Direction des Affaires religieuses : Les premiers mots de Djim Dramé

Nommé directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe depuis le mercredi 18 septembre, en Conseil des ministres, Djim Dramé a fait sa première déclaration. Sur la Rfm, ce vendredi, il a annoncé les grandes lignes de sa feuille de route.
Djim Dramé entend œuvrer pour la cohésion entre les religions et les confréries, en particulier le biais du dialogue.
« Je compte travailler avec fidélité concernant les cultes parce que là, il faudrait parler de cultes avec S et un grand C. Je reste convaincu qu’avec l’accompagnement de tout le monde, on pourra faire un bon travail. Notre direction travaillera pour garder le modèle sénégalais de vivre ensemble, pour une fédération, une compréhension mutuelle  afin de promouvoir la paix et la stabilité entre les confréries, les religions, entre autres », a affirmé le nouveau directeur.

Reddition des comptes :les auditions démarrent aujourd’hui

Installé mardi dernier, le Pool judiciaire financier (PJF) a transmis ses premiers dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Ces dossiers, au nombre de cinq, concernent des hommes d’affaires et d’anciens dignitaires de l’ancien régime, souffle L’Observateur. Le journal ajoute que les auditions démarrent ce vendredi matin, 20 septembre, soulignant que « le premier client du PJF est un homme d’affaires sénégalais ». Ce dernier « va ouvrir le bal devant les enquêteurs de la Brigade des affaires financières de la DIC », poursuit le quotidien d’information.  

L’homme d’affaires, annoncé à 09 heures dans les locaux de la branche de la DIC logée dans les locaux du Tribunal de grande instance de Dakar, « devra s’expliquer sur les lingots d’or extraits des mines de Sabadola et autres sites miniers dans le Sud-Est du pays », complète L’Observateur. « Des documents découverts au ministère des Mines mentionnent des noms de sociétés avec lesquelles il a travaillé dans le processus d’exportation de lingots d’or affinés en Suisse », souligne l’accusation.

Le lutteur Ada Fass est libre

Ouf de soulagement pour le lutteur Ada Fass. Il va retrouver ses proches. Le juge du 6e cabinet près du tribunal de Dakar vient de le libérer après son inculpation. Contrairement au parquet qui a requis le mandat de dépôt, le magistrat a placé Ada Fass sous le régime du contrôle judiciaire. L’instruction est ouverte. Le sportif est poursuivi pour coups et blessures volontaires violences et voie de fait et destruction de biens appartenant à autrui.

Ada Fass a été arrêté lundi passé dans un bar à la Médina suite à une bagarre. Son ami lutteur Pokola, impliqué dans l’histoire, est toujours en cavale.

Ousmane Sonko annonce un arrêté visant à réglementer le port vestimentaire dans toutes les écoles

Lors de la réunion interministérielle sur la rentrée scolaire, le Premier ministre est revenu à la charge sur l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires catholiques. Un sujet qui, rappelle E-Medias, avait provoqué une grosse polémique, mettant en colère l’Eglise. La source indique qie Ousmane Sonko a réitéré, ce jeudi, qu’il est « indispensable d’éradiquer toute forme de discrimination ». Avant d’ajouter : « Nous sommes dans un pays où l’Etat a fait montre de beaucoup de faiblesse. Dans d’autres pays, quand on prend une décision, tout le monde s’y plie. La République marche comme ça. Je tiens à ce qu’on règle définitivement cette question, qu’aucun élève ne soit exclu, y compris les écoles étrangères. Ce que le Sénégal aura décidé, c’est ce qui se fera ».

