QUELS SONT LES RÉELS BIENFAITS DES GRAINES DE CHIA POUR LA SANTÉ ?

La Chia est une plante annuelle appartenant à la famille des Lamiacées. Originaire d’Amérique centrale, elle faisait partie des plantes très importantes aux cultures précolombiennes grâce à son fruit, la graine de Chia. Les graines de Chia étaient surnommées la graine des dieux par ses multiples utilisations : alimentaire, médicale, cosmétique ou encore spirituelle. Aujourd’hui cultivée dans le monde entier (surtout en Amérique du Sud et Amérique Centrale), la graine de Chia a vu son intérêt démultiplié. Ce superaliment ultra tendance possède de solides arguments : riche en oméga-3, fibres, polyphénols, vitamines, protéines, micronutriments, etc. Sa haute valeur nutritionnelle lui confère de nombreux bienfaits thérapeutiques : protectrice cardiovasculaire, laxative, anti-inflammatoire, anti-acné, coupe-faim, etc. Les graines de Chia semblent être le complément idéal contre les pathologies de civilisation : diabète, cholestérol, surpoids, diverticules et tant d’autres. En plus de leurs bienfaits nutritionnels, les graines de Chia ont un réel intérêt culinaire : elles ont un goût neutre et un fort pouvoir gonflant au contact de l’eau. Ainsi, elles épaississent et donnent de l’onctuosité à toutes les préparations culinaires. Nom latin : Salvia hispanica L.. Famille botanique : Lamiacées. Partie utilisée : Graines.

Retour de la COVID-19 au Sénégal : « Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! » (Dr Abdoulaye Bousso)

Suite à des prélèvements effectués sur des pèlerins à l’AIBD qui font état de 78 cas positifs sur les 124 tests de diagnostic rapide (TDR) réalisés, un retour probable de la covid-19 se profile au Sénégal. Cette crainte est d’autant plus manifestée par les autorités chargées de la santé qui ont pris des mesures dès l’arrivée des premiers pèlerins. 

Mais cette crainte qu’ont les autorités en place, le Dr Abdoulaye Bousso, expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires, consultant international, ne le voit pas ainsi.  Sur sa page X, Dr Abdoulaye Bousso invite les autorités sanitaires à ne pas surenchérir la situation. « Retour de la COVID-19 au Sénégal ? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! », fait savoir Dr Bousso. 

Poursuivant son argumentaire, ce dernier se pose la question de savoir si, « une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », il assure que « chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi, des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). »

Il ajoute que « le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde ». Pour lui, « C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydratation, alimentation et suivi médical au besoin ».  Cependant, il s’alarme : « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! » 

COVID-19 : des cas positifs détectés parmi les pèlerins sénégalais

Plusieurs cas positifs au COVID-19 ont été détectés parmi les prélèvements effectués sur les pèlerins sénégalais en provenance d’Arabie saoudite.

Les tests ont confirmé des cas positifs au Coronavirus chez ces pèlerins, avec des taux variant entre 20% et 60% selon les vols. Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont mis en place un important dispositif sanitaire pour le dépistage et la prise en charge des cas, a ajouté l’agence.

Charles Bernard Sagna, médecin chef du service contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), cité par l’APS, a affirmé qu’un taux variant entre 20% et 60% de positivité au coronavirus, a été diagnostiqué chez les pèlerins de retour des Lieux saints de l’islam en fonction des vols.

Selon ce dernier, « le but de ces mesures préventives contre cette maladie, c’est d’éviter une épidémie incontrôlable, dans le pays ». « Il y a donc des raisons de s’inquiéter par rapport aux pèlerins qui arrivent dans le pays », a-t-il alerté.

«Notre étude montre que cette augmentation de la température pourrait avoir des conséquences plus graves pour les bébés »selon une étude

Une récente étude réalisée par des chercheurs de l’Université du Nevada a démontré que les fortes chaleurs avaient tendance à accroître le nombre de naissances prématurées.
Attention aux accouchements précoces. Une récente étude publiée dans la revue scientifique Jama Network Open a révélé un lien direct entre les vagues de chaleur et le taux de naissances prématurées.

