Marché central de Thiès : un incendie ravage une trentaine de cantines

Un feu d’une rare violence qui s’est déclaré au marché central de Thiès à l’endroit dénommé Roukou Disquette n’a presque rien laissé sur son passage. Les conséquences sont terribles puisqu’une trentaine de cantines ont été consumés par les flammes.

Ils ont causé d’importants dégâts matériels, si l’on en croit à nos confrères de Dakaractu. Selon les premières réactions émanant des victimes, les pertes sont estimées à plus d’une centaine de millions de Fcfa.

Alertés, les sapeurs-pompiers ont effectué le déplacement et ont réussi à maitrisé les flammes, mais la promiscuité et les branchements anarchiques ont un peu ralenti les opérations.

Un court-circuit serait à l’origine de cet incendie, informe la même source.

Guédiawaye : il est accusé de viol sur une domestique de 13 ans, le mari de la patronne risque gros

A. L. S. n’a pas pu retenir ses pulsions et le marchand de profession risque gros pour cela. Il a été déféré au Parquet pour viol commis sur une mineure de moins de 15 ans. 

Selon l’accusation, reprise par Les Échos, il aurait «guetté» l’absence de son épouse pour «se retirer avec la domestique, âgée de 13 ans, dans la chambre conjugale» et «doigter» la fille. «Après son forfait, il se rhabille, fait de même avec la mineure et lui demande de garder le silence. Prise de peur, [F. S.] se garde de dénoncer le comportement lubrique du mari de sa patronne», détaille la source. 

Pire, avance le journal, le mis en cause ira plus dans ses agissements : «Un jour, il entraine [la bonne] dans la chambre et abuse d’elle. Et comme d’habitude, il profère des menaces de représailles à [son] encontre et la somme de partir.»

Ce qui devait arriver arriva. «La tante de la gamine constate que celle-ci dégage chaque fois une mauvaise odeur des parties intimes lorsqu’elle urine. Ainsi, elle l’amène au domicile de sa patronne et l’interpelle devant celle-ci et son époux. Confuse, F. S. baisse la tête et refuse de [parler]. Pressée de questions, elle craque et éclate en sanglots», mais elle garde toujours le silence.

Soupçonneuse, sa patronne la conduit chez le gynécologue. Qui conclut à la perte de l’hymen. Atterrée, la tante ramène la fille et la harcèle de questions. «Elle lui hurle dessus et jure de sévir dans le sang si elle [s’emmure dans le silence]», relaye le quotidien d’information. Qui confie que F. S., apeurée, a fini par lâcher le morceau. «C’est lui [le mari] qui m’a violé», accuse-t-il. Saisis d’une plainte, les éléments du commissariat central de Guédiawaye ne tarderont pas à entrer en action. Le présumé violeur sera arrêté et placé en garde à vue malgré ses dénégations.

Thiès : une jeune femme meurt après une overdose lors d’une soirée de Kéba Seck, huit personnes arrêtées

Une jeune femme nommée O. Daff est décédée à l’hôpital après avoir été évacuée suite à une crise survenue lors d’une soirée de Kéba Seck à Thiès. Elle aurait succombé à une overdose de la drogue appelée «volet». Selon L’Observateur, huit (8) personnes, dont un musicien bien connu de Thiès, ont été arrêtés par la police et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête.
 
O. Daff, secouriste de 25 ans à la Croix-Rouge de Thiès, résidant au quartier Mbour 2, avait assisté à la soirée de Kéba Seck. En pleine soirée dansante, elle a succombé à une crise et s’est effondrée dans la foule. La jeune femme est décédée sur le coup.
 
 Selon l’Observateur, après sa chute, ses amis ont tenté de la sauver, mais en vain. Dépassés par la situation, ils l’ont extraite de la soirée et l’ont transportée dans un appartement qui appartiendrait au musicien thiessois Sidy Kâ. Dans ce logement, notre source nous renseigne que ses amis auraient tout fait pour la réanimer, mais sans succès. C’est ensuite qu’ils se sont précipités à l’acheminer à l’hôpital Dixième.
 
Arrivés dans cette structure de santé, le médecin les a automatiquement orientés vers l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.
 
Là-bas, les résultats de l’examen du médecin ont conclu qu’O. Daff était déjà morte bien avant même son acheminement à l’hôpital. La dépouille de la victime sera ainsi déposée à la morgue dudit hôpital, rapporte le quotidien du Groupe Futurs Médias.
 
