Le groupe Gelongal vient de perdre l’un de ses membres, Samba Mballo, surnommé « Bathie », décédé ce dimanche 10 novembre.
Cette tragique nouvelle touche profondément la communauté des artistes-musiciens du Sénégal et du Fouladou. Après la disparition de Papis, la perte de Bathie plonge à nouveau le groupe dans une immense consternation. Il convient de rappeler que ce groupe, originaire de Kolda, a su s’imposer sur la scène musicale sénégalaise, africaine et mondiale.
En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos sincères condoléances au groupe Gelongal et la famille éplorée.Que Dieu accueille le défunt au Paradis, le Firdawsi.
Ce samedi matin, la chanteuse sénégalaise Aïda Samb a partagé une nouvelle déchirante avec ses fans et le grand public. Avec une grande émotion, elle a annoncé le décès de sa petite sœur, Awa Samb, survenu dans la matinée.
Cette perte tragique a plongé la diva du mbalax dans un profond deuil, entourée de sa famille et de ses admirateurs qui lui témoignent tout leur soutien en cette période difficile. Même si Awa Samb n’était pas une figure publique, elle tenait une place précieuse dans la vie d’Aida samb qui a souvent souligné l’importance des liens familiaux dans son parcours personnel et professionnel. Cette disparition brutale a profondément affecté la chanteuse, reconnue non seulement pour sa voix unique, mais aussi pour son attachement sincère aux valeurs familiales.
Amadou Mahtar Mbow est décédé ce 24 septembre 2024 à l’âge de 103 ans. Ce grand homme qui fut scout, combattant, enseignant, député, opposant, ministre de l’Éducation nationale, puis de la Culture et de la Jeunesse du Sénégal, et qui deviendra le premier Africain directeur général de l’Unesco, aura traversé son époque avec dignité et grandeur, en portant au plus haut les droits et les valeurs culturels de ceux que l’on réduisait alors au tiers-monde. Federico Mayor, qui fut son successeur à l’Unesco, avait salué en lui « un grand Monsieur de ce monde ».
Le parcours exemplaire du professeur Amadou Mahtar Mbow s’inscrit dans une période d’importants changements historiques en Afrique et dans le monde, et témoigne des enjeux et des combats de ces époques.
À l’occasion du parrainage de la deuxième Université de Dakar (Unidak II), Alla Dieng, le président de l’Union des forces citoyennes (UFC), avait salué le professeur par ces mots, cités par le quotidien sénégalais Le Soleil du 31 mars 2015 : « En baptisant l’Unidak II au nom du professeur Amadou Mahtar Mbow, vous venez de rendre hommage, et de son vivant, à un homme qui le mérite très amplement. Vous l’avez fait certainement pour services rendus à plusieurs reprises à la nation, mais aussi à l’Afrique, au tiers monde et à toute la communauté scientifique internationale. »
De la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance
Amadou-Mahtar Mbow est né le 20 mars 1921 à Dakar. Lorsqu’il s’engage volontairement dans l’armée de l’air française à 18 ans, c’est la Seconde Guerre mondiale.
Il est démobilisé en 1945, commence par entreprendre des études d’aéronautiques, passe un baccalauréat en lettres modernes et rentre à l’Université de la Sorbonne où il obtient une licence ès lettres d’enseignement. Il fonde la « Fédération des étudiants africains en France », prépare une thèse de doctorat d’État en géographie et sort professeur d’histoire et de géographie.
De retour en Afrique, il est de 1951 à 1953 professeur au collège de Rosso en Mauritanie, puis de 1953 à 1957, il crée et dirige un service d’éducation de base – alphabétisation, éducation sociale et développement communautaire – sur plusieurs sites au Sénégal.
Durant la période d’autonomie interne du premier gouvernement sénégalais, il devient de 1957 à 1958, ministre de l’Éducation et de la Culture, mais démissionne très vite, pour s’engager pleinement dans la lutte pour l’indépendance de son pays.
Il redevient alors professeur au Lycée Faidherbe à Saint-Louis du Sénégal et à l’École normale supérieure de Dakar, et à partir de 1966, il est de nouveau ministre de l’Éducation nationale, puis ministre de la Culture et de la jeunesse, et député en 1968, à l’Assemblée nationale du Sénégal.
