Mort des 11 nouveau-nés : 2 agents de l’hôpital en garde à vue !

À Tivaouane, l’enquête sur la mort des 11 nouveau-nés se poursuit. Et de premières arrestations ont même été opérées. C’est en tout cas, ce qu’ont déclaré les syndicalistes de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh, hôpital où a eu lieu le drame.

«Nous avons été informés comme quoi, que deux de nos collègues sont en garde à vue et risquent d’être déférés à Thiès pour être présentés au procureur», a indiqué Sidy Lamine Ndoye, responsable intersyndicale des trvailleurs de l’hôpital de Tivaouane.

Il explique que leurs camarades interpellées étaient au nombre de 4 au début. Mais, les enquêteurs en ont relâché deux d’enttre eux  « pour saisir les maillons les  plus faibles notamment une sage-femme d’état et un aide infirmier ».

« Nous déplorons cet acharnement sur les blouses blanches particulièrement les paramédicaux qui sont à chaque fois les agneaux du sacrifice », a-t-il déclaré. Ses deux  camarades ont été mis en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui.

« La sédentarité a des conséquences très néfastes sur la vie des personnes parce que… », Alioune Diop, kinésithérapeute

Quand peut-on considérer qu’une personne est sédentaire ? 

La sédentarité est une activité faible voire nulle. Elle concerne généralement les personnes qui sont souvent assises devant leur écran, que ce soit la télé ou l’ordinateur, et qui ne pratiquent pas de manière quotidienne le sport. Quand on a une activité qui est généralement très faible ou bien nulle, c’est dans ce cas qu’on parle de sédentarité. La sédentarité est très mauvaise parce ce qu’elle a des conséquences très néfastes sur la vie des personnes. Elle fait partie des facteurs  risques de plusieurs maladies que les gens peuvent avoir au cours de leur vie, des maladies tels que le diabète, l’hypertension artérielle, les insuffisances veineuses, cardiaques et rénales ainsi que des troubles articulaires.

Après combien de temps passé en position assise peut-on dire qu’une personne est sédentaire ?

On ne peut pas mesurer la sédentarité en fonction du temps que la personne reste assis ou  debout. Une personne peut aller au boulot, faire son travail normalement et à la descente aller faire du sport. Là on peut dire que cette personne a une activité physique.

Et ce sport peut-il combler le temps resté assis ?

Quand une  personne reste assise dans le cadre de son travail, il y a des indications à suivre  c’est-à-dire qu’il y a ce qu’on appelle les conseils d’hygiène de posture. Cette personne, normalement, si elle reste assise pendant longtemps, doit se lever pour marcher 3 à 5 minutes et ensuite continuer son travail. C’est ce qui est normal, pour éviter d’avoir d’autres pathologies telles que les lombalgies chroniques ou les lombosciatalgies ou bien les hernies discales. Donc l’idéal, c’est de se lever au bout d’une heure en position assise avant de continuer le travail.

Que vous conseillez-vous en retour?

Pour ne pas être victime de la sédentarité, il faudrait avoir une bonne organisation du temps. C’est-à-dire qu’après le boulot, il faudra prendre le temps de faire une activité physique ne serait-ce que marcher pendant 30 minutes et  de faire plus si on en a la capacité, en plus des étirements actifs et  passifs. Nous conseillons également  des exercices ciblés et tout dépendra de l’objectif de la personne. Par exemple, on peut faire des exercices à titre de prévention ou à titre de renforcement. On peut faire beaucoup d’exercices pour essayer d’éviter certaines pathologies. Une personne peut faire une activité physique juste pour booster son activité cardiaque.

Sur le même dossier : La sédentarité : ce mal qui décime nos sociétés

Et pour vraiment éviter la sédentarité, il faut que la personne ait une bonne organisation de sa qualité de vie, en pratiquant le sport ne  serait-ce que 30 minutes par jour ou même plus. Et si elle peut également faire certains exercices, ce serait bénéfique car cela peut contribuer à éviter certaines pathologies.

Selon votre expérience, quelle est la tranche d’âge la plus touchée par la sédentarité ?

