LEGISLATIVE 2024: l’onp rappelle l’importance de la parité pour les listes

Toutes les listes qui ne respecteront pas la parité seront rejetées. Ce que l »Observatoire national de la Parité (ONP) a tenu à rappeler aux formations politiques engagées pour les législatives du 17 novembre prochain, dans un communiqué reçu à Seneweb. 

« Dans le cadre de l’établissement des listes de candidatures aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, l’Observatoire national de la Parité (ONP) invite les partis politiques, les coalitions de partis ainsi que les entités regroupant des personnes indépendantes, à veiller au respect des dispositions de l’article L.149 alinéa 6 du Code électoral relatives à la Parité.
L’ONP rappelle que le non-respect de la Parité constitue un motif de rejet de la liste en cause, conformément aux dispositions de l’article L.178-2 du Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière électorale (Décision n°14/E/2022 du 03 juin 2022).
Par conséquent, l’ONP exhorte les partis politiques, les coalitions de partis et les entités regroupant des personnes indépendantes, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter la Parité au moment du dépôt des listes de candidats. A cet égard, les formations politiques ou coalitions qui souhaitent avoir des informations sur les modalités de respect de la loi sur la Parité sur les listes de candidats peuvent contacter l’ONP au 33 825 28 26 ou consulter le site de l’Observatoire à l’adresse www.onp.sn. »

Bocar Samba Dièye vs CBAO : nouveau rebondissement

Suite mais pas fin du bras de fer opposant la banque Attijari (ex-CBAO) à l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye. Ce dernier, soutenu par l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), révèle que la banque a prélevé un montant de plus de 7,2 milliards de francs CFA sur son compte. 

« Ils ont prélevé plus de 2,5 milliards pour les frais d’agios et 5,6 milliards pour une traite comptabilisée dans la solde », regrette le président de l’Acsif, Famara Ibrahima Cissé, en se référant sur le rapport de l’expert financier sur cette affaire. L’expert en question a demandé, dans ses conclusions, la restitution de la somme, affirme Cissé : 

« Le rapport est donc clair et donne la vérité à Bocar Samba Dièye. On attendait que la banque restitue les biens [au commerçant]. Mais de 2008 à nos jours, [la banque] a usé de subterfuges pour conserver les biens et recherché des décisions de justice pour saisir ses biens hypothéqués ainsi que sa maison située à Grand-Dakar », accuse-t-il. 

L’Acsif ne compte pas baisser les bras. Son président annonce qu’un plan d’action est prévu pour « le respect de la décision de justice ». « Nous avons adressé des lettres au président de la République [Bassirou Diomaye Faye] et à son Premier ministre [Ousmane Sonko] en joignant le rapport d’expertise. Conformément au Jub Jubal Jubenti, il est temps qu’on redresse les banques notamment la CBAO qui fait souffrir d’honnêtes citoyens », clame-t-il.

Agression aux HLM : l’un des auteurs condamné à 6 mois ferme 

Multirécidiviste, âgé de 24 ans, Abdoulaye Fofana, un des agresseurs qui avait arraché avec ses deux complices le sac à dos d’un commerçant à la sortie d’une banque, a été jugé hier par le Tribunal des flagrants délits de Dakar. En plus de cette affaire de vol portant sur plus de 6 millions de FCfa, il lui est aussi reproché, rapporte L’Observateur, dans la même procédure, d’avoir volé l’IPhone 14 Pro Max de son voisin, Moussa Fall. Il est condamné à 6 mois de prison ferme.
 
Les faits remontent au début du mois de septembre dernier, ce jour où le commerçant a effectué un retrait de 2 506 000 FCFA dans une banque à Bopp. Puis, il a mis l’argent dans son sac à dos qui contenait la somme de 3 580 000 FCFA. À sa sortie de la banque, son sac contenant 6 080 000 FCFA a été violemment arraché par trois individus à moto. Leur forfait accompli, A. Fofana et ses complices ont pris la fuite sur leur moto. Le commerçant D. Diop a alors déposé une plainte contre ses deux agresseurs au commissariat de Biscuiterie-HLM. Heureusement pour lui, la scène du vol a été immortalisée par les caméras de surveillance installées aux alentours. Ce qui aurait permis aux éléments du commissaire de Biscuiterie HLM d’identifier formellement le prévenu, A Fofana. Bien connu des fichiers de la police, pour avoir été arrêté à plusieurs reprises pour divers délits, il sera interpellé au cours d’une patrouille. Interrogé sur procès-verbal d’enquête, il a nié les faits. Mais les images des caméras de surveillance l’ont enfoncé, selon les enquêteurs. Au cours de la procédure, d’autres plaignants se sont présentés au commissariat, se déclarant victimes des agissements du prévenu. Parmi elles, son voisin Moussa Fall, qui l’accuse d’avoir volé son IPhone 14 Pro Max. Disant bien connaître A. Fofana, il dit ne l’avoir pas poursuivi quand il a arraché son téléphone.
 
