Le Sénégal élabore un registre du cancer

Le Sénégal  subit de plein fouet les supplices des cancers. La maladie fait beaucoup de victimes. Malgré tout, notre pays ne dispose pas encore de registre du cancer. Un registre des cancers est un outil d’étude épidémiologique ou éco épidémiologique rassemblant des données sur l’occurrence spatiale et temporelle d’un type spécifique de cancer ou de l’ensemble des cancers détectés par les médecins. C’est un type de registre de population en général  informatisé .
Interpellé sur la question en marge de la conférence de presse de lancement  des activités de l’alliance  nationale sénégalaise contre les maladies non transmissibles (ANSMNT), le  docteur Malick Hann note que le registre du cancer est un élément très important par rapport aux planifications contre le cancer. Le Directeur de la division de la lutte contre les maladies non-transmissibles, rassure qu’avant la fin du mois, le  Sénégal sera doté d’un registre. “Le ministère, qui a commencé à travailler sur la question, va veiller à la mise en place  d’un registre du Cancer bientôt”, a-t-il annoncé. A l’en croire les acteurs du ministère ont entamé une formation pendant laquelle les outils sont en train d’être testés. La fonctionnalité dudit registre sera bientôt lancée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Le registre du cancer, basé sur la population, sert à recueillir des données sur chaque personne atteinte d’un cancer dans une population définie, en général au sein d’une région géographique bien délimitée. La coopération de la profession médicale et des services de santé est à cet égard indispensable. Ce registre indique les taux d’incidence du cancer et permet de mettre l’accent sur l’épidémiologie et la santé publique. Un registre des cancers doit davantage insister sur la qualité des données recueillies que sur leur quantité
A noter que sans le registre, les seules informations sur la survenue du cancer provenaient des dossiers médicaux et des rapports d’autopsie, et à l’échelle de la population, des données relatives aux causes de décès.

[Le Plus Santé] Déodorants et cancer du sein : Les liaisons dangereuses

Actuellement, les déodorants disponibles sur le marché contiennent moins de 10,6 % de sels d’aluminium pour les sprays et 6,25 % pour les autres gammes de déodorants. Ces concentrations ne représentent pas des apports significativement supérieurs en aluminium si l’on compare avec les apports   d’autres sources, notamment l’alimentation.
Du reste, l’aluminium est un élément métallique largement présent dans l’environnement et dans de nombreux aliments et produits tels que les produits cosmétiques et d’hygiène. 
Les sels d’aluminium sont ajoutés à la formulation de certains déodorants. Cette matière  sert à réduire le diamètre des pores de la peau et à  limiter par ricochet  la sécrétion de la sueur. Les effets de l’aluminium sur la santé sont clairement démontrés, mais uniquement lorsqu’il est inhalé ou ingéré. L’organisme ne parvient pas à éliminer des grandes quantités de sels et finit par les stocker dans les tissus et les organes. 
Une alternative, les déodorants sans sels d’aluminium
Ce stockage pourrait avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement des reins, du foie, des poumons ou encore du cerveau. Mais  jusqu’ici, il n’a pas été démontré le risque de cancer et une exposition cutanée à l’aluminium.  Dans le cas du cancer du sein, la polémique est née de deux constats parallèles : Les déodorants sont appliqués à seulement à quelques centimètres des seins, l’incidence du cancer du sein est en augmentation dans les pays occidentaux, et touche des femmes de plus en plus jeunes. Après de multiples revirements, les dernières études démontrent que les sels d’aluminium appliqués sur la peau ne pénètrent pas dans l’organisme et que leur concentration dans les déodorants est trop faible pour déclencher une  tumeur maligne. Malgré ces conclusions, il est probable que le sujet continue de susciter les débats dans les prochaines années. D’ici là, les femmes ont une alternative, utiliser les déodorants sans sels d’aluminium. Ces gammes présentent l’avantage de limiter l’inflammation cutanée locale et laissent se dérouler naturellement le processus de transpiration.