Réalisée par des chercheurs de la Rollins School of Public Health, de l’Université du Nevada Reno, de l’Université de Yale, de l’Université de l’Utah et du National Center for Atmospheric Research, l’étude a nécessité l’analyse de 53 millions de naissances, entre 1993 et 2017, dans les cinquante zones métropolitaines les plus peuplées des États-Unis. 
Les résultats de ces analyses sur une période de 25 ans ont démontré une légère augmentation des taux d’accouchements prématurés (+2%) et précoces (+3%), au moment où les femmes enceintes étaient confrontées à des épisodes de chaleur intense durant plus de quatre jours d’affilée.
LA SITUATION NE DEVRAIT PAS S’AMÉLIORER…«Notre étude montre que cette augmentation de la température pourrait avoir des conséquences plus graves pour les bébés, car les bébés nés prématurément peuvent avoir des problèmes de santé et des coûts de soins de santé supplémentaires», a déclaré dans un communiqué de presse Howard Chang, professeur de biostatistique et de bio-informatique et auteur principal de l’article.
Parmi les naissances analysées dans l’étude, 30% des mères concernées avaient moins de 25 ans, 53,8% avaient entre 25 et 34 ans, et 16,3% avaient 35 ans et plus.
«Nous prévoyons un été très chaud cette année et, en raison du changement climatique, nous connaîtrons davantage de vagues de chaleur à l’avenir», s’est inquiété le chercheur. «Nous nous attendons aux pires résultats pour les bébés», a-t-il ajouté. Dans le sud des États-Unis comme dans le monde entier, l’été 2023 avait été marqué par des périodes sans précédent de chaleur extrême, la planète ayant connu en juillet sa journée la plus chaude jamais enregistrée pendant quatre jours consécutifs.

Journée mondiale sans tabac 2024 : protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac

Le 31 mai est célébrée la Journée mondiale sans tabac. Cette année encore, l’OMS et des défenseurs de la santé publique du monde entier se réuniront pour sensibiliser la population aux influences néfastes de l’industrie du tabac sur les jeunes. 

Protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac

Ce thème de la Journée mondiale sans tabac 2024 est un plaidoyer pour que l’on arrête de cibler la jeunesse avec des produits du tabac nocifs. Les jeunes, les décideurs politiques et les défenseurs de la lutte antitabac du monde entier se voient ainsi proposer un forum pour discuter de ce problème et exhorter les pouvoirs publics à adopter des politiques qui protègent les jeunes contre les pratiques manipulatrices de l’industrie du tabac et des industries connexes. Bien que le tabagisme ait diminué au fil des ans grâce aux efforts phénoménaux déployés par les acteurs de la lutte antitabac, la protection de ces groupes vulnérables nécessite davantage d’efforts.

À l’échelle mondiale, selon des données de 2022, au moins 37 millions de jeunes gens de 13 à 15 ans consomment l’une ou l’autre forme de tabac. Dans la Région européenne de l’OMS, 11,5 % des garçons et 10,1 % des filles de 13 à 15 ans consomment du tabac (4 millions). 

Pourquoi l’industrie du tabac cible les jeunes 

Pour continuer à engranger des milliards de dollars de recettes, l’industrie du tabac doit remplacer les millions de clients qui meurent et ceux qui arrêtent de fumer chaque année. Afin d’atteindre cet objectif, elle s’efforce d’instaurer un environnement propice à l’adoption de ses produits par la nouvelle génération, dans lequel, notamment, une réglementation laxiste permet de garantir que ses produits sont disponibles, à un coût abordable. L’industrie du tabac met également au point des produits et des tactiques publicitaires qui attirent les enfants et les adolescents, approchés par le biais des médias sociaux et des plateformes de streaming.
Les produits tels que les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine gagnent en popularité auprès des jeunes. En 2022, selon les estimations, 12,5 % des adolescents de la Région européenne fumaient des cigarettes électroniques, contre 2 % des adultes. Dans certains pays de la Région, les taux d’utilisation de la cigarette électronique chez les enfants d’âge scolaire sont 2 à 3 fois plus élevés que les taux de consommation de cigarettes.

L’industrie du tabac vend délibérément aux jeunes une dépendance mortelle, c’est pourquoi la Journée mondiale sans tabac 2024 appelle les pouvoirs publics et la communauté de la lutte antitabac à protéger les générations actuelles et futures et à faire en sorte que l’industrie du tabac soit tenue pour responsable des dommages qu’elle cause.

Les vertus santé de la citronnelle

La citronnelle est surtout connue pour éloigner les moustiques, mais c’est loin d’être sa seule vertu. Antispasmodique, antibactérienne, sédative, il est temps de faire sortir la citronnelle de nos cuisines !

