Affaire de la femme tuée à Ngor : le meurtrier finalement arrêté à Saly

La brigade de recherches de Faidherbe a arrêté le présumé meurtrier dans l’affaire de la femme retrouvée morte dans son appartement à Ngor tard dans la nuit.

48 heures après les faits, la brigade de recherches de Faidherbe a résolu le meurtre de Nd. C. S, une travailleuse de nuit à Ngor, en arrêtant le présumé meurtrier. Répondant sous le nom de Cheikh D. Niang dit Baye Fall, l’homme en question s’est réfugié à Saly, après avoir tué dame Nd. C. S dans son appartement au cours d’une bagarre, rapporte Seneweb. Sur instruction du haut commandement de la gendarmerie, les enquêteurs de la BR de Faidherbe ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour attraper le coupable en fuite.

Localisé à Saly dans la petite côte, Cheikh D. Niang a été surpris par les pandores au niveau de la plage Safari, où il s’était réfugié. Toujours selon la source, il aurait même avoué son crime. Attrapé ce jeudi, il est en train d’être transféré à Dakar pour les besoins de l’enquête. Le mis en cause avait emporté le téléphone portable de la victime, après son crime.

Pour rappel, hier, trois personnes, dont deux travailleuses de nuit, ont été arrêtées par la gendarmerie pour nécessité d’enquête. Ils pourraient tous être libérés prochainement.

Chavirement du navire ‘’Princesse Jessica’’ : Les précisions du Haut Commandant du Port de Dakar

Les images du cargo « Princesse Jessica » sombrant dans l’eau à quelques mètres d’un quai du port autonome de Dakar (PAD), ont fait le tour de la toile, ce jeudi 17 octobre 2024. L’accident suscite de nombreux commentaires dans les réseaux sociaux poussant le Haut Commandant du Port, Ibrahima Diaw à couper court aux rumeurs sur les raisons du chavirement.

le Commandant Diaw revient sur les faits avec force détails. « On a eu un incident dans la nuit du 15 au 16 octobre 2024. Le navire ‘’Princesse Jessica’’ qui était à quai a été effleuré par un autre navire. Malheureusement, plus petit de taille, le navire ‘’Princesse Jessica’’ a eu des voies d’eau (entrée d’eau imprévue dans le navire par la suite d’une ouverture dans la coque sous la ligne de flottaison, NdlR) et a coulé à quai », confie-t-il.

M.Diaw de préciser que l’incident n’impacte en rien les activités portuaires puisque, souligne-t-il, « le navire ‘’Princesse Jessica’’ est sur le quai 23 -un quai non commercial qui n’est pas utilisé par le PAD- depuis longtemps ». Conformément aux règles de sécurité portuaire, le périmètre de chavirement a été balisé le temps que l’enquête et les autres procédures administratives soient faites.

« Étant donné que c’est un accident qui concerne deux navires (étrangers), ce sont les compagnies qui vont entrer en jeu avec les assureurs. Du côté du Port autonome de Dakar, nous attendons que la procédure soit faite. Il y a l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) qui va faire sa procédure et les assurances des deux navires vont faire leurs négociations. Une fois ces procédures faites, nous allons renflouer le navire, le remorquer et le sortir du port », signale le Commandant Diaw.

Cependant, précise-t-il, « le navire était vide. Les gardiens qui se trouvaient sur le bateau au moment des faits ont pu descendre. D’ailleurs ce sont eux qui ont filmé la scène ».

Ministère de la Santé : En sang, une femme et son enfant battus par un vigile

Le visage en sang, les habits en bandoulière et les mains sur la tête en train de pleurer : les images qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant une femme devant l’une des directions du ministère de la Santé, sont devenues virales.

Sur l’image postée sur Instagram, un vigile du ministère est accusé d’avoir violemment battu la femme sans défense, avant de faire de même avec son enfant qui tentait de la défendre. Les faits ont eu lieu devant la direction du programme de la lutte contre la tuberculose, et pour l’instant, les raisons d’un tel acte sont inconnues. Selon un témoin, malgré les blessures et le sang qui coulait de la dame, il n’y a eu aucune assistance médicale. 

Meurtre d’un Sénégalais en Argentine : Matar Diouf, grand frère de la victime, témoigne

La communauté sénégalaise d’Argentine a été frappée par un drame, avec l’assassinat de Babacar Diouf. Le jeune homme, originaire de Diourbel, a été lâchement poignardé sur son lieu de travail par un agresseur. Dans le quartier de Médinatoul où habitait le jeune Babacar Diouf, sa famille et ses proches sont inconsolables. Matar Diouf, grand frère du défunt, décrit son jeune frère comme une personne « douce et sans histoire ».

