Le TER a transporté 5 millions de passagers et généré 3 milliards de FCFA en 100 jours (ministre)

Durant ces 100 jours d’exploitation commerciale, le Train Express régional (Ter) a transporté cinq (5) millions de passagers et a généré trois (3) milliards de FCFA comme recette. Ces chiffres ont été livrés par le ministre des Transports, Mansour Faye, ce jeudi,  en marge d’une conférence de presse du Gouvernement. 

« Le TER a eu 100 jours d’exploitation commerciale le 27 avril 2022. Si on met de côté les trois semaines de gratuité, c’est à dire le jour de l’inauguration du Ter le 27 décembre jusqu’au 17 janvier nous pouvons dire que 5 millions de passagers ont été  transportés. En moyenne c’est 50.000 passagers transportés par jour. En terme de recettes, 3 milliards FCfa ont été générés par le TER »,  soutient le ministre des Transports. 

Selon Mansour Faye, ces chiffres traduisent la  « satisfaction des usagers » qui ont vu leur « quotidien changé en termes de gain de temps et aussi en terme d’économie. »

Rapportant les éléments obtenus de l’Apix, le ministre Mansour Faye rend compte que sur les 15 trains disponibles, 12 sont mis en circulation. Ainsi il annonce que les trois qui restent seront mis en circulation dans les meilleurs délais. 

Le ministre promet que le nombre de trains va monter d’autant plus qu’il y a « une forte affluence ». Ainsi des mesures supplémentaires seront mises en place. Des gares seront aménagées pour soulager les usagers qui trouvent du mal à garer leur véhicule. Pour toutes préoccupations, « une réponse sera apportée dans les meilleurs délais ».

Fillette tuée à Bargny : Le film et le mobile du meurtre dévoilés

Nouvelles révélations dans l’affaire de l’assassinat de Anta Ndiaye, fille de 8 ans retrouvée morte dans un bâtiment en chantier à Bargny.

Né le 2 janvier 2005, Mamadou Bâ dit «Memeu », est un jeune tailleur. Il a tué Anta Ndiaye devant T. Mboup qui portait un bébé sur le dos.

Les premiers constats de la Police attestent que la fille a été tuée de manière violente.

A preuve, indique Libération, du sang coulait encore de son nez alors que des traces de blessures étaient visibles sur son cou et au niveau au de sa nuque.

Il voulait voir T. Mboup, une cousine de la défunte Anta Ndiaye pour lui parler de sa petite amie, Maguette, qui avait décidé de rompre sa relation avec lui.

T. Mboup raconte : «  En allant acheter du charbon avec Anta, je l’ai retrouvé dans le bâtiment. Il parlait, je l’écoutais. Anta, qui ne savait même de quoi on parlait, le regardait. D’un coup, il lui a demandé pourquoi il le regardait avant de sauter sur elle et de l’étrangler.

Les enquêteurs ont remonté au tueur grâce au bonnet du bébé tombé sur la scène du crime. Le bébé est celui d’une dame nommée A. Lô. Cette dernière avait confié l’enfant à sa sœur T. Mboup.

Cueillie, elle révèle aux enquêteurs qu’Anta Ndiaye a été tuée devant par « Memeu ».

Abdou Karim Guéye : « Je ne suis pas d’accord avec la nomination de Guy Marius Sagna, je préfère qu’il démissionne »

« Partenaire de guerre » de Guy Marius Sagna, Abdou Karim Guèye n’est pas d’accord avec la nomination de Guy Marius Sagna par Barthélémy Dias à la mairie de Dakar.

« Il n’y a personne qui n’aime plus le Sénégal que Guy Marius Sagna, je le sais car j’ai été de nombreuses fois avec lui. Mais je ne suis pas d’accord avec sa nomination à la Mairie de Dakar. Si cela ne dépendait que de moi, il doit démissionner », déclare-t-il sur le plateau de 7TV.

« Pour moi, un activiste ne doit avoir que ce qui lui a été donné par le peuple, pas par un décret. Nous sommes tous des politiques, certes, mais à mon avis, un activiste doit seulement se contenter d’avoir ce que le peuple lui donne. C’est ça l’activisme pour moi », ajoute-t-il.

A noter que Guy Marius Sagna occupe actuellement le poste de Conseiller Technique en charge des affaires sociales et de la réinsertion à la Mairie de Dakar.