Citronnelle : qu’elle est cette herbe aromatique ?

Déjà utilisée par les grecs dans l’Antiquité, la citronnelle est une herbe aromatique que l’on appelle également « verveine des Indes ». Il en existe trois variétés : la citronnelle de Ceylan (aussi appelée mélisse indienne), la citronnelle indienne et la citronnelle de Java. Les trois sont utilisées pour leurs vertus médicinales mais c’est la citronnelle indienne qui est la plus communément employée. Il s’agit d’une grande herbe touffue qui mesure entre 1m et 1,50m et dont la feuille, lorsqu’elle est froissée, dégage une délicieuse odeur citronnée.

La citronnelle est très utilisée dans les cuisines vietnamiennes et thaïlandaises tandis qu’à Ceylan, on l’utilise pour créer les parfums et savons. Pour exhaler ses vertus médicinales, la citronnelle peut être employée sous forme d’huile essentielle, d’infusion, de décoction mais aussi de cataplasme.

Huile essentielle de citronnelle : comment l’utiliser ?

L’huile essentielle de citronnelle indienne est surtout composée de géranial et de néral qui possèdent des vertus à la fois calmantes, sédatives et antiseptiques, mais cette HE est également un excellent anti-viral. Elle est utilisée :

  • Pour soulager les douleurs articulaires et musculaires : le citronnellal réduit l’inflammation et a également des vertus antalgiques.
  • Pour apaiser le stress ou l’insomnie.
  • Comme répulsif contre les poux et les insectes : grâce à l’association du géraniol et du citronnellol, cette HE est un répulsif efficace pendant 2 à 4 heures.
  • Pour traiter les mycoses  et l’herpès : grâce au géranial, au néral et au géraniol qui ont des propriétés antibactérienne, antivirale et antifongique.

On peut l’employer en application locale : 4 gouttes d’huile essentielle dans 18 gouttes d’huile végétale au choix. Elle s’utilise également pure pour éloigner les moustiques. On peut aussi la prendre par voie orale mais il est toujours préférable de prendre conseil auprès d’un médecin ou d’un pharmacien formé à l’aromathérapie. On recommande alors de prendre 3 gouttes par jour sur un comprimé neutre pendant 2 à 7 jours.

Citronnelle : en infusion, elle apaise les troubles digestifs

L’infusion doit être préparée avec des feuilles fraîches ou séchées à raison de 15g dans 1 litre d’eau, une préparation que l’on prendra garde ensuite de très bien filtrer en raison de la présence de filaments. On conseille généralement d’en consommer une tasse après le repas afin de faciliter la digestion  en raison de son efficacité comme antispasmodique naturel.

Citronnelle : en cataplasme, elle réduit les douleurs articulaires

Le cataplasme peut être réalisé à partir de l’huile essentielle de citronnelle dont on peut mélanger quelques gouttes à de l’argile avant de l’appliquer directement sur la zone douloureuse.

Ce que l’on sait pas sur le Thé vert

Les bienfaits du thé vert sur la peau et l’organisme sont reconnus depuis des siècles. Ce n’est pas pour rien que le thé est la seconde boisson la plus bue après l’eau ! Grâce à sa riche composition il est aussi un précieux allié de la peau. 

Pourquoi le thé est bon pour la peau ?

LE THÉ VERT EST RICHE EN ANTIOXYDANTS

Non oxydées, contrairement au thé noir, les feuilles de thé vert regorgent d’antioxydants et plus spécifiquement de catéchines. Ces antioxydants du thé vert ont des actions bénéfiques contre les radicaux libres, des substances qui accélèrent le vieillissement cutané. Boire du thé est idéal pour :

  • Atténuer les petites marques du temps
  • Préserver un teint éclatant

Les antioxydants du thé vert boostent l’élimination des toxines et permettent à la peau de garder sa luminosité et de retrouver son éclat.

  • Protéger la peau des rayons ultraviolets

Au niveau des couches profondes de la peau, les polyphénols du thé et plus particulièrement les catéchines ont des effets protecteurs contre le rayonnement ultraviolet.

Autre action bénéfique des catéchines : elles s’opposent à l’action d’enzymes qui détruisent l’acide hyaluronique, un allié incontournable de l’hydratation de la peau.