On peut dire, d’après l’expérience que j’ai eue au niveau du service et l’expérience avec le travail que je fais, la sédentarité pratiquement touche plus les femmes que les hommes ; généralement à partir de 45 ans et plus, cette tranche d’âge est beaucoup plus touchée. Et il y a un élément qu’il ne faut pas négliger qui est l’obésité parce qu’il y a beaucoup de personnes qui sont obèses et qui, à la limite, développent la sédentarité. Juste parce qu’elles sont des personnes obèses, elles ont peut-être le complexe de sortir pour pratiquer du sport.

A votre avis, les sénégalais sont-ils conscients des dangers inhérents à la sédentarité ?

Je pense qu’avec la sensibilisation que le personnel de santé fait tous les jours ; mais je pense que parfois il y a un élément qui me paraît très important c’est-à-dire le mode de vie que nous menons de manière générale, les gens n’ont pas le temps de faire du sport. Il faut se dire la vérité ; si parfois certains ont des difficultés à assurer la dépense quotidienne et quand on a parfois un travail très chargé et des heures de descentes tardives, pratiquer le sport devient très difficile pour ces gens-là. Et la pratique du sport que le week-end, c’est zéro fois rien. Le sport doit se faire de manière quotidienne ou régulièrement.

Sur le même dossier : La sédentarité, un véritable problème de santé publique

Maintenant, il faudrait qu’un travail énorme se fasse au niveau de la sensibilisation. Si on regarde bien les maladies les plus fréquentes au niveau des hôpitaux, ce sont les maladies cardio-vasculaires ; que ce soit le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale, le cancer. Il n’y a pas que la sédentarité qui est à l’origine de cela, il y a d’autres facteurs  risques qui sont là. Mais je pense que si on avait cette culture de pratiquer le sport de manière régulière ou si la tranche d’âge la plus touchée avait cette culture à  pratiquer le sport, on pourrait beaucoup lutter contre ces maladies cardio-vasculaires.

Pour beaucoup, la sédentarité est un mal nécessaire du fait de leur travail. Quels conseils pouvez-vous donner pour se prémunir face à ce fléau?

Il faut essayer d’aménager son emploi du temps, de s’organiser. Si on a une voiture, par exemple, d’essayer de se garer à une distance plus lointaine afin de favoriser la marche. Souvent on dit que c’est difficile mais je pense que c’est simplement des problèmes d’organisation. Au boulot, on peut faire des pas aussi ; c’est possible : marcher le plus possible au boulot au lieu de rester tout le temps assis parce que, parfois, il nous arrive d’avoir de petites minutes pour ne rien faire ; on peut essayer de se dégourdir les jambes.

Nabil Choucair: La gynécologue fait monter 2 gaillards sur le ventre d’une dame pour faire sortir le bébé, qui fait un arrêt cardiaque

Marième Guèye et le Docteur Nadia Atinouke Tchevidimi Maliki Raimi, respectivement sage-femme et gynécologue au centre de santé Nabil Choucair ont été jugées ce jeudi 05 mai 2022 devant le tribunal Correctionnel de Dakar pour homicide involontaire au préjudice de Aminata Cissé décédée dans des circonstances déplorables ainsi que son bébé de 5,4 kilos. 

Ce jeudi 5 mai 2022, jour du procès de Astou Sokhna, décédée à la maternité de l’hôpital de Louga à cause d’une négligence médicale, une autre affaire presque similaire à son cas a été jugée à la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar.

En septembre 2015, l’avocat de la partie civile, Me Dramé a saisi la justice en portant plainte contre le centre de santé Nabil Choucair de la Patte D’oie pour une affaire d’homicide involontaire. En effet, après son accouchement, la dame Aminata Cissé a confié à sa maman que deux gaillards sont venus s’asseoir sur son ventre pour faire sortir son enfant. Par la suite, son bébé décédera et elle avait les lèvres enflées. Quelques jours plus tard, la dame Aminata Cissé va rendre l’âme. Le certificat de genre de mort va déceler une insuffisance cardiaque pulmonaire dû à une rupture utérine. L’enquête a conduit à l’arrestation de Marième Guèye et du Docteur Nadia Atinouke Tchevidimi Maliki Raimi, respectivement sage-femme et gynécologue au centre de santé Nabil Choucair.

