[Document] GFM : L’animateur Sidath Thioune suspendu après un post sur les réseaux sociaux

L’animateur Sidath Thioune a été suspendu par le directeur général par intérim de la RFM, Babacar Fall. Selon le document (ci-dessous), sa suspension fait suite à un post sur les réseaux sociaux où il aurait jeté le discrédit sur la Rfm. 

« Il nous a été donné de constater à travers une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux de votre part, que vous jetiez le discrédit sur le groupe Futurs Médias. Par conséquent nous vous notifions par la présente votre interdiction d’antenne à compter de ce lundi 26 Août 2024 jusqu’à nouvel ordre », lit-on sur le document signé par Babacar Fall.

Dette fiscale : le groupe Dmedia dénonce un harcèlement des nouvelles autorités

Non à la manipulation contre Dmedia

Le Groupe Dmédia est ahuri devant les déclarations mensongères du ministre de la communication. Monsieur Sall a, toute honte bue, affirmé que « Dmédia porte à lui seul 11% de la dette fiscale » ! Depuis quand 2 milliards représente 11% de 40 milliards (montant de la dette fiscale) ?

Pour votre gouverne, nous avons contesté devant les tribunaux la dette fiscale d’autant que le fisc a arraché entre 2022 et maintenant, la somme de 158 millions de CFA de nos comptes. Pour rappel, la dette fiscale de Dmédia résulte d’une taxation d’office sur les exercices 2017-2020 ! L’acharnement est réel : rien que sur la TVA, le fisc réclame à la SEN TV plus de 900 millions de CFA autrement dit le chiffre d’affaires de la télé avoisine les 5 milliards de CFA ! De qui vous moquez-vous ? Pourtant, en aucun moment, le fisc n’a indexé les entités du Groupe Dmédia pour non reversement de prélèvements d’impôts sur les salaires du personnel.

S’agissant de l’aide à la presse, elle est vraiment laide et dérisoire : Dmédia a reçu 52 millions en 2022 que le fisc a directement confisqué parce que nos comptes étaient bloqués. En 2023, la subvention était de 40 millions pour les trois entités du groupe. Faites le calcul : avec une masse salariale de plus de 100 millions pour plus de 500 collaborateurs, l’Etat aura donc contribué à concurrence de 6 500 F CFA pour chaque collaborateur de Dmedia.

Monsieur Sall, la salle besogne ne passera pas par Dmédia : tout le personnel de Dmédia est contractuel. Mieux, la convention collective des journalistes et professionnels de l’information est respectée chez nous avec en sus une situation en règle au niveau de toutes les institutions sociales du Sénégal. Chaque salarié a la latitude de vérifier sa situation personnelle auprès de ces institutions sociales . Il y a deux mois, nous avons reçu la visite inopinée de l’Inspection du travail et jusqu’ici aucune infraction ne nous a été notifiée.

A propos des redevances de TDS: Sen Tv ne doit absolument rien à TDS. Que reproche-t-on finalement à Dmédia ? Travaillez messieurs. Vos agissements funestes plombent le développement des entreprises. Vous n’avez jamais rien créé alors ne détruisez pas le tissu social déjà en lambeaux du fait de vos manipulations sources du délitement de l’Etat depuis 2021.

L’Etat du Sénégal doit, au titre de l’année 2023, 45 milliards de FCFA à l’Ipres pour le compte des enseignants et globalement plus de 90 milliards à la Caisse de Sécurité Sociale. Doit-on alors parler d’Etat délinquant ou voyou? Il faut savoir raison.

Monsieur le ministre, vous ne dites pas la vérité et vos collaborateurs savent que vous ne dites pas la vérité. Dmédia est une exception. C’est malhonnête de classer notre Groupe dans le lot des entreprises de presse qui ne sont pas en règle. La presse a intérêt à être sur ses gardes face à un ministre élève de son maître certifié et qui sans la politique n’aurait jamais eu le courage de croiser du regard un journaliste sénégalais.

Monsieur le ministre, n’acceptez pas d’être sur commande. Vouloir darder votre barbe ébouriffée sur les performances d’honnêtes citoyens pour offrir une barbe à papa à votre mentor est une entreprise vile.