LE THÉ RENFERME DE LA CAFÉINE

Le thé renferme de la caféine (théine) au pouvoir drainant et détoxifiant. Rien de tel pour garder un teint éclatant !

Le thé contient 99,5 % d’eau, un atout majeur pour hydrater la peau, la garder lumineuse et éviter petits tiraillements et ridules.

Quel thé vert pour la peau ?

Quel thé vert choisir pour détoxifier sa peau ?

Difficile de ne pas perdre la tête devant l’abondance de variétés de thés verts. Afin de mettre toutes les chances de son côté, on mise sur le thé matcha 137 fois plus riche en antioxydants que les autres thés. On le choisit bio pour éviter la présence de pesticides.

Lotion au thé vert

Quels ingrédients ?

  • 75 ml d’eau distillée
  • 1 sachet de thé vert
  • 20 ml de vodka
  • 5 ml de glycérine végétale
  • 3 gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse

Mode d’emploi :

  1. Dans une casserole, on verse l’eau distillée et la porte à ébullition. Une fois bouillante, on retire la casserole du feu et y glisse le sachet de thé pour le faire infuser.
  2. On laisse refroidir l’infusion et on la verse dans un flacon propre équipé d’un bouchon hermétique.
  3. On y ajoute la vodka, la glycérine végétale, l’extrait de pépin de pamplemousse. On ferme le flacon et l’agite énergiquement pour bien mélanger la préparation.
  4. On laisse reposer la lotion 3 h max avant de l’utiliser. On imprègne un coton de la lotion qu’on masse délicatement sur l’ensemble visage.

Thé vert bio pour une peau en bonne santé

Quels traitements naturels contre l’insomnie ?

Qui ne s’est jamais tourné et retourné dans son lit en attendant le sommeil ? Qui n’a jamais eu des difficultés à se rendormir après s’être réveillé en pleine nuit, tourmenté par une digestion difficile ou des ruminations ? 

L’insomnie, qui se caractérise par la difficulté à s’endormir, à rester endormi(e), à se réveiller trop tôt sans être capable de se rendormir, perturbe les nuits de nombreuses personnes. Ces troubles du sommeil ne sont pas sans conséquences sur le quotidien : fatigue, irritabilité, problèmes de concentration, système immunitaire fragilisé… L’insomnie, bien plus qu’une simple perturbation du cycle de sommeil, peut saper notre bien-être physique et mental, affectant notre bien-être, notre santé et notre performance au travail.

Dans cet article, nous explorons les tenants et les aboutissants de l’insomnie et faisons le point sur des solutions naturelles éprouvées pour lutter contre ce fléau et retrouver un sommeil réparateur.

6 SOLUTIONS NATURELLES POUR LUTTER CONTRE L’INSOMNIE

Pour améliorer son sommeil, il n’y a pas que les médicaments. Des remèdes naturels aident à se détendre et à chasser les tensions, sources d’insomnie. Voici 7 conseils pour retrouver un sommeil réparateur si vous faites partie des 13 % de Français qui ont des difficultés à s’endormir ou qui se réveillent la nuit.
 Plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l’anxiété ou à une mauvaise hygiène de vie. Vous pouvez retrouver un sommeil réparateur en : 

  • Limitant la consommation importante d’excitants (thé, boissons caféinées…) ou la prise d’un repas trop copieux le soir.
     
  • Évitant la pratique d’une activité stimulante le soir comme les jeux vidéo. Notez que les fumeurs réguliers peuvent également avoir des difficultés pour s’endormir, en raison de l’action stimulante de la nicotine.
     
  • Faisant une cure de magnésium : le manque de magnésium peut se traduire par une fatigue, le plus souvent nerveuse. En cas de carence, le corps produit d’avantage d’hormones du stress.
     
  • Buvant une tisane relaxante à base de thym, de sarriette et de marjolaine. Mettez une pincée de chacune des plantes dans une casserole d’eau bouillante et laissez infuser pendant une dizaine de minutes. Vous pouvez boire 2 à 3 bols de cette infusion par jour en prenant le soin de les consommer en dehors des repas.
     
  • Ritualisant le moment du coucher. Le soir, instaurez une routine avec un temps de lecture, l’écoute d’une musique relaxante, etc. Créez votre propre rituel pour vous mettre dans de bonnes conditions d’endormissement.
     