À la barre hier, Abdoulaye Fofana a nié fermement avoir participé à l’agression de Daouda Diop. « Je viens de le voir pour la première fois ». Je n’ai pas participé à son agression. » Même confondu aux images des vidéos de surveillance, il n’a pas varié dans ses dénégations. Concernant le vol de l’iPhone 14 Pro Max, il dira l’avoir ramassé au moment où la partie civile, Moussa Fall, se battait : « Il se battait avec quelqu’un et le téléphone est tombé. » Je l’ai ramassé avant de le vendre à 100 000 FCfa ». 
 
L’avocat du commerçant Daouda Diop a réclamé 7 millions FCfa. Mais, selon L’Observateur, le procureur de la République a requis la relaxe sur les accusations de vol avec usage de véhicule. À en croire le Maître des poursuites, il n’y a pas assez de preuves pour entrer en condamnation. Concernant le vol de téléphone portable, le parquet a requis contre lui 2 ans, dont 6 mois ferme. Finalement, conformément au réquisitoire du parquet, le prévenu a été relaxé des faits de vol au préjudice de Daouda Diop et condamné à 6 mois ferme pour vol à l’encontre de Moussa.

Fonction public: les agents et les retraités «en danger»

Dans un communiqué repris par Bés Bi, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) alerte sur «un grave danger» qui menace les agents de la Fonction publique et les retraités. Si l’on en croit Samba Sy secrétaire général) et ses camarades, le gouvernement envisagerait de baisser les salaires des premiers et les pensions des seconds.

«Comme en 1994, il s’agit de faire barrage […]. Le slogan ‘Touche pas à mon salaire !’ doit devenir, dès à présent, le cri de ralliement de tous les travailleurs désireux de défendre les acquis obtenus de haute lutte par des générations de travailleurs», suggère le Pit.
Le parti de gauche croit savoir que «les législatives du 17 novembre 2024 ne constituent ainsi qu’un frein temporaire à l’application de cette décision». Il embraye : «Un tel choix antisocial s’inscrit dans la logique de régimes politiques qui, cyniquement, considèrent les salaires des travailleurs comme de simples variables d’ajustement, rappelant tristement les années douloureuses des politiques d’ajustement structurel.» 

DAOUDA MINE SUR L’ÉLIGIBILITÉ DE BARTH: « Il est fort possible que le Conseil constitutionnel écarte sa candidature « 

Selon Daouda Mine, « Si les dispositions de l’article L29 du code électoral s’appliquent à Barthélémy Dias, il ne doit pas figurer sur la liste électorale. Il est fort possible que le Conseil constitutionnel écarte sa candidature pour les élections législatives anticipées.

A-t-il été radié des listes électorales entre-temps ? s’interroge le journaliste, avant de répondre que c’est le Conseil constitutionnel qui décidera

Le jour où sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf est devenue définitive, le ministre de la Justice de l’époque pouvait demander sa radiation de la liste des députés. Une décision qui aurait dû être actée, car c’est ce que dit la Constitution, ainsi que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En ce sens, il précise même que, concernant son mandat de député, il suffisait que le ministre demande sa radiation pour que Barth perde de facto son mandat. »

Le mandataire de Me Moussa Diop disparait avec la liste

Deux heures avant la fin de la clôture des dêpots des dossiers de candidatures aux éléctions anticipées du 17 novembre 2024,Me Moussa Diop et son parti Alternance générationnelle/Jotna sont confrontés à une situation complexe.

D’après l’avocat qui est dans tous ses états, son mandataire (Boubacar Camara) se serait volatilisé avec les dossiers de candidature du parti qu’il devait déposer à la Direction générale des élections depuis ce dimanche matin. Fixant un ultimatum au mandataire, Me Diop n’écarte pas de saisir le procureur de la République par une plainte. Voici l’intégralité de sa déclaration :

Mes chers Compatriotes,

Le parti AG/JOTNA, candidat aux élections Législatives du 17 novembre 2024 vit depuis ce matin une situation rocambolesque : son mandataire Boubacar Camara, en contact avec des personnes non identifiées mais dont il fait état et qui devait déposer nos listes complètes ce dimanche 29 septembre 2024 a confisqué les documents originaux de notre parti. Je lui lance un ultimatum jusqu’à 23h pour qu’il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j’irai déposer une plainte pénale contre lui auprès de Monsieur le Procureur de la République.

