Amath Suzanne Camara : Alioune Tine dénonce les conditions de détention

Le président d’Africajom Center est dans tous ses états. Alioune Tine dénonce les conditions de détention d’Amath Suzanne Camara. Pour rappel, le membre du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR, ex-parti au pouvoir),’arrêté par la Sûreté urbaine pour offense ou  discrédit sur les hautes autorités de l’État ou incitation des citoyens à enfreindre les lois, a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt.

« Veiller à la sécurité et à la sécurité d’Amath Suzanne Camara est une précaution minimale. Donc, le retirer immédiatement du paquetass », clame l’ancien directeur régional d’Amnesty international sur X (ex-twitter). 

« Il faut le sortir de cette situation et franchement le libérer du délit d’offense au chef de l’État. Depuis les années 90, nous nous battons pour que cette disposition archaïque disparaisse de notre discours pénal. Ça fait partie des recommandations des Assises de la Justice », tranche la figure de proue de la société civile sénégalaise dans son message repris par Les Échos.

Tribunal de commerce: l’importateur de riz Moustapha Tall condamné à payer 1 milliard Fcfa

L’affaire qui oppose la société générale et Moustapha Tall a été vidée. Après de nombreux procédures et condamnations la Société Générale a obtenu gain de cause .

En effet, le Tribunal de commerce, dans le rôle d’audience de la première chambre statuant publiquement, contradictoirement, en matière commerciale et en premier ressort, a condamné solidairement Moustapha Tall et la Société Moustapha Tall SA au paiement d’une somme de 1.080.822.632 francs CFA.

A ce titre d’indemnité due sur 104 mois en raison de 10.384.833 Franc CFA mensuelle outre celle de 10.000.000 Frans CFA, rapporte Les Echos.

Affaire Emedia : La Sûreté urbaine entre dans la danse

L’affaire prend une nouvelle tournure. La plainte d’Abdoulaye Sylla, un des actionnaires du groupe Emedia, contre ses associés, « pour abus de biens sociaux », a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, révèle Libération dans sa livraison de ce vendredi 2 août. 

Le patron de la société Easy holding Sa reproche aux dirigeants du groupe de presse, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, entre autres personnes visées par la plainte, «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer». Le plaignant pointe du doigt, entre autres griefs, « des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».

« Cette situation n’a été possible qu’avec la complicité et la défaillance du commissaire aux comptes le cabinet Garego qui, de par sa mission, avait une obligation légale de faire un rapport aux actionnaires sur une telle situation et de provoquer, ainsi que la loi lui en fait obligation, l’Assemblée générale de la société », accuse l’homme d’affaires.

Après Alassane Samba Diop, Mamoudou Ibra Kane réagit. « L’homme d’affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres veulent liquider le groupe Emedia. Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! Adepte du porter votre projet ne passera pas », réplique vertement le journaliste, repris par le journal.

Envoyé en prison pour cambriolage : Samba Kâ a bénéficié de la grâce présidentielle

L’humoriste Samba Ka a été élargi de prison. Après une condamnation à deux ans de prison ferme pour cambriolage, le célèbre tik-tokeur a purgé plus de la moitié de sa peine.

A cet effet, ce berger domicilié à Affé Djolof a été gracié lors de la Tabaski par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, apprend-t-on d’une source autorisée. Samba Ka alias « rang rang  » est désormais libre.
Pour rappel, S.Ka a été filmé par une vidéo de surveillance au moment où il commettait un cambriolage à Linguère. Il a été arrêté par les policiers du commissariat urbain de cette localité.
Confondu par les images d’une vidéo de surveillance, il s’était mis à table lors de son second interrogatoire. L’auteur de « rang rang rang » a invoqué ses difficultés financières pour justifier son acte, devant les enquêteurs .
 » Je suis devenu célèbre grâce au réseau social Tik-Tok. Tout le monde pense que je suis devenu riche grâce à mon statut de célébrité. Malheureusement, je suis confronté à  des difficultés financières. Les membres de ma famille dépendent de moi, alors que je n’ai rien », déclarait-il sur procès-verbal.
Samba Ka était auparavant impliqué dans un cambriolage à Touba.