Dans le point 8 du document, il dit : « Afin d’assurer les conditions d’une éducation inclusive, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école, sans distinction aucune, notamment portant sur le port vestimentaire, le ministre de l’Education nationale devra soumettre, au plus tard le 27 septembre 2024, un arrêté invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution. »

Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, de nouvelles révélations sur les tensions entre les deux hommes

Lors du gamou, devant ses fidèles, le guide des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, a vivement critiqué Ousmane Sonko. Il lui a reproché de l’ignorer et de tenter de lui faire du chantage, tout en affirmant qu’il l’attendrait lors des prochaines législatives. Selon Wal Fadjri Quotidien, cette sortie virulente, émanant également du leader moral du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), pourrait être le résultat d’une rupture de confiance entre lui et Sonko. Le journal avance trois raisons principales à cette tension.

Le premier facteur mis en avant est ce que le maire de Thiès-Ouest, Mamadou Djitté, qualifie de « boulimie de Pastef ». Il souligne que, localement, si un maire appartient au PUR, comme c’est son cas, les conseillers de Pastef lui mènent une guerre sans merci. « Si le maire est de Pastef et qu’il démissionne pour devenir ministre, et que son successeur potentiel est du PUR, ils font tout pour l’isoler, comme cela se passe à la Patte d’Oie. Cela manque d’élégance et de générosité politique », déclare-t-il dans les colonnes du journal. À l’échelle nationale, poursuit-il, tout le monde sait que le PUR est l’allié le plus fiable de Pastef au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Cependant, certains au sein de Pastef semblent croire qu’ils sont les seuls à être légitimes pour gouverner, tant au niveau local que national, une attitude inacceptable pour le PUR.

Le second point de discorde remonte à une déclaration du secrétaire général national du PUR, Cheikh Tidiane Youm, en pleine campagne présidentielle de mars dernier. Il avait alors remis en question la candidature de Bassirou Diomaye Faye, critiquant l’idée d’élire un président pour des raisons sentimentales ou d’élire quelqu’un qui agirait dans l’ombre d’un autre.

Enfin, Wal Fadjri évoque un éloignement visible entre Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy. Ce dernier reproche à Sonko de ne pas avoir respecté la tradition consistant à envoyer une délégation à la conférence des Moustarchidines lors du gamou. Une source du journal rappelle que l’année précédente, même empêché, Sonko avait fait parvenir une délégation. Cette année, en revanche, Pastef s’est abstenu de toute participation.

POLÉMIQUE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG MONTE AU CRÉNEAU ET ABORDE L’AFFAIRE DES SIX VÉHICULES

Le nouveau directeur général de la RTS,Pape Alé Niang est au centre d’une polémique autour de six voitures mutées à son nom et dont une partie garnit le parc automobile de la chaîne publique. «Cela nous a paru vraiment bizarre», rapporte le journal Enquête

Au départ, rapporte le quotidien d’information, d’aucuns avançaient que les véhicules ont été offerts à la RTS par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Il s’agit de vans de marque Hyundai. Ensuite, poursuit le titre de presse, il a été dit qu’un ami de Pape Alé Niang serait le généreux bienfaiteur. «Les agents ont donc failli tomber des nues quand ils ont découvert que les voitures sont la propriété du directeur général», renseigne Enquête.

L’information a nécessité des éclaircissements du successeur de Racine Talla. «C’est moi qui ai offert des véhicules qui m’appartiennent à la RTS. Ces véhicules m’ont été offerts par des amis. Ces derniers les avaient mis à mon nom, mais j’ai décidé de les offrir à la RTS. En attendant que les mutations soient faites, j’ai mis les véhicules à la disposition de l’entreprise. Voilà ce qui s’est passé.»

Pape Alé Niang a précisé qu’il a offert à la RTS quatre des six voitures en question. Et pour convaincre, le patron de la chaîne publique a orienté Enquête vers son Directeur administratif et financier (Daf), Guillé Niang Touré.

Ce dernier, joint par le quotidien d’information, a d’abord rappelé qu’à l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête, la RTS présentait un parc désert, précisant qu’un marché d’achat de véhicules, lancé en vue de la campagne pour la présidentielle de mars dernier, sera finalement annulé. «Nous avons été obligés de louer des véhicules pour gérer la campagne, a signalé Grillé Niang Touré. Quand il [Pape Alé Niang] s’est rendu compte de cette situation, il a dit qu’il va trouver des partenaires qui vont lui donner des véhicules.»