Sadio Mané et Liverpool bien partis pour la finale

Vainqueurs 2-0 de Villarreal en demi-finale aller de Ligue des Champions, grâce à un but contre son camp de Estupinan et à Sadio Mané, les Reds iront en confiance en Espagne mardi prochain pour le retour.

Après l’énorme spectacle offert par Manchester City et le Real Madrid mardi soir, les amateurs de foot s’attendaient à une nouvelle belle partie entre Liverpool et Villarreal du côté d’Anfield. Un match pour lequel les Reds étaient favoris, mais le Sous-Marin Jaune avait prouvé avoir des arguments pour inquiéter les meilleures formations du Vieux Continent. Si Jürgen Klopp pouvait compter sur tout son beau monde avec un trio Salah-Mané-Luis Diaz notamment, Unai Emery était privé de sa star, Gerard Moreno, ou de la pépite Yeremi Pino. Et ce duel s’est conclu sur une solide victoire de l’équipe locale (2-0).
Forcément, comme c’était attendu, Villarreal se positionnait en bloc bas face à des Liverpuldiens entreprenants et offensifs. Des assauts qui peinaient cependant à se matérialiser en véritables occasions, et contrairement au duel d’hier, il n’y avait pas tant de situations chaudes. Le rythme était assez bas, notamment parce que l’équipe de Liga parvenait à endormir la rencontre. Mais en deuxième période, la machine de la Mersey se lançait, et les troupes de Klopp allaient frapper à deux reprises en très peu de temps.
D’abord, avec un centre de Henderson dévié par Estu­pinan, et qui a terminé au fond des filets d’un Rulli qui aurait pu mieux faire (1-0, 53e). Puis, Mané crucifiait l’Argentin dans la surface après un sacré ballon glissé de Salah (2-0, 55e).

Mané égale le record de Drogba
Avec ce but, l’attaquant sénégalais marque un peu plus l’histoire en inscrivant le 14e but de sa carrière en phase à élimination directe de la C1. Avant lui, un seul joueur africain a réussi pareille performance : Didier Drogba, notamment passé par Chelsea, Marseille ou Galata­saray.
Après ces deux buts, le Sous-Marin Jaune de Unai Emery ne parviendra pas à revenir dans le match et continuait d’être dominé. Le score n’a plus bougé, alors que le coach allemand se permettait même de faire tourner. Liverpool prend donc une sacrée option en vue de la qualification pour la finale ! Quant à Sadio Mané, il aura l’occasion de définitivement dépasser l’ancien capitaine des Eléphants dès mardi prochain et écrire un peu plus son histoire.

Vol : Deux laveurs de voiture disparaissent avec l’enveloppe d’une enseignante

Enseignante dans une école, sise au Point E, la dame Gassama sera certainement plus prévenante la prochaine fois qu’elle confiera son véhicule à des laveurs de voiture. A cause de sa négligence, elle s’est fait voler l’argent qu’elle venait de retirer à la banque, et qu’elle avait laissé sur le siège arrière de son sac.

Dans sa plainte déposée au commissariat du Point E, elle a indiqué que le 15 avril dernier, vers les coups de 8h, elle avait garé son véhicule près d’une agence de la Cbeao du Point E, pour aller faire son cours. Et c’est à 12h qu’elle est partie dans la banque pour retirer de l’argent. Au moment de rentrer dans sa voiture pour repartir, deux individus l’ont intercepté pour lui proposer de nettoyer son véhicule.

Et vu l’insistance des deux laveurs de voiture, elle soutient les avoir laissés faire, en parlant au téléphone avec sa sœur. Mais pendant ce temps, elle avait commis l’imprudence de laisser à l’intérieur, le sac qui contenait l’argent qu’elle venait de retirer à la banque. Quelques instants après, un individu qui était à côté et qui était certainement plus prévenant qu’elle, a attiré son attention sur son sac déposé à l’arrière du véhicule.

Suffisant pour que la dame Gassama retourne à son véhicule pour récupérer son sac. Mais comme le craignait l’individu qui l’avait alerté, elle a retrouvé ouverte la fermeture de son sac. Et tout naturellement, l’enveloppe dans laquelle elle avait mis l’argent qu’elle venait de retirer à la banque avait disparu. Une enveloppe contenant 150 000 francs.

