Santé : le gros exploit de l’hôpital militaire de Ouakam

Ce dimanche 26 novembre est une date historique pour le Sénégal. Elle marque la réalisation de la première transplantation rénale dans le pays. Ce gros exploit médical a été signé à l’hôpital militaire de Ouakam. «Cette opération était jusque-là réalisée à l’étranger», souligne Libération qui donne l’information dans son édition de ce lundi.

Cette intervention est l’aboutissement d’un long processus. Lequel a démarré avec la demande d’agrément introduite par l’hôpital militaire et l’hôpital Aristide Le Dantec. Saisi de la requête des deux structures, le Conseil national du don et de la transplantation a donné son aval le 17 avril dernier. L’agrément est valable pour deux ans, souligne Libération.
Le journal indique qu’après l’obtention de l’agrément, l’hôpital militaire de Ouakam a suivi d’autres étapes avant de pouvoir effectuer la première transplantation rénale au Sénégal.

Cinq astuces pour se réveiller aux aurores sans difficultés

Ah que c’est doux les bras de Morphée ! La fraicheur s’installe et le matin ressemble de plus en plus à un long combat entre le réveil et la main endormie qui cherche à stopper l’alarme. Nombreux sont du genre à décaler le réveil et retourner la taie d’oreiller avant de retomber dans les bras de Morphée. Sauf que les obligations de la vie (prière, travail, rendez-vous…) vous sortent de vos rêves. 

Si devenir une personne matinale vous fait envie, voici les conseils de la Sleep Foundation.

1-Avoir une bonne hygiène de sommeil

Dans la logique des choses, une mauvaise nuit de sommeil n’aide pas à se lever aux aurores. Afin de dormir sur vos deux oreilles, plusieurs habitudes sont nécessaires : faire du sport régulièrement, éviter la caféine, la nicotine et l’alcool, surtout avant de se coucher, éviter les siestes de l’après-midi et du soir et avoir des activités relaxantes avant de se coucher. Une bonne hygiène de sommeil englobe plein de facteurs.

2. Avoir une routine du soir

Le soir, vous avez une routine prédéfinie. Préparez vos affaires du lendemain, enfilez votre pyjama, prenez une bonne douche (si nécessaire) sans oublier le brossage des dents. De cette manière, vous faites comprendre à votre corps qu’il est l’heure de dormir. Rangez les téléphones, baissez les lumières…et détendez-vous. 

3. Se coucher à horaire fixe

Comme les enfants, votre corps a besoin de repères pour être en pleine forme, c’est-à-dire dormir environ 7 à 8 heures. Essayez d’avoir la même heure de coucher, et de ne pas y déroger, même le week-end. Là, c’est moins évident.

4. Décaler progressivement l’heure du coucher

Dès que vous avez un rythme qui vous convient, commencez à décaler votre heure de coucher plus tôt, par tranches de 15 minutes. Ainsi, cela vous permet de vous réveiller 15 minutes plus tôt. Au fur et à mesure, vous allez gratter des heures, et devenir matinal.

5. Changer l’alarme de votre réveil

L’idéal est de se lever avec la lumière naturelle (ouvrez les fenêtres). Il est prouvé que la lumière naturelle agit sur l’horloge biologique interne. C’est pourquoi l’exposition à une lumière vive le matin est considérée comme l’un des meilleurs moyens de devenir davantage une personne matinale. Malheureusement, cette technique ne marche pas pour tout le monde. L’alarme est donc utile. Selon des chercheurs, les bruits d’alarme plus mélodiques facilitent l’élimination du sentiment de somnolence connu sous le nom d’inertie du sommeil.

