LE MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION RAPPELLE AUX ENTREPRISES DE PRESSE LEURS OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES

Le Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a publié, jeudi, un communiqué rappelant aux entreprises de presse écrite et audiovisuelle l’importance de se conformer à la réglementation en vigueur, soulignant les manquements observés et les sanctions possibles.

Pour les entreprises de presse écrite, le ministère dit avoir a constaté que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 publications digitales, plusieurs ne respectent pas les exigences légales de déclaration de parution et de dépôt légal. Ces manquements constituent une violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse.

En conséquence, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de régulariser leur situation au plus tard le 29 juillet 2024. Passé ce délai, des sanctions prévues par la loi seront appliquées.

Pour les entreprises audiovisuelles, le communiqué rappelle que, selon l’article 94 du Code de la Presse, « l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code ».

Ainsi, toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) sont invitées à se rapprocher du Ministère en charge de la Communication pour obtenir la licence nécessaire, conformément à la loi.

Le ministère réaffirme son engagement à veiller au respect strict des réglementations en vigueur afin de garantir un environnement médiatique ordonné et conforme aux normes légales.

 Gros scandale à la RTS : « Chaque 30 juin, ils se partagent.. »

En opérant un état des lieux complet du fonctionnement des services de l’État avant de lancer à plein régime leur programme de gouvernance, les nouvelles autorités issues de la présidentielle du 24 mars dernier voient sortir de partout ou presque des cafards. C’est le cas à la RTS où Pape Alé Niang a récemment pris la place de Racine Talla.

Dans son édition de ce lundi, Libération révèle que le nouveau patron de la chaîne publique a découvert que les employés de la boîte qu’il dirige se partagent chaque année (le 30 juin) une enveloppe de 200 millions de francs CFA. Le pactole est désigné «fonds communs». Comme pour les régies financières.

Les agents de la RTS sont-ils passés à la caisse ce dimanche 30 juin au titre de l’année 2024 ? Pape Alé Niang compte-t-il supprimer cette ligne budgétaire pour coller à l’esprit de rationalisation des dépenses publiques prôné par le nouveau régime ? Libération n’apporte pas de réponses à ces interrogations. «Dans tous les cas, indique le journal, une mission de l’IGE est attendue sur place. En attendant, un cabinet est en train de faire un audit.»

La même source souffle que Pape Alé Niang a déjà frappé un grand coup, qui risque de susciter la colère des travailleurs de la RTS. Elle précise que l’ancien directeur de publication de Dakar Matin a bloqué l’accord d’entreprise conclu par son prédécesseur avec les syndicats, peu avant la troisième alternance, et qui augmentait de «pratiquement 80%» les salaires des travailleurs.

Le DG de la chaîne a pris cette mesure, souligne Libération, «sur instructions, en attendant de savoir la position du Président Bassirou Diomaye Faye sur [le] décret signé par son prédécesseur», Macky Sall, cinq jours avant son départ, et portant nouveau mode de financement de la RTS. Ce texte, renseigne le quotidien d’information, «n’était pas effectif, car aucun arrêté n’avait été encore pris, encore moins une loi de finance rectificative».

Il y a quelques jours, Libération rapportait que Pape Alé Niang avait suspendu plus de 200 lignes téléphoniques affectées à des agents qui n’en auraient pas droit, notamment des retraités, et récupéré des voitures attribuées «de manière illégale».

RTS: PAPE ALÉ NIANG PREND DES MESURES CONTRE LE GASPILLAGE

Depuis deux semaines, Pape Alé Niang, le Directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), a lancé une mission d’audit couvrant les domaines financier, organisationnel et du personnel afin de scruter la gestion de Racine Talla, le précédent DG. 

Selon le quotidien Libération, 253 lignes téléphoniques, supportées par la RTS et attribuées à des agents, ont déjà été résiliées. 

De plus, ajoute le journal, des retraités de la RTS avaient pris avec eux leurs lignes. Les voitures injustement allouées à certains directeurs ont été récupérées et réintégrées dans le parc automobile. Les audits sont en cours.

Les comptes de Walfadjri ont été débloqués, le groupe annonce avoir trouvé un accord avec les impôts

« La Direction du Groupe Walfadjri porte à l’attention du personnel que, conformément au souci constant et maintes fois renouvelé du Groupe de respecter la réglementation, elle a procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services du Fisc. Dans la foulée, elle s’est engagée, auprès desdits services, à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier fixé d’accord-parties. »Déblocage des ComptesGrâce à cet accord, les autorités fiscales ont levé le gel sur les comptes du groupe Walfadjri. Le communiqué ajoute :« En contrepartie, les Impôts ont opéré une mainlevée sur les comptes du Groupe, objets d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Autrement dit, les comptes de Walf ont été débloqués. Et un quitus fiscal en bonne et due forme nous a été délivré. »

DÉRIVES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX:PAPE ALÉ DG DE LA RTS RÉAGIT

Le directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) a dénoncé, mardi, les dérives sur les réseaux sociaux. Pape Alé Niang veut des sanctions comme cela se fait dans les grandes démocratique à l’image des Etats-Unis et de la France.

« Il faut tout encadrer surtout avec le périmètre des réseaux sociaux« , a-t-il d’emblée déclaré sur la télévision nationale en marge du dialogue national.

Attaques personnelles 

Le journaliste dit pouvoir comprendre que quelqu’un fasse des critiques par rapport au gouvernement, dans sa gestion, des actes politiques qu’il a posés, dans sa manière de gouverner. « Mais quant à se mettre entre les quatre murs, prendre son téléphone pour faire des attaques personnelles sur la vie privée de la personne et autres sous prétexte qu’on est lanceur d’alerte ou activiste, non !« , a-t-il lâché.

Sanctions

Dans la foulée, il souligne qu’un pays a besoin d’être encadré. « On a vu de grandes démocraties comme les Etats-Unis ou la France; quand il y a ces dérives là, la justice sanctionne », a conclu M. Niang sur ce sujet.