Si le fruit, célèbre pour son rôle important dans une bonne piña colada, est l’un de nos préférés pendant l’hiver, il n’est cependant pas le protagoniste de nos trousses skincare (pour le moment). Et à tort, car il s’agit d’une mine de bonnes vitamines pour la peau ! Fruit exotique gorgé de soleil, l’ananas est très riche en vitamine c , ce qui en fait un actif antioxydant par excellence. Grâce à cela, il aide la peau à lutter contre l’oxydation due aux radicaux libres et agressions extérieures (pollution, stress, UV du soleil), et ralentit donc le vieillissement cutané. Adieu rides, taches pigmentaires et autres signes de l’âge ! Tout comme d’autres fruits utilisés en skincare, comme la pastéque, il est extrêmement gorgé d’eau, ce qui en fait un allié hydratant imbattable, autant pour la peau que les cheveux. Ajoutez à cela sa riche concentration en enzymes (de bromélaïne, principalement), et vous obtenez un ingrédient qui clarifie et uniformise le teint, lutte contre l’hyperpigmentation, et sur les dents, blanchit l’émail !
Boire du café va-t-il devenir un luxe ? Considérée comme indispensable par beaucoup, cette boisson aux nombreux bienfaits devient de plus en plus chère. Voici les raisons d’une telle hausse. Le prix du café ne cesse d’augmenter. Au restaurant comme en rayon, la note devient de plus en plus salée et cette tendance risque de se poursuivre. En un an, le prix du café a augmenté de 20%. On estime qu’une tasse revient à près de 3 euros en salle. En supermarché, le café moulu a pris une hausse de 20 centimes depuis janvier dernier. UNE OFFRE EN BERNE, UNE DEMANDE EN PLEINE EXPLOSION Cette évolution s’explique d’abord par des raisons climatiques. Le Brésil, premier producteur de café au monde, accuse un manque de pluie cette année, ce qui a conduit à un manque de récoltes. Au Vietnam (deuxième producteur mondial, notamment de café robusta), c’est le réchauffement climatique qui a limité le cru. En plus de ces raisons liées au climat, une norme européenne qui sera appliquée le 1er janvier 2025 prévoit d’interdire la vente de café provenant de zones déforestées. Ainsi, de nombreux importateurs commencent à se détourner de leur fournisseur et achètent plus cher qu’auparavant. LE CAFÉ BIOLOGIQUE, MARCHÉ DU FUTUR De plus, la demande mondiale de café ne cesse d’augmenter. De nouveaux marchés comme celui de la Chine, où les chaînes de café apparaissent en masse, augmentent la demande. On estime que d’ici à 2026, la demande mondiale de café biologique va doubler. Depuis 1964, la production mondiale de café ne cesse de croître (+ 1,4% par an en moyenne) pour satisfaire une consommation également croissante. Chaque jour, on estime que 2,6 milliards de tasses de café sont servies. Le grain de café est ainsi la deuxième matière première la plus vendue au monde, derrière le pétrole. La France se classe 17e en termes de consommation de café avec 5,4 kilos par personne et par an.
Le fruit 4 côtés, encore appelé ésese, et de son nom botanique Tetrapleura tetraptera est l’un des rares fruits sur toute l’étendue de l’Afrique subsaharienne, à être utilisé à la fois dans la médecine traditionnelle mais aussi en tant qu’épice culinaire.
En plus de ses vertus anti-inflammatoires, antimicrobiennes et antioxydantes, il est également riche en minéraux (zinc, cuivre, magnésium, sodium, manganèse).
Le 4 côtés a une saveur et un arôme assez doux, mais typique lorsqu’on l’intègre à toutes préparations (culinaires comme curatives).
Nous vous le proposons ici venant du Bénin, fourni par des femmes herboristes aguerries dans la médecine traditionnelle liée à l’intime féminin.
BIENFAITS DU FRUIT 4 COTES
Le fruit 4 côtés est principalement utilisé en médecine traditionnelle pour ses vertus sur la santé intime féminine:
soulage grandement les règles douloureuses et constitue une piste auprès des scientifiques pour soulager les maux liés à l’endométriose
intervient en curation dans le traitement des maux gynécologiques tels que les kystes utérins, myomes, fibromes et trompes obstruées.
lutte contre les démangeaisons vaginales et pertes blanches
assainit l’appareil intime féminin afin de limiter les effluves malodorantes.