Se faire sucer le sein pour prévenir le cancer : Un médecin démêle le vrai du faux

Dernièrement, certaines femmes animatrices ou tout simplement qui se font appeler coach en sexologie, car faisant du sexe leur domaine de prédilection, ont véhiculé des messages de sensibilisation erronés. Ces femmes, vendeuses de produits érotiques pour la plupart, diffusent des messages sans fondement scientifique. 
Ces mères de famille, pendant leurs chroniques de « dionguélogie » ( astuces de séduction), invitent les femmes à donner le sein à leurs partenaires afin d’éviter ou de prévenir le cancer du sein. 
Sur le réseau social Tiktok, après  qu’une fille a posé la question de savoir comment les ados comme elle et pas mariées doivent faire pour leur cas, un internaute lui a conseillé « d’aller se faire téter par son copain ». 
Alors, pour lever toute équivoque  sur cette affaire, Seneweb a contacté un médecin exerçant dans une structure sanitaire de la place. D’après Dr Diallo,   “il s’agit de l’allaitement maternel car l’étude faite était avec l’allaitement maternel”. 
“Le phénomène de sucer de façon sensuelle les seins n’était pas un facteur d’étude. On parle carrément de téter le sein à visée nourricière et non à visée sensuelle et sexuelle”, précise le spécialiste. 
En outre, pour lutter contre le cancer du sein, les experts conseillent aux mamans de pratiquer l’allaitement pendant au moins 1 an après chaque naissance. Pour cumul de 12 mois d’allaitement les risques sont réduits à environ 4% d’après l’étude. Et d’ailleurs « les effets bénéfiques peuvent s’expliquer par des modifications de la structure des seins et une exposition réduite aux hormones au cours de la vie chez la mère », nous renseigne-t-on.  

Santé – « Planning bi bokk neu si louy diokhé cancer », Professeur Cheikh Lo

Le cancer englobe un vaste groupe de maladies qui peuvent apparaître dans presque tous les organes ou tissus du corps, lorsque des cellules anormales se développent de manière incontrôlée et se répandent au-delà de leurs limites habituelles pour envahir des régions voisines du corps et/ou se propager à d’autres organes …

Invité dans l’émission Ndenkaané sur la Dtv, le professeur Cheikh Lo alerte les femmes sur la planification familiale. Il souligne que plus de 50% des femmes éteintes du cancer du col de l’utérus ont utilisé des pilules ou des méthodes contraceptives.

Plus de détail en vidéo.

LE CENTRE DE SANTÉ DE DIOFIOR PLUS « MALADE »QUE LES MALADES

Le centre de santé de Diofior, dans le département de Fatick, est aujourd’hui le théâtre d’une situation poignante. Cette modeste structure de soins, qui s’occupe de plusieurs communautés, dont Fimela, Djilass, Palmerin, Loul Sessene et Diofior, se trouve dans un état déplorable.

Malgré ses trente années d’existence, le bâtiment est en train de céder sous le poids du temps. Dans cette tragédie silencieuse, le personnel médical, malgré les obstacles insurmontables, continue de prodiguer des soins avec un dévouement inébranlable. Ils se battent chaque jour contre des pannes électriques, la menace constante de l’effondrement du bâtiment et le manque criant de ressources.

Les cris de détresse des syndicats résonnent dans l’air, appelant à l’aide l’État et le president Macky Sall pour préserver cette source vitale de soins de santé.

Qu’est-ce que le cancer du sein ?

Symptômes

On appelle symptômes d’une maladie, toute manifestation anormale provoquée par cette maladie. Les symptômes listés ci-dessous ne signifient pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein. Mais si c’est le cas, il est important de le détecter le plus tôt possible. Il est donc recommandé de demander un avis médical dès que l’on repère une anomalie. Il ne faut pas attendre et ne négliger aucun signe inhabituel.

UNE BOULE DANS UN SEIN

Une boule ou une masse dans un sein est le signe d’un cancer du sein le plus couramment observé. Cette masse, en général non douloureuse, est le plus souvent de consistance dure et présente des contours irréguliers. Elle apparaît par ailleurs comme « fixée » dans le sein.

DES GANGLIONS DURS AU NIVEAU DE L’AISSELLE (SOUS LE BRAS)

Une ou plusieurs masse(s) dures à l’aisselle signifient parfois qu’un cancer du sein s’est propagé aux ganglions axillaires. Les ganglions restent toutefois indolores.

DES MODIFICATIONS DE LA PEAU DU SEIN ET DU MAMELON

  • Une modification de la peau : rétraction,  rougeur, œdème ou aspect de peau d’orange ;
  • une modification du mamelon ou de l’aréole (zone qui entoure le mamelon) : rétraction, changement de coloration, suintement ou écoulement ;
  • des changements de forme de vos seins.

