Une bande d’agresseurs qui opérait en plein jour au marché HLM (Dakar) avait heurté la sensibilité de l’opinion. La scène s’était déroulée le 06 septembre aux environs de 12 heures. Grâce à des captures vidéos, l’agression était devenue virale sur les réseaux sociaux. La bande organisée s’était attaquée à un individu qui était monté sur une moto avant de le dépouiller de son sac.
Dans ces mêmes circonstances de temps et de lieux, Diégane Sène, qui était à bord de son véhicule immatriculé AA 734 AE en a profité pour soustraire une liasse d’argent tombée du sac. Arrêté, le taximan est depuis lors en prison .
Ensuite la police s’est lancée aux trousses des autres membres de la bande. Ce qui a abouti à l’arrestation le 09 septembre, aux environs de 5 heures du matin dans la boîte de nuit << Vogue>>, située aux Almadies, à l’interpellation des nommés Woury Sow et Mody Ngom qui avaient activement participé aux faits. Eux aussi croupissent en prison depuis lors.
Mais, la police tenait à mettre la main sur toute la bande. C’est en continuant leurs investigations, que les enquêteurs ont appris que deux suspects membres de la bande, en l’occurrence Mamadou Diop alias » Papa Bou Ndaw » et Seydina Mouhamed Guèye alias » Petit Mouha » se sont refugiés à Sédhiou, dans le sud. Peu de temps après, ils ont fait leur retour à Dakar. Ils avaient pris une paisible retraite dans un appartement à la Cité Mixta. Un recoupement effectué par les policiers a confirmé cette information et les recherches ont permis d’identifier ledit appartement.
Une descente effectuée sur les lieux par les équipes de recherches a permis l’interpellation des susnommés le 19septembre à 18 heures 10 minutes, à la cité Mixta. Sur place, ces derniers ont été notifiés de leur droit à un conseil et des motifs de leur interpellation et placement en position de garde à vue.
A l’heure actuelle, plusieurs dignitaires du régime de Macky Sall font l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Mais, Cheikh Oumar Anne déclare que personne ne peut, lui, l’empêcher de voyager s’il le souhaite.
À l’heure où le nouveau régime a déclenché une reddition des comptes, il a décidé d’empêcher des membres du régime de Macky Sall de quitter le pays. Mais, Cheikh Oumar Anne déclare qu’une telle mesure ne l’ébranle aucunement. «Personne ne pourra m’interdire de sortir de ce pays si je veux sortir de ce pays. Personne je le dis», a-t-il martelé hier.
L’ancien ministre de l’Enseignemebt supérieur déclare qu’il n’a été épinglé par aucun rapport d’audit : «Je défie quiconque. Personne n’a rien contre moi. Maintenant on m’attaque parce que nous sommes dans une dynamique victorieuse qui va leur prendre le pouvoir», a-t-il déclaré.
Dans son rapport 2016, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) avait pourtant épinglé Cheikh Oumar Anne, alors Directeur général du Centre des œuvres Universitaires de Dakar (Coud). L’Ofnac avait même recommandé qu’il soit relevé de ses fonctions de Dg pour entrave à l’exécution normale d’une mission de vérification.
La structure qui était alors dirigée par Nafi Ngom Keita, avait aussi suggéré à l’autorité de prendre toutes les mesures utiles pour qu’il ne lui soit plus confié la responsabilité de diriger un organisme public. Mais, M. Anne sera promu Ministre, par la suite.
Comme annoncé précédemment, Khalifa Sall, Serigne Moustapha Sy, Anta Babacar Ngom, Bougane Gueye Dany, Déthié Fall, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum ont finalement officialisé leur Coalition qui porte le nom de « Samm Sa Kaddu /Sauver le Sénégal ».