Il intervient dans le traitement de la stérilité mais de façon particulière:
il faut en faire une cure pour assainir la matrice féminine pendant 3 mois au moins, puis en arrêter totalement la prise au moment de la conception. Le 4 côtés ne doit donc pas être consommé en même temps qu’on cherche à concevoir, mais plutôt avant (il était d’ailleurs utilisé comme contraceptif à une époque par les femmes en Afrique de l’Ouest).
Au-delà de ces soins liés à l’intime féminin, les vertus de l’ésese s’étendent également:
à la stabilisation de la pression artérielle pour ce qui est de l’hypertension
pour ce qui est de l’asthme
en soin de la peau, pour la fortifier.
CONSEILS D’UTILISATION
Pour une utilisation liée à l’intime:
Concassez votre fruit 4 côtés (50 à 60g environ), le rincer et faire bouillir environ 15 min dans 1,5 l d’eau.
Laissez infuser 24h, puis filtrer avant de consommer cette préparation.
Buvez un verre de cette préparation en alternant tous les 2 jours à raison de 3 fois par semaine, et ce tout le temps de votre mal, mais n’excédez pas un mois.
Interrompez le traitement le temps de vos menstruations, car cela peut entraîner des coulées abondantes.
Ne jetez pas votre fruit, qui sera gorgé d’eau, car il est utilisable une seconde fois.
Pour certaines personnes, en début de prise, il se peut que vous ressentiez de la gêne, de la nausée ou encore que vous vomissiez.
Ne vous en inquiétez pas, cela passera au bout de 2 à 3 prises. Si cela continue, arrêtez pour un temps puis recommencez le mois suivant.
Vous pouvez également utiliser cette préparation en bain intime pour ce qui est des démangeaisons vaginales et pertes blanches.
Le 4 côtés est pour la plupart du temps utilisé en synergie avec d’autres plantes réputées de l’intime.
Pour les infections intimes:
De par ses vertus anti-inflammatoires, il entre en synergie avec le colle serrer, les baies de selim l ainsi que les feuilles de Djeka.
Pour l’odeur intime:
Le 4 côtés entre en synergie avec les graines de nep nep et de gongoli
Pour les douleurs menstruelles:
Il entre en synergie avec les feuilles de Djeka et le Gongoli
Pour prendre soin de votre peau:
Faire fondre du beurre de karité et y faire infuser à chaud un petit bout de 4 côtés.
Une fois refroidi et solidifié, vous pouvez vous servir de ce beurre de karité comme crème du soir sur votre corps.
Autres utilisations:
Le 4 côtés, une fois moulu ou haché, est utilisé comme épice en Afrique subsaharienne, en l’ajoutant dans des plats en sauce ou encore dans des marinades.
On lui prête également des vertus protectrices du mal lorsque le 4 côtés est brûlé comme encens dans le foyer.
PRECAUTIONS
Ne pas utiliser chez la femme enceinte, ni chez les enfants de moins de 15 ans.
Risque de nausée et/ou vomissements en début de prise comme soin interne, sans risque réel, du fait du temps d’adaptation.
Demandez l’avis de votre médecin pour tout usage, prolongé ou combiné à d’autres actifs.
A conserver dans un endroit frais et sec et à l’abri de la lumière.
C’est le désir secret ou avoué de chaque homme d’avoir de l’endurance sexuelle et de participer pleinement à la procréation. La peur de ne pas être à la hauteur finit par engendrer une obsession et c’est de bonne guerre. Voici donc un petit secret : le souchet.
Une vie sexuelle épanouie et une descendance assurée constituent l’une des garanties sinon la principale d’une vie de couple équilibrée et heureuse. Malheureusement, beaucoup de couples, aujourd’hui, connaissent des crises compte tenu de l’incapacité de l’homme à satisfaire correctement sa femme au lit. A la difficulté d’avoir une bonne érection, s’ajoute parfois la dégradation de la qualité des spermatozoïdes (voire leur inexistence) et l’infertilité.