Devant le prétoire, le plaignant, Amsatou Diallo, époux de la dame, explique que ce jour-là, il a acheminé sa femme à l’hôpital aux environs de 6 heures du matin. Il précise qu’en quittant chez lui, la défunte avait déjà commencé le travail. « Quand nous sommes arrivés au centre de santé, les sages-femmes d’accueil l’ont prise en charge et m’ont suggéré d’attendre. Après quelques heures, elles sont venues m’annoncer que le bébé est décédé, mais la maman est vivante. Mon épouse suivait régulièrement ses visites prénatales. Elle était suivie dans une structure de santé qui se trouve aux Parcelles Assainies. Quand ma belle-mère est venue me voir, elle m’a dit que sa fille lui avait confié que des gaillards sont montés sur son ventre pour faire sortir le bébé. C’est la raison pour laquelle elle a eu une rupture de l’utérus », narre-t-il.

Des déclarations corroborées par la maman de la victime répondant au nom de Fatoumata Mbaye. Elle dira : « c’est vers les coups de 8 heures du matin que j’ai su que ma fille a été acheminée au centre de santé Nabil Choucair. « Je me suis rendu sur les lieux. J’ai voulu entrer, mais les sages-femmes ont refusé. Quelques instants après, j’ai forcé le passage et j’ai vu ma fille dans un état pitoyable avec les lèvres enflées. Lors de ses visites prénatales, les sages-femmes lui avaient clairement dit qu’elle ne pouvait pas accoucher normalement. Elle devait plutôt subir une intervention chirurgicale vu la taille de son bébé. Sur son lit d’hôpital, elle m’a suppliée de la faire sortir de cet hôpital, car elle a failli perdre la vie. C’est ainsi que ma fille m’a confié que deux gardes de l’extérieur sont montés sur son ventre pour faire sortir le bébé, car l’enfant était coincé.

Interrogée sur les faits, la sage-femme Marème Guèye qui comparait seule devant la barre en l’absence de la gynécologue, a nié les faits qui lui sont reprochés. Elle livre sa version des faits : « Lorsque la dame Aminata Cissé est venue à l’hôpital, la gynécologue l’a regardée. La patiente présentait quatre pathologies à risque pour un accouchement par voie basse. Quand elle a accouché, j’ai tout de suite pris le bébé pour l’amener à la salle de réanimation. Son bébé était à cinq (5) kilos 600. Depuis 20 ans de service, je n’ai jamais vu une pareille taille pour un nouveau-né. La patiente était une femme obèse et diabétique », se défend-elle.

La blouse rose affirme que ce jour-là, le bloc opératoire était en panne et le médecin sous astreinte était injoignable. Elle ajoute que la dame est arrivée au centre de santé alors que la tête du bébé était déjà visible. « Et au moment de l’accouchement, on lui a fait une super extension des membres inférieurs. Par la suite, elle a eu une déchirure du col. Après l’accouchement, elle ne saignait plus. Elle est décédée le lendemain à 15 heures », explique-t-elle.

Prenant la parole, Me Dramé, avocat de la partie civile, a posé à la prévenue la question de savoir si la gynécologue avait dit que c’était impossible que la dame accouche par la voie normale ? Elle répond par « Oui, je confirme ». L’avocat enchaîne par une deuxième question : « Est-ce que vous avez essayé de la transférer dans une autre structure pour une prise en charge » ? La sage-femme rétorque : « Nous avons appelé dans les structures sanitaires, mais nous n’avons pas pu trouver de place. En plus de cela, le médecin sous astreinte était injoignable. »

Le parquet demandera à l’époux de la dame à quel moment les sages-femmes lui ont fait savoir que sa femme avait une rupture utérine. « Elles ne m’ont rien dit. Ma femme a laissé quatre enfants derrière elle. Et elle les a eus tous par voie basse. Plus de 12 ans de mariage, on ne m’a jamais signalé qu’elle était diabétique », déclare Amsatou Diallo.

Un témoin du nom de Babacar Biaye relate que la dame a été admise au bloc pour réparer la rupture. Il affirme que si le diagnostic avait été fait, peut-être que la dame allait s’en sortir. Il révèle que l’hémorragie était minimale, mais cela a duré.

Quant au Docteur Gassama, il explique que son rôle est de faire de l’anesthésie au centre de santé Nabil Choucair. Il avoue que la défunte s’est endormie après l’accouchement. « Elle a beaucoup saigné. L’anesthésie était risquée, mais il fallait prendre ce risque pour l’opérer », explique-t-il.

Lors de sa plaidoirie, le conseil de la partie civile, Me Dramé a fait savoir que depuis 2014, Fatoumata Mbaye est devenue une mère complètement dévastée, pleurant toujours sa fille. La robe noire a souligné que dans cette affaire, on s’est focalisé sur l’accouchement, mais est ce qu’on devrait en arriver à ce stade. « Une dame s’est présentée avec un dossier médical qui justifie qu’elle ne peut pas accoucher par la voie normale. Tôt le matin, tout le monde savait qu’elle ne devait pas faire un accouchement normal. Vous savez que vous ne pouviez pas porter une assistance à la dame, car vous n’avez pas les compétences requises. Il ne fallait pas y toucher vu que ce n’est pas de votre ressort », dit-il. Il laisse entendre qu’Aminata Cissé est morte parce qu’on l’a abandonnée et elle était en danger. « Lorsqu’une personne est en danger, on doit tout faire pour la sauver surtout quand il s’agit d’un médecin. La gynécologue Nadia n’avait pas beaucoup d’expérience. Elle savait que la dame ne pouvait pas s’en sortir. Ils ont essayé d’appeler le Dr Abdou Ndiaye parce qu’ils étaient pris de panique. Aminata Cissé n’est pas morte de diabète, ni d’obésité, ni de tension artérielle. Il est imputable à la rupture utérine. Rien ne les oblige à prendre une patiente sans avoir les qualités requises. La responsabilité est totale d’où le délit d’homicide involontaire. Tout l’argent du monde ne fera pas revenir Aminata Cissé. Suffisant pour la défense de réclamer la somme de 100 millions de francs Cfa pour tous préjudices confondus.

Le parquet, dans son réquisitoire, indexe le gynécologue Nadia d’être la responsable et mentionne que si Aminata Cissé était prise en charge très tôt, le diagnostic de rupture pouvait être décelé. Ainsi, il requiert deux ans, ferme et décerne un mandat d’arrêt contre Nadia Riami. Pour Marième Guèye, le parquet retient qu’elle n’a fait qu’exécuter des ordres. Sur le plan pénal, on ne peut lui imputer un quelconque délit. Ainsi, il plaide pour sa relaxe. Du côté de la défense assurée par Me Demba Ciré Bathily, l’accouchement s’est fait normalement même si le bébé est mort. Ils ont aidé la dame, car elle était de forte corpulence.

Le jugement sera rendu le 02 juin prochain…

SALMONELLOSE: 151 cas d’infection liés à des chocolats de la marque Kinder…

SALMONELLOSE 151 cas d’infection liés à des chocolats de la marque Kinder ont été détectés dans 11 pays Onze pays, principalement européens, ont désormais signalé des cas d’intoxication alimentaire à la salmonelle, liés aux populaires produits en chocolat «Kinder » fabriqués en Belgique, touchant en particulier les enfants de moins de 10 ans, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que plus de 150 cas suspects de salmonellose ont été recensés – de la Belgique aux Etats-Unis – après que les autorités réglementaires britanniques ont signalé un groupe de cas de salmonelle (S.) Typhimurium il y a un mois, ce qui a entraîné un rappel mondial. Les enfants de moins de 10 ans ont été les plus touchés – ils représentent environ 89 % des cas – et les données disponibles indiquent que neuf patients ont été hospitalisés. Il n’y a pas eu de décès. « Le risque de propagation dans la région européenne de l’Oms et dans le monde est considéré comme modéré jusqu’à ce que des informations soient disponibles sur le rappel complet des produits », a déclaré l’agence des Nations unies dans un communiqué. Le séquençage génétique de la bactérie salmonelle qui a déclenché l’alerte alimentaire a montré que l’agent pathogène était originaire de Belgique. Au moins 113 pays en Europe et dans le monde ont reçu des produits Kinder pendant la période de risque, a déclaré l’Oms, ajoutant que des bactéries de salmonelle correspondant aux cas d’infection humaine actuels ont été trouvées en décembre et janvier derniers, dans des réservoirs de babeurre d’une usine dirigée par les chocolatiers Ferrero, dans la ville belge d’Arlon. Selon les médias, la fermeture temporaire de l’usine a été ordonnée au début du mois. Dans une déclaration, l’Oms a indiqué que la souche de salmonelle en cause est résistante à six types d’antibiotiques.