Ses amis, qui l’ont conduite à l’hôpital, ont été ensuite arrêtés par la police ainsi que d’autres individus qui seraient impliqués dans cette affaire. Les 8 mis en cause sont tous placés en garde à vue au Commissariat central de Thiès pour les besoins d’une enquête.

Bène Tally: une étudiante «accouche» deux mois après son mariage et…

Fin de cavale pour A. Dieng. L’étudiante âgée de 21 ans est au cœur d’une affaire d’infanticide qui secoue Bène Tally. Selon L’Observateur, qui donne l’information, la demoiselle, native du village de Mbewane Thiathiao, situé à Thiès, et qui avait déposé ses baluchons dans ledit quartier dakaroise, a contracté une grossesse, fruit de sa relation amoureuse. Le journal du Groupe futurs médias ne dit pas comment les choses se sont terminées avec son amant, mais A. Dieng est parvenue à cacher son état à son entourage. A tel point que ses proches l’ont «donnée» en mariage, avance la même source. Qui croit savoir que «la jeune femme a préféré continuer de garder le secret de sa grossesse [afin de] trouver une solution de sortie heureuse» à sa situation.

Les choses tournent très vite mal. L’étudiante avorte deux mois après le mariage. Le corps du bébé sera extrait d’une fosse septique, signale le quotidien d’information. Qui rapporte que les hommes du commissaire Kimintang Ndoa se lancent aux trousses de la mise en cause suite à une dénonciation alors que celle-ci avait pris la fuite pour se réfugier dans son village. «Son père l’a livrée à la police», souffle L’Obs. Qui précise : «Les limiers ont pris langue avec [ce dernier], à qui il a été demandé de coopérer à l’action de la justice sous peine d’être poursuivi pour complicité. [E.D.] va accepter l’offre des policiers. C’est ainsi qu’il a contraint sa fille à se constituer prisonnière.»

«C’est au moment de faire mes besoins naturels jeudi dernier, que j’ai senti quelque chose sortir de mon s.., avant de chuter lourdement dans le creux de la chaise anglaise. […]. J’ai versé de l’eau et cette chose a glissé au fond de la conduite de la chaise anglaise, menant dans la fosse septique», a-t-elle expliqué face aux enquêteurs sans convaincre. L’enquête a conclu qu’elle avait «choisi d’avorter» à son cinquième mois de grossesse.

Peut-on réellement marabouter quelqu’un ?

Le maraboutage est une pratique bien ancrée dans la société sénégalaise. Si pour d’aucuns, c’est de la fiction, pour d’autres, c’est de la réalité. Les tenants de cette dernière thèse sont les témoins disons des victimes de ces pratiques qui empoisonnent des relations au sein des familles polygames, qui dépossèdent un sportif de sa capacité entre autres. Tout peut arriver à la victime qui peut devenir folle ou perdre de la vie. Plus qu’hier qu’aujourd’hui, beaucoup de Sénégalais croient au monde invisible et au mysticisme. Beaucoup croient dur comme fer que c’est le maraboutage qui est à l’origine de leurs maladies, de leurs échecs….

Dans ce reportages, Seneweb fait remonter à la surface les confessions des victimes de ces pratiques qui ont encore de beaux jours devant elles dans notre société.

Une grande partie de la population sénégalaise croit fortement au maraboutage. Par contre, d’autres n’accordent pas de crédit à ces pratiques. C’est un secret de polichinelle.  

 Les raisons du recours au maraboutage sont diverses et variées. S’il y en a ceux qui s’y rendent pour se protéger. D’autres y vont pour détruire la vie d’autrui.  

La jeune fille A. Ly, âgée de 15 ans, a été atteinte mystiquement par un garçon dans son village du Fouta.   « Il m’avait déclaré sa flamme et j’ai refusé. Il m’a défiée en me disant que tôt ou tard, je vais finir entre ses mains. Mais je ne l’avais pas cru. Quelque temps après, mon comportement a commencé à changer’’, confie la jeune fille.

Depuis lors, elle ne cessait de téléphoner à celui avait juré de sortir avec elle.