Le stress, la dépression, la fatigue, la prise d’antidépresseurs et d’antihypertenseurs, un mode de vie malsain (consommation d’alcool, de drogue, de pesticides, polluants, manque de sport, etc.…) sont autant de facteurs qui ont des influences néfastes sur la capacité érectile de certains hommes et leur fécondité. Face à cette situation, nombreux sont ceux qui recourent à la médecine moderne afin de trouver des solutions. Certains s’en remettent à la médecine traditionnelle et d’autres à celle chinoise qui leurs propose des aphrodisiaques bon marché qui loin de résoudre le problème l’aggravent au bout de quelques temps de satisfaction. De l’artifice !!!
Des remèdes naturels, il en existe, pourtant, pour venir à bout de ces désagréments. Ils ne nécessitent que patience et un brin de chance pour ceux dont le mal est plus prononcé.
L’une des solutions qui fait ses preuves est le souchet : une véritable mine d’or, un alicament extraordinaire.
« Si jamais, il m’arrivait d’avoir des difficultés à avoir une érection satisfaisante, je ne sais si j’aurai la force de le supporter. Autant mourir que de ne pas bander »
Qu’est-ce que le souchet ?
Encore connu sous le nom d’amande de terre, noix tigrée ou pois sucré, le souchet de son nom scientifique cyperus esculentus, est un tubercule de la famille des poacées originaire du bassin méditerranéen. Il est issu d’une plante herbacée rhizomateuse vivace et est cultivé en Afrique, au Moyen-Orient, et en Espagne. Il était prisé des égyptiens de l’antiquité qui l’utilisaient pour ses vertus nutritionnelles, curatives et cosmétiques exceptionnelles.
La plante atteint une hauteur de 25 à 50 cm avec des feuilles linéaires d’un vert glauque. Le fruit présente une forme cylindrique avec des stries sur toute sa surface et est de teinte brune. Il est naturellement sucré avec une saveur de noisette et consommé cru, grillé ou encore sous forme de farine, d’huile ou de lait.
Les bienfaits du souchet
Le souchet se distingue par sa forte teneur en fibres insolubles qui facilitent la digestion, préviennent la constipation et aident à perdre ou maintenir le poids en agissant comme coupe-faim. Il soulage toutes les gênes gastro-intestinales notamment les gaz et ballonnements grâce à son taux d’amylase et de lipase. Ce tubercule est tout simplement un bon régulateur de la fonction intestinale.
Il est recommandé dans l’entretien de la santé cardio-vasculaire compte tenu de sa richesse en Omega 9 ou acide oléique et aide à l’élimination du mauvais cholestérol (LDL).
Il est également recommandé en cas de fatigue, stress et aux sportif en raison de son apport important en zinc.
Il constitue un complément alimentaire excellent pour les diabétiques en raison de sa teneur en potassium et en sucres saturés digestifs qui contrôle et réduit le taux de glucose dans le sang.
Il contient des enzymes, des oligo-éléments (potassium, phosphore, calcium et le magnésium), la biotine (vitamine H ou B8), la rutine (un flavonoïde qui stabilise les vaisseaux sanguins et protège organes et cellules contre les radicaux libres).
Chez les femmes, la consommation de souchet permet de stimuler l’apparition des règles, la régularisation du cycle menstruel et lutte contre la frigidité et la stérilité.
En dehors de ses vertus digestives, diurétiques, toniques, stimulantes et emménagogues le souchet est d’une grande efficacité dans le traitement des troubles érectiles, la baisse de libido, et du sperme de mauvaise qualité (oligospermie, asthénospermie et même l’azoospermie) grâce à sa concentration en vitamine E, B8 et en oligo-éléments.
Le souchet pour booster la libido, améliorer la qualité du sperme et résoudre les problèmes érectiles.
« S’il se trouve que j’ai des difficultés pour procréer, avec ma femme nous pouvons suivre un traitement pour améliorer la qualité de mes spermatozoïdes, recourir à l’insémination ou encore adopter un enfant si le problème persiste. Mais si jamais, il m’arrivait d’avoir des difficultés à avoir une érection satisfaisante, je ne sais si j’aurai la force de le supporter. Autant mourir que de ne pas bander», confie un jeune cadre.
De plus en plus, les diagnostics des médecins font état d’anomalies au niveau du spermogramme, des difficultés pour nombres d’hommes à avoir une érection et la maintenir, et l’impossibilité de participer à la procréation.