  • Recalant son sommeil grâce à la mélatonine. Cette hormone, dont la sécrétion est liée à la variation de la lumière, est le synchronisateur principal du rythme veille/sommeil. En cas de difficultés à s’endormir, il faut prendre la mélatonine le soir une demi-heure à 1 heure avant le coucher. Vous pouvez l’acheter en compléments alimentaires dosés. Demandez conseil à votre pharmacien.
Sénégal : Manque d’oxygène dans plusieurs hôpitaux

La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C’est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l’information. En effet, en marge d’un point de presse conjoint, ce jeudi 16 mai, avec le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, Dr Fatou Mbaye Sylla a reconnu que « le gap à combler sur l’oxygénation au niveau des structures de santé, est énorme. » 

Toutefois, elle précise que la situation de l’oxygénation au Sénégal est assez satisfaisante. «Nous sommes dans le processus de combler ce fossé. Tout le monde sait que l’oxygène est devenu un médicament essentiel. La pandémie de la Covid- 19 l’a largement prouvé. En outre, l’oxygène est utilisé dans des services essentiels que sont les blocs opératoires, la réanimation, la pédiatrie, les urgences, la néonatalogie et la maternité qui sont des services extrêmement sensibles », s’est-elle justifiée.

Il faut noter qu’il n’y a qu’une vingtaine de structures de santé de référence qui sont dotées d’oxygène. «Nous sommes en train d’évaluer les gaps. Chaque année, dans le budget de la santé référence, au moins 3 milliards de F CFA sont mis à disposition pour la maintenance des équipements en oxygène médical », dit-elle.

Dans le même sillage, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a invité les pays comme le Sénégal à trouver des stratégies pour faire parvenir l’oxygène dans toutes les structures de santé.

Selon elle, la solution est d’instaurer un modèle de déploiement national pour l’oxygénothérapie, une composante vitale de notre arsenal thérapeutique contre les conditions critiques telles que l’hypoxémie et l’insuffisance respiratoire. 

Grogne au SAMU national : Les travailleurs comptent paralyser le service, ce jeudi

Ça grogne au Samu national. En effet, les deux sections syndicales du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) et Syndicat unique des travailleurs de la santé de l’action sociale (SUTSAS) comptent marquer un arrêt de travail de 48h renouvelables avec respect des urgences primaires (pas d’activités secondaires, pas de recherche de place, pas de consultation de routine, pas transport simple, arrêt couverture médicale).

Il s’y ajoute qu’« en l’absence de négociations sérieuses avec les autorités pour aboutir à un protocole d’accord dans les meilleurs délais, les travailleurs vont user de tous les moyens légaux à leur disposition pour le respect total des droits du personnel soignant du SAMU national ».  « Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous observerons à compter du jeudi 09 mai un arrêt de travail avec le respect des urgences. Nous invitons les autorités à une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais », ont fait savoir les membres.
Selon le médecin urgentiste au niveau du Samu national et Secrétaire général de la section SAMES au niveau de la structure, Mohamed Traoré,  leurs conditions de travail sont indescriptibles et complètement négligées par l’administration.
« Une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève est déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du SAMU et du ministère de la Santé. Depuis le dépôt de cette plateforme, aucune négociation sérieuse n’a été initiée par les autorités et malheureusement tous nos appels au dialogue ont été platement ignorés et nos attentes sont versées aux oubliettes », a-t-il expliqué.

Tout en soutenant que le paiement intégral des primes COVID et la généralisation du Nepad pour l’ensemble des contractuels, le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale et son effectivité, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante pour les agents, le remplacement du l’Ipm pour permettre aux agents de se soigner, des frais de déplacement font partie des points de revendications.
Revenant sur les conditions de travail, Mohamed Traoré dira : « le directeur nous a refusé l’accès aux salles de réunions pour faire le point de presse, mais ceci ne nous empêchera pas de dénoncer la situation alarmante qui prévaut au SAMU national ».
Il ajoute : « le personnel soignant fait face à une charge de travail insoutenable pouvant atteindre les 308 h de travail effectif par mois en moyenne, un manque criard de personnel, des heures supplémentaires non rémunérées, un retard de paiement des gardes (deux mois de cumule), des conditions d’exercice difficiles liées à l’insuffisance des dotations en tenue de travail et EPI (pour rappel nous intervenons H24 et par tout temps en bravant vents et marées pour le bien des patients). Tout ceci est couronné par un manque de reconnaissance pour le travail acharné », a laissé entendre le médecin urgentiste.