 « Il m’appelait partout et je lui répondais. Chaque nuit, il me demandait de le retrouver dans les champs et j’exécutais sans hésitation. Je le suivais partout et une grossesse s’en est suivie. Un jour, dépassée par la situation, il a fini par me dire la vérité. Il a avoué qu’il est allé voir un marabout qui lui a donné un cadenas de sécurité où il a prononcé mon nom avant de fermer et de le jeter dans la rivière », raconte la fille.

Ce garçon s’est fait une réputation dans le maraboutage destiné à pousser les filles à tomber sous son charme. Plusieurs d’entre elles sont son arc.  « Il utilisait cette pratique mystique et des filles du village qui le suivaient comme des mouches et beaucoup d’entre elles sont tombées enceintes », ajoute la fille.

 Les enfants, victimes collatérales des rivalités entre coépouses

Les marabouts s’invitent aussi au sein des foyers polygames. Les coépouses usent du maraboutage soit pour avoir l’époux de sa poche, soit pour empêcher les enfants de sa coépouse de réussir sur tous les plans.  La rude rivalité entre les coépouses cède place aux querelles internes pouvant souvent engendrer une haine inexplicable. De ce fait, les femmes se livrent à une guerre en faisant recours aux pratiques mystiques. Cependant, ce recours à la magie noire a pour finalité non seulement de neutraliser leurs rivales mais aussi d’avoir la mainmise sur le mari.

Dans cette bataille d’éléphants, ce sont les enfants qui sont les dindons de la farce. Ils sont visés soit pour qu’ils tombent malades ou qu’ils ne réussissent pas dans la vie. Faire de la progéniture de sa coépouse la risée de la famille ou la société n’est pas de trop.  Cette jeune fille de 19 ans qui s’est confiée sous le couvert de l’anonymat a partagé un mauvais souvenir de maraboutage.

 « Ma tante est une habituée des pratiques mystiques. Elle a réussi à gagner le contrôle de mon père qui croit à tout ce qu’elle raconte. Moi qui vous parle, elle m’a atteinte mystiquement. Elle a fait quelque chose qui faisait que je volais tout le temps à l’école, à la maison et partout. Mon père me frappait sans cesse. Très inquiète de mon comportement ma mère m’a amenée en Casamance pour voir des marabouts. Tous les marabouts que nous avons consultés nous ont confirmé que j’ai été atteinte par des pratiques mystiques de la coépouse de ma mère», livre-t-elle.

Au juste, ce sont les portions et les talismans qui ont aidé cette victime de cette pratique à retrouver une vie normale. Malgré tout, le mari ne veut pas entendre de cette oreille car lorsque la maman de la fille a raconté à son époux ce maraboutage, le mari lui a demandé de quitter la maison.

« A notre retour, ma tante a menacé de faire pire si nous ne sortons de la maison. Lorsque ma mère a tenté d’expliquer à mon père ce qui m’est arrivé et les menaces de ma tante, mon père nous a chassées de la maison en disant que nous accusons sa femme », relate la fille.

La sénégalaise Dieynaba Diop est dans ce même cas de figure. Elle a perdu la stabilité au sein de son ménage depuis son époux a convolé en secondes noces avec une guinéenne. Mère de deux enfants, Dieynaba qui habite à la Médina a vu son bonheur conjugal virer au cauchemar. Sa complicité avec son mari n’est plus à l’ordre du jour. Le volant est entre les mains de sa coépouse qui dicte ses lois. Le maraboutage est passé par là.

 Un mari kidnappédes enfants abandonnés  

‘’Ma coépouse a détruit ma vie. Cela fait trois ans qu’elle est partie en Guinée avec mon mari. Avant de partir, elle a évoqué comme prétexte que mon mari était malade et qu’elle devait se rendre auprès d’un marabout pour le soigner. Depuis, elle l’a kidnappé. Il a tourné le dos à toute sa famille au Sénégal y compris ses deux enfants et moi sa femme », dévoile Dieynaba, désespérée.

Elle a vainement essayé de faire revenir son époux. Lorsqu’elle téléphone, c’est sa coépouse qui répond. Cette dernière fait croire que leur époux ne veut plus rentrer au Sénégal. Jusqu’ici ni des prières, ni des aumônes n’ont pas changé quelque chose. 