Le phallus est le symbole même de la masculinité. Un phallus mou malgré toutes les tentatives d’excitation est une source de frustration d’abord pour l’homme et ensuite la femme. Le manque de virilité est certainement mal vécu par l’homme qui se sent amoindri. Et, lorsqu’il associe manque de virilité et infécondité, c’est la pire des souffrances.
Toutefois, l’espoir est toujours permis car là où les traitements médicaux les plus au point n’ont pas abouti, une simple astuce peut apporter la solution.
Pour faire de la virilité et la fertilité des alliés, je partage avec les hommes cette recette naturelle de grands-pères à base de souchet qui apporte la joie dans les foyers.
Il s’agit d’un breuvage tout simple et délicieux obtenu à partir d’un mélange de lait de souchet et de jus de gingembre.
Le lait de souchet délicieux et naturellement sucré est très bénéfique pour la santé en général et celle de la reproduction en particulier. Quant au gingembre, nul besoin de rappeler ses vertus aphrodisiaques.
Voici la recette:
laver la quantité suffisante de souchet et la laisser tremper plusieurs heures (4h au maximum) dans un bain d’eau.
Lorsque les grains sont bien gorgés, les faire passer au mixeur ou les broyer dans un mortier propre.
Filtrer la pâte obtenue afin de recueillir le lait. Au lait recueilli, il faut ajouter du jus de gingembre fait maison. Bien remuer et conserver le mélange au réfrigérateur. La quantité de jus de gingembre à utiliser est correspondante à la moitié de la quantité du lait de souchet obtenu.
Prendre un verre par jour jusqu’à satisfaction totale. Le mélange peut se conserver au réfrigérateur. Il est à renouveler au plus tard après huit jours.
Avec cette recette, plus jamais de pannes sexuelles pour le bonheur de la famille. Néanmoins, il est recommandé d’adopter un mode de vie sain (alimentation équilibrée, faire du sport, arrêter de fumer, arrêter de porter des culottes et vêtements trop serrés et éliminer l’habitude qui consiste à poser l’ordinateur portable sur les genoux ou encore son téléphone portable dans la poche de son pantalon) pour profiter pleinement des vertus de ce remède.
Alors que l’information circule sur les réseaux sociaux, sur la présence de la variole du singe au Sénégal, le Dr Boly Diop a démenti l’information. Le responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réfuté cette information dans un entretien téléphonique.
L’information sur la présence du Mpox ou variole du singe, a été donnée par un site, avant d’être partagée sur les réseaux sociaux. Joint au téléphone par nos confrères de Senegal7, le Dr Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a démenti cette information.
«C’est faux. Cette information est fausse. C’est il n’y a pas de cas détecté au Sénégal », a déclaré le médecin au ministre de la Santé.
Depuis la recrudescence des cas de Mpox en Afrique, le ministre de la santé et de l’action sociale a pris des mesures préventives face à la déclaration par l’OMS de la variole du singe (Mpox) comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Le Comité national de gestion des épidémies va se réunir ce lundi pour se préparer. En effet, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la variole du singe «une urgence sanitaire». Et face à cette situation, les autorités sanitaires ont décidé de mettre en place une stratégie pour barrer la route à cette épidémie.
Afin d’assurer une communication efficace sur le sujet, le ministère de la Santé assure une communication régulière via les principaux canaux de communication conçus. Il est important de noter que la variole du singe se caractérise par une fièvre, des douleurs à la tête et au dos, des douleurs musculaires, un gonflement des ganglions et également une éruption cutanée sous forme de taches, voire de pustules, qui se transforment en croutes.
Face au vaginisme, n’attendez pas pour consulter un médecin, pour trouver le traitement le plus adapté.
Le vaginisme est un trouble qui affecte la région vaginale. Il provoque une contraction des muscles du périnée et rend toute pénétration vaginale impossible. Quels en sont les symptômes ? Est-ce que l’on peut guérir de vaginisme ? L’équipe médicale de Qare vous parle des manifestations de ce trouble sexuel dont l’origine est avant tout psychique.
Le vaginisme, qu’est-ce que c’est ?