Rien n’est pas encore clair. Mais des soupçons pèsent de plus en plus sur la corrélation entre l’exposition aux déodorants contenant des sels d’aluminium et l’augmentation du cancer du sein. Pourtant en 2011, l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail (Anes) avait rassuré que l’exposition cutanée à des sels d’aluminium ne comporte pas de risques de cancer du sein, selon les données scientifiques disponibles. Cette conclusion a été confirmée par l’Union Européenne en 2020. Malgré tout, des soupçons persistent.  Les écologistes ont toujours alerté sur la pollution de l’air due aux parfums. Ces craintes sont aussi valables pour certains déodorants sur la santé humaine. L’hypothèse que l’utilisation des déodorants expose aux cancers n’est pas écartée. Le sujet fait encore débat. Existe-t-il un lien entre l’utilisation de déodorants contenant des sels d’aluminium et le risque de survenue du cancer du sein ? A plusieurs reprises, les experts ont répondu « non » à cette question jusqu’ici. Ils se fondent sur la base des données disponibles dans une revue scientifique.
Déodorants, sels d’aluminium et cancer du sein
Des sels d’aluminium entrent dans la fabrication des dentifrices, des rouges à lèvres, ou encore des déodorants. Ces derniers produits sont de plus en plus soupçonnés dans la survenue du cancer du sein. Leur application sous les aisselles favoriserait le développement de cette maladie. Mais existe-t-il vraiment un lien entre ces sels d’aluminium et le risque de cancer du sein ?
Dès 2011, saisie de cette question, l’ANSES conclut que l’exposition cutanée à des sels d’aluminium ne peut pas être associée à une augmentation du risque de cancer du sein, selon les données scientifiques disponibles. Le comité scientifique pour la sécurité des consommateurs de l’Union Européenne  confirme  cette conclusion en mars 2020. Ce dernier considère qu’à l’état actuel des connaissances, l’utilisation, même quotidienne, des déodorants contenant des sels d’aluminium est sûre.

Actuellement, les déodorants disponibles sur le marché contiennent moins de 10,6 % de sels d’aluminium pour les sprays et 6,25 % pour les autres gammes de déodorants. Ces concentrations ne représentent pas des apports significativement supérieurs en aluminium si l’on compare avec les apports   d’autres sources, notamment l’alimentation.
Du reste, l’aluminium est un élément métallique largement présent dans l’environnement et dans de nombreux aliments et produits tels que les produits cosmétiques et d’hygiène. 
Les sels d’aluminium sont ajoutés à la formulation de certains déodorants. Cette matière  sert à réduire le diamètre des pores de la peau et à  limiter par ricochet  la sécrétion de la sueur. Les effets de l’aluminium sur la santé sont clairement démontrés, mais uniquement lorsqu’il est inhalé ou ingéré. L’organisme ne parvient pas à éliminer des grandes quantités de sels et finit par les stocker dans les tissus et les organes. 
Une alternative, les déodorants sans sels d’aluminium
Ce stockage pourrait avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement des reins, du foie, des poumons ou encore du cerveau. Mais  jusqu’ici, il n’a pas été démontré le risque de cancer et une exposition cutanée à l’aluminium.  Dans le cas du cancer du sein, la polémique est née de deux constats parallèles : Les déodorants sont appliqués à seulement à quelques centimètres des seins, l’incidence du cancer du sein est en augmentation dans les pays occidentaux, et touche des femmes de plus en plus jeunes. Après de multiples revirements, les dernières études démontrent que les sels d’aluminium appliqués sur la peau ne pénètrent pas dans l’organisme et que leur concentration dans les déodorants est trop faible pour déclencher une  tumeur maligne. Malgré ces conclusions, il est probable que le sujet continue de susciter les débats dans les prochaines années. D’ici là, les femmes ont une alternative, utiliser les déodorants sans sels d’aluminium. Ces gammes présentent l’avantage de limiter l’inflammation cutanée locale et laissent se dérouler naturellement le processus de transpiration.

Santé sexuelle et de la reproduction : Un laboratoire d’apprentissage mobile installé à Bandafassi

Le sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi (Ké­dougou, Sud-est), Lamine Diop, a présidé ce mardi, la cérémonie d’installation du laboratoire d’apprentissage mobile sur la Santé sexuelle et de la reproduction (Ssr) pour les jeunes filles de cette commune, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la fille. Ce laboratoire d’apprentissage mobile Ssr a été installé par Carrefour International, en partenariat avec la mairie de Bandafassi. «L’objectif de cette journée, c’est de promouvoir l’accès à l’information. Nous sommes à l’heure du numérique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication», a expliqué Annick Dionne, responsable de la santé sexuelle et reproductive du projet Damcam, ma voix, ma santé de Carrefour International.