Avec Seneweb

Emedia : plainte contre Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop, le procureur saisi

Le torchon brûle entre les actionnaires du groupe E-Media Invest. Source A révéle dans sa livraison de ce mercredi 31 juillet qu’un des associés en l’occurrence Abdoulaye Sylla a déposé une plainte sur la table du procureur  de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant remet en cause, entre autres griefs, «la manière dont la société a été gérée par Mamadou Ibra Kane [ancien directeur général du groupe de presse] et [son successeur] Alassane Samba Diop», rapporte le journal.

Les journalistes sont poursuivis pour «abus de biens sociaux», avance celui-ci. Le quotidien d’information ajoute : «Le principal reproche qui est fait à Mamoudou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, entre autres, c’est d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin  la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.»

Contacté par Source A, Alassane Samba Diop (actuel directeur général) botte en touche : «Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux.» Mamoudou Ibra Kane était injoignable, souligne le journal. 

Le patron de Ecotra, repris par Source A, s’offusque également du fait que le top management du groupe «[n’ait] pas déclaré l’état de cessation de paiement de la société dans le délai de trois mois», mais d’avoir plutôt choisi de ne pas avoir présenté «les comptes à l’approbation de l’Assemblée générale des associés», dissimulant «la situation de la société pour aboutir à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA dont environ 2 milliards» au préjudice du requérant. 

Pire, rapporte la source, Abdoulaye Sylla reproche aux deux patrons de presse «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer», pointant du doigt «des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».

Amath Suzane Camara placé sous mandat de dépôt

La sentence vient de tomber au tribunal de Grande Instance de Dakar ! Ameth Suzanne Camara va passer sa première nuit en prison.  Le juge d’instruction du troisième cabinet Augustin Faye a suivi le procureur de la République dans son réquisitoire introductif.

Il vient d’être inculpé puis placé sous mandat de dépôt.
Pour rappel, Ameth Suzanne Camara a été déféré vendredi dernier par la Sûreté urbaine pour offense ou  discrédit sur les hautes autorités de l’Etat ou incitation des citoyens à enfreindre les lois.

COUR D’APPEL DE THIÈS : SALIOU SAMB CONDAMNÉ À PAYER 800 MILLIONS FCFA À FERDINAND COLY

À la suite de l’appel qu’il avait interjeté devant la Cour d’appel de Thiès, Saliou Samb a été encore condamné hier, lundi 29 juillet 2024.

Le verdict dans l’affaire d’escroquerie présumée qui oppose Ferdinand Coly au président du conseil départemental de Mbour, Saliou Samb, est tombé. Le juge de la Cour d’appel de Thiès a tranché en faveur de l’ancien international sénégalais en suivant le parquet qui avait requis la confirmation du premier jugement.

Hier, rapporte-t-on, lundi 29 juillet 2024, le juge, en rendant son verdict dans l’affaire « Blue Trade’’, a infirmé le jugement entrepris sur les sanctions pénales qui ont été infligées à Saliou Samb en première instance, (il avait été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme).

Ainsi, la Cour d’appel l’a condamné à 1 an de prison dont 10 mois assortis du sursis après la confusion des peines en plus de la somme de 800.000.000 F Cfa qu’il doit payer en guise de réparation à Ferdinand Coly. Sur l’interdicttion à Saliou Samb d’exercer toute activité de commerce dans le secteur des produits halieutiques pour une durée de 5 ans, le juge d’appel a pris le contrepied des premeirs juges.

Car, il l’a dispensé de ladite interdiction d’exercer dans son domaine d’activité. Mais il l’a condamné à payer 800 millions à Ferdinand Coly. La Cour a, par ailleurs, rejeté les exceptions que les avocats de la défense de Saliou Samb avaient soulevées.

L’ancien latéral des Lions Ferdinand Coly, pour rappel, accuse Saliou Samb de l’avoir escroqué de la somme de 1 milliard 200 millions F Cfa. Ils avaient mis sur pied une société d’exploitation et d’exportation des produits halieutiques appelée « Blue Trade Company ».

