Les jeunes ingénieurs sénégalais qui ont fabriqué le satellite GAINDESZT
  • Le mois d’août 2024 restera mémorable pour le Sénégal. En effet, le lancement du premier satellite sénégalais est intervenu alors que le pays de la Téranga était prêt pour la conquête de l’espace. Voici la liste de l’équipe d’ingénieurs sénégalais qui ont travaillé dans le projet.
  • ismaÏla Sall, Ingénieur, chef du projet, depuis 2021
  • Isseu Dieng, Ingénieure, depuis 2021
  • Aïssatou Sidibé, Ingénieure, depuis 2021
  • Mamadou Lamine Ndao, Ingénieur, depuis 2021
  • Moussa Fall, Ingénieur, depuis 2021
  • Jean-Claude Joseph Badji, Ingénieur, depuis 2021
  • Massamba Sarré, Ingénieur, depuis 2021
  • Moustapha Diop, Ingénieur, depuis 2021
  • Khady Seck, Technicienne, depuis 2021
  • Djiby Mbaye, Technicien, depuis 2021
  • Ousmane Diop, Technicien, depuis 2021
Prison de Ziguinchor : un surveillant arrêté pour torture sur un détenu

L’Organisation nationale d’assistance juridique et judiciaire (Ona2j) jubile. Dans un communiqué repris par Libération, elle salue l’arrestation du nommé K. S., un surveillant de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor. Ce dernier a écopé de dix jours d’arrêt de rigueur pour avoir torturé un détenu du nom de M. N, selon Ona2j.

Libération rapporte que c’est l’organisation d’assistance qui a dénoncé le cas de torture en question, survenue selon elle lundi 26 août. S’en félicitant, l’Ona2j rapporte que «l’administration pénitentiaire a immédiatement ouvert une enquête [qui] a impliqué l’audition du détenu M. N. ainsi que celle du surveillant pénitentiaire K. S.».

L’organisation a salué, à travers son communiqué, «le sens de la responsabilité, le courage et le professionnalisme du nouveau directeur de la Mac de Ziguinchor pour sa réactivité et le traitement diligent de cette affaire».

Dramé Escale: Un dealer décède lors de son arrestation

Une tragédie frappe Dramé Escale dans la région de Kaolack : Un homme décède lors de son transfert après une arrestation pour trafic de chanvre indien.

Une vague d’émoi et de consternation s’est abattue sur la commune de Dramé Escale, dans le département de Nioro, suite au décès d’El M. Ndoye, un homme de 60 ans, survenu à la suite d’une crise d’asthme.

Les faits se sont déroulés hier soir, quelques heures après son arrestation à domicile, où les forces de l’ordre ont découvert des quantités de chanvre indien.

Alors qu’il était évacué vers le poste de police, la victime a subi une crise qui a conduit à son décès.

Les habitants de la localité sont profondément choqués et réclament des éclaircissements sur les circonstances entourant cette tragédie.

Bougane Gueye Dany: « défendre Sonko, c’était défendre une cause juste »

Invité sur le plateau de la journaliste Maty Fall, alias Maty 3 Pommes, Bougane Guèye Dany, leader de la coalition « Gueum Sa Bopp Les Jambaars », est revenu sur l’actualité politique du pays et sur ses relations avec Ousmane Sonko, président du parti Pastef, particulièrement lors de l’affaire « Sweet Beauty Spa ». Lors de cet échange, Bougane a réaffirmé son soutien indéfectible à Sonko, dès les premiers instants.

Le leader de « Gueum Sa Bopp Les Jambaars » a rappelé avec force son implication dans la défense d’Ousmane Sonko en 2021. Bougane, l’un des premiers à s’engager publiquement en faveur de Sonko, a expliqué que la situation était intolérable après les emprisonnements de Karim Wade et de Khalifa Sall. « Nous ne pouvions laisser Macky Sall sacrifier Ousmane Sonko. C’était un leader à préserver », a-t-il affirmé avec conviction. Selon lui, il était évident que Sonko représentait un espoir pour la jeunesse et qu’il méritait d’être protégé.