La Direction Générale du Groupe Dmédia

Mamadou Ibra Kane sur la journée sans presse : «nous espérons que le nouveau régime va comprendre ce message»

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a observé une journée sans presse. Un mot d’ordre qui, il faut le dire, a été très largement suivi par les organes de presse. La quasi-totalité des médias ont rangé micros, caméras, dictaphones. Une situation qui a «surpris» le Président de l’organisation des patrons de presse. En effet, joint par SourceA pour avoir son appréciation après cette journée, Mamadou Ibra Kane n’a pu cacher toute sa satisfaction : «Nous avons été surpris par le succès de la journée sans presse. La majorité des médias sénégalais ont été solidaires d’eux même».Au niveau de la presse écrite, constate-t-il, «seuls les journaux pro-régime sont sortis et ils ont été obligés de faire leur Une sur la journée sans presse. Ils nous ont fait de la publicité gratuite et nous les en remercions. Au niveau des radios et des télévisions aussi, toutes les grandes radios du Sénégal n’ont pas émis et toutes les télévisions ont fait écran noir. C’est pour dire que, même si nous sommes de sensibilité politiques différentes ou sans positionnement politique, nous sommes unis quand il s’agit de défendre la presse». Cet acte posé, Mamadou Ibra Kane espère, maintenant, que les autorités ont compris le message : «Nous espérons que le nouveau régime va comprendre ce message. Nous ne sommes pas des hommes politiques, nous ne sommes pas des opposants. Le président Macky Sall tenait exactement le même discours que tiennent, aujourd’hui, les tenants du pouvoir mais nous sommes neutres. Ils ne veulent pas d’une presse neutre. Nous défendons des principes, nous sommes là au service des citoyens, au service des sénégalais pour qu’il y ait la paix au Sénégal».Donc,  se réjouit-il, «nous sommes très satisfaits de la journée sans presse et nous espérons que notre message sera compris par les nouvelles autorités. La liberté de la presse est garantie par la Constitution. Tout le monde peut exprimer son point de vue et c’est ce que nous demandons au nouveau régime. Qu’il respecte la liberté de presse et le liberté d’expression». Il faut, aussi, préciser que les patrons de presse ne comptent pas en rester là. Une réunion d’évaluation sera faite vendredi prochain pour apprécier l’impact de cette journée ensuite, informer notre interlocuteur. «Nous verrons quel acte posé. Nous ne voulons pas la confrontation avec les autorités, nous voulons le dialogue», a-t-il dit.

EDITO – Mort programmé des Médias Sénégalais : une journée sans presse annoncée ce mardi

Lorsqu’au soir de l’élection présidentielle, dimanche 24 mars 2024, au moment où les stations FM, les télévisions et les médias en ligne relayaient les données et chiffres, les résultats qui ont porté Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, pas un seul citoyen sénégalais, homme politique de l’actuelle équipe à la tête du Sénégal, ne pouvait médire la presse. Journaux, radios, télévisions, sites d’informations, d’un seul élan, ont transmis les résultats rassemblés aux quatre coins du Sénégal.

Combien étaient-ils à traquer les chiffres, bureau de vote par bureau de vote, à la recherche de la bonne information ? Des centaines de journalistes, envoyés sur le terrain par leurs organes de presse pour transmettre en direct les résultats et signaler le moindre dysfonctionnement, servant même souvent d’alerte aux autorités, sans aucune assistance publique ? Combien de millions de personnes étaient-ils, scotchés à leurs téléphones portables ou radios et télés, à s’abreuver de résultats donnés par ces «valeureux journalistes» sur le terrain ? Et combien ont sursauté de joie, à la publication de ces résultats, avant même que les commissions et institutions légalement habilitées ne le fassent ? Combien cela leur a-t-il coûté de savourer un tel «délice» ? Combien cela nous a-t-il coûté ?

Imaginons simplement un instant ce que serait cette élection du 24 mars 2024 et les autres qui l’ont précédées durant ce quart de siècle politiquement très mouvant au Sénégal, sans ce dispositif de relayage de l’information et de veille sur quasiment tout le territoire national ? Imaginons ce qui pourrait se passer dans la tête de certaines forces tapies dans l’ombre, si aucune information ne venait accompagner l’acte citoyen de vote ? La presse, nous a-t-on dit, au lendemain de cette échéance tant redoutée du fait de risques majeurs pour la stabilité de notre pays et des enjeux visibles ou cachés, a fait du bon travail. Vingt quatre ans (24 ans) après la présidentielle de 2000, qui avait consacré le point terminus de 40 ans de régime socialiste, elle a, encore une fois, été au rendez-vous de ce grand moment d’histoire. Good Job ! Un compliment comme un écho dans la nuit !