Découvrez la déclaration commune des membres de la nouvelle Coalition :
En prélude aux élections législatives du 17 novembre prochain:
Considérant que le régime en place a failli à ses engagements en ne tenant pas les promesses faites aux Sénégalais;
Considérant les difficultés quotidiennes auxquelles les populations sont confrontées, liées à une situation économique morose, à une flambée du coût de la vie et à la perte massive d’emplois;
Considérant le désespoir croissant de notre jeunesse, qui, faute de perspectives, brave les dangers de l’émigration clandestine au péril de sa vie;
Considérant la nécessité d’encadrer les actions gouvernementales à travers un contrôle parlementaire effectif, l’évaluation des politiques publiques et le vote des lois par de dignes représentants du peuple;
Considérant la nécessité de revaloriser l’initiative parlementaire pour mieux répondre aux préoccupations et aux aspirations du peuple;
La coalition Samm sa kaddu: Sauver le Sénégal ! a été mise sur les fonts baptismaux pour offrir aux populations sénégalaises des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais.
Notre objectif est de constituer une majorité parlementaire forte, qui permettra d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, garantissant ainsi un véritable équilibre des pouvoirs et une meilleure gouvernance.
Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal reste ouverte à toutes les forces vives de la nation, désireuses de se joindre à cette dynamique de renouveau pour bâtir ensemble un Sénégal juste, prospère et solidaire.
Ont signé:
PUR ARC TAXAWU SENEGAL LES SERVITEURS P.R.P ENSEMELS PROSPERITE-PAIK AGIR Alliance Générationnelle GUEUM SA BOPP
Amadou Mahtar Mbow est décédé ce 24 septembre 2024 à l’âge de 103 ans. Ce grand homme qui fut scout, combattant, enseignant, député, opposant, ministre de l’Éducation nationale, puis de la Culture et de la Jeunesse du Sénégal, et qui deviendra le premier Africain directeur général de l’Unesco, aura traversé son époque avec dignité et grandeur, en portant au plus haut les droits et les valeurs culturels de ceux que l’on réduisait alors au tiers-monde. Federico Mayor, qui fut son successeur à l’Unesco, avait salué en lui « un grand Monsieur de ce monde ».
Le parcours exemplaire du professeur Amadou Mahtar Mbow s’inscrit dans une période d’importants changements historiques en Afrique et dans le monde, et témoigne des enjeux et des combats de ces époques.
À l’occasion du parrainage de la deuxième Université de Dakar (Unidak II), Alla Dieng, le président de l’Union des forces citoyennes (UFC), avait salué le professeur par ces mots, cités par le quotidien sénégalais Le Soleil du 31 mars 2015 : « En baptisant l’Unidak II au nom du professeur Amadou Mahtar Mbow, vous venez de rendre hommage, et de son vivant, à un homme qui le mérite très amplement. Vous l’avez fait certainement pour services rendus à plusieurs reprises à la nation, mais aussi à l’Afrique, au tiers monde et à toute la communauté scientifique internationale. »
De la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance
Amadou-Mahtar Mbow est né le 20 mars 1921 à Dakar. Lorsqu’il s’engage volontairement dans l’armée de l’air française à 18 ans, c’est la Seconde Guerre mondiale.
Il est démobilisé en 1945, commence par entreprendre des études d’aéronautiques, passe un baccalauréat en lettres modernes et rentre à l’Université de la Sorbonne où il obtient une licence ès lettres d’enseignement. Il fonde la « Fédération des étudiants africains en France », prépare une thèse de doctorat d’État en géographie et sort professeur d’histoire et de géographie.
De retour en Afrique, il est de 1951 à 1953 professeur au collège de Rosso en Mauritanie, puis de 1953 à 1957, il crée et dirige un service d’éducation de base – alphabétisation, éducation sociale et développement communautaire – sur plusieurs sites au Sénégal.
Durant la période d’autonomie interne du premier gouvernement sénégalais, il devient de 1957 à 1958, ministre de l’Éducation et de la Culture, mais démissionne très vite, pour s’engager pleinement dans la lutte pour l’indépendance de son pays.
Il redevient alors professeur au Lycée Faidherbe à Saint-Louis du Sénégal et à l’École normale supérieure de Dakar, et à partir de 1966, il est de nouveau ministre de l’Éducation nationale, puis ministre de la Culture et de la jeunesse, et député en 1968, à l’Assemblée nationale du Sénégal.
