Coups et blessures volontaires : il fracture avec un tournevis le bras de son épouse qui lui réclamait…

S. J. Chizoba a été condamné à trois mois dont 15 jours ferme de prison. Le Nigérian a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires après avoir fracturé le bras de son épouse, K. Keïta, avec un tournevis, causant à la victime une Incapacité temporaire de travail (ITT)  de 30 jours.

Attrait à la barre du Tribunal de Dakar, le mari nie partiellement les faits, en racontant leur dispute. « Elle m’avait demandé 500 000 F CFA, mais je lui ai expliqué que je disposais pas encore de cette somme, et qu’il fallait attendre la fin du mois », déclare-t-il. Repris par L’Observateur, il ajoute : « A la veille de notre accrochage, on avait passé la nuit dans une autre chambre de notre domicile. Le lendemain, lorsque je lui ai demandé les clés de la chambre conjugale, elle a refusé de me les remettre. »

« C’est ainsi que, soutient-il, j’ai pris un tournevis pour défoncer la porte, mais elle m’a surprise avec un pilon que j’ai voulu récupérer. » En aucun cas, affirme le Nigérian, il n’a utilisé le tournevis contre son épouse. « Je ne sais pas comment comment elle s’est blessée à la main droite, mais je ne l’ai pas poignardée », jure Chizoba. 

Le juge objecte, en se référant sur le certificat médical présenté par la partie adverse. Lequel document montre « le bras [de K. Keïta] est fracturé à l’aide d’un objet pointu », rapporte le journal du Groupe futurs médias. Qui conclut que le prévenu finira pas se confondre en excuses : « On a deux enfants. J’ai honte. […]. »

Affaire ONAS : Dr Cheikh Dieng convoqué ce lundi à la Section de recherches (Sr)

L’ex-directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, est convoqué ce lundi à la Section de recherches (Sr) à 16 h pour une affaire le concernant. Probablement, l’affaire ONAS pour laquelle il a été démis de ses fonctions. Joint par DakarActu, Dr Cheikh Dieng confirme l’information. 
 
Il faut noter que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, lors de la révision de la constitution pour la suppression des institutions telles que le Cese et le Hcct, avait fait savoir qu’une enquête sur l’ensemble des faits liés à cette affaire a été ordonnée. Il avait indiqué devant les députés que « c’est une affaire qui sera tirée au clair et tous ceux qui y seront mêlés seront sectionnés à hauteur de leurs actes ».

Sénégal – Malawi : Le 11 de départ probable de Pape Thiaw

Quel onze de départ pour la première de Pape Thiaw en tant que sélectionneur intérimaire du Sénégal ? 

La question a été posée au technicien sénégalais hier jeudi lors de la conférence de presse de l’avant-match face au Malawi. Alors que le 3-5-2 de son prédécesseur Aliou Cissé n’avait pas du tout convaincu les observateurs et supporters, notamment au niveau de l’animation, il a été demandé à Pape Thiaw s’il comptait reconduire ce système en y apportant quelques réajustements. Mais, comme pressenti, ce dernier s’est montré évasif sur le sujet.

« C’est vrai on a beaucoup travaillé pour pouvoir gagner le match de demain et espérons que cela se fera. Mais bon après ce que je propose, je préfère attendre demain. C’est sur le terrain que vous le verrez. Ce n’est pas quelque chose que je vais dévoiler devant vous en cette veille de match », a répondu le vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations 2022. Justement, si l’on se réfère à ses préférences lors qu’il dirigeait les Locaux, le 4-3-3 s’impose comme une évidence. Un dispositif qui semble plus en phase avec les profils qui composent l’effectif.

Vers un retour au 4-3-3 ?

Ainsi, Seny Dieng devrait assurer les cages en l’absence d’Edouard Mendy, malgré les débuts prometteursde Cheikh Lo Ndoye dans la taniére. Kalidou Koulibaly et Moussa Niakhaté formeront la charnière centrale sénégalaise, soutenue par Ismail Jakobs et Formose Mendy, qui occuperont respectivement l’arrière gauche et l’arrière droit. Pape Gueye est attendu pour assurer les arrières de Lamine Camara et de Pape Matar Sarr qui feront le lien entre le milieu et l’attaque. Cette dernière devrait être composée par Sadio Mané (ailier gauche), Iliman Ndiaye (ailier droit) et Boulaye Dia (en pointe).