On aura beau caricaturer, manipuler, falsifier l’histoire, on ne pourra pas dénuer aux médias le rôle capital qu’ils ont joué ces dernières décennies, dans l’affermissement de la démocratie, par l’éveil du citoyen, en lui permettant d’accéder, surtout avec les langues locales, aux outils qui lui ont permis d’affûter sa conscience citoyenne.
Nous avons en vérité connu des moments cruciaux, dans l’histoire de notre jeune démocratie, où le curseur a souvent viré au rouge, mais la presse a toujours répondu présent, relevant les défis avec professionnalisme, sans avoir besoin d’aucun guide, sinon son sens éthique et l’intériorisation de l’éthique professionnelle et de responsabilité, conformément à l’héritage de nos aînés dont la plupart repose en paix, pour l’éternité. Aurions-nous agi autrement que la face de ce pays aurait été changé.

Mais comme le dit si bien l’adage peulh, «le lait de la vache trait tous les jours en abondance, finit par ne plus avoir de saveur». Les Sénégalais que nous sommes, habitués à voir la presse assurer durant ces grands rendez-vous d’histoire, en oublient le rôle majeur que les médias jouent dans la stabilisation des institutions de la République et surtout la sauvegarde de l’État de Droit. Si un des pères fondateurs de la Nation américaine a pu dire qu’il préférait un État sans gouvernement plutôt que sans presse, c’est parce qu’il sait que celle-ci est un des piliers de la démocratie.

Depuis bientôt trois mois, la presse sénégalaise vit une des phases les plus sombres de son histoire. Une campagne de diabolisation a été actionnée pour présenter les médias, ainsi que ceux qui les animent, comme des citoyens irrespectueux des lois, ne s’acquittant d’aucune de leurs obligations, surtout fiscales. Parallèlement, une campagne est menée pour mettre à mal les éditeurs de presse avec leurs confrères, en créant un fossé entre ceux qu’on appelle «patrons de presse» et leurs collaborateurs.
La presse sénégalaise ne saurait accepter cette entreprise de dénigrement orchestrée à dessein pour la décrédibiliser. Nous sommes aguerris pour avoir expérimenté les méthodes des pouvoirs précédents pour comprendre ce qui se trame. Il s’agit de noircir le décor et procéder ensuite à une sélection artificielle et une liquidation des entreprises de presse privée, en fonction de ses intérêts politiques immédiats. L’objectif visé n’est autre que le contrôle de l’information et la domestication des acteurs des médias. C’est tout simplement la liberté de presse qui est menacée au Sénégal.

Face à cette situation (blocage des comptes bancaires, production d’état exécutoire de saisie de matériels de production, rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, gel des paiements, mise en demeure, refus de concertation), nous organisons une JOURNÉE SANS PRESSE, ce mardi 13 août 2024, pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale.

Les régimes passent, la presse demeure !

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de la Presse du Sénégal (CDEPS), Dakar 11 août 2024.

Walfadjri : Changements Majeurs en Vue ? Vente, Fermeture ou Ouverture du Capital ?

Les rumeurs vont bon train concernant l’avenir de Walfadjri, l’un des médias les plus influents du Sénégal. Selon des sources proches du dossier, le groupe pourrait bientôt faire face à des changements majeurs. Trois scénarios principaux sont évoqués : une vente, une fermeture ou une ouverture du capital.

Vente de Walfadjri : Un Nouveau Propriétaire en Vue ?

L’option de la vente semble être sur la table. Plusieurs investisseurs locaux et étrangers auraient manifesté leur intérêt pour acquérir le groupe. Une telle transaction pourrait redistribuer les cartes dans le paysage médiatique sénégalais et offrir de nouvelles perspectives pour Walfadjri.

Fermeture : La Fin d’une Époque ?

La possibilité d’une fermeture de Walfadjri est également évoquée. Des difficultés financières persistantes et une concurrence accrue pourraient pousser le groupe à mettre fin à ses activités. Cette issue serait un coup dur pour les employés et les nombreux auditeurs et téléspectateurs fidèles.

Ouverture du Capital : Vers une Nouvelle Stratégie ?

Enfin, l’ouverture du capital est une troisième voie envisagée. Cette option permettrait à Walfadjri d’obtenir des fonds frais pour se restructurer et se moderniser. En attirant de nouveaux investisseurs, le groupe pourrait renforcer sa position et assurer sa pérennité.