Gestion des fonds Covid-19 : le ministre de la Justice fait une nouvelle annonce

On en sait un peu plus sur la gestion du dossier des fonds Covid-19. Le ministre de la Justice qui recevait des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest samedi, s’est prononcé sur la suite accordée au rapport d’audit de la Cour des comptes. Ousmane Diagne a informé que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur cette affaire suit son cours. Mieux, il a assuré que « le juge sera saisi et le droit sera dit ».

« Le Ministre de la Justice a assuré la suite logique du rapport d’audit de la cour des comptes sur les fonds Covid-19. Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche, les infractions visées par le rapport seront traitées comme de droit, « le juge sera saisi et le droit sera dit » pour garantir une transparence financière dans le secteur de la santé », a rapporté Article 19 sur sa page Facebook.

Lors de cette rencontre, d’autres sujets ont été discutés notamment l’accès à l’information, de l’état des libertés civiques, de la régulation des réseaux sociaux, de la situation du PGO Sénégal et des droits fondamentaux.

La gestion des fonds COVID a suscité une attention particulière au Sénégal, en raison de l’ampleur des ressources mobilisées pour faire face à la crise sanitaire et de l’urgence des besoins à couvrir. Le rapport de la Cour des Comptes a révélé des dysfonctionnements et des cas de mauvaise affectation des fonds, entraînant une demande accrue de transparence et de justice de la part du public.

On en sait un peu plus sur la gestion du dossier des fonds Covid-19. Le ministre de la Justice qui recevait des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest samedi, s’est prononcé sur la suite accordée au rapport d’audit de la Cour des comptes. Ousmane Diagne a informé que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur cette affaire suit son cours. Mieux, il a assuré que « le juge sera saisi et le droit sera dit ».

« Le Ministre de la Justice a assuré la suite logique du rapport d’audit de la cour des comptes sur les fonds Covid-19. Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche, les infractions visées par le rapport seront traitées comme de droit, « le juge sera saisi et le droit sera dit » pour garantir une transparence financière dans le secteur de la santé », a rapporté Article 19 sur sa page Facebook.

Lors de cette rencontre, d’autres sujets ont été discutés notamment l’accès à l’information, de l’état des libertés civiques, de la régulation des réseaux sociaux, de la situation du PGO Sénégal et des droits fondamentaux.

La gestion des fonds COVID a suscité une attention particulière au Sénégal, en raison de l’ampleur des ressources mobilisées pour faire face à la crise sanitaire et de l’urgence des besoins à couvrir. Le rapport de la Cour des Comptes a révélé des dysfonctionnements et des cas de mauvaise affectation des fonds, entraînant une demande accrue de transparence et de justice de la part du public.

On en sait un peu plus sur la gestion du dossier des fonds Covid-19. Le ministre de la Justice qui recevait des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest samedi, s’est prononcé sur la suite accordée au rapport d’audit de la Cour des comptes. Ousmane Diagne a informé que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur cette affaire suit son cours. Mieux, il a assuré que « le juge sera saisi et le droit sera dit ».

« Le Ministre de la Justice a assuré la suite logique du rapport d’audit de la cour des comptes sur les fonds Covid-19. Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche, les infractions visées par le rapport seront traitées comme de droit, « le juge sera saisi et le droit sera dit » pour garantir une transparence financière dans le secteur de la santé », a rapporté Article 19 sur sa page Facebook.

Lors de cette rencontre, d’autres sujets ont été discutés notamment l’accès à l’information, de l’état des libertés civiques, de la régulation des réseaux sociaux, de la situation du PGO Sénégal et des droits fondamentaux.

La gestion des fonds COVID a suscité une attention particulière au Sénégal, en raison de l’ampleur des ressources mobilisées pour faire face à la crise sanitaire et de l’urgence des besoins à couvrir. Le rapport de la Cour des Comptes a révélé des dysfonctionnements et des cas de mauvaise affectation des fonds, entraînant une demande accrue de transparence et de justice de la part du public.