La composition probable du Sénégal : Seny Dieng – Ismail Jakobs, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, Formose Mendy – Pape Gueye, Lamine Camara, Pape Matar Sarr – Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Boulaye Dia

Sénégal: Habib Beye a dit non

Habib Beye est un entraineur libre. Mais pas un entraineur qui veut dans l’immédiat prendre les commandes de l’équipe du Sénégal.

La FSF tient à remercier Monsieur Aliou Cissé pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a eus à diriger depuis son arrivée en 2011 et lui souhaite plein succès pour l’avenir“. Voici le communiqué de la fédération sénégalaise de Football qui a mis fin aux fonctions d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe du Sénégal.

Il faudra donc trouver le remplaçant de celui qui aura offert aux Lions leur premier titre continental en 2019 et des parcours honorables en Coupe du Monde. Les noms de l’expérimenté Hervé Renard et des fougueux Omar Daf et Habib Beye ont été cités.

Charlatanisme et escroquerie portant sur plus de 4 millions : Moustapha Dramé, « yallay kassé » risque 2 ans ferme

Le marabout du réseau social tik-tok, Serigne Moustapha Dramé, « yallay kassé », est trainé en justice par un de ses abonnés. Ce dernier nommé, Omar Thiam, accuse le monsieur d’avoir usé de manoeuvre frauduleuse avant de lui gruger d’une somme de 4.675.000 francs Cfa. L’homme à la crédibilité chétive est réputé de répandre des prédications jugées mensongères sur la toile. Poursuivi pour escroquerie et charlatanisme, le prévenu a été présenté hier, aux magistrats du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il ressort de la procédure que le plaignant déclare avoir connu le prévenu via le réseau social Tiktok.Au fil du temps il a sympathisé avec le marabout et a commencé à lui rendre visite chez lui. «Lors  d’une de ces visites, je lui ai fait part de mon souhait de voyager au Canada. C’est ainsi qu’il m’a mis en rapport avec un de ses amis. Toutefois c’est à lui que j’ai remis mes 4 millions 675 mille francs CFA. Par ailleurs, il m’a recontacté pour me dire que mes affaires sont compliquées et m’a demandé de l’argent pour faire les prières», a déclaré la partie civile qui n’osait pas regarder le prévenu. La tête baissée, il précisait tout au long de sa déposition que le prévenu est son ami et marabout.

Pour sa part, Moustapha Dramé ne conteste pas la remise de l’argent. Il ne nie pas non plus avoir mis en rapport Omar Thiam avec un de ses amis pour qu’il se rende au Canada. Par ailleurs dit-il, il a tenu à préciser qu’il n’est pas habilité à lui octroyer un visa. D’ailleurs affirme-t-il, quand le projet de voyage a foiré, il a remis 750 mille francs CFA à Omar. Parce que dit-il, celui-ci réclamait son argent. Dans sa logique de désintéresser le plaignant, il lui a remis 1 million 225 francs CFA.

S’agissant du charlatanisme, il conteste. Maitre coranique de son état, il soutient avoir inculqué des prières à Omar Thiam pour lui faciliter son projet. À la suite de la partie civile qui a réclamé 2 millions de francs CFA en guise de dédouanement, le maître des poursuites a requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.

Pour sa part, l’avocat de la défense Me Alioune Badara Fall a sollicité la relaxe pure et simple de son client. A l’en croire, son client ne peut être condamné pour escroquerie. «Si on regarde les faits de l’espèce, la partie civile dit être allé vers Dramé. Il a dit que ce n’est pas ce  dernier qui lui a promis un visa. Être présent sur les réseaux sociaux n’est pas un délit», a déclaré Me Fall qui reproche au représentant du ministère public d’avoir requis avec émotion. L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 16 août prochain.

Aïssatou TALL (Actusen.sn)

SÉCURITÉ: Lancement des « Mercredis de la police » par le directeur de la Formation de la police nationale

La police nationale a organisé une journée intitulée « Les mercredis de la police », ce mercredi 9 octobre 2024, à la Direction de la formation  de la police nationale. Cette journée avait comme thème « La gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative  de la sécurité ». Lors de cette rencontre, plusieurs points ont été développés dans le cadre d’assurer la sécurité de la population. 