Du Sénégal à l’ONU
Porté par le Groupe africain et le Groupe des non-alignés, il est nommé en 1970 sous-directeur général chargé de l’éducation de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), et en 1974 les États membres le font élire à l’unanimité Directeur général de l’Unesco pour un mandat de six ans. Il sera alors la seconde personnalité d’un pays du tiers monde, après le Mexicain Jaime Torres Bodet, à occuper ce poste et donc le premier Africain et à être à la tête d’une des plus prestigieuses organisations des Nations unies. Il sera réélu, avec la même unanimité en 1980, pour un second mandat de sept ans.
Ces deux mandats, il les réalisera dans une période difficile, marquée par la guerre froide, durant laquelle il s’est efforcé de sauvegarder la cohésion des États membres autour des idéaux de l’organisation tout en œuvrant sans relâche pour l’ouverture et la connaissance réciproque à toutes les cultures des peuples du monde. De même, dans les domaines de l’éducation, par la promotion des savoirs et le renforcement de la coopération internationale ou des droits de l’homme, Amadou Mahtar Mbow a toujours porté les idéaux de paix et de fraternité humaine dans toute son action.
Mais des crises secouent l’Unesco et provoquent le départ des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de Singapour de l’organisation vers la fin de son deuxième mandat. Le journaliste Thassinda Uba Thassinda, dans son ouvrage intitulé Un Sahélien à l’Unesco, raconte « l’affaire Mbow », quand la presse tenta de le déstabiliser.
Le jour de son départ de l’Unesco, l’hommage de tous les États membres sera unanime pour saluer la qualité du travail accompli, y compris ceux des pays qui ont quitté l’organisation à cette époque et qui ont voulu témoigner de leur grande estime à l’égard de cet homme remarquable.
L’héritage
Le professeur d’histoire et de géographie qui a œuvré avec passion pour l’éveil des consciences et la reprise en mains par les Africains de leur destinée, des petits villages du Sénégal jusqu’à la présidence de l’Unesco, a publié de nombreux ouvrages, de nombreux manuels sur la renaissance de l’Afrique, sur sa philosophie d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, qui signent les combats du continent.
En 2008, des partis d’opposition réunis au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal, font appel à lui pour présider leurs assises nationales.
Les années passent, Amadou Makhtar Mbow se consacre à la lecture et à la rédaction de ses mémoires. Il aime participer à des conférences et mène une vie d’érudit et de pratiquant, entouré de sa famille.
Le patriarche qui a été de son vivant couvert d’éloges, restera pour tous, un exemple de sagesse et d’engagement aux côtés de son peuple, et aura fait entendre la voix et l’âme de l’Afrique à travers le monde.
Le ministre de l’Intérieur, Général Jean-Baptiste Tine, s’est attiré les foudres du leader de Gueum sa Bopp. Bougane Guéye Dany lui reproche sa partialité, en prévision des élections législatives prévues le 17 novembre prochain.
«Le Général Tine vient de prouver son militantisme au Pastef. Il a choisi d’être le premier des Généraux dont le parti pris alimente la perfidie électorale programmée. Gueum Sa Bopp ‘’les jambaars’’ récuse la prise de position du Général qui le disqualifie. Nous exigeons son départ’, a-t-il écrit sur son compte X.
Il y a quelques jours, le Général Tine avait tenu une réunion sur le processus électoral. Réunion qui ne s’était pas déroulée comme prévue, puisqu’une partie de l’opposition avait ensuite boycotté.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en prenant la parole, avait regretté ce boycott et accusé cette partie de l’opposition d’avoir tenté de saboter la rencontre.
Lors de la célébration du gamou, à Tivaouane, le guide des moustarchidines et responsable moral du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) avait averti Ousmane Sonko. «Je l’attends aux législatives», avait lancé Serigne Moustapha Sy dans une sortie au vitriol en direction du président de Pastef, pointant notamment qu’il chercherait à l’ignorer depuis l’accession de la coalition Diomaye-Président au pouvoir.
Si l’on en croit Les Échos, le marabout semble en train de mettre sa menace suggérée à exécution. «Taxawu Sénégal, le Pur et le Parti républicain pour le progrès (Prp) sont en train de s’activer» en vue des législatives du 17 novembre prochain, rapporte le journal. La même source précise que ces trois partis vont «mettre en place une grande coalition».