Sonko, dans un geste de confiance, s’était rendu dans le bureau de Bougane pour solliciter son soutien. Lors de cette rencontre, Sonko aurait expliqué que son combat n’était pas personnel mais politique. Il lui aurait également confié que l’affaire avec Adji Sarr n’était qu’un complot monté contre lui. Touché par cette déclaration, Bougane n’a pas hésité à répondre qu’il serait à ses côtés pour affronter cette injustice. Bougane a ensuite mobilisé ses partisans pour apporter un soutien sans faille à Sonko, car, pour lui, défendre Sonko, c’était défendre une cause juste.

Tout au long de cette période tumultueuse, Bougane s’est montré constant dans son opposition à l’injustice, insistant sur l’importance de soutenir les leaders émergents face aux tentatives de les éliminer politiquement. Il a souligné que son engagement auprès de Sonko n’était pas seulement un acte de solidarité, mais aussi un devoir moral, basé sur des principes clairs de justice et d’équité.

Bougane a également rappelé que ses relations avec Sonko étaient fondées sur des valeurs partagées, notamment leur opposition commune au système en place. Cependant, il n’a pas manqué de critiquer l’évolution de son ancien camarade de l’opposition, qui, selon lui, a fini par collaborer avec le système qu’il combattait autrefois.

Pour finir, le leader de la coalition « Gueum Sa Bopp Les Jambaars » a réitéré son appel à l’unité de l’opposition, afin de créer des coalitions solides capables de redresser la situation politique du pays et d’éviter que l’inexpérience actuelle du pouvoir n’aggrave la crise

Assemblée : La commission rejette la proposition du Président Diomaye Faye de supprimer le CESE et le HCCT

La suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) a été rejetée de justesse ce vendredi par la commission technique de l’Assemblée nationale. Avec 16 voix contre 14, les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ont majoritairement choisi de préserver ces institutions, s’opposant ainsi aux membres des coalitions Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, et aux non-inscrits qui soutenaient le projet.

Le député Ismaïla Diallo a précisé que ce vote, limité à la commission des lois, pourrait ne pas marquer la fin du débat, laissant envisager des prolongations et des conséquences politiques importantes pour le processus législatif à venir.

Ce projet de suppression s’inscrivait dans le cadre des promesses électorales du Président Bassirou Diomaye Faye, qui, dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait rappelé son engagement à rationaliser les dépenses publiques. Le programme présidentiel, baptisé « Le projet » et porté par le parti Pastef, prévoit la suppression de plusieurs institutions pour réorienter les ressources de l’État vers des secteurs stratégiques.

Le rejet de cette réforme par les députés pourrait inciter le Président à envisager des mesures drastiques, telles que la dissolution de l’Assemblée nationale dès le 12 septembre.

Le député Ayib Daffé, membre de la majorité présidentielle et de la commission des lois, a confirmé que cette décision reflète une opposition interne au sein de BBY, où certains députés souhaitent maintenir les « gâteaux » institutionnels, représentés par le CESE et le HCCT, présidés respectivement par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo.

Qu’est-ce que le stonewalling, cette pratique toxique pour le couple?

Se murer dans le silence, se renfermer, ignorer l’autre après ou pendant une dispute sont des attitudes typiques du stonewalling. Les pratiquez-vous au sein de votre relation?

Une altercation ou un débat houleux a eu lieu avec la personne qui partage votre vie et l’un de vous est depuis plongé dans le silence. Mutique. Pire, il s’est enfui depuis de nombreuses heures? Si ce comportement dure ou se répète, il peut s’avérer toxique pour le couple. C’est ce qu’on appelle le stonewalling.

Fuir ses responsabilités

Ne voyons pas le mal partout; il est fréquent d’être à cran ou chamboulé après une dispute ou un malentendu, de bouder quelques minutes, jusqu’à ce que les esprits s’apaisent et qu’une conversation sereine puisse se remettre en place. Il est aussi fréquent d’aller “prendre l’air” un temps. Mais le stonewalling, littéralement technique du “mur de pierre”, est une pratique bien plus insidieuse. Elle consiste à refuser tout échange et à préférer la fuite, pendant un long moment. Et elle empêche donc de répondre aux responsabilités et à l’engagement que suppose la relation.

Une forme de communication

Ce mutisme peut être interprété comme de la non-communication, mais c’en est bien une! Utilisé sur la durée ou à répétition, le stonewalling fait des ravages: la victime peut se mettre à douter de la solidité de son couple et de l’amour que l’autre lui porte. Et pour cause: elle souffre, le partenaire le sait, mais semble tout bonnement imperméable à sa douleur.