Pour la commissaire Sanou Diouf, «il ne s’agit pas aujourd’hui d’apporter toutes les solutions à tous les problèmes liés à la sécurité. Notre ambition est plus modeste. Il s’agit de poser une pierre partout pour l’édification stratégique permettant de créer une synergie  entre police, population, acteurs et experts pour renforcer la sécurisation des populations, dans le cadre d’une approche collaborative ». 

Selon le professeur Djibi Diakhaté, sociologue, l’insécurité résulte de la méchanceté de l’homme  envers son prochain, parce que l’homme veut tout le bien pour lui seul et ne le souhaite pas à ses semblables. 

Il a été aussi souligné la question des accueils au niveau des commissariats et le problème des contrôles qui créent parfois beaucoup de difficultés. En effet, il est mentionné par un intervenant à cette rencontre la création de polices de proximité. Ce concept permettrait de créer une certaine proximité entre la police et la société parce que la police ne peut pas demander une collaboration avec la société, si elle fait peur à cette société. 

Des aspects positifs à développer ont été aussi donnés par le commissaire  divisionnaire Mandjibou Lèye, comme la transparence, l’efficacité, l’efficience, la participation, la responsabilité, les recours d’expériences, la collaboration et l’interopérabilité. 

Après avoir remercié l’ensemble des personnes présentes à cette journée de réflexion, le directeur  de la Formation de la police nationale, Mame Seydou Ndour,  a dit accepter toutes critiques et assuré de veiller de la meilleure des façons pour améliorer l’alliance de paix entre la police et la population.

Gueum Sa Bopp ” les jambaars” : « L’ex-agent de comptoir , le plus nul des ministres du gouvernement du Sénégal… »

En conférence de presse, le mouvement Gueum Sa Bopp les “jambaars” n’a pas raté El Malick Ndiaye, le ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens, qui était hier devant la presse avec les leaders de PASTEF, pour se prononcer sur les élections législatives.

La réplique du berger à la bergère ! un adage bien suivi par  les camarades du président Bougane . Ces derniers n’ont pas manqué de brûler  D’après les cadres de Gueum Sa Bopp “les jambaars”, D’près eux ” El Malick NDIAYE est l’ex-agent de comptoir ,  voir un planton le plus nul des ministres du gouvernement du Sénégal, monsieur El Malick NDIAYE et sa bande d’incompétents ont tenu une conférence de presse pour s’attaquer au président Bougane Gueye DANI, leader de notre mouvement Geum Sa Bop les “Jambaars” et candidat aux élections législatives sur la liste de SAAM SA KADDU.

Ainsi , leur inquiétude et leur manque de sérénité témoignent de leur échec lamentable suite à leur tentative de freiner l’élan populaire autour du Président Bougane Gueye DANI. La légèreté de leurs propos est suffisante comme preuve de leur incompétence face aux difficultés qui harcèlent les Sénégalais dans les foyers, dans les marchés, dans les bureaux, etc. Le Sénégal est en faillite » peut on lire dans le communiqué.

Sénégal-Malawi : mauvaise nouvelle pour Pape Thiaw

Le Sénégal affrontera le Malawi, ce vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, dans le cadre des qualifications de la Can 2025, sans Abdallah Sima (7 sélections). L’attaquant de Brest (Ligue 1) est forfait. Il souffre «d’une lésion musculaire de grade 2», selon le médecin des Lions, Abdourahmane Fédior, repris par Record. Ce dernier informe que le joueur de 23 ans a été autorisé par le staff de la sélection à retourner dans son club.

L’absence de Sima est un coup dur pour Pape Thiaw, le nouvelle sélectionneur national. Certes l’attaque des Lions ne manque pas de munitions (Nicolas Jackson, Boulaye Dia, Sadio Mané, Ismaïla Sarr…). En dehors de Sarr, ces derniers sont tous en forme en club. Mais le Brestois aurait pu constituer une option supplémentaire, offrir plus de variété au successeur de Aliou Cissé. Sima est auteur de 3 buts (Ligue des champions) et 1 passe décisive (Ligue 1) en 7 matchs cette saison, toutes compétitions confondues.