Voyant que l’enseignante avait remarqué la disparition de son argent, l’un des laveurs qui avait ouvert le sac et qui était à l’arrière du véhicule, n’a pas hésité à prendre ses jambes à son cou. Et tel un lapin, il a détalé pour disparaitre dans les ruelles du Point E.

Mais c’était sans compter avec les cris de la dame, qui a alerté les passants. Tout de suite, de bonnes volontés se sont lancées à la poursuite du fugitif qui, en réalité, avait dissimulé l’argent dans le morceau de tissu avec lequel il nettoyait le véhicule.

Rattrapé après plusieurs mètres de course, le jeune homme a, malgré la flagrance des faits, accusé son collègue, soutenant que c’est ce dernier qui a volé l’argent. Mais devant les enquêteurs, il a finalement changé de fusil d’épaule en faisant des aveux circonstanciés. Il a été déféré au parquet au terme de sa garde à vue.

Violence en milieu scolaire : deux élèves du Cem de Karang déférés et seront édifiés sur leur sort le…

Une rocambolesque affaire de règlement de compte défraye la chronique à Karang où une bagarre entre deux collégiens a failli virer au drame. En fin de semaine, deux élèves en classe de quatrième s’en sont venus aux mains dans l’enceinte du Collège d’enseignement moyen.

Au cours de cette rixe, le plus fort a malmené son camarade de classe sous les applaudissements d’un autre élève de l’établissement qui faisait aussi office de caméraman pour immortaliser les performances en uppercut de son ami. Mais ce qu’il ignorait c’est que cela allait lui coûter cher.

Le conseil de discipline du Cem de Karang qui s’est réuni en début de semaine a exclu définitivement l’élève incriminé. Mais ce n’est pas tout ; après la divulgation de la vidéo qui suscitait l’indignation de plus d’un, le bagarreur et son ami «cameraman» ont été placés en garde à vue suite à une plainte de la famille de la victime.

Les parents de la victime ont trouvé la sanction de l’établissement trop clémente. Pour que les auteurs de l’humiliation de leur fils soient punis à la hauteur de l’affront, la famille a saisi la justice d’une plainte. Aux dernières nouvelles les deux amis ont été cueillis puis placés en garde à vue. Ils seront édifiés sur leur sort le 06 mai prochain.

Guerre en Ukraine et Tension alimentaire: L’Afrique doit se réveiller avant qu’il ne soit trop tard


Avec le crépitement des armes en Ukraine, le monde a découvert, brusquement, à quel point les Etats sont dépendants les uns des autres. Les domaines sont en effet variés où cette interdépendance se fait ressentir. Tous les domaines sont concernés mais l’énergie et les denrées alimentaires apparaissent comme les plus sensibles. Ainsi, le rapport que la Banque Mondiale vient de rendre public contient des prévisions très pessimistes. Les prix des denrées devraient atteindre un niveau record. Et parallèlement, il y aura probablement une baisse de production au niveau alimentaire du fait des hausses de prix concernant les intrants.
Une situation qui survient dans un contexte de Covid-19 où la faim et même la famine étaient observées dans de nombreuses zones du continent et concernaient plusieurs pays dont ceux du Sud du Sahara comme le Sénégal. Aujourd’hui, si l’on se réfère aux prévisions des experts du Cilss, même la capitale Dakar, en général épargnée, est sous tension alimentaire. Car, la vie est chère dans la capitale sénégalaise et beaucoup n’arrivent plus à s’y alimenter correctement. Les gargotes et autres lieux de vente d’aliments douteux se propagent y compris dans les quartiers résidentiels où il y a maintenant des vendeurs de couscous et de bouillis. Pis, la banlieue de Dakar étouffe sous le poids de la démographie et de la promiscuité avec un niveau de vie faible par rapport au reste de la ville. Là aussi, la tension alimentaire y est forte.

Pendant ce temps, traditionnellement, des régions comme celle de Kédougou, de Sédhiou, de Tambacounda et bien d’autres, connaissaient, déjà, depuis les années passées, des situations de faim pour ne pas dire de famine. Une situation due à plusieurs facteurs dont notamment le manque d’anticipation au niveau des politiques publiques pour asseoir les conditions, à portée de main, de l’autosuffisance alimentaire dans de nombreux domaines. Le riz est l’alimentation de base sans que nous puissions équilibrer la balance commerciale à ce niveau, laquelle est largement déficitaire. Il en est ainsi d’autres céréales comme le blé qui n’est pas produit sur place et du maïs dont la production est insuffisante.

