérer son argent au niveau d’un multiservice. Le commerçant M. Sèye, domicilié à Guédé, n’avait plus accès à son compte. Aussitôt, il a débarqué au poste de police de Gouy-Mbind pour narrer sa mésaventure aux hommes du lieutenant Ndiogou Mbaye.
« J’ai constaté que ma carte sim Free détentrice de mon compte Wave n’a pas de réseau. Le service clientèle de cet opérateur téléphonique m’a fait savoir que mon numéro est toujours actif. J’ai contacté le service de Wave ; mon interlocuteur a déclaré qu’un retrait de 260 000 F a été effectué sur mon compte », a déclaré M. Sèye avant de déposer une plainte contre X.
L’exploitation des résultats de la réquisition adressée au directeur de Wave a permis aux enquêteurs d’identifier l’escroc incriminé. Ce dernier a été interpellé par les éléments de la brigade de recherches dudit service.
Mis devant le fait accompli, L. Fall s’est mis à table. Il a expliqué son modus operandi dans les moindres détails. Selon L. Fall, il a pratiqué une technique qu’il avait apprise à travers une vidéo publiée via le réseau social Tik-Tok.‘’J’avais rendu visite à M. Sèye qui m’a montré un dépôt de plus de 260 512 F dans son compte Wave. Je me suis retiré de sa chambre pour aller récupérer sa carte sim Free auprès d’une agente de cet opérateur téléphonique, moyennant la somme de 1 000 F. Puis, j’ai effectué un retrait de 260 000 F sur le compte Wave de M. Sèye », explique le mis en cause lors de son interrogatoire.
Dans ses aveux, l’escroc a tenté de justifier son acte avant de solliciter la clémence de la justice. 
Dans sa ‘’plaidoirie’’, L. Fall dit se trouver dans une situation financière critique sans précédent. Ce qui l’a poussé à vider le compte de son voisin.
Ce commerçant qui s’active dans la vente de fruits a confié que ce métier ne nourrit plus son homme.
L’agente de Free Sénégal arrêtée
L’escroc n’est pas tombé seul, car l’agente de Free Sénégal, qui avait récupéré frauduleusement la carte sim de la victime, a été arrêtée pour complicité dans cette affaire.
Entendue par les enquêteurs, elle a reconnu avoir récupéré le numéro de la victime moyennant 1 000 F. Elle précise aussi que l’escroc n’a pas présenté de carte nationale d’identité.
Mais L. Fall a donné le montant de sa dernière recharge en crédit, selon l’agente de Free Sénégal. « Quand un client vient pour récupérer une puce, nous avons trois options : soit il apporte la carte d’identité du propriétaire de la puce,  soit nous lui demandons le montant de sa dernière recharge en crédit, soit le numéro qu’il appelle le plus fréquemment », a-t-elle déclaré avant de solliciter la clémence de la justice.
Malgré tout, les deux mis en cause ont été déférés ce mercredi matin par les policiers de Gouy-Mbind.  L. Fall est poursuivi pour accès et maintien frauduleux dans un système informatique et escroquerie via Wave, selon une source de Seneweb. Quant à l’agente de Free Sénégal, elle est visée pour complicité dans cette affaire.

Affaire des 6 milliards F CFA volés : Orabank sur les traces d’une mafia

Le détournement de plus de 6 milliards F CFA à Orabank est loin de son épilogue. Selon « Libération » qui rapporte l’information dans son édition du jour, il s’agit d’un banditisme financier sans précédent bâti sur un système de flux financiers bidon, de prête-noms, de complicités internes, de clients fictifs, de sociétés-écrans…
L’enquête sur le détournement au préjudice d’Orabank suit son cours. Il s’est avéré que Moussa Ndiaye de la société Sam Sam SARL, le beau-fils d’un haut dignitaire d’une grande confrérie religieuse, est le présumé cerveau de cette affaire de plus de six milliards F CFA.
Selon nos confrères, l’opérateur économique a été interpellé par la banque avant le dépôt de la plainte. Moussa Ndiaye  a prétendu que les sommes tirées des chèques reçus de ses supposés clients, notamment la Compagnie de commerce et d’industrie SA, Tiema Transit et Sogeci Company SA étaient destinées à l’achat d’huile à un prix intéressant, puis à la revente pour réaliser ainsi des marges importantes, alors que la situation des comptes des tirés ne permettent pas la couverture de l’ensemble des chèques remis à l’encaissement avec crédit immédiat, lesquels, du reste, ont tous fait l’objet de rejet pour défaut de provision à la même période, informe-t-elle.
Les mis en cause ont commencé à solliciter des remises de chèque avec crédit immédiat et procédé à des retraits d’espèces qu’ils prétextaient remettre à leurs prétendus fournisseurs, mais qui, en réalité, servaient à rembourser les emprunts antérieurs de leurs complices et co-auteurs.
Ainsi, après avoir amadoué leur chargé de compte, les présumés coupables  ont commencé à multiplier les prêts transactions sur une période de quatre mois, faisant ainsi croire que leurs activités étaient florissantes avec des mouvements de crédits de plus de 40 milliards F CFA sur les différents comptes ouverts à Orabank.
À en croire le journal, ce procédé n’était qu’un écran servant à dissimuler les opérations commerciales et de faire passer pour des gains des sommes issues de nouvelles remises de chèques avec crédit immédiat.
D’après l’enquête en cours diligentée par la Direction des investigations criminelles, certaines entreprises mises en cause seraient des prête-noms. Car, lit-on dans les colonnes du journal, toutes les personnes concernées sont nées dans la même zone et n’ont pas plus de 24 ans. Donc, il est clair que  cette mafia a pu se dérouler grâce à des complices internes. C’est pourquoi le comité de crédit d’Orabank  a été dissous.