Restez Connectés pour Plus d’Infos !

La situation évolue rapidement, et les décisions à venir pourraient transformer le paysage médiatique du Sénégal. Restez connectés pour suivre les dernières informations et comprendre les implications de ces possibles changements.

Redevance TNT – Mise en demeure: TDS-SA réclame 12 millions Fcfa à la chaine 7TV

Le journal les Échos dénonçait dans sa livraison d’hier « l’excès de zèle » des nouvelles autorités de la société Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA). Après Cheikh Niass, PDG du groupe Wal fadjri, (entre autres télévisions visées), qui doit régler une ardoise de 10 millions de francs CFA, (représentant la contrepartie financière de la diffusion de sa chaîne télé, Walf TV, sur la TNT), le quotidien d’information rapporte dans son édition de ce mardi 6 août que Dr Aminata Sarr réclame 12 millions de francs CFA à la patronne de la chaîne de télé 7TV. Maïmouna Ndour Faye dispose d’un délai d’une semaine. Faute de quoi, le signal lui sera coupé.

Après le fisc, une autre mauvaise nouvelle tombe pour Walf

Dans une lettre adressée au PDG du groupe Walfadjri, la nouvelle directrice générale de TDS réclame le paiement de 10 millions de francs CFA, montant dû pour la diffusion de sa chaîne, Walf TV, sur la TNT.

« Si le règlement n’est pas effectué dans un délai d’une semaine, TDS-Sa se verra contrainte de saisir le CNRA, l’autorité de régulation, pour suspendre ou arrêter la diffusion, conformément à l’article 9, alinéa 4 du contrat », avertit Dr Aminata Sarr dans sa lettre citée par Walf Quotidien.

Le groupe Front de Terre n’est pas le seul concerné par cette mise en demeure. Selon Les Échos, d’autres chaînes diffusées sur la TNT sont également visées par cette mesure des « nouvelles autorités de TDS », que le journal qualifie de « zélées » et qui, d’après la même source, participeraient à une « vaste entreprise de liquidation des médias » orchestrée par le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.

La 7TV pourrait changer de propriétaire après la défaite judiciaire de Maimouna Ndour Faye

Avis de tempête à la 7TV qui risque de changer de propriétaire.

Maimouna Ndour Faye est trainé en justice par un homme d’affaire de la « vente » de la licence de la 7TV. Selon les informations, elle doit 90 millions FCFA à l’homme d’affaires qui lui a vendu la télé.

Evoqué au tribunal, elle a perdu son bras de fer judiciaire. Alors, la journaliste, après la décision du juge des référés concernant son différend avec un homme d’affaires, risque de perdre la 7TV.

« Si la décision reste définitive, les véritables propriétaires vont pouvoir récupérer leurs outils de production », a déclaré le juriste Kamara

Il précise que c’est une décision rendue en premier ressort. Maimouna Ndour Faye peut faire appel, ou déposer un pourvoi en cassation.

Il informe que rien qu’avec cette décision, les véritables propriétaires peuvent demander l’exécution. En termes plus clairs, la 7TV risque de changer de propriétaire à défaut qu’un arrangement soit trouvé…

Impôts : les comptes du Groupe Walfadjri saisis !

Groupe Walfadjri a vu, ce 30 juillet ses comptes saisis suite à l’avis à tiers détenteur (ATD) au moment où la boîte s’est penchée à payer les salaires. Une somme à recouvrer et qui date de 2016 dont une partie avait été versée. Mais visiblement, cette fois-ci, la direction des impôts veut tout recouvrer. En effet, cette procédure permet à l’administration de se faire payer en s’adressant à un tiers qui détient des sommes vous appartenant (le plus souvent, la banque). À noter qu’au mois de juin dernier, le directeur général du Groupe Walfadjri avait sorti une note en guise d’information à ses employés : « Nous avons le regret d’informer le personnel du Groupe Walfadjri que, pour l’année 2024, la direction ne pourra malheureusement pas offrir la traditionnelle « Avance Tabaski » aux agents qui le souhaitent. La raison en est que les nouvelles autorités ont décidé de bloquer nos comptes bancaires avec un Avis à tiers détenteur (ATD) pour des impôts impayés de 2016 à 2018 », avait expliqué Cheikh Niass.