La réponse de Doudou Kâ a El Malick sur les marchés des Aéroports du Sénégal

Le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a mentionné avoir découvert des marchés fictifs liés à l’acquisition de matériel de handling pour les six aéroports internationaux en service au Sénégal. Dans un texte, Doudou Ka, ancien ministre des Transports aériens sous Macky Sall et également ancien directeur de AIBD SA lui a répondu. Il dément catégoriquement les propos de El Malick Ndiaye et fait une mise au point. Voici l’intégralité de ses propos. 

« J’ai pris connaissance avec stupéfaction des affirmations grotesques avancées par le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens concernant des marchés prétendument fictifs liés à l’acquisition de matériel de handling pour les six (6) aéroports internationaux en service au Sénégal. Dans ses tentatives répétées de ternir l’image de la gestion de notre régime, il ne fait que démontrer son ignorance d’un secteur dont la complexité semble le dépasser. Comment expliquer, autrement, sa confusion manifeste entre les chariots passagers et le matériel de handling commandé ?
Ainsi, je tiens à apporter un démenti formel et catégorique non seulement aux allégations diffamatoires, mais également aux accusations infondées formulées par Monsieur Malick Ndiaye. Ses diverses interventions médiatiques, depuis sa nomination, semblent avoir pour seul objectif de porter atteinte à mon honneur et à l’excellent bilan que j’ai réalisé dans le domaine des transports aériens, un bilan qui m’a valu des distinctions et des promotions au sein de l’État.
Lorsque la compétence cède le pas à l’ignorance, la mauvaise foi devient alors sans limites. Il n’est donc guère surprenant de constater la grossièreté de ses accusations, qui sont catastrophiques pour un ministre en charge d’un portefeuille aussi crucial dans la stratégie de développement du Sénégal.
En réalité, un marché de près de 8 milliards de francs CFA a été bien conclu pour équiper l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de matériel neuf permettant d’assurer une assistance au sol conforme aux meilleures normes mondiales.
C’est là le seul point sur lequel le ministre et moi pouvons éventuellement tomber d’accord.
Toutefois, dans un contexte d’instabilité régionale, il était impératif pour notre pays de garantir, de manière souveraine et autonome, le traitement sécurisé des vols sensibles, tant à l’atterrissage qu’au décollage, à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ainsi, au plus haut niveau de l’État, il nous a été ordonné de doter l’Armée de l’air du matériel de handling nécessaire pour assumer cette responsabilité sécuritaire et opérationnelle. Un deuxième lot d’équipements a donc été acquis et entièrement livré pour les opérations au sol des avions sensibles à l’aéroport militaire de Yoff.
De plus, un troisième lot avait été prévu pour les autres aéroports internationaux régionaux (Saint-Louis, Cap Skirring, Tambacounda et Kédougou) en phase de reconstruction afin de stimuler le trafic et de certifier ces plateformes.
Ce dernier lot de matériel, bloqué au port de Dakar depuis plusieurs mois à cause d’un différend douanier, est le contrat prétendument fictif dont parle le ministre, véhiculant ainsi l’idée erronée que les équipements n’ont pas été livrés.
Ainsi, le total des trois lots destinée à l’équipement en matériel de handling des six (6) aéroports s’élève à 23 milliards, conformément aux ambitions de la stratégie de hub aérien du Sénégal et comprenant les fameux 8 milliards francs CFA du ministre initialement estimé par mes services uniquement pour l’aéroport AIBD.
Dans son agenda de dénigrement, le ministre ne cesse d’évoquer des « contrats secret défense ». Il s’est même permis de proférer des accusations contre un général de division, chef d’état de l’Armée de l’air sénégalaise, signataire desdits contrats dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée entre AIBD.sa et l’armée de l’air, en l’accusant de s’être procuré d’un cachet secret défense. Ces allégations, d’une gravité extrême, sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale et de compromettre l’intégrité de ceux qui sont responsables de la défense du Sénégal. Le problème avec Monsieur Malick Ndiaye est qu’il n’a aucune idée de ce qu’il ignore. Sinon, il aurait évité de confondre un contrat militaire, par nature secret défense, et un contrat public civil pouvant éventuellement être requalifié secret défense.Contrairement aux insinuations trompeuses du ministre, je n’ai pas signé, approuvé ou commandé lesdits matériels de handling évoqués. Ce n’était pas dans mes attributions en tant que ministre.