Le vaginisme est un trouble sexuel qui désigne une contraction inconsciente et involontaire des muscles du périnée. Lors d’un rapport sexuel, il rend toute pénétration vaginale impossible. Plusieurs éléments à noter concernant le vaginisme :
Dans la grande majorité des cas, les patientes vaginiques souffrent d’une peur panique de la pénétration ou ont une perception erronée de leur vagin.
Physiologiquement, on note qu’au moment de l’insertion d’un corps dans la région vaginale (pénis, spéculum, tampon périodique…), celle-ci est supposée se détendre. Or, chez les femmes vaginiques, c’est tout le contraire, la zone se crispe.
Selon le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), cette affection touche 1 à 5% des femmes et représente 6 à 15% des consultations en sexologie.
Quels sont les symptômes du vaginisme ?
Le vaginisme correspond à l’incapacité générale de vivre une pénétration vaginale. Au moment d’avoir un rapport sexuel, mais aussi lors d’un examen gynécologique où le professionnel doit insérer un spéculum, la zone est inaccessible. L’insertion de tampons périodiques est également très compliquée, voire impossible.
Les femmes vaginiques se rendent généralement compte de leur trouble en vivant une ou plusieurs de ces situations.
Quelle différence entre les symptômes du vaginisme et de la dyspareunie ?
Le vaginisme et la dyspareunie ne désignent pas les mêmes affections. Concernant la première, la pénétration est impossible, tandis que la deuxième se traduit par des douleurs génitales lors des rapports sexuels.
Les douleurs ne se situent pas nécessairement au niveau du vagin, puisqu’il existe plusieurs sortes de dyspareunies. 7 à 10% des femmes sont concernées.
Comment soigner une dyspareunie
Si la dyspareunie est encore trop souvent sous-diagnostiquée, sachez qu’il est possible de la prendre en charge dès lors que l’on en a trouvé l’origine. Elle peut être due à plusieurs choses, comme une infection du col ou du vagin, de l’endométriose…
Pourquoi fait-on du vaginisme ?
Il est important de noter que même si les manifestations du vaginisme sont bien évidemment physiques, leur origine est majoritairement d’ordre psychologique.
On note également que les causes de ce trouble sont plurielles.
Le vaginisme primaire
Cette forme de vaginisme concerne principalement les femmes qui ont manqué d’informations sur le fonctionnement des organes génitaux et de leur anatomie en général. Ces femmes vaginiques sont généralement vierges, car le vaginisme primaire survient dès le début de la vie sexuelle.
En raison d’un manque de connaissances, elles ont nourri des peursconcernant la pénétration et toutes les douleurs qu’elle implique. La vision qu’elles détiennent de leur vagin est erronée, puisqu’elles pensent, par exemple, que celui-ci est trop petit pour contenir un pénis. L’utilisation de tampon, elle aussi, ne fait pas partie de leur quotidien.
Parmi les autres motifs susceptibles de développer un vaginisme primaire, on observe également certains facteurs environnementaux, tels que :
Un contexte religieux qui culpabilise et condamne la sexualité ;
Des traumatismes liés à des attouchements pendant l’enfance ;
Une éducation stricte…
Le vaginisme secondaire
Le vaginisme secondaire, contrairement au primaire, n’intervient pas en début de vie sexuelle, mais touche les femmes qui ont déjà eu une activité sexuelle auparavant.
Plusieurs situations sont à mettre en évidence :
Après une longue période sans rapport sexuel (après un accouchement, par exemple, avec la crainte d’une fragilité de cette zone après le passage du bébé ) ;
Après une longue période sexuelle active sans problèmes, des douleurs apparaissent (dyspareunie) ;
Des traumatismes liés à une agression sexuelle (attouchements), à un viol ou à un examen médical brusque ;
La prise de traitement contre le cancer de l’ovaire, du sein ou de l’utérus (traitement qui provoque une sécheresse au niveau vaginal) ;
La ménopause.
Diagnostic et traitement
Comment diagnostiquer le vaginisme ?
Comme c’est le cas pour de nombreux troubles encore peu connus, les femmes vaginiques font régulièrement face à une errance médicale. Malgré une batterie d’examens, les résultats sont souvent peu concluants, puisque les douleurs apparaissent lors d’un rapport sexuel.