UN CHANGEMENT DE LA TAILLE OU DE LA FORME DU SEIN

Une rougeur, un œdème et une chaleur importante au niveau du sein peuvent être le signe d’un cancer du sein inflammatoire.

LES AUTRES SYMPTÔMES

Si le cancer n’est pas diagnostiqué dès l’apparition des premiers symptômes, la tumeur peut grossir et se propager vers d’autres parties du corps, entraînant ainsi d’autres symptômes dits plus tardifs, tels que :

  • des douleurs osseuses ;
  • des nausées, une perte d’appétit, une perte de poids et une jaunisse ;
  • un essoufflement, une toux et une accumulation de liquide autour des poumons (épanchement pleural) ;
  • des maux de tête, une vision double et une faiblesse musculaire.
Voici les 6 aliments à bannir pour préserver son foie

Les excès en tout genre ne sont jamais bons pour l’organisme. Et le foie est souvent celui qui trinque le plus. Certains aliments lui mènent particulièrement la vie dure.Le foie est l’organe qui filtre les toxines et qui produit des enzymes digestives. Pour en prendre soin, l’activité physique est recommandée. Mais il faut aussi surveiller son alimentation de près. Voici les 6 aliments à bannir pour préserver son foie.
LE CAFÉ

La caféine est métabolisée par le foie. Aussi, en abuser risque à la longue de l’épuiser. Inutile pour autant de rayer le café de son alimentation. Mais les spécialistes recommandent de ne pas consommer plus de deux tasses par jour.
LES FRITES

Là encore tout est question de modération. En effet, la friture est particulièrement mauvaise pour le foie. A partir du moment où la quantité de graisse dépasse les besoins du corps, le foie verra ses cellules surchargées. Les frites, qui contiennent de l’huile de cuisson, sont donc à éviter : une fois par semaine maximum.
 L’ALCOOL

La consommation excessive d’alcool est très mauvaise pour le foie. Si ce dernier est contraint de neutraliser en permanence l’alcool, les cellules hépatiques vont peu à peu se détruire. Une consommation modérée est donc recommandée par les autorités sanitaires.
LES SODAS

Ils sont si mauvais pour le foie qu’une maladie porte leur nom : la NASH, aussi appelée «maladie du soda», est une pathologie chronique du foie liée à une alimentation trop sucrée et trop grasse. Elle peut évoluer en cirrhose et touche principalement les gros consommateurs de boissons sucrées de type soda. Cette accumulation anormale de graisses dans les cellules du foie touche de plus en plus de personnes en France.

LES CÉRÉALES BLANCHES

Le pain, les pâtes, les biscuits à la farine blanche entraînent une hausse rapide et brutale des taux de glucose suivie d’une chute. Ces chocs affaiblissent à la longue le foie. A l’inverse, une alimentation riche en céréales complètes et en fibres réduirait le risque de développer un cancer du foie.
LES PÂTISSERIES INDUSTRIELLES

Les aliments qui contiennent beaucoup de cure ajoutée sont mauvais à la longue pour le pancréas. Mais une fois que ce dernier est fatigué, c’est le foie qui prend le relais. Les pâtisseries industrielles doivent donc être consommées avec modération. Elles contiennent de mauvaises graisses et beaucoup de sucre.