« Nous étions anéantis, quand nous avons reçu la nouvelle de son assassinat. Babacar était un jeune homme doux, travailleur et très généreux envers sa famille. Il y a quelques jours, il avait envoyé de l’argent pour les charges de la maison. C’est un énorme coup dur pour la famille, parce qu’il était un soutien important pour nous. Mais c’est la volonté divine. Nous sommes musulmans et nous ne pouvons qu’accepter la volonté divine. Toutefois, nous sollicitons l’aide de l’État du Sénégal pour pouvoir rapatrier le corps », a-t-il témoigné.

Babacar Diouf était marié et père d’un garçon et d’une fille.

​Ndella Madior Diouf donne de ses nouvelles : « Je suis en train d’utiliser toutes mes économies »

Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé », en prison depuis décembre dernier, donne de ses nouvelles. La directrice de Saphir FM, qui est entre l’attente interminable d’un procès qui tarde à se profiler, semble souffrir le martyr de la mort de son business et de la perte de profit. Elle aurait confiée à une de ses connaissances, au cours d’une visite au Camp pénal de Liberté 6, qu’elle est « en train de d’utiliser toutes ces économies ». 

L’Observateur qui rapporte ses propos, revient sur les déclarations de Ndella Madior Diouf. « La vie en prison est couteuse pour les femmes. En plus de la nourriture, il faut acheter des produits d’hygiène ou de premières nécessités. Les proches ne peuvent pas toujours subvenir aux besoins des détenues », a expliqué la propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé » à une source interne. 

  » Le changement de cellule »

Ndella Madior Diouf est détenue depuis plus de dix mois à la prison pour femmes de Liberté 6. Elle a, d’abord, été incarcérée dans la chambre numéro 3 avant d’être transférée dans la chambre numéro 6. Aucun détail n’a été fourni quant aux raisons de ce changement de cellule. Actuellement, elle partage un matelas avec une autre détenue dans une cellule exiguë, qui abrite également sept autres détenues, rapporte le journal.

Diéguy Diop : « Ce qui se passe à la cave fait peur »

L’étau se desserre autour de l’ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire. Diéguy Diop est libre. Poursuivie pour détournement de deniers publics, elle a consigné 28 millions de francs CFA pour bénéficier d’une liberté provisoire. La responsable de l’Apr revient sur les conditions de sa détention dans un entretien accordé à L’Observateur. « Je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, un passage à la cave [du Tribunal de grande instance de Dakar]. Je ne le souhaite à aucune personne, en particulier à une femme ou à une mère car c’est une restriction de liberté qui est, à la limite, dégradante », réagit-elle avant d’expliquer : « 

« J’étais derrière les grilles de la cave, un monde nouveau que je découvrais. Ce jour-là, j’ai ressenti, paradoxalement, à la fois de la fierté et de la colère. La fierté, parce que je me suis dit que c’était à cause de mes opinions politiques que je me retrouvais là. Mais aussi de la colère, car il n’est jamais normal que des Sénégalais ayant accédé à un certain niveau de magistrature utilisent l’État contre un adversaire politique. C’est déplorable. Je trouve également regrettable que mon ministre de tutelle ait juré de m’envoyer en prison. »

L’interlocutrice du journal du Groupe futurs médias confie avoir été « particulièrement marquée », dans la cave, par le sort de deux prévenus. « Il y avait un vieil homme d’environ 80 ans, un fournisseur, qui avait du mal à s’adapter, vu son âge avancé. Son cas m’a particulièrement touchée. Il y avait aussi un jeune de 15 ans. J’ai immédiatement pensé à ma fille, qui a le même âge, et cela m’a fait craquer. Ce qui se passe à la cave fait vraiment peur », détaille-t-elle.

Coups et blessures volontaires : il fracture avec un tournevis le bras de son épouse qui lui réclamait…

S. J. Chizoba a été condamné à trois mois dont 15 jours ferme de prison. Le Nigérian a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires après avoir fracturé le bras de son épouse, K. Keïta, avec un tournevis, causant à la victime une Incapacité temporaire de travail (ITT)  de 30 jours.