Nécrologie : la célébre chanteuse Aïda Samb en deuil (photo)

Ce samedi matin, la chanteuse sénégalaise Aïda Samb a partagé une nouvelle déchirante avec ses fans et le grand public. Avec une grande émotion, elle a annoncé le décès de sa petite sœur, Awa Samb, survenu dans la matinée.

Cette perte tragique a plongé la diva du mbalax dans un profond deuil, entourée de sa famille et de ses admirateurs qui lui témoignent tout leur soutien en cette période difficile. Même si Awa Samb n’était pas une figure publique, elle tenait une place précieuse dans la vie d’Aida samb qui a souvent souligné l’importance des liens familiaux dans son parcours personnel et professionnel. Cette disparition brutale a profondément affecté la chanteuse, reconnue non seulement pour sa voix unique, mais aussi pour son attachement sincère aux valeurs familiales.

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COMMUNIQUÉ DE LA COALITION « GEUM SA BOPP, LES JAMBAARS » CONFIRMATION DU MENSONGE D’ETAT ET DEMISSION EXIGÉE DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET

Communiqué de la coalition « Geum Sa Bopp, les Jambaars »
Confirmation du MENSONGE D’ETAT et DEMISSION exigée du ministre des Finances et du Budget
Le communiqué publié à la suite des propos du Président Bougane Gueye Dany ne fait que confirmer un mensonge d’État orchestré de manière désespérée pour couvrir l’implication du ministre des Finances, Cheikh Diba, dans les irrégularités financières de l’ancien régime. En masquant la vérité derrière une avalanche de jargon technique, les autorités tentent de tromper les Sénégalais, comme si nous étions incapables de comprendre que l’actuel ministre était une pièce centrale dans la mauvaise gestion qui continue de peser lourdement sur notre économie.
La tentative des nouvelles autorités de dissocier « programmation » et « exécution budgétaire » est un camouflage grotesque et un affront à l’intelligence collective des Sénégalais.
Croient-elles réellement que Cheikh Diba, alors qu’il était Directeur de la Programmation Budgétaire, n’a joué aucun rôle dans la gestion « douteuse » de l’époque ? S’il est aussi « professionnel » et « rigoureux » comme le prétend le communiqué, pourquoi le rapport d’audit qu’il a lui-même supervisé contient autant de dysfonctionnements et d’irrégularités ?
Pour rafraîchir la mémoire du public, voici les responsabilités de Cheikh Diba lorsqu’il était Directeur de la Programmation Budgétaire, sous l’autorité du Directeur général du Budget :
– Élaboration, en collaboration avec les autres services compétents, de la stratégie pluriannuelle de gestion des finances publiques ainsi que des documents y relatifs.
– Élaboration des projets de lois relatifs à la répartition des ressources et des charges de l’État.
– Contrôle de la conformité des documents budgétaires de l’État avec les principes et normes de gestion axée sur les résultats.
– Élaboration des programmes pluriannuels d’investissements publics.
– Pilotage des processus d’examen et d’arbitrage des documents budgétaires pluriannuels.
– Appui aux ordonnateurs dans la préparation de leurs projets annuels de performance.
– Suivi et analyse des budgets des ordonnateurs.
– Participation aux missions de négociation des accords de prêts ou de dons avec les partenaires techniques et financiers.
Avec des telles attributions, comment prétendre que Cheikh Diba n’était qu’un spectateur passif alors que les finances publiques sombraient dans l’irrégularité ? C’est une tentative maladroite de masquer ses responsabilités.
Nous exigeons la démission immédiate de Cheikh Diba. Son maintien à ce poste est une insulte à la transparence et à la bonne gouvernance que le peuple sénégalais exige.
Nous exigeons également qu’il clarifie sa position quant aux mensonges colportés par son Premier ministre, Ousmane Sonko, lors de la rencontre d’hier où Cheikh Diba, ministre de tutelle, brillait par son absence.
Le silence de Cheikh Diba ne fait que renforcer sa complicité. La coalition « Geum Sa Bopp, les Jambaars », demande des explications immédiates et des actions claires.
Le peuple mérite la vérité et les tentatives désespérées de manipulations ne feront que renforcer notre détermination à obtenir des comptes.
Le peuple sénégalais n’est pas dupe.
Nous n’oublions rien et nous exigeons des réponses.
Geum Sa Bopp, les jambaars