Le fait que les femmes atteintes ne consultent pas systématiquement et tentent d’avoir une vie sexuelle aussi normale que possible avec leur partenaire complique également le diagnostic.
Lors d’une consultation, un interrogatoire minutieux de la patiente est indispensable. Les recherches du médecin se basent alors sur des symptômes évocateurs, une cause éventuelle…
Comment ne plus être atteinte de vaginisme ?
Si vous pensez être atteinte de vaginisme, sachez que cette affection est bien mieux prise en charge qu’il y a encore quelques années. Les professionnels sont davantage avertis sur les solutions qui existent et peuvent vous aider à guérir.
Parmi les traitements utilisés en cas de vaginisme :
Les dilatateurs vaginaux pour détendre les muscles du vagin. Attention, les explications détaillées et claires d’un(e) professionnel(le) sont indispensables, car l’utilisation de ces dispositifs peut être difficile pour les femmes vaginiques ;
Une rééducation périnéale avec un kinésithérapeute ou une sage-femme, afin de comprendre le fonctionnement du muscle et l’anatomie en général ;
Un accompagnement psychologique (avec un(e) psychologue et/ou un(e) sexologue), pour une prise en charge globale.
Bon à savoir : pour que le traitement soit d’une efficacité optimale, l’association de dilatateurs vaginaux et le suivi d’une psychothérapie est déterminante, voire indispensable.
Au moins 22 807 femmes âgées de 15 à 49 ans sont infectées par le VIH/sida contre 15 887 hommes de la même tranche d’âge. L’information est de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam.
Le VIH/sida se féminise de plus en plus au Sénégal. Selon Dr Safiétou Thiam, dans le pays, on dénombre 22 807 femmes âgées de 15 à 49 ans qui sont touchées par l’épidémie du VIH contre 15 887 hommes de la même tranche d’âge. La prévalence du VIH chez les femmes est de 0,34 % contre 0,25 % chez les hommes. Des chiffres que la secrétaire exécutive du CNLS a communiqués lors de la cérémonie de lancement du Gender Assessement, une évaluation basée sur le genre dans la riposte nationale contre le VIH/sida. Toutefois, Dr Thiam indique qu’en dépit des progrès enregistrés avec les campagnes de dépistage et de sensibilisation, force est de reconnaître que des défis persistent dans la lutte contre la maladie, surtout chez les femmes, les filles et les adolescentes porteuses du VIH. En outre, elle souligne que «les facteurs socioéconomiques exposent davantage cette cible à un risque accru d’infection». Ce qui, selon elle, est à l’origine de la féminisation de l’épidémie à VIH. La docteure Safiétou Thiam a fait savoir que le plus souvent, moins éduquées que les hommes, dépourvues d’autonomie financière et subissant l’emprise de normes sociales qui les relèguent à un second rôle, beaucoup de femmes et de filles sont confrontées à des difficultés d’accès aux stratégies de prévention et de prise en charge efficace. Par ailleurs, dans le document stratégique, il a été reconnu que l’atteinte de tous ces objectifs passera par une réforme des textes réglementaires et légaux qui sont pour la plupart en déphasage avec le contexte actuel de la riposte VIH et les réalités liées au genre. De plus, il a été recommandé l’actualisation des données sur la sexo-spécificité dans la riposte contre la maladie, car la première étude genre de la riposte nationale date de 2011. C’est pourquoi il est prévu une nouvelle évaluation de la prise en compte du genre dans la riposte nationale. L’évaluation sensible au genre permettra ainsi d’adapter les programmes de santé pour répondre aux besoins de manière équitable et contribuera à l’atteinte des objectifs de la procédure accélérée et à l’utilisation efficace du Fonds mondial destiné à la maladie.
Quand on est dans une relation toxique, il n’est pas toujours évident d’en prendre conscience. Mais certains comportements ne trompent pas.
Dévalorisation, disputes… Voici 3 signes qui doivent vous alerter, selon Nathalie Marcot, experte en relations de couple. Pour parler de relation toxique, souligne la spécialiste, il faut que «les signes s’accumulent et que ces agissements soient répétitifs».