L’installation de ce laboratoire, selon Annick Dionne, va permettre aux jeunes filles de la commune de Bandafassi d’accéder, à travers des tablettes, à toutes les informations sur la santé sexuelle et reproductive. Elle a exhorté les parents et enseignants à inciter «les ados» à visiter fréquemment le laboratoire.

66 enfants morts en Gambie: l’OMS alerte contre des sirops!

L’Organisation mondiale de la santé a émis, mercredi 5 octobre, une alerte concernant quatre sirops contre la toux et le rhume produits en Inde. Une analyse d’échantillons révèle la présence de produits toxiques, qui « pourraient avoir un lien » avec le décès de 66 enfants en Gambie par insuffisance rénale. L’OMS appelle à la plus grande vigilance.

Par mesure de précaution, l’OMS recommande à tous les pays de retirer ces médicaments de la circulation : Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Cough Syrup, Makoff Baby Cough Syrup et Magrip N Cold Syrup. Ils sont tous fabriqués par la même entreprise indienne : Maiden Pharmaceuticals Limited.

Pour l’heure, le risque est cantonné en Gambie. Mais jusqu’à quand ? Car, selon l’OMS, le fabricant indien pourrait avoir utilisé le même matériel contaminé dans d’autres produits et les avoir distribués localement ou exportés à l’étranger. L’OMS met donc en garde contre un « risque global ».

Des produits « dangereux » pour l’OMS

L’inquiétude sur la dangerosité de ces médicaments est née en juillet, après la mort d’une vingtaine d’enfants de moins de cinq ans en Gambie. Aujourd’hui, on parle de 66 enfants décédés. Le lien est possible mais, selon l’OMS, « tous ces produits doivent être considérés comme dangereux », dans tous les cas.

Dans son document technique d’alerte, l’organisation indique que l’analyse d’échantillons de chacun des quatre produits confirme une contamination par deux produits toxiques – le diéthylène glycol et l’éthylène glycol – « en quantités inacceptables ».

Les effets toxiques incluent des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées et des lésions rénales aiguës pouvant entraîner la mort.

[Journée mondiale du coeur] L’histoire jamais racontée du Pr Papa Koité, père de la cardiologie au Sénégal

Le cœur est célébré aujourd’hui 29 septembre dans le monde. Une ironie de l’histoire. En 1961, lorsque le père de la cardiologie au Sénégal, le Pr Papa Koité voulait ouvrir une unité de prise en charge de ces pathologies, il n’était pas pris au sérieux. Personne ne croyait que les maladies cardiovasculaires allaient exploser sous nos tropiques. Le temps lui a donné raison. Ces disciples, dont le Pr Abdoul Kane, continuent de vénérer le visionnaire.

La cardiologie a son histoire au Sénégal. Elle est riche. Cette histoire est racontée par le Professeur, Abdoul Kane.

“Si nous jetons un retard dans le rétroviseur, on se rend compte que cette spécialité a pris de l’épaisseur au fil des années. Juste après les indépendances, on s’occupait davantage de la santé maternelle et infantile, des infections parce que l’Afrique était considérée comme le continent des endémies infectieuses. Durant cette période, la priorité a été accordée à la santé maternelle et infantile et aux endémies infectieuses. En conséquence, les maladies cardiovasculaires étant estimées comme rares et exceptionnelles, étaient considérées comme des maladies qui ne pouvaient pas toucher les africains. En 1959-60, le Professeur Papa Koité formé en France rentre au Sénégal. Celui qui est considéré comme le père de la cardiologie au Sénégal a constaté que la courbe des maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle a pris une pente ascendante. Il était un singleton dans l’aventure qu’il voulait entreprendre. A l’Hôpital Aristide Le Dantec comme à la Faculté de Médecine comme si on s’était passé le mot : la cardiologie n’était pas une priorité. Personne ne croyait à une explosion des maladies cardiovasculaires. Certains soutenaient que c’était impossible de créer une unité d’enseignement pour la cardiologie.

 C’était le Directeur de l’Hôpital Aristide Le Dantec de l’époque qui était le premier directeur africain. Le poste était dirigé par des Français. Ces derniers ont pensé que ce qu’il disait était pertinent. Le Directeur quitte ainsi son propre logement de fonction en demandant au professeur Koité de démarrer là-bas son unité de cardiologie.