 » A chaque fois qu’on consulte un marabout, on nous fait savoir qu’il n’agit pas avec sa conscience. Les marabouts nous disent qu’il obéit aux ordres de ma coépouse qui l’ a envoûté. Elle a séparé un père de famille et ses enfants qui avaient une très belle complicité avant son arrivée. Je ne la pardonnerai jamais pour ce préjudice qu’elle m’a causé. Dieu va juger entre nous », se désole la dame.

A la différence de beaucoup de Sénégalais qui ont une forte dépendance et croyance aux pratiques mystiques, Aminata Ndiaye étudiante en licence 3, département philosophie, ne croit pas à ses histoires. Elle refuse d’ouvrir les yeux sur les pratiques de maraboutage.

‘’Certains disent que le maraboutage fait partie de nos réalités. Mais je ne crois vraiment pas à ces histoires. En réalité, c’est ce qu’ils ont mis dans leur tête et parfois ils exagèrent en accusant des personnes à tort. Ce qui devait arriver à une personne arrivera tôt ou tard. Quoi qu’il en soit, il faut qu’on accepte de croire en Dieu et qu’on accepte aussi ce qu’il nous fait subir sans accuser personne. Ma mère croit à ces traditions. A chaque fois, elle part consulter un marabout. Elle me donne tout le temps des bouteilles d’eau, des gris-gris, des poudres, mais je ne l’utilise pas parce que je ne crois pas à ça », note l’étudiante.

Cette dernière n’est pas dans la posture de certains parents qui accusent les autres lorsqu’ils sont dans des difficultés. Ils font porter l’échec de l’éducation de leurs enfants à l’autre.

« Certains parents quand ils échouent dans l’éducation de leurs enfants, ils commencent à accuser des personnes à tort en évoquant le maraboutage et ça ce n’est pas bon. Les charlatans sont très dangereux. Ils ne font que mentir et séparer des familles. Il faut se méfier de leurs dires. Il est temps qu’on change les mentalités un peu’’, laissé- telle entendre.

Mais pourquoi les marabouts utilisent le coran pour détruire la vie des gens?

Dans la société sénégalaise, le terme marabout a plusieurs significations sociales. Il désigne à la fois, les hommes de Dieu, les guérisseurs et les charlatans. C’est pourquoi Thierno I. Sy a préféré faire la part des choses avant de se prononcer sur le sujet.  Selon ce dernier le marabout, ce sont les hommes de Dieu communément appelés savants ou sages qui ont une attitude religieuse pure et ne vont jamais utiliser le coran pour faire du mal à un frère ou à une sœur musulman(e). 

‘’ Je suis sollicité partout. Je rends service à beaucoup de gens. Mes recommandations sont basées sur le Coran. Je ne fais pas de cauris. Après avoir écouté une personne qui expose son problème, je procède à une divination pour identifier les sources du mal par le ‘’Khalwa’’qui se fait par des prières », précise le marabout. 

Thierno I. Sy est catégorique. Il affirme qu’aucun marabout digne de son nom ne s’adonne à faire du mal à quelqu’un. Dans cette dynamique, le savant renvoie la balle aux charlatans qu’il accuse de faire ces genres de pratiques qui n’honorent pas la religion musulmane.

« Je vous jure qu’un marabout qui a appris et maîtrisé le Coran, qui connaît les recommandations et interdits de Dieu ne fera jamais du mal à une personne par le biais du Coran. Malheureusement ce sont les charlatans qui font ces erreurs avec leurs pratiques nocives, et interdites par le Coran’’, soutient-il.

Notre interlocuteur a décliné les sollicitations de ses services pour détruire des personnes. Pourtant, il a la magie noire pour faire du mal. Mais il se garde de faire du mal.

 » Je n’exerce pas ce pouvoir contre des personnes innocentes parce que Dieu n’a pas recommandé d’utiliser le Coran pour faire du mal ou détruire une personne. Je reçois pas mal de clients, des femmes qui avec de fortes sommes viennent me proposer de faire quelque chose à leur mari ou leurs coépouses, des joueurs qui me demandent également ce service durant les matchs de navétanes, mais je n’exécute pas », dit-il.

Des preuves de l’efficacité

La crainte de Dieu le guide dans son travail. Il ne compte pas se servir du Coran pour faire du mal. Pour nous prouver son pouvoir de magie noire, le marabout n’a pas manqué de raconter une anecdote où il était obligé de montrer sa face cachée.