Le communiqué de l’Oms indique qu’au 25 avril, « un total de 151 cas génétiquement apparentés de S. Typhimurium suspectés d’être liés à la consommation des produits chocolatés impliqués ont été signalés dans 11 pays » : Belgique (26), France (25), Allemagne (10), Irlande (15), Luxembourg (1 cas), Pays-Bas (2), Norvège (1 cas), Espagne (1 cas), Suède (4), Royaume-Uni (65) et Etats-Unis d’Amérique (1 cas).

EXCLUSIVITÉ / l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga: le dg limogé

Au-delà des poursuites pénales qui pèsent sur sa tête en tant qu’autorité morale, le directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga peut faire ses valises . Ainsi , notons que les dés sont jetés pour le Dr Amadou Guèye Diouf par ailleurs directeur de l’hopital Amadou Sakhir Mbaye . Ce dernier àa été démis de ses fonctions. La décision a été actée en conseil des ministres ce mercredi.

Hôpital Aristide Le Dantec : Un projet de réfection de 60 milliards de F Cfa validé par le chef de l’État

L’hôpital Aristide Le Dantec (HALD)  est totalement inadapté aujourd’hui. La vétusté de la structure expose les 90 praticiens, 3000 étudiants, 2500 usagers et autres infirmiers et agents qui fréquentent ou travaillent dans l’établissement. Les différents services menacent ruine. L’hôpital a fêté ses 100 ans en 2012. « C’est pourquoi depuis 2005, un travail acharné de tout le personnel médical et paramédical avait abouti au projet d’établissement 2014-2018, validé et arrimé à un projet de reconstruction de l’hôpital sur le même site et en mode phasage. La maquette et le plan architectural ont été validés et présentés au Président de la République Macky Sall en 2014, qui l’avait intégré dans le Plan Sénégal Émergent PSE » a notifié professeur Madieng Dieng, pendant une rencontre avec la presse que les chefs de service de cet hôpital ont tenu pour interpeller le Chef de l’Etat sur l’urgence d’agir. Le coût global est estimé à 60 milliards de nos francs.  Du fait du retard noté dans la reconstruction, le projet d’établissement est, actuellement, en cours de réactualisation. Cette mise à jour du projet d’établissement coïncide avec un besoin croissant d’adapter les équipements médico-techniques aux progrès et innovations technologiques contemporains. C’est d’ailleurs un des objectifs de ce projet à savoir le relèvement du plateau technique pour permettre aux praticiens d’exercer pleinement leur art et par ricochet réduire le coût excessif des évacuations sanitaires, renseigne toujours le professeur Dieng.   L’HALD dispose d’une trentaine de spécialités (médicales, chirurgicales, et d’aide au diagnostic). Il possède l’un des plus gros potentiels de ressources humaines sur le plan médical de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Et paradoxalement, il est dans un état de décrépitude avancé. L’HALD n’est plus en mesure de remplir ses missions d’hôpital universitaire (soins, enseignement, formation, recherche).

Pour une affaire de « ndogou » : La « ñarèle » assène 17 coups de couteau à la « awoo »

Tout le personnel de santé présent lors du décès de Astou Sokhna est suspendu « à titre de mesures conservatoires ». L’information est donnée par la RFM. Cette suspension, rapportent nos confrères, va durer le temps de l’enquête.
Cette durée peut aller jusqu’à 10 jours. Il s’agit des aides-soignants et de l’infirmière. Nos confrères affirment qu’au moment où ces lignes sont écrites, le gynécologue est en train d’être auditionné.
Pour rappel, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr,

Affaire Astou Sokhna : un scandale dans le scandale

L’affaire Astou Sokhna cache un autre scandale. L’hôpital Amadou Sakhir Mbaye ne dispose pas de locaux adaptés pour abriter le service pédiatrie.

D’après le journal Libération de ce mercredi, cette unité squatte «un coin du ‘Bloc Médecine’» de l’établissement de santé.

Et pourquoi ? Le chantier de construction de la pédiatrie est à l’arrêt depuis plusieurs mois. «L’entrepreneur a subitement disparu dans la nature», informe la même source.       

Cette révélation risque de fragiliser davantage la position du directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, Dr Amadou Guèye Diouf.

Ce dernier est déjà confronté à une enquête de police, suite à la plainte de l’époux d’Astou Sokhna, et à un audit du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

En plus, il devra sans doute s’expliquer sur la suspension de la construction de la pédiatrie, «malgré les milliards investis», d’après Libération.