Dans cette perspective, informe Les Échos, «Khalifa Sall pour le compte de Taxawu Sénégal, Déthié Fall pour le compte du Prp et Cheikh Tidiane Youm pour le compte du Pur se sont rencontrés hier [dimanche] au siège du Pur». Le quotidien d’information souligne que «la rencontre a permis aux différents leaders de faire le tour des problématiques, de mesurer les enjeux et de prendre les décisions adéquates».
Le journal ajoute que «cette coalition va s’ouvrir à d’autres mouvements, formations politiques et coalitions avant d’aller vers une inter-coalition de feu».
Depuis plusieurs heures, le nom de Doro Gaye, homme d’affaires influent, circule sans relâche sur les réseaux sociaux, au cœur d’une affaire qui alimente les débats. Entre les images de remariage avec Clara, sa première femme, et les images d’un shooting de mariage avec Racky Aïdara, actrice populaire et figure connue des médias, le public ne sait plus où donner de la tête.
La confusion est telle que les internautes, fascinés par ce triangle amoureux, cherchent désespérément à démêler le vrai du faux. Les premières images à émerger sur la toile montrent un supposé remariage entre Doro Gaye et Clara, sa première épouse. Des photos qui, en l’espace de quelques heures, sont rapidement suivies par des clichés de mariage entre Doro Gaye et Racky Aïdara. Ce double événement a immédiatement déclenché des vagues de commentaires et d’interrogations, alimentant une clameur sur internet.
La situation est encore devenue plus complexe avec l’apparition de rumeurs de divorce entre Doro Gaye et Clara. Ces bruits de séparation ont pris une nouvelle ampleur lorsqu’une des amies de Clara a publié une vidéo où elle semble pointer du doigt Doro Gaye. « Les hommes sont capables de tout. Ils disent une chose ici et son contraire là-bas », déclare-t-elle, semblant blâmer l’homme d’affaires pour la confusion et les non-dits entourant cette affaire. Face à cette agitation, des milliers d’internautes suivent de près chaque nouvelle information qui fuite.
Une pirogue, remplie de migrants, tous morts, a été retrouvée par de jeunes pêcheurs, au large des Mamelles, à 48 km de Dakar. L’état de décomposition avancée des dépouilles laisse croire que la pirogue a dérivé depuis des jours, voire des semaines. Alertée, la marine nationale a quitté le Port autonome de Dakar pour rallier les lieux du drame.
Jérome Bandiakya passé une nouvelle nuit à la DIC entre les mains des enquêteurs. Le « Sniper » a été entendu sur d’autres dossiers notamment sur son passeport diplomatique sur lequel est mentionné : « agent administratif ». Il confie l’avoir obtenu à l’époque où il faisait partie de la sécurité de Mimi Touré.
Jérôme Bandiaky est toujours en garde à vue à la Division des investigations criminelles (DIC). a répondu à d’autres questions. Après les fouilles de ses domiciles au centre-ville et à Mbour, les enquêteurs l’ont interrogé sur la possession d’autres comptes bancaires, les montants, ses biens, notamment le nombre de maisons qu’il détiendrait.
Bandiaky a été interrogé sur son passeport diplomatique sur lequel il est mentionné : « agent administratif », alors qu’il n’exerce pas cette fonction. Selon les enquêteurs, il ferait l’objet d’ »une usurpation de fonction ».
Jérôme Bandiaky répond qu’il ne confectionne pas de passeport. D’ailleurs, il rappelle l’avoir obtenu à l’époque où il faisait partie de la sécurité de Mimi Touré, alors ministre de la Justice, ensuite Premier ministre.
La machine judiciaire s’emballe. L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, est convoqué ce samedi matin, 21 septembre, à la Division des investigations criminelles (DIC).
Libération croit savoir que l’ex-directeur générale de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) sera interrogé sur deux dossiers. Lesquels ? Le premier est « lié à l’enquête sur Jérôme Bandiaky » dont la garde à vue a été prolongée, souffle le journal.
Le quotidien d’information, citant une source proche de l’enquête, avance que Lat Diop sera aussi auditionné sur « sa gestion ».