Le mutique doit prendre conscience du mal qu’il cause et des interrogations qu’il suscite

Pour comprendre cette attitude, la victime tente de poser des questions, mais tout au plus obtiendra-t-elle un “Je ne sais pas…”. Convaincu d’avoir raison ou d’aller droit au chaos, le mutique ne veut pas discuter, ce serait inutile… Il finira bien par sortir du silence, seulement quand lui l’aura décidé. Attention, danger!

Comment tendre la main?

En tant que victime de stonewalling, gardez votre calme et surtout, tentez d’épingler vos peurs et de les détailler. Comme toujours, parlez en “Je”: “Je ne te rejoins pas quand tu dis qu’il n’y a pas de solution, ça m’angoisse. Je me demande si c’est lié à un manque de confiance en moi/en nous ? À ma peur du rejet? Je perçois ton silence comme une agression…”. N’hésitez pas à demander pourquoi vous êtes systématiquement mis(e) de côté dans le cas d’un conflit. Le mutique doit prendre conscience du mal qu’il cause et des interrogations qu’il suscite.

Et si vous pratiquiez le stonewalling?

Vous vous reconnaissez dans la description ci-dessus? Vous pensez pratiquer le stonewalling? Tout n’est pas perdu, mais beaucoup d’éléments sont à déconstruire.

Lorsque vous demandez du temps et de l’espace, vous êtes déjà dans une forme de communication positive

  • Relativisez. Quand vous sentez que vous perdez pied au fil d’une discussion ou d’un débat, que vous n’êtes pas en adéquation avec autrui, dites-vous que c’est normal. Heureusement, nous ne fonctionnons pas tous de la même manière!
  • Exprimez votre inconfort. N’hésitez pas à dire que vous êtes sur la défensive, en tension, et que vous avez besoin de souffler pour remettre vos idées en place. Lorsque vous demandez du temps et de l’espace, vous êtes déjà dans une forme de communication positive.
  • Revenez humble. Vous avez rompu le dialogue, mais vous vous sentez prête à renouer le lien? Soufflez un grand coup, mettez votre égo de côté et livrez vos ressentis calmement. Aussi, écoutez l’autre sans interrompre. Vous venez de tendre une main, c’est un premier pas.

Plus vous vous détacherez de cette fâcheuse habitude à fuir, plus vous constaterez qu’un conflit ne doit pas forcément entraîner un silence radio. L’autre mérite qu’on l’entende et qu’on lui réponde.

Amadou BÂ:«9-9-2024 pour faire du neuf»

Pour le moment, il a choisi le 9e jour du 9e mois pour créer sa formation politique.

Enfin Amadou Bâ prend date. La «Nouvelle responsabilité» qu’il avait théorisée dans sa lettre publiée le 21 juin dernier, a pris la forme d’un destin politique. L’ancien Premier ministre a fait le choix de mettre en place un parti politique, signe de sa rupture totale avec sa famille politique de l’Alliance pour la République (Apr).

D’après des informations de L’Observateur, Amadou Bâ devrait se dévoiler le 9 septembre prochain. C’est la date arrêtée, pour le moment, pour le lancement des activités du parti. D’après des confidences faites par des membres très influents de l’entourage du candidat malheureux de la coalition Bby à la Présidentielle du 24 mars 2024, il y a tout un symbole derrière le choix de cette date. «9-9-2024 pour faire du neuf», détaille-t-on.

Il revient d’informations recueillies par L’Observateur que cette date est retenue, à moins d’une urgence qui pourrait la changer. En tout cas, le comité de pilotage mis en place travaille sur ce schéma. Cette structure légère composée, entre autres, de Cheikh Oumar Anne, Abdoulatif Coulibaly, Aliou Sall, Zahra Iyane Thiam, est dans les réglages.

Il intègre aussi d’autres cadres de différents domaines   et  des  personnalités  jusque-là inconnues du terrain politique. Pour le moment, l’on souffle que le lancement du parti va se faire à Dakar ou à Thiès. Le choix n’est pas encore fait, mais ce sera entre ces deux villes.