Du Sénégal à l’ONU
Porté par le Groupe africain et le Groupe des non-alignés, il est nommé en 1970 sous-directeur général chargé de l’éducation de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), et en 1974 les États membres le font élire à l’unanimité Directeur général de l’Unesco pour un mandat de six ans. Il sera alors la seconde personnalité d’un pays du tiers monde, après le Mexicain Jaime Torres Bodet, à occuper ce poste et donc le premier Africain et à être à la tête d’une des plus prestigieuses organisations des Nations unies. Il sera réélu, avec la même unanimité en 1980, pour un second mandat de sept ans.
Ces deux mandats, il les réalisera dans une période difficile, marquée par la guerre froide, durant laquelle il s’est efforcé de sauvegarder la cohésion des États membres autour des idéaux de l’organisation tout en œuvrant sans relâche pour l’ouverture et la connaissance réciproque à toutes les cultures des peuples du monde. De même, dans les domaines de l’éducation, par la promotion des savoirs et le renforcement de la coopération internationale ou des droits de l’homme, Amadou Mahtar Mbow a toujours porté les idéaux de paix et de fraternité humaine dans toute son action.
Mais des crises secouent l’Unesco et provoquent le départ des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de Singapour de l’organisation vers la fin de son deuxième mandat. Le journaliste Thassinda Uba Thassinda, dans son ouvrage intitulé Un Sahélien à l’Unesco, raconte « l’affaire Mbow », quand la presse tenta de le déstabiliser.
Le jour de son départ de l’Unesco, l’hommage de tous les États membres sera unanime pour saluer la qualité du travail accompli, y compris ceux des pays qui ont quitté l’organisation à cette époque et qui ont voulu témoigner de leur grande estime à l’égard de cet homme remarquable.
L’héritage
Le professeur d’histoire et de géographie qui a œuvré avec passion pour l’éveil des consciences et la reprise en mains par les Africains de leur destinée, des petits villages du Sénégal jusqu’à la présidence de l’Unesco, a publié de nombreux ouvrages, de nombreux manuels sur la renaissance de l’Afrique, sur sa philosophie d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, qui signent les combats du continent.
En 2008, des partis d’opposition réunis au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal, font appel à lui pour présider leurs assises nationales.
Les années passent, Amadou Makhtar Mbow se consacre à la lecture et à la rédaction de ses mémoires. Il aime participer à des conférences et mène une vie d’érudit et de pratiquant, entouré de sa famille.
Le patriarche qui a été de son vivant couvert d’éloges, restera pour tous, un exemple de sagesse et d’engagement aux côtés de son peuple, et aura fait entendre la voix et l’âme de l’Afrique à travers le monde.
Triste nouvelle pour le football sénégalais. Le père de l’international al sénégalais et joueur d’Everton Idrissa Gana Gueye vient d’être rappelé à Dieu.
La tanière endeuillée en ce mercredi avec la disparition du père de Idrissa Gana Gueye. La levée du corps se tiendra aujourd’hui à 15h à l’hôpital Principal de Dakar.
Il sera ensuite inhumé cet après-midi à 17h00 au cimetière musulman de Yoff. Que l’âme du défunt repose en paix. Toutes nos condoléances à l’international sénégalais Idrissa Gana Gueye.
Ancien international de football Sénégalais des années 70, Sega Sakho n’est plus! Âgé de 75 ans, l’ancien footballeur est décédé dans la nuit du dimanche au lundi 9 septembre à l’hopital Principal de Dakar, des suites d’une maladie. Victime d’un Avc, il ya quelques années, l’ancienne gloire, Sega Sakho avait fait une sortie au mois de mars pour alerter sur sa maladie et sollicité de l’aide financière pour poursuivre son traitement. Séga Sakho fut un ancien joueur de l’US Gorée, de la Linguère de Saint-Louis, de la Jeanne d’Arc, ainsi que de l’ASC Jaraaf de Dakar.
Le monde de la lutte traditionnelle est en deuil suite au rappel à Dieu du grand tambour major Babou Ngom, décédé ce mercredi après une très longue maladie.
Babou Ngom était une figure emblématique très respectée de la culture sénégalaise. Il a égayé de nombreuses soirées de lutte avec son talent unique.
Il sera inhumé à son village natal, près de Gandiaye région de Kaolack.