Le Daf de poursuivre : «Ces véhicules sont immatriculés à son nom [le DG]. Quand ils sont arrivés, nous avons fait une convention de mise à disposition entre la RTS et le directeur général, propriétaire [des biens]. Ce ne sont donc pas des véhicules de la RTS qui ont été mutés au nom de Pape Alé, mais ce sont des véhicules de Pape Alé qui ont été mis à la disposition de la RTS, dans le cadre d’une convention de mise à disposition. Et il l’a fait gratuitement.»

Un ancien gestionnaire la Direction générale de la santé placé en garde à vue

Mamadou Fawzi Dione, ancien gestionnaire de la Direction générale de la Santé, se retrouve dans une situation difficile. Actuellement directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique, il a été placé en garde à vue à la Sûreté urbaine pour des accusations de détournement de deniers publics.

Les faits reprochés à Dione se sont déroulés alors qu’il était à la tête de la Direction générale de la Santé publique. Selon les informations rapportées par Libération, il aurait abusé de sa position pour effectuer des retraits importants sur le compte de cette direction, qui est hébergé à la Banque Crédit du Sénégal. Le montant du préjudice serait estimé à plusieurs milliards de FCFA.

KOLDA : La foudre tue une fille et blesse deux autres personnes

Dans la nuit d’hier, un drame s’est déroulé à Kolda. Une fille, qui se baignait sous la pluie, a été foudroyée par la  foudre. La décharge électrique a tué  Ramata Seydi, la vingtaine, qui est morte sur le coup, et a blessé une autre femme et son bébé. La défunte venait de se marier et devait  rejoindre sa belle-famille.  

Les faits se sont produits à  Sibikaranto, un village de la commune de Tankanto-Escale, dans le département de Kolda. Les deux blessés sont évacués à l’hôpital régional de Kolda où ils reçoivent des soins intensifs, selon notre source. 
À signaler que ces derniers jours, les fortes précipitations ont causé des dégâts. Des habitations, des murs de clôture et des puits se sont affaissés au quartier Sinthiang Idrissa, dans la commune de Kolda. 

TOUBA – Serigne Mountakha Mbacké dégage 200 millions pour soutenir les sinistrés.

En réaction aux inondations qui ont fait 3 morts, des dizaines de blessés et des centaines de sinistrés à Touba, le Khalife général des Mourides a décidé de dégager la rondelette somme de 200 millions. C’est Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre qui en a fait ma révélation à l’occasion d’une déclaration déroulée ce mercredi 18 septembre 2024.

Face à la presse à Darou Miname, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.

VIDEO- Inondations à Touba/ Bougane interpelle le PM : « Votre responsabilité de trouver une solution est engagée… »

Sur la question des inondations qui frappent Touba, Kaolack et Kolda, le leader de Guem Sa Bopp a interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko. « L’hivernage ne saurait être imputé à un parti politique, mais la gestion et la prévention des inondations et catastrophes naturelles incombent au gouvernement. » À défaut de convoquer la Cellule nationale de prévention et de lutte contre les inondations, Bougane estime que le ministre de l’intérieur est tenu d’évaluer l’opportunité de déclencher le plan d’organisation des secours (PLAN ORSEC) en vertu du Décret 99-172 du 4 mars 1999.

Par ailleurs, le chef du gouvernement Sonko sur sa responsabilité de trouver une réponse appropriée à la situation de catastrophe naturelle à Touba et Kaolack et toute autre région sinistrée du Sénégal pour fournir l’assistance adéquate aux milliers de sinistrés. « Cette responsabilité gouvernementale est au-dessus des agitations stériles de Cheikh T Dieye qui devrait plutôt répondre aux accusations et aux alertes de l’ancien DG Cheikh Dieng qui nous avait avertis sur les contrats et leurs implications pour la ville de Touba », a-t-il conclu.