En l’absence de politiques cohérentes pour obvier ces manquements et combler le gap, l’importation est restée la seule alternative. Ce qui nous a rendus encore plus dépendants du reste du monde. Or, il sera difficile, dans les prochains mois, de concilier un pouvoir d’achat faible et une augmentation exponentielle des prix des denrées. Cette situation risque, immanquablement, de générer des troubles sociaux importants avec des élections prévues durant une période relativement longue. Il est nécessaire alors, pour les pouvoirs publics, de savoir anticiper, dès à présent, pour éviter le pire. C’est ainsi que les dépenses de l’Etat devront être revues et les charges amoindries dès à présent pour se concentrer sur l’essentiel. Il faudra également penser anticiper les pénuries dont celle du carburant, que nous subissons actuellement, par une politique plus rationnelle de stockage.

Mieux, c’est dès à présent que le redressement tant souhaité en matière agricole doit se faire pour tenter, dans les prochains mois, de réduire la dépendance à l’extérieur. Car, la stratégie la mieux partagée aujourd’hui au niveau pratiquement de tous les Etats, c’est de tout faire pour compter sur soi-même.

Malheureusement, étant ‘’mal partie’’ comme le théorisait René Dumont, l’Afrique doit redresser le cap, revoir ses priorités, rationaliser ses dépenses et se retrousser les manches pour retrouver une agriculture de subsistance si nous ne voulons pas que des scènes de famine insoutenables soient observables sur le continent.

Emprunt obligataire : 330 milliards levés, les sphères ministérielles de Diamniadio seront achetées

Le Sénégal vient de faire une levée de fonds record sur le marché de l’Uemoa. Il s’agit d’un emprunt obligataire (sukuk) de 330 milliards conforme aux principes de la finance islamique, selon un communiqué du ministère des Finances. « Cette levée de fonds a suscité une forte adhésion des investisseurs de la sous-région et du Moyen-Orient avec un taux de couverture de l’émission supérieur à 110% en 3 jours de souscription », se félicite le ministère.

Selon les services d’Abdoulaye Daouda Diallo, il s’agit de « la plus grande émission en termes d’envergure réalisée, à date, sur le marché sous-régional ».

Dans le détail, cette opération se fait en trois tranches simultanées, « une tranche à 7 ans pour un montant de 55 milliards de francs CFA, une deuxième tranche à 10 ans pour le même montant et une troisième tranche de 15 ans pour un montant de 220 milliards de francs CFA. Ces différentes tranches ont une marge de profit respective de 5,80 %, 5,95 % et 6,10 % ».

Cette enveloppe permettra d’acheter les sphères ministérielles de Diamniadio, en lieu et place de la  location actuellement en cours. Elle aidera également le Sénégal à avoir des participations dans des infrastructures telles que le port de Ndayane et l’autoroute à péage.

Le Communiqué du Conseil des ministres

Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 27 avril 2022, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté les condoléances de la Nation à la famille et aux proches de Thierno Birahim NDAO, arraché à notre affection.

Thierno Birahim NDAO, fût un Administrateur civil hors pair et un grand serviteur de l’Etat ; Membre du Conseil de l’Ordre national du Lion, ancien Gouverneur de région et ancien Maire de Kaffrine,  son engagement et son dévouement à la République, l’érigent en référence pour les générations actuelles et futures. 

Abordant la question relative au renforcement de la sécurité routière et la nouvelle doctrine d’amélioration de la circulation sur les axes routiers et autoroutiers, le Président de la République présente, également, ses condoléances aux familles des victimes d’accidents de la route, qui ont fait huit (08) morts, la semaine dernière, dans la région de Fatick (dans la commune de Tattaguine), tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Le Chef de l’Etat demande, à ce sujet, au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’accélérer l’application du nouveau code de la route et d’accentuer le déploiement des activités de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), pour renforcer la prévention par une sensibilisation efficace des usagers.

Le Chef de l’Etat souligne, dans le même esprit, la nécessité d’améliorer la signalisation des tronçons routiers, l’aménagement des ralentisseurs, d’aires de stationnement et de repos (avec toutes les commodités requises) sur des points officiels indiqués.

Le Président de la République invite, en outre, le Ministre chargé des routes, à actualiser le classement des routes (nationales, départementales, communales), compte tenu de leur fréquentation et du développement des établissements humains dans plusieurs localités.

Le Chef de l’Etat accorde, par ailleurs, une attention particulière à l’éclairage et à la sécurisation de la Voie de Dégagement Nord (VDN3) et rappelle (aux Ministres en charge des Finances, de la Coopération et des Infrastructures), l’urgence d’engager la poursuite rapide des travaux de la route des Niayes.

Le Président de la République signale, également, l’urgence de réviser avant fin juin 2022, le cadre de gouvernance de la circulation des véhicules, des bus de transport et des gros porteurs (camions) dans la capitale et le long des axes routiers et autoroutiers.

Le Président de la République invite, enfin, le Ministre en charge des Transports terrestres, à consolider la dynamique de concertation avec les professionnels des transports routiers, afin d’améliorer la mobilité urbaine et interurbaine et d’asseoir une économie des transports moderne.

Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a abordé la nécessaire stabilité sociale durable dans le secteur de la santé et réitère son attachement à l’amélioration continue : (i) de la qualité des offres de soins et des prestations dans les structures sanitaires ; (ii) des conditions de travail des agents de la santé, toutes catégories confondues.

Le Président de la République demande, dès lors, au Gouvernement, d’impliquer davantage les Ordres professionnels (médecins, pharmaciens, sages-femmes, etc.) dans l’administration et la régulation des activités du secteur de la santé.

Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Gouvernement à, d’une part, poursuivre le dialogue social avec les syndicats de santé et les organisations professionnelles et, d’autre part, prendre les dispositions appropriées pour assurer la continuité et la qualité du service dans les structures sanitaires du pays.

Sur la célébration de la fête du travail et sur la résilience des travailleurs, le Président de la République saisit l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses félicitations et encouragements aux travailleurs, qui ne ménagent aucun effort, malgré la crise sanitaire et les chocs exogènes notés ces dernières années, pour renforcer la résilience économique et sociale du Sénégal.

Le Chef de l’Etat réaffirme son attachement à l’ancrage du dialogue social dans tous les secteurs et à la consolidation de la protection sociale à travers les dispositifs de solidarité en vigueur (couverture sanitaire universelle, bourses de sécurité familiale, carte d’égalité des chances, etc.).

Le Président de la République demande, à ce titre, au Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du Dialogue social, d’intensifier, dans l’esprit du tripartisme (Gouvernement, Employeurs, Travailleurs), l’exécution du plan national de renforcement du dialogue social et d’assurer la mise en œuvre des conventions collectives et de la politique de santé et sécurité au travail.

Le Chef de l’Etat réitère la priorité qu’il accorde à la modernisation du système national de retraite avec : (i) la promotion de la retraite complémentaire, (ii) les efforts soutenus et continus de l’Etat pour généraliser la revalorisation notable des pensions et assurer les prestations sociales destinées aux retraités.

Le Président de la République invite, le Ministre en charge du Travail, à finaliser, dans le consensus, le projet de code unique de la sécurité sociale, texte fondateur qui permettra d’effectuer un saut qualitatif dans la gouvernance des relations de travail au Sénégal.

Le Chef de l’Etat informe, enfin, le Conseil qu’il recevra les centrales syndicales, le mardi 03 mai 2022, dans le cadre de la journée internationale du travail.

Abordant la question liée à la consolidation de l’inclusion sociale avec le lancement du programme spécial Cash Transfert, le Président de la République rappelle la priorité qu’il accorde à l’inclusion sociale dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Le Chef de l’Etat salue, en particulier, le succès du programme national de bourses de sécurité familiale, qui a permis à plusieurs familles vulnérables de bénéficier du soutien financier régulier de l’Etat.

Le Président de la République magnifie la mise en place, pour la première fois au Sénégal, du Registre national Unique (RNU), instrument de pilotage qui vient consolider l’exhaustivité, la crédibilité et la transparence du système de solidarité nationale, notamment l’allocation des bourses de sécurité familiale.

Le Chef de l’Etat félicite, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, pour le travail accompli vers les cibles.

Le Président de la République rappelle que les (542.956) ménages actuellement répertoriés dans le RNU vont recevoir de la part de l’Etat, un Cash Transfert exceptionnel d’un montant global de 43 milliards de francs CFA, à l’occasion d’une cérémonie de lancement de cette opération de solidarité nationale inédite, qu’il présidera, le 10 mai 2022, en présence des représentants des forces vives de la Nation.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur le point suivant :

    la préparation de la fête de Korité : sur ce point le Président de la République après avoir adressé à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux, demande au Ministre de l’Intérieur de prendre les mesures idoines pour assurer le bon déroulement des célébrations au niveau des mosquées et lieux de culte concernés.

Le Chef de l’Etat invite, au demeurant, le Ministre du Commerce, en rapport avec les acteurs économiques, à veiller, par une sensibilisation de proximité des commerçants, à l’approvisionnement normal des marchés en produits et denrées essentiels, accessibles aux populations.

Le Président de la République a, par ailleurs, décidé, au regard du contexte géopolitique, de la mise en place d’un Comité interministériel de veille sur les impacts économiques et stratégiques de la crise internationale actuelle.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.  

AU TITRE DES COMMUNICATIONS
– Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
– Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire 2022 et les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale tenues à Washington du 19 au 23 avril 2022 ;
–  Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
– Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur la situation des zones économiques spéciales ;
– Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les résultats de l’évaluation des besoins des populations dans les neuf (09) villages de reclassement social ;
–  Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur les prévisions pour la saison des pluies 2022 et sur la campagne de commercialisation de l’arachide ;
–  Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) a fait une communication sur : – la mise en service du Marché d’Intérêt national (MIN), – la Gare des Gros Porteurs (GGP), – la modernisation des marchés par le PROMOGEM et les mesures préconisées par le comité de veille pour l’approvisionnement correct du marché intérieur.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :
– Le projet de loi abrogeant la loi n° 76 – 03 du 25 mars 1976 relative au traitement de la Lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés ;

– Le projet de décret portant rattachement de l’Ecole nationale de Développement Sanitaire et sociale (ENDSS) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.     

Autosuffisance en viande : Les bouchers « charcutent » l’argument du ministre de l’élevage

Le ministre a tenu à rassurer les populations par rapport à l’embargo économique contre le Mali et ses conséquences sur le prix de la viande. S’il assure que le Sénégal est autosuffisant, cela ne se reflète pas dans les boucheries.

Invité de l’émission Iftaar de iTv, mardi, le ministre de l’Elevage a tenu à rassurer la population sur l’autosuffisance en viande. Selon lui, le Sénégal consomme 300 000 tonnes de viande annuellement et est autosuffisant à 95%. Mais, dans la banlieue dakaroise, les bouchers « charcutent » cette affirmation de Aly Saleh Diop. Au marché Zinc de Pikine, il y a une place exclusivement réservée à la boucherie. Sur place, les marchandages entre bouchers et femmes de ménage vont bon train. « Ici, depuis quelque temps, les choses ont vraiment changé et la viande est devenue de plus en plus chère », a dit Mamadou Aliou Ba, délégué des bouchers du marché. « En ce moment, nous vivons une situation très difficile, surtout depuis la fermeture de notre frontière avec le Mali. Le bœuf qu’on achetait à 500 000 FCFA coûte maintenant entre 800 000 et 1000 000. C’est vraiment difficile d’avoir de la viande dans le marché », affirme-t-il.

Cette situation difficile, la plupart des bouchers la vivent au quotidien. « Nous ne savons pas d’où le ministre a tiré les informations qu’il a données mais, franchement, ce n’est pas visible sur le terrain », insiste Mouhamed Fall. Les bouchers peinent à sortir de ce calvaire et affirment « travailler à perte ». Ils demandent à l’Etat d’intervenir parce que le kilo de viande coûte 3800 francs depuis la fermeture des frontières. « Nous achetons le bœuf très cher pour revendre en détail très cher. On vit les conséquences de l’embargo sur le Mali et cela risque d’être davantage plus compliqué dans les jours à venir si cette situation perdure », s’inquiète M. Fall qui demande à l’Etat du Sénégal d’ouvrir ses frontières au peuple malien.