Aujourd’hui, je ressens le devoir de revendiquer et d’éclairer les Sénégalais sur le bilan (actif et passif) du régime de Macky Sall en matière de transport aérien. En effet, le 23 avril 2021, lors d’un Conseil présidentiel, le Président Macky Sall m’a fait l’honneur d’approuver la stratégie de hub aérien du Sénégal, que j’avais présentée sous l’autorité de mon ministre, en approuvant 15 projets prioritaires phares à réaliser entre 2021 et 2025. Parmi ceux-ci se trouvent la reconstruction et la mise aux normes des aéroports de Yoff, Saint-Louis, Thiès, Kaolack, Linguère, Kolda, Sédhiou, Kédougou, Ziguinchor, Cap Skirring, Tambacounda, le rééquipement et le renforcement de l’ANACIM, la construction de l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile, la construction d’un centre de maintenance aéronautique, la reconstruction du pavillon présidentiel de Yoff, et la rénovation du salon d’honneur de l’aéroport AIBD. De plus, nous envisagions le renouvellement du matériel de handling dans tous les aéroports internationaux civils et civilo-militaires, ainsi que du matériel de lutte contre les incendies, l’acquisition de 17 aéronefs et hélicoptères pour la formation des pilotes au Sénégal, ainsi que le paiement d’une dette de 124 milliards FCFA pour que le Sénégal puisse retrouver la propriété de son principal aéroport, l’AIBD. Enfin, il s’agissait aussi de renforcer le pavillon national Air Sénégal et d’assurer la structuration du financement de tous ces projets prioritaires.
Cette grande ambition dont la mise en œuvre a été largement entamée en laissant au nouveau régime un bilan impressionnant, symbolisant le démarrage d’une transformation structurelle et systémique du secteur, témoigne des avancées majeures réalisées dans le domaine des transports aériens, reconnues par l’ensemble des acteurs de la plateforme aéroportuaire. Il reflète une vision au service des ambitions de souveraineté aéronautique et aéroportuaire du Sénégal, que j’ai mise en œuvre avec la contribution des compétences individuelles, civiles, militaires et collectives nationales. Les résultats obtenus sont à la hauteur de notre engagement.
Monsieur le Ministre, votre manque de vision et de talent vous disqualifie en tant qu’arbitre des ambitions de l’aéronautique civile et militaire nationale.
La gestion des affaires publiques et des questions de défense nationale ne doit pas se transformer en un spectacle médiatique. Si votre obsession est de me dénigrer, faites-le, mais épargnez les gardiens de la Défense nationale.
Il est tout à fait possible de dissocier l’exigence de transparence et de reddition des comptes des approximations d’un ministre impréparé, dépassé par l’ampleur de la tâche qui l’attend. L’Inspection Générale d’État (IGE), l’Inspection Générale des Forces Armées (IGFA) et la Justice sont compétentes pour assurer la reddition des comptes. Nous ne saurions accepter de règlements de compte contre un futur adversaire politique sur des sujets aussi sensibles et stratégiques.
En fin de compte, la vérité est implacable : ceux qui cherchent à détruire les fondations de notre régime en s’appuyant sur des mensonges ne feront qu’affaiblir leur propre crédibilité. Je ne permettrai pas que l’acharnement d’un ministre incompétent, zélé, ternisse les réalisations qui forgent l’avenir de notre secteur aérien. Qu’ils se rappellent que l’intégrité et la compétence parlent plus fort que les calomnies. Ce pays mérite des leaders visionnaires, pas des fauteurs de trouble.
Comme le disait Samuel Johnson, presque toute l’absurdité du comportement émane du désir d’imiter ceux à qui l’on ne peut ressembler. Dans son zèle populiste, Monsieur Malick Ndiaye ne fait que tenter de reproduire des modèles dont il ne possède ni le talent ni la stature, se contentant de divertissements stériles tout en laissant les véritables préoccupations des Sénégalais de côté.
Le véritable sujet, c’est la réalité économique et sociale de notre population. S’attaquer à l’héritage des autres ne saurait suffire à bâtir un avenir solide ; il est temps de prendre conscience des véritables enjeux auxquels notre pays fait face.
Doudou KA- Ingénieur des Ponts et Chaussées Paris- Ancien Ministre des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires- Ancien Directeur général d’AIBD.sa »