LES DISPUTES INCESSANTES ET FUTILESSe disputer, c’est normal. Mais quand le dialogue est impossible et que les conflits sont incessants, cela peut révéler que la relation est dysfonctionnelle. «Si un couple se dispute tout le temps pour un oui ou pour un non, à cause d’une chaussette qui traîne, d’un repas trop salé…c’est qu’il est temps de réagir», ou de partir, explique Nathalie Marcot, qui tient une chaîne YouTube, sur laquelle elle donne des conseils en amour. Elle précise aussi que l’individu toxique ne se remet jamais en question et rejette systématiquement la faute sur l’autre. LA DÉVALORISATION DE L’AUTREIl ou elle passe son temps à vous faire des reproches ? A vous dire que vous n’êtes pas à la hauteur ? Que ce que vous dîtes est sans intérêt ? Dans le cadre d’une relation malsaine, «il est fréquent que l’un des deux rabaisse et dévalorise l’autre mentalement et/ou physiquement, que ce soit via une attitude, des mots blessants, des insultes». Dans une relation équilibrée, les partenaires se respectent et se soutiennent. La personne toxique, note-t-elle, peut aussi «manquer de constance en étant aimable et bienveillant un jour, et odieux le lendemain».
L’EMPRISE PSYCHOLOGIQUEPour identifier une potentielle relation toxique, vous pouvez aussi vous demander si vous êtes libre de faire vos propres choix. Si ce n’est pas le cas et que votre conjoint ou conjointe veut tout contrôler, vos faits et gestes, vos loisirs, vos sorties, votre tenue, ou décide des personnes que vous avez le droit de voir ou pas, et qu’il vous isole, cela doit vous alerter. Il faut aussi savoir qu’«une personne toxique va généralement s’agripper à des personnes vulnérables, qui vont tout faire pour plaire à l’autre, et qui à se soumettre», ajoute l’experte.
Après des semaines de pluies à répétition, la France amorce à l’aube du mois d’août une période de canicule. Pour aider son corps à réguler la chaleur, certains aliments sont à éviter.
Quand les températures deviennent très élevées, le corps est soumis à rude épreuve. Pour l’aider à maintenir son équilibre, l’alimentation et l’hydratation sont primordiales. Voici les 7 aliments à éviter quand il fait trop chaud. LA VIANDE ROUGEQuand il fait très chaud, il est recommandé d’éviter les matières grasses. Elles demandent un effort supplémentaire à l’organisme pour les digérer, ce qui va avoir pour effet d’augmenter la température du corps. Ainsi, lorsque le mercure s’emballe, il est préférable de remplacer la côte de bœuf par une viande plus maigre telle que le poulet ou le veau. LE CAFÉLe petit café du matin reste acceptable mais en période de canicule, il vaut mieux modérer sa consommation de caféine. Et cela pour deux raisons : d’abord, le café a un effet diurétique, il va éliminer l’eau du corps. Lorsqu’il fait chaud, il faut à l’inverse s’hydrater. De plus, le café va créer un état de nervosité et entraîner des acidités dans l’estomac. L’organisme sera encore plus plébiscité pour faire chuter la température du corps. L’ALCOOLEn période de forte chaleur, la consommation d’alcool peut se révéler dangereuse. Elle va assécher le corps alors que ce dernier a besoin d’eau pour maintenir sa température basse. Le vin rouge et les alcools forts sont donc à éviter. On choisira de préférence de la bière ou des boissons rafraichissantes comme les hard seltzer. LES SODASTrop riches en sucre, les sodas vont avoir un effet trompeur. Ils vont étancher la soif mais en réalité, ils ne suffiront pas à bien hydrater le corps. Par ailleurs, la présence de gaz dans certains d’entre eux peut entraîner des crampes d’estomac. Ainsi, tout comme l’alcool, la consommation de soda en période de canicule va accentuer le phénomène de déshydratation. DES PLATS TROP FROIDSCroquer des glaçons en période de canicule n’est pas une bonne idée. Sur le moment, on ressent une sensation de grande fraîcheur mais elle va être éphémère. En effet, le corps sollicitera beaucoup d’énergie pour faire remonter sa température. Une bouffée de chaleur suivra donc ce moment de fraîcheur. LES ALIMENTS ÉPICÉSLorsque les températures sont élevées, il est préférable d’éviter les aliments épicés. Les épices fortes, comme le piment, le poivre ou le curry, peuvent augmenter la sensation de chaleur corporelle. Elles stimulent la transpiration et peuvent rendre l’organisme plus sensible à la chaleur et à la déshydratation. LES ALIMENTS RICHES EN SELEn cas de canicule, il est important de réduire la consommation d’aliments riches en sel. Le sel peut contribuer à la déshydratation, car il favorise la rétention d’eau dans l’organisme. Par conséquent, une consommation excessive de sel peut augmenter la sensation de soif et entraîner une déshydratation plus rapide. En évitant ces aliments, vous pourrez aider votre corps à mieux réguler sa température et à rester hydraté pendant les périodes de canicule. N’oubliez pas de boire suffisamment d’eau et de privilégier une alimentation légère et équilibrée pour privilégier votre bien-être lors des journées chaudes.