‘’Je ne fais de mal à personne mais quand quelqu’un me fait du mal ou souhaite me faire du mal, cela va lui coûter très cher. Un jour, j’ai eu une altercation avec un charretier très indiscipliné qui a failli me percuter et lorsque je l’ai interpellé, il m’a manqué de respect. En riposte, je lui ai privé trois jours de toilettes. Il n’arrivait pas à se soulager et il a souffert pendant trois jours. C’est après qu’il a expliqué à ses parents qui me connaissent bien ce qu’il m’a fait et ils sont venus me voir pour me présenter des excuses. Une manière de vous dire que je peux bien me taper des marchés dans la magie noire », narre-t-il.  

Ces marabouts sont très sollicités par des joueurs, les staffs des équipes de football. Leurs demandes de marquer des buts, ne pas encaisser, de ne pas perdre les matchs. Les joueurs ont tendance à mettre des médicaments dans leur tibia. Ils mettent des gris-gris. Ils se baignent aussi.

« Je suis un joueur et j’ai subi ce qu’on appelle le maraboutage. Je joue comme attaquant j’ai eu à jouer au championnat du Sénégal dans plusieurs clubs. Chacun faisait tout pour gagner sa place de titulaire ou bien pour être sélectionné dans les petites catégories. Lorsqu’on jouait le match de championnat, il y avait une commission qui gérait tout ce qui est mystique pour permettre à l’équipe de gagner  on faisait des bains mais dans la discrétion », concède le joueur.  

Il a eu la chance de signer depuis un an un contrat dans un pays africain. Mais depuis lors, il n’arrive pas à briller. Il n’a joué que 2 matchs à cause de blessures.

« Une petite blessure qui m’a valu de rester des mois sans m’entraîner. Ici, pour maintenir sa place, il faut tout faire pour se protéger.  J’ai appelé au Sénégal pour avoir une information sur ma situation actuelle. J’ai confié cette mission à mon oncle de regarder pour moi réellement ce qui m’arrive. Mon frère est revenu pour me dire qu’il s’agit bien de la sorcellerie plus particulièrement ce qu’on appelle fétiche  ce qui a failli détruire ma carrière.  Je suis resté toute la saison sans jouer », confesse-t-il.

Une fois en vacances au Sénégal, il a dépensé beaucoup d’argent pour retrouver sa forme. C’est au bout d’un mois de traitement qu’il a commencé à retrouver ses repères. « Je vous dis que le maraboutage existe et cela peut détruire la vie des gens. Nous savons tous que ses croyances existent bel et bien même au-delà du foot », prévient le footballeur.

Le psychologue docteur Diop parle de faux scénarios

Plusieurs raisons poussent des personnes à recourir au maraboutage

Ces croyances relèvent souvent de faux scénarios ancrés dans la tête des victimes. Cela peut donner lieu à des troubles psychologiques et sans traitement ça peut mener à une dépression sévère voire à la folie. Souvent, ce sont des crises de jalousie entre les femmes. Elles se fatiguent pour rien. Elles mettent dans leurs têtes de folles idées qui peuvent détruire leur vie. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que dès l’instant qu’elles mettent dans leur tête que telle personne est mon ennemi, elles se créent des problèmes. Il faut qu’elles arrêtent de se créer des ennemis inexistants. Leurs intuitions, leurs fausses idées, ces faux scénarios qu’elles créent et croient, la jalousie sont leurs pires ennemis. Souvent tu vois une femme qui ne peut pas contrôler sa jalousie et ça existe. C’est une réalité. Mais face à une personne, elle montre sa jalousie car elle n’y peut. C’est une crise de jalousie. Et cette personne-là ne sera jamais heureuse. Forcément elle aura un cœur rongé à chaque fois, elle devient de plus en plus méchante et cette méchanceté va la conduire à commettre de grosses bêtises.

Autre facteur le stress ou la dépression

Après c’est soit le stress avec une maladie du goitre, soit une dépression. Et à partir de ce moment, on commencera à dire qu’elle est maraboutée. Pire, la famille va voir un marabout qui confirme que cette personne a été maraboutée en accusant une proche. Ce n’est pas bon.