Attrait à la barre du Tribunal de Dakar, le mari nie partiellement les faits, en racontant leur dispute. « Elle m’avait demandé 500 000 F CFA, mais je lui ai expliqué que je disposais pas encore de cette somme, et qu’il fallait attendre la fin du mois », déclare-t-il. Repris par L’Observateur, il ajoute : « A la veille de notre accrochage, on avait passé la nuit dans une autre chambre de notre domicile. Le lendemain, lorsque je lui ai demandé les clés de la chambre conjugale, elle a refusé de me les remettre. »

« C’est ainsi que, soutient-il, j’ai pris un tournevis pour défoncer la porte, mais elle m’a surprise avec un pilon que j’ai voulu récupérer. » En aucun cas, affirme le Nigérian, il n’a utilisé le tournevis contre son épouse. « Je ne sais pas comment comment elle s’est blessée à la main droite, mais je ne l’ai pas poignardée », jure Chizoba. 

Le juge objecte, en se référant sur le certificat médical présenté par la partie adverse. Lequel document montre « le bras [de K. Keïta] est fracturé à l’aide d’un objet pointu », rapporte le journal du Groupe futurs médias. Qui conclut que le prévenu finira pas se confondre en excuses : « On a deux enfants. J’ai honte. […]. »

Affaire ONAS : Dr Cheikh Dieng convoqué ce lundi à la Section de recherches (Sr)

L’ex-directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, est convoqué ce lundi à la Section de recherches (Sr) à 16 h pour une affaire le concernant. Probablement, l’affaire ONAS pour laquelle il a été démis de ses fonctions. Joint par DakarActu, Dr Cheikh Dieng confirme l’information. 
 
Il faut noter que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, lors de la révision de la constitution pour la suppression des institutions telles que le Cese et le Hcct, avait fait savoir qu’une enquête sur l’ensemble des faits liés à cette affaire a été ordonnée. Il avait indiqué devant les députés que « c’est une affaire qui sera tirée au clair et tous ceux qui y seront mêlés seront sectionnés à hauteur de leurs actes ».

Charlatanisme et escroquerie portant sur plus de 4 millions : Moustapha Dramé, « yallay kassé » risque 2 ans ferme

Le marabout du réseau social tik-tok, Serigne Moustapha Dramé, « yallay kassé », est trainé en justice par un de ses abonnés. Ce dernier nommé, Omar Thiam, accuse le monsieur d’avoir usé de manoeuvre frauduleuse avant de lui gruger d’une somme de 4.675.000 francs Cfa. L’homme à la crédibilité chétive est réputé de répandre des prédications jugées mensongères sur la toile. Poursuivi pour escroquerie et charlatanisme, le prévenu a été présenté hier, aux magistrats du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il ressort de la procédure que le plaignant déclare avoir connu le prévenu via le réseau social Tiktok.Au fil du temps il a sympathisé avec le marabout et a commencé à lui rendre visite chez lui. «Lors  d’une de ces visites, je lui ai fait part de mon souhait de voyager au Canada. C’est ainsi qu’il m’a mis en rapport avec un de ses amis. Toutefois c’est à lui que j’ai remis mes 4 millions 675 mille francs CFA. Par ailleurs, il m’a recontacté pour me dire que mes affaires sont compliquées et m’a demandé de l’argent pour faire les prières», a déclaré la partie civile qui n’osait pas regarder le prévenu. La tête baissée, il précisait tout au long de sa déposition que le prévenu est son ami et marabout.

Pour sa part, Moustapha Dramé ne conteste pas la remise de l’argent. Il ne nie pas non plus avoir mis en rapport Omar Thiam avec un de ses amis pour qu’il se rende au Canada. Par ailleurs dit-il, il a tenu à préciser qu’il n’est pas habilité à lui octroyer un visa. D’ailleurs affirme-t-il, quand le projet de voyage a foiré, il a remis 750 mille francs CFA à Omar. Parce que dit-il, celui-ci réclamait son argent. Dans sa logique de désintéresser le plaignant, il lui a remis 1 million 225 francs CFA.

S’agissant du charlatanisme, il conteste. Maitre coranique de son état, il soutient avoir inculqué des prières à Omar Thiam pour lui faciliter son projet. À la suite de la partie civile qui a réclamé 2 millions de francs CFA en guise de dédouanement, le maître des poursuites a requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.

Pour sa part, l’avocat de la défense Me Alioune Badara Fall a sollicité la relaxe pure et simple de son client. A l’en croire, son client ne peut être condamné pour escroquerie. «Si on regarde les faits de l’espèce, la partie civile dit être allé vers Dramé. Il a dit que ce n’est pas ce  dernier qui lui a promis un visa. Être présent sur les réseaux sociaux n’est pas un délit», a déclaré Me Fall qui reproche au représentant du ministère public d’avoir requis avec émotion. L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 16 août prochain.

Aïssatou TALL (Actusen.sn)