Les papillomavirus humain (HPV) sont des virus très contagieux qui se transmettent par rapport sexuel (avec ou sans pénétration). On considère que 80% des gens rencontreront un HPV au cours de leur sexualité,nous confie d’emblée le Dr Charlotte Chollet, chirurgienne en gynécologie au IUCT-Oncopole et CHU de Toulouse. Dans 90% des infections, le système immunitaire élimine le virus. Dans 10%, le virus persiste et peut induire des lésions précancéreuses qui pourront évoluer vers un cancer invasif. Cette évolution est lente, un cancer apparaît généralement 8 à 15 ans après l’infection. Les virus HPV dits « oncogènes » sont particulièrement les HPV 16 et 18. « Au moment de l’infection au HPV, il n’y a aucun symptôme. Autrement dit, quand on attrape un HPV, c’est strictement asymptomatique. On ne s’en rend pas compte et on ne peut pas retrouver le rapport sexuel contaminant. Quand apparaissent les symptômes, c’est que la maladie est déjà en place ou à un stade évolué« , explique le Dr Chollet. D’où l’intérêt de se dépister précocement. Quand ils sont cancéreux, les HPV peuvent causer :
→ Des cancers gynécologiques (principalement du col de l’uterus , plus rarement du vagin, de la vulve, et de la marge anale chez la femme), dont les symptômes peuvent être :
Des saignements vaginaux après les rapports sexuels
Des saignements vaginaux spontanés en dehors de la période des règles
Des douleurs dans le bas-ventre ou lors des rapports sexuels
→ Des cancers ORL (amygdales ou sur la base de la langue – gorge), dont les symptômes sont peu spécifiques :
Des douleurs persistantes au niveau de la gorge (souvent confondues avec une angine qui traîne)
Des douleurs aux oreilles
Une ou plusieurs grosseurs dans le cou (ganglions)
Les virus dits « à bas risque » (HPV 6 et 11 par exemple) évoluent très rarement en cancer et sont un peu plus symptomatiques : ils peuvent entraîner des condylomes, des verrues génitales internes (dans ce cas, ils ne sont pas visibles à l’œil nu) ou externes (au niveau de la vulve, du clitoris ou de l’anus…) qui dégénèrent très peu.
Les symptômes sont-ils différents chez l’homme ?
L’homme élimine plus facilement les virus HPV que la femme. Et chez l’homme, les lésions étant principalement sur le pénis ou la marge anale, les symptômes sont généralement détectés plus précocement. En revanche, chez la femme, le col de l’utérus étant au fond du vagin, les symptômes « parlent » plus tardivement, nous répond notre interlocutrice. Autrement dit, chez la femme, il y a peu de symptômes jusqu’au moment où la maladie est évoluée.
Un dépistage régulier même si on est vaccinée
Les cancers du col de l’utérus sont quasiment tous liés à un HPV, d’où l’importance de la vaccination recommandée pour toutes les jeunes filles et pour tous les jeunes garçons âgés de 11 à 14 ans révolus etles hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans. La vaccination ne dispense pas du dépistage dans le but de détecter les lésions précancéreuses afin d’éviter le développement d’un cancer. Ce dépistage doit être régulier et selon les recommandations en vigueur :
►Pour les femmes entre 25 et 29 ans : le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans chez le médecin (généraliste, gynécologue), un(e) sage-femme ou un laboratoire d’analyses, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.
► Pour les femmes de 30 ans à 65 ans : le test HPV-HR, plus efficace pour ces femmes, est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le test est négatif.