 Autre facteur le surmenage

Le surmenage peut aussi conduire à des troubles mentaux. D’ailleurs, j’en ai reçu beaucoup de patients. De brillants élèves, étudiants et des talibés. Leurs parents disent qu’ils ont été maraboutés alors que c’était dû à un surmenage. Aujourd’hui, on les a traités, on les a suivis, ils ont retrouvé leur santé mentale. La jalousie dans les ménages aussi on en parle. Cela rend folles des femmes. Je vous donne un exemple: pendant plus de deux semaines, j’ai reçu une patiente. Sa mère m’a dit qu’elle disputait avec sa coépouse et tout d’un, elle s’est mise à parler seule et on a accusé sa coépouse disant qu’elle a fait quelque chose alors que c’était juste une dépression suite à une souffrance qu’elle vit dans la maison.

Il s’est trouvé que son mari lui a tourné le dos en faveur de sa coépouse parce qu’elle est stérile. Elle n’était pas stable parce que sa belle-famille l’a abandonnée. Personne ne lui adressa la parole. Ces genres de situation arrivent au sein des ménages polygames et souvent si la femme n’arrive plus à supporter cette étape, s’ensuivra une dépression. Mais de grâce, il faut qu’on arrête avec le « niaw ndiorto ». Ces faux scénarios qu’ils mettent dans leur tête.

Je vous jure que dans les familles polygames, dans les grandes familles, ce sont souvent ces faux scénarios qui créent les problèmes. On accuse des personnes à tort après c’est la haine, des querelles et voire une dislocation.

Docteur Diop déplore que le fait, les Sénégalais n’ont pas la culture de consulter des psychologues  

Dans la société sénégalaise, rares sont des personnes qui viennent voir le psychologue pour se faire consulter. Elles n’ont pas l’habitude. Les psychologues sont là. Mais elles préfèrent aller payer les marabouts plutôt que d’aller voir un psychologue. C’est pourquoi, il y a beaucoup de malades dans les maisons. Et, c’est déplorable. Il faut se rendre auprès du psychologue dès que tu ressens des troubles. Sinon, cela pourrait s’aggraver.  J’invite les Sénégalais à avoir l’habitude d’aller voir un psychologue au moins une fois par mois.

L’imam Ahmadou Makhtar Kanté décrypte la position de l’islam

La sorcellerie et la magie sont classées sur la liste des 7 péchés capitaux en Islam. C’est ce qu’affirme Imam, Ahmadou Makhtar Kanté. Lorsqu’une personne est envoûtée jusqu’à ce qu’elle perde sa capacité de raisonnement, son libre arbitre, elle peut développer des comportements étranges. Elle peut aussi avoir des agissements inhabituels pouvant déboucher sur une maladie voire à la mort.

Cela relève d’un péché majeur. Dans le Coran par exemple: sourate « Al Baraka », il y a le récit concernant Souleymane ou Salamon dans la bible Allah dit, qu’il avait deux anges qui étaient sur terre pour inciter les être humains, à aller apprendre une forme de sorcellerie. Le but, c’est de faire en sorte que l’homme et la femme ne s’attendent pas. Le Coran atteste de la réalité de ce pouvoir maléfique.

Il y a un autre argument dans le Coran s’agissant des magistrats des pharaons qui affrontaient le prophète Moussa. De plus, des sourates pour la protection contre les effets de sorcellerie. Si c’était une fiction, le Coran n’allait pas consacrer des sourates à ce sujet. Il y a même des sourates ‘’ Al Nass et Fatali’’ pour se protéger.

Incendie du siège de Taxawu : ça bouge, des arrestations ont eu lieu

Du nouveau dans l’affaire de l’incendie du siège de Taxawu Sénégal à Dakar. Selon Source A, les enquêteurs poursuivent activement leurs investigations. Dans ce cadre, l’audition de Abass Fall avait été programmée pour lundi dernier, mais les gendarmes n’ont pas encore pu localiser le chef de file de Pastef dans la capitale, malgré leurs tentatives de le contacter.

En attendant, toujours selon nos confrères, deux arrestations ont déjà eu lieu dans ce dossier, confié à la Section de recherches. Ces interpellations ont été effectuées dans le cadre des nécessités de l’enquête. D’après Source A, c’est à la suite d’une instruction du parquet que les enquêteurs de la Section de recherches ont entamé leurs investigations.

Le procureur, vraisemblablement saisi par le ministère de la Justice après l’incendie du siège de Taxawu Sénégal, a annoncé l’ouverture d’une enquête. Pour justifier ces mesures, les services d’Ousmane Diagne ont évoqué certains actes et propos de nature à présenter un caractère criminel.