Maladies non transmissibles (MNT) : 71% de décès dans le monde et 45% au Sénégal

En 2018, 3,1 millions de décès dus aux maladies non transmissibles ont été dénombrés, soit une augmentation de 29,2 % par rapport aux 2,4 millions de décès survenus en 2005 des suites de ces maladies. Selon le rapport de suivi des progrès accomplis dans la lutte contre les maladies non transmissibles de l’année 2020, la réalisation des objectifs et des cibles convenus est lente, bien que des engagements politiques de haut niveau aient été pris. 71% de décès dans le monde et 45% au Sénégal sont causés par les MNT.
La mortalité prématurée due aux MNT (décès avant l’âge de 70 ans) représentait plus de 50 % des décès recensés dans certains États, notamment en Afrique du Sud (51 %), en Algérie (76 %), au Cap Vert (70 %), à Maurice (89 %), à Sao Tomé-et-Principe (55 %) et aux Seychelles (81 %). 
En effet, la région africaine est de plus en plus confrontée à la charge des MNT et des décès qui en découlent. Ce qui entraîne de graves conséquences socioéconomiques au niveau national et au niveau des ménages.
Alassane Mbengue, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale assure que dans le dernier rapport de l’institution publié en 2022, quatre MNT majeures à savoir le cancer, le diabète, les cardio-vasculaires, les infections respiratoires chroniques sont à l’origine de 18% de la mortalité prématurée c’est-à-dire celle qui intervient entre 30 et 70 ans. 
Une réunion régionale des membres du personnel de l’OMS chargés de la lutte contre les MNT dans les bureaux de pays, dans les équipes d’appui technique multipays et au Bureau regroupe 47 pays membres de la zone Afro de l’OMS en charge de la lutte contre les maladies non transmissibles.
Il s’agira pour les pays de réfléchir sur les orientations de leurs plans d’action nationaux afin de progresser durablement vers la réalisation des neuf cibles volontaires fixées dans le Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles et de la cible.
D’après M. Mbengue, les MTN causent chaque année énormément de décès plus que le paludisme, la tuberculose et le VIH/ sida réunis. 
« La prévalence de ces maladies est très forte. C’est une préoccupation majeure pour l’ensemble de nos pays mais aussi pour l’OMS. Nous avons des experts de l’OMS à Genève et aussi certains partenaires qui nous accompagnent dans la lutte contre les MNT. Cette réunion nous permettra ensemble de faire le bilan au niveau de chaque pays mais plus globalement dans le cadre de notre zone, de définir en commun les meilleures stratégies qui nous permettraient de lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles », explique Alassane Mbengue.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale invite à un comportement sain qui aiderait à éviter ces maladies. Mieux, à bâtir des stratégies à l’échelle de la zone Afro, ce qui permettrait d’avoir des politiques et des plans efficaces en vue de préserver la vie des concitoyens et de les sauver contre le diabète, les cancers, les maladies chroniques

«Pourquoi j’utilise les sextoys» : deux femmes témoignent, un sociologue explique

Dans son édition de ce mardi, L’Observateur s’est penché sur les sextoys. La vente, les modèles, les motivations de ses adeptes, les risques encourus et les précautions à prendre. Une véritable plongée dans l’univers de ces objets sexuels devenus tendance à Dakar.

La première a fait son initiation après son divorce. «Ce fut une découverte agréable, une satisfaction totale. Mieux qu’avec un homme», s’enflamme-t-elle. Fanta confie avoir recours aux sextoys pour ne pas entretenir de relations sexuelles hors mariage. «J’ai beaucoup d’amis hommes. Je sais comment ils manipulent les femmes, suggère-t-elle. Ils considèrent leurs conquêtes comme une victoire. Il y en a qui cherchent juste une p… à sauter.»

Fatou, 40 ans, elle, est toujours mariée. Mais elle est fan de sectoys. Ses favoris sont désormais les vibromasseurs et les rabits, après qu’elle a essayé les stimulateurs ou aspirateurs clitoridiens. La raison de choix de sexualité ? «Je ne ressens quasiment pas de plaisir avec mon époux, répond-t-elle à L’Observateur. Mon godemichet me permet de combler les limites de mon mari. Je profite de son absence pour l’utiliser parce que je ne veux pas qu’il le trouve.»

Pour un coach en vie de couple, «les raisons de l’utilisation de ces objets sont multiples». Il développe : «Un déficit de satisfaction sexuelle, une dépendance sexuelle… Une femme qui a une vie sexuelle épanouie avec un autre homme avant le mariage risque de ne pas trouver facilement satisfaction avec son époux. Certaines qui sont dans ces cas ne veulent pas divorcer parce que souvent elles se consolent des avantages financiers qu’elles tirent de leur couple.»

Le sociologue en psychologie Abdou Khadre Sanogo pointe «un contexte universel d’hypersexualité, une société hédoniste, une recherche effrénée du plaisir libidinal». L’expert signale aussi la récurrence des défaillances de virilité.

Toutefois, Abdou Khadre Sanogo estime que le recours aux objets sexuels ne comporte aucun risque si les normes d’hygiène sont respectées et le juste équilibre trouvé.