On en sait un peu plus sur la gestion du dossier des fonds Covid-19. Le ministre de la Justice qui recevait des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest samedi, s’est prononcé sur la suite accordée au rapport d’audit de la Cour des comptes. Ousmane Diagne a informé que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur cette affaire suit son cours. Mieux, il a assuré que « le juge sera saisi et le droit sera dit ».

« Le Ministre de la Justice a assuré la suite logique du rapport d’audit de la cour des comptes sur les fonds Covid-19. Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche, les infractions visées par le rapport seront traitées comme de droit, « le juge sera saisi et le droit sera dit » pour garantir une transparence financière dans le secteur de la santé », a rapporté Article 19 sur sa page Facebook.

Lors de cette rencontre, d’autres sujets ont été discutés notamment l’accès à l’information, de l’état des libertés civiques, de la régulation des réseaux sociaux, de la situation du PGO Sénégal et des droits fondamentaux.

La gestion des fonds COVID a suscité une attention particulière au Sénégal, en raison de l’ampleur des ressources mobilisées pour faire face à la crise sanitaire et de l’urgence des besoins à couvrir. Le rapport de la Cour des Comptes a révélé des dysfonctionnements et des cas de mauvaise affectation des fonds, entraînant une demande accrue de transparence et de justice de la part du public.

Lac 2 brise le silence: ” Modou Lo a posé un acte qui m’a beaucoup touché”

Le lutteur de Guédiawaye, Papis Cissé, communément connu dans les arènes sous le surnom de Lac de Guiers 2, recouvre la liberté après deux mois de détention à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss.

Arrêté le 14 mai dernier et placé sous mandat de dépôt pour une sombre affaire d’escroquerie au visa, Lac de Guiers 2 bénéficie d’une liberté provisoire, après paiement de toute la caution de 59 millions FCFA, montant qu’il doit à sa vingtaine de plaignants.

A sa sortie de prison, Lac de Guiers 2 a réagi présentant ses excuses à tous les Sénégalais.

“Je rends grâce à Dieu. Je prie pour ma défunte mère. Je remercie toutes les personnes qui ont posé des actes pour ma libération“, a-t-il déclaré.

Il ajoute : “Je présente mes excuses à tous les Sénégalais, particulièrement à mon père. Je suis conscient que je lui ai causé du tort.”

“Et, il a beaucoup fait pour que je surmonte cette épreuve. Je salue le comportement de l’administration pénitentiaire”, a-t-il souligné.

Avant de poursuivre : “Les gardes m’ont bien traité durant mon séjour. C’est eux qui me poussaient à m’entraîner tous les jours pour maintenir ma forme.”

«Je présente mes excuses à tous les Sénégalais …»

“Je prie pour la libération des autres lutteurs, comme Albarka, Saloum Saloum, Cheikh Mama Lamine et Chérif. Qui sont en détention. D’ailleurs mercredi passé, on avait organisé des tournois de lutte dans la prison”, prie-t-il.

“Les lutteurs comme Modou Lo, Gris Bordeau Eumeu Sène et autres sont venus y assister. On va continuer à le faire. Je vais voir avec mon staff comment faire des collectes de dons”, indique Lac de Guiers 2.

Avant de conclure : “Parce que les prisonniers ont besoin d’être soutenus. Modou Lo a posé un acte qui m’a beaucoup touché. Je lui témoigne ma gratitude. Je remercie toutes les personnes qui ont apporté leurs contributions.”

Affaire Boffa Bayotte: La Cour d’appel renvoie le délibéré

Le procès en appel sur la tuerie de Boya Bayot, qui a démarré ce mercredi, a pris fin ce jeudi. La Cour d’appel a renvoyé le délibéré au 28 août prochain.

Présentés comme un membre du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), prévenus Omar Ampoi Bodian et le journaliste René Capin Bassène ont été condamnés le 13 juin 2022 à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire liée à la tuerie de Boffa Bayotte. Ils ont interjeté appel.

Devant la Cour d’appel, les deux accusés ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés, leur avocat sollicitant leur acquittement pure et simple. Le délibéré du procès est renvoyé au 28 août 2024.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée-Bissau.