Louga : il rejoint sa copine mariée dans la chambre conjugale et tombe nez à nez sur l’époux

Un jeune nommé A. S. a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt (Incapacité temporaire de travail) de dix jours. Le mis en cause est accusé de s’être introduit nuitamment dans la chambre d’une femme mariée qui serait sa copine. Malheureusement pour lui, il tombe nez à nez sur l’époux de cette dernière, S. B., qui est son ami. Pour pouvoir s’échapper, il aurait porté de violents coups de coupe-coupe au mari présumé cocu.

Selon L’Observateur, qui rapporte cette histoire, les faits se seraient déroulés la semaine dernière, vers 22 heures, à Torodio, un village de Thiamène, une commune du département de Louga. «D. S. entretenait une relation amoureuse avec ma femme, a déclaré S. B, lors de son audition à la gendarmerie de Coki où il a déposé plainte. Je l’avais mis en garde, mais il s’est entêté. La nuit des faits, il m’a trouvé dans ma chambre en compagnie de ma femme. Je voulais le raisonner, mais il s’est mis à m’administrer des coups de coupe-coupe. Je l’ai formellement identifié. Je ne peux me tromper sur sa personne, car nous sommes voisins.»

S’il reconnait s’être rendu au domicile du plaignant la nuit des faits présumés, D. S. conteste avoir pénétré dans sa chambre conjugale. «Il s’est trompé sur ma personne parce qu’il faisait nuit et l’obscurité régnait dans le village», s’est-il défendu. En attendant de faire face à un juge.

Thiès : l’ancien ministre Alioune Sarr arrêté par la Section de recherches, présenté à un juge et…

L’ancien ministre Alioune Sarr, maire de Notto Diobass, «a été discrètement interpellé par la Section de recherches (Sr) de Thiès puis présenté au juge du deuxième cabinet de ce tribunal», rapporte Libération dans son édition de ce mercredi. Tout s’est passé ce mardi, selon le journal

Le quotidien d’information révèle que celui qui a dirigé le département du Commerce puis celui du Tourisme et des Transports aériens, sous Macky Sall, est poursuivi pour escroquerie foncière par des promoteurs fonciers à qui il avait promis des terres. «Afin d’éviter une procédure pénale, Alioune Sarr avait filé un chèque aux plaignants, mais celui-ci est revenu impayé», détaille Libération.

Le journal ne le dit pas clairement, mais l’ancien ministre semble avoir recouvré la liberté. «Dans le bureau du juge, les deux parties se sont accordées après une médiation pénale. À charge pour Alioune Sarr de respecter ses engagements», suggère la même source.

Arrestations de 3 Iraniens à Dakar : Manœuvres troublantes autour de 4 milliards FCFA

L’Observateur révèle dans son édition du jour qu’un différend entre hommes d’affaires iraniens a été porté devant la justice sénégalaise la semaine dernière, à la suite de manœuvres troublantes autour de 4 milliards. Une cargaison appartenant à un homme d’affaires iranien a été écoulée à son insu par un partenaire commercial de son associé, D. Jagar, basé à Dakar, qui sera de nouveau présenté au procureur ce lundi, après deux renvois du parquet.

Trois hommes d’affaires iraniens ont été déférés au parquet depuis vendredi dernier dans une affaire révélant des manœuvres suspectes autour d’une cargaison de fer évaluée à quatre milliards de francs CFA. Selon des sources bien informées, cette cargaison, en provenance d’Oman, a été acheminée par bateau à Dakar par un influent homme d’affaires iranien qui avait confié la vente à son associé, D. Jagar.

Cependant, les déclarations de D. Jagar lors de l’enquête soulèvent des questions inquiétantes. Il affirme que son partenaire commercial, Nihad, a fait sortir le fer du port de Dakar sans son consentement et l’a vendu à son insu. Plus alarmant encore, D. Jagar révèle que Nihad avait disparu avant d’être appréhendé et placé sous mandat de dépôt à la suite de sa plainte. Ces éléments n’ont pas convaincu l’importateur, qui a, à son tour, déposé une plainte contre D. Jagar. Actuellement en détention, ce dernier a bénéficié de deux renvois du parquet. Il sera présenté de nouveau au procureur ce lundi 21 octobre. Nihad, précédemment placé en détention provisoire, a été extrait de sa cellule pour les besoins de l’enquête.