Aussi, les conseillers politiques de Amadou Bâ sont dans la réflexion sur le format qui sied le mieux. L’option du meeting pour faire une démonstration de force est agitée. L’on confie que le task-force est très avancé sur une formule très populaire qui toucherait la cible, où qu’elle se trouve. Mais, pour le moment, l’entourage de l’ancien Premier ministre n’est pas trop bavard sur cette organisation.

Il droguait sa femme pour la faire violer par des inconnus, plus de 50 accusés devant la justice française

Un retraité accusé d’avoir pendant près de dix ans drogué sa femme pour la livrer à des inconnus, qui l’ont violée au domicile familial à Mazan dans le sud de la France, sera jugé à partir de lundi, une affaire rarissime impliquant 50 co-accusés.
Emblématique de la question de la soumission chimique, le procès se tiendra durant quatre mois devant une cour criminelle composée exclusivement de magistrats professionnels à Avignon.
Jusqu’au 20 décembre, 51 accusés vont comparaître, dont 18 dans le box réservé aux détenus, tous des hommes, âgés de 21 à 68 ans lors de la découverte des faits.
La majorité sont venus une fois, dix plusieurs fois, jusqu’à six nuits parfois. Beaucoup soutiennent qu’ils pensaient seulement participer aux fantasmes d’un couple libertin.
Au total, 92 faits de viols ont été recensés, par 72 hommes. Seule une cinquantaine ont été formellement identifiés.
“Tous savaient” selon le mariMais selon le mari et principal accusé, 71 ans aujourd’hui, “tous savaient” que son épouse était droguée à son insu. Pour l’instruction, “chaque individu disposait de son libre arbitre” et aurait pu “quitter les lieux”.
Durant l’enquête, le retraité a reconnu avoir administré certains soirs de puissants anxiolytiques à sa femme sans le lui dire.
L’ex-épouse, dans un état “plus proche du coma que du sommeil” selon un expert, ne s’est rendue compte de rien. Elle a tout appris à 68 ans, après presque cinquante ans de vie commune, lorsque l’enquête a débuté à l’automne 2020 : son mari venait d’être surpris dans un centre commercial en train de filmer sous les jupes de trois clientes.

« Le violeur, c’est Monsieur Tout-le-Mon­de. La part des auteurs de viols pour lesquels on arrive à diagnosti­quer une véritable pathologie mentale est infime », Véronique Le Goaziou, Spécialiste des violences sexuelles
Pompier, artisan, ex-policier, électricien ou encore journaliste: les 51 accusés au procès des viols d’une femme à Mazan (Vaucluse) ne souffrent d’aucune pathologie psychique notable, selon des experts, qui pointent toutefois leur sentiment de “toute-puissance” sur le corps féminin.
“Il n’y a pas de profil type du violeur. Le violeur, c’est Monsieur Tout-le-Monde”, explique à l’AFP Véronique Le Goaziou, chercheuse associée au Laboratoire méditerranéen de sociologie, spécialiste des violences sexuelles.
Ce procès des viols de Mazan est par contre un “type d’affaire extrêmement rare”, décrit-elle: pour l’âge des deux protagonistes principaux, pour son mode opératoire-l’époux droguant sa femme pour la rendre inconsciente et invitant d’autres hommes à en abuser, sans contrepartie financière-, et pour le nombre d’accusés.
“La première réaction qui va venir à la bouche de beaucoup sera ‘c’est un grand malade’, ‘c’est un fou’. Pas sûr du tout. La part des auteurs de viols pour lesquels on arrive à diagnostiquer une véritable pathologie mentale est infime”, estime Mme Le Goaziou à propos du principal accusé.
Celui-ci ne souffre “d’aucune pathologie ou d’anomalie mentale” mais d’une “déviance sexuelle ou paraphilie de type voyeurisme”, selon plusieurs examens psychiatriques réalisés lors de l’enquête. Il y est qualifié de “patriarche”, “manipulateur” doté d’une personnalité “perverse”, utilisant sa femme comme “appât”.
Certains admettent le violLors de ses auditions, il a expliqué retirer “du plaisir” à voir son épouse forcée à effectuer des actes qu’elle refusait habituellement.
“Le fait de soumettre quelqu’un peut susciter un formidable sentiment de toute-puissance et de pouvoir sur un être plus faible, ou qu’on domine. C’est un sentiment de domination masculine”, souligne Véronique Le Goaziou.
Affirmant avoir été lui-même violé à l’âge de neuf ans, par un infirmier, l’accusé principal a exprimé ses regrets aux enquêteurs, affirmant avoir été “pris dans une addiction” l’empêchant d’arrêter.
À ses côtés comparaîtront plusieurs dizaines d’hommes soupçonnés de s’être rendus individuellement au domicile du couple, après une prise de contact préalable sur un forum échangiste. Des Vauclusiens principalement, au casier judiciaire vierge et souvent en couple, voire pères,, et décrits comme des conjoints “aimants”, avec des “pratiques sexuelles normales”.
Deux versions divergent entre accusés: une grande majorité prétend que Dominique P. présentait un “scénario”, où son épouse ferait mine de dormir pendant qu’un inconnu lui ferait l’amour ; jamais le fait qu’elle soit droguée, et donc inconsciente, ne leur aurait été présenté.
À l’opposé, une poignée reconnaît avoir agi en connaissance de cause, une version corroborée par le mari et plusieurs conversations privées sur le forum.
“Aucun souvenir”En fouillant l’ordinateur du mari de la victime, les enquêteurs ont alors découvert des milliers de photos et vidéos d’elle, visiblement inconsciente, souvent en position fœtale, violée par des dizaines d’inconnus, au domicile familial.
Les policiers ont aussi retrouvé des conversations où il invitait ses interlocuteurs à venir profiter de sa femme.
Pour elle, le procès s’annonce comme “une épreuve absolument terrible”, estime Me Antoine Camus, un de ses avocats qui défend aussi ses trois enfants et ses cinq petits-enfants.
Elle “va vivre pour la première fois, en différé, les viols qu’elle a subis pendant dix ans”, car elle n’en a “aucun souvenir”, a-t-il expliqué à l’AFP l’avocat.