 Et c’est pour cette raison que ce service de cardiologie qui est à Dantec est isolé des autres services puisque c’était un logement de fonction. Puis le professeur Koité a récupéré les autres maisons, il a récupéré ce qui était l’école des infirmiers pour créer ce qui est aujourd’hui le plus grand service de cardiologie du Sénégal. Un demi-siècle plus tard, le temps lui donne raison.  En 1981, il crée l’une des premières écoles de cardiologie qui forme des spécialistes en Afrique. En somme, c’est l’histoire de la cardiologie  qui a commencé en 1961 qui se poursuit en 1981. Résultat, la cardiologie sénégalaise est en avance sur la plupart des autres spécialités médicales au Sénégal qui ont été créées 10 à 20 ans après.

Le Sénégal  est aussi en avance sur beaucoup de pays africains puisque le service ouvert en 1961 en Afrique mais aussi l’un des premiers services de cardiologie au monde. Même les pays occidentaux étaient encore sous la tutelle de grands services de médecine interne.

La chance qu’on a eu c’est d’avoir eu des visionnaires très tôt. Le professeur Koité avait développé la cardiologie comme cela se faisait en occident qui fait que et peu de gens le savent à la fin des années 70, malgré les difficultés rencontrées par le Sénégal à l’époque, la cardiologie sénégalaise disposait d’un plateau technique qu’on retrouvait à Paris ou à New York. Toutefois la crise économique est arrivée, le pays a  traversé des difficultés. Et, la cardiologie a connu des contraintes en cette période de récession. Mais depuis une quinzaine d’années, les choses ont pu reprendre et d’autres visionnaires ont pris le relais ».

Hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba : une nouvelle bachelière décède en couche après avoir subi une opération

Une nouvelle bachelière a trouvé la mort, le 18 septembre 2022 à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni après avoir subi une opération au bloc. Selon la famille éplorée, la jeune M. Mbodj âgée de 23 ans domiciliée à Mbacké Kheware est décédée à la suite d’une négligence notoire. Le nouveau-né a été sauvé.

«Ma fille a été évacuée, vendredi dernier  à l’hôpital. Le chef des agents de l’hôpital l’avait interdit de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Ce qu’ils n’ont pas respecté. Ils l’ont fait subir une opération au bloc en l’absence de leur patron. Ils m’ont demandé de sortir et m’ont chassé comme une malpropre .Elle était une brave fille qui venait de décrocher son diplôme de baccalauréat cette année. Mais malheureusement elle n’aura pas la chance de poursuivre ses études et c’est à cause des médecins qu’elle ne réalisera pas son rêve», révèle Sokhna Dia la mère de la victime .

La famille éplorée accuse les agents de santé d’avoir tué leur enfant et interpelle le ministre de la Santé pour que justice soit faite.

Par ailleurs, une source de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni dément les accusations et dit que la dame ne pouvait pas subir une opération au moment de son arrivée, le vendredi dernier et ajoute que son état de santé était très critique à partir de dimanche. C’est ainsi qu’ils l’ont conduit au bloc opératoire pour lui sauver la vie ou celle de son enfant. Malheureusement, elle a perdu la vie en donnant la vie suite à l’opération médicale et le nouveau-né a été sauvé.

D’après nos sources, le ministère de la santé a envoyé une mission à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni pour déterminer les circonstances du décès de la jeune dame.

Sénégal : il manque 60.000 poches de sang par an

Besoin d’urgence vitale. Le Centre national de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts) alerte sur le nombre de poches de sang manquantes pour atteindre le niveau de sécurité nécessaire pour répondre aux besoins en transfusions.

Selon les chiffres fournis par le professeur Saliou Diop, directeur du Cnts, chaque année, le Sénégal enregistre un gap de 60 mille poches de sang pour satisfaire la demande de la population afin de sauver des vies.

Pour le professeur, «la demande annuelle du Sénégal en sang est estimée à 170 mille poches. Seulement, 110 milles sont collectées sur l’étendue du territoire national en 2021». «Nous avons une population relativement jeune, plus de la moitié. Cependant, la culture de donner un peu de son sang n’est pas inscrite dans leur registre. Nous avons des demandes, les femmes dans les blocs d’accouchement en ont besoin, les accidentés de la route, les personnes vivant avec des pathologies chroniques. C’est un besoin et les jeunes doivent s’impliquer davantage sur les sensibilisations afin de régler l’autosuffisance en sang», déclare-t-il.

L’insuffisance des produits sanguins est surtout ressentie, selon le Cnts, dans les régions où les banques de sang hospitalières ne sont pas suffisamment outillées pour recruter un nombre suffisant de donneurs de sang. En 2021, seules 112 000 poches de sang ont été collectées. D’où un gap de 58 000 poches à combler malgré les efforts déployés au niveau de chaque région. Au niveau national, de manière générale, la situation reste encore préoccupante malgré les mobilisations collectives actives organisées au niveau national au cours de cette année.

Affaire Mamy Doura Diallo : la tête du bébé arrachée, la césarienne tardif, l’étouffement et la dénonciation anonyme

On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de Mamy Doura Diallo et son bébé qu’elle était en train de mettre au monde au centre de santé de Kédougou. Selon les premiers éléments de l’enquête, relayés par Libération dans son édition de ce jeudi, la victime, 37 ans, devait initialement accoucher par césarienne comme pour son premier enfant. Mais le gynécologue décide que ce sera par voie basse.

Pendant au moins trois heures (16h-19h), mardi dernier, l’opératrice économique a poussé sur la table d’accouchement. Selon le journal, seule la tête du nourrisson était sortie. C’est au moment d’extraire le reste que l’équipe médicale a arraché la tête du bébé.

Pour sauver Mamy Doura Diallo, la décision est prise de procéder à une césarienne. Mise sous anesthésie générale, alors qu’elle avait une hémorragie interne, la victime décédera d’une crise cardiaque.

Pire, selon Libération, l’équipe médicale a tenté d’étouffer l’affaire. Mais c’était sans compter un dénonciateur anonyme, qui a alerté le procureur de Kédougou.

Ce dernier a requis la gendarmerie, qui s’est rendue sur les lieux et a constaté les faits avant de procéder à l’arrestation de Léon Mbada Faye, le gynécologue, Abdou Aziz Dioum, l’anesthésiste, et Bacary Diakhaté, l’infirmier.

Le trio est depuis hier, mercredi, en garde à vue.

Nouveau scandale médical: Une césarienne tourne mal et cause deux décès…

Kédougou, la terre des hommes, est secouée par une gravissime histoire dite de négligence qui alimente les différentes conversations. Une dame en état de grossesse très avancé et à terme, a été évacuée au district sanitaire de Kédougou. La césarienne qui s’en est suivie a mal tourné. La maman et son enfant ont rendu l’âme dans des conditions effroyables. Saisi, le procureur Baye Thiam a ordonné l’ouverture d’une enquête.  Selon des informations de Seneweb les mis en cause qui ont réalisé l’opération (gynécologue, anesthésiste…) sont présentement dans les locaux de la gendarmerie pour les besoins des auditions. 
Nous y reviendrons.

Le Sénégal enregistre un décès de Crimée-congo : podor placé foyer chaud

Rien que pour cette année 2022, la maladie à virus hémorragique Crimée Congo a refait surface dans le pays quatre fois. Pour ce mois d’août, deux cas ont été enregistrés dans la région de Saint-Louis dans le département de Podor.  Si un des cas a été guéri, l’autre a finalement été comptabilisé comme décès.  Face à cette nouvelle alerte de cette épidémie qui menace le Sénégal depuis février dernier, le mois d’août semble être inquiétant avec l’enregistrement d’un décès.  Un constat qui fera réagir le docteur Boly Diop, chargé de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé qui qualifie la situation de « foyer chaud » dans le département de Podor.  Pour Docteur Diop, la maladie Crimée Congo est une pathologie que le ministère surveille dans le cadre de réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal. « Vous savez au Sénégal, chaque semaine, on fait le reported des données sur l’ensemble des maladies à potentiel épidémique.  La maladie à fièvre Crimée Congo a été détectée cette année pour la quatrième fois, au mois de février déjà, un cas a été confirmé dans la région de Tambacounda dans le département de Koumpentoum. Ce cas est pris en charge, il est guéri. C’est au mois de mai 2022 qu’un autre cas a été confirmé au niveau de la région de Matam, ce cas traité est guéri.  Actuellement, on a un foyer chaud au niveau de la région de Saint-Louis département de Podor où deux cas ont été notifiés et malheureusement un décès enregistré », a renseigné Dr Boly Diop.