LIVRE BILAN 12 ANS­ DE MACKY SALL, UN PM MANIPULATEUR ;BOUGANE GUEYE DANY RÉAGIT

Un livre pour rafistoler du Macky, le Yoyo politique et les manipulations de Sonko : le ciel nous tombe sur la tête !Publier « Un livre blanc » pour baliser le chemin du retour à Macky Sall, une peine perdue. Les sénégalais ont effacé Benno de leur mémoire après 12 années de souffrance, de gabegie, d’injustice, de mal gouvernance, de reculs démocratiques et d’endettement non maîtrisé. Comme pour assécher l’espoir de tout un peuple, Macky nous a servi un deal sur le dos de « son » candidat. Le Sénégal est, depuis, tombé dans des mains inexpertes, les pires tocards de toute son histoire politique. Presque 6 mois de gouvernance et tous les signaux sont au rouge. Pastef nous sert son yoyo politique axé sur la dissolution du CESE et du HCCT en omettant de supprimer les 17 milliards de fonds politiques, une bonne cagnotte pour le duo au pouvoir.L’économie est à terre et les caisses du trésor sans provisions. Des entreprises périclitent lorsque d’autres licencient pour survivre.Le secteur privé est privé de marchés, sa raison de vivres, par des gouvernants esclaves des firmes étrangères et incapables de trouver les moyens de payer la dette intérieure. Aujourd’hui, ces entreprises font l’objet d’une pression fiscale insoutenable fruit de la déformation professionnelle de ces agents des impôts au pouvoir, en mal d’intelligence économique.Résultats : des pirogues remplies de jeunes désespérés reprennent la mer au risque de leur vie, sans oublier des milliers d’emplois perdus en si peu de temps. Le mensonge et la manipulation politicienne ne peuvent pas résister à la réalité têtue des faits dans les quartiers et les foyers perdus dans la misère et l’amertume. Pour rappel, le PM, O. Sonko, a affirmé lundi dernier, au sortir d’un conseil interministériel, que l’État a besoin de 1 627 milliards pour juguler la problématique de l’eau potable. Et pourtant, lors de sa passation de services le 12 avril 2024, le ministre sortant de l’hydraulique avait annoncé avoir bouclé 41 projets pour 1 652 milliards déjà disponibles.Finalement, qui de Sonko ou Cheikh Tidiane Dieye (encore lui) veut duper les sénégalais ? Dites la vérité à ce peuple déçu face aux urgences de l’heure. Bougane Guéye DanyMouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars »