Abdourahmane Diouf, Thierno Bocoum, TAS et Cheikh Omar Sy vont aller ensemble aux Législatives

Une nouvelle coalition de partis et d’hommes politiques va voir le jour en vue des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal.

Le leader du parti Awale, Abdourahmane Diouf , le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, le président du parti République des Valeurs, Thierno Alassane Sall , le leader du mouvement Ensemble, l’ancien juge Hamidou Dème , et l’ancien député, Cheikhou Oumar Sy vont mettre en place une coalition pour briguer les suffrages des Sénégal aux fins d’avoir le maximum de représentant à la 14e Législature de l’Assemblée nationale, selon un communiqué publié sur la page Facebook de l’ancien juge Dème.

« Les organisations dont les noms suivent, par ordre alphabétique, dans un processus inclusif de co-création, ont décidé de mettre en place une coalition en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Cette coalition s’ouvre à toutes les forces vives de la nation. Les partis politiques, mouvements et candidats indépendants intéressés peuvent contacter les signataires en vue de la mise en place effective de la coalition. Nous donnons rendez vous aux sénégalais d’ici et d’ailleurs, à la presse nationale et internationale, dans les prochains jours », lit-on dans le document.

Qui précise que: « Ont Signé (par ordre alphabétique) :

Thierno BOCOUM (AGIR)
Ibrahima Hamidou DEME (ETIC)
El Hadji Abdourahmane DIOUF (AWALÉ)
Thierno Alassane SALL (REPUBLIQUE DES VALEURS /REWOUM NGOR 
Cheikh Oumar SY PRET ) »

Le slogan de la coalition sera: « PRÊT à AGIR avec ETIC pour AWALÉ Sénégal ci RÉEWUM NGOR ».

Flambée des prix : les prévisions très alarmantes de la banque mondiale !

Les présages de la banque mondiale, sur l’évolution des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers, ne sont pas rassurante du tout.

Dans son rapport « Commodity Markets » rendu public ce mardi, la Banque mondiale informe que la guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde. Elle signale que «les prix vont se maintenir à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024».

A travers une note d’ information, L’institution financière déclare que la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années, a été la plus importante depuis la crise pétrolière de 1973. « Globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970. Comme c’était le cas à l’époque, ce choc est aggravé par une recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », explique Indermit Gill, vice-président à la Banque mondiale.

Hausse de plus de 50% des prix de l’énergie

Selon les prévisions de l’institution, les prix de l’énergie vont probablement grimper de plus de 50 % en 2022 avant de baisser en 2023 et 2024. Les couts des biens non énergétiques, notamment les produits agricoles et les métaux devraient aussi augmenter de près de 20 % en 2022.

«Les prix des produits de base devraient rester bien supérieurs à la moyenne des cinq dernières années et, en cas de guerre prolongée ou de nouvelles sanctions contre la Russie, ils pourraient devenir encore plus élevés et plus volatils que ce qui est actuellement prévu», présage-t-elle.

Les perturbations du commerce et de la production pourraient aussi pousser le cours du pétrole brut (Brent) vers «une moyenne de 100 dollars le baril en 2022.» Ce qui correspond à son plus haut niveau depuis 2013 et à une augmentation de plus de 40 % par rapport à 2021.

Les coûts du gaz seront deux fois plus élevés

«Les cours du gaz naturel (européen) devraient être deux fois plus élevés en 2022 qu’en 2021, tandis que les prix du charbon devraient être 80 % plus élevés, soit des sommets historiques dans les deux cas», ajoute l’institution financière.

Ayhan Kose, directeur de la division Perspectives de la Banque mondiale, qui a produit le rapport, signale que la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, «risque de freiner les progrès en matière de réduction de la pauvreté. En outre, cette augmentation des prix des matières premières exacerbe les pressions inflationnistes déjà élevées partout dans le monde.»

Risques sur le cout du pain et des patisseries

Autre mauvaise nouvelle, les cours du blé qui devraient, selon les prévisions, «augmenter de plus de 40 % et atteindre un niveau record en valeur nominale cette année, ce qui pénalisera les économies en développement qui dépendent des importations de blé, notamment en provenance de Russie et d’Ukraine».

Selon la banque mondiale, la forte hausse des prix des intrants, tels que l’énergie et les engrais, pourrait provoquer une baisse de la production alimentaire, notamment dans nos économies en développement. Et l’utilisation réduite d’intrants pèsera sur la production et la qualité des aliments, «ce qui affectera les disponibilités alimentaires, les revenus des populations rurales et les moyens de subsistance des pauvres.» 



Affaire Astou Sokhna : Le procès des sages-femmes renvoyé au 5 mai

Le procès des sages-femmes inculpées suite à la mort d’Astou Sokhna Kane est renvoyé au 5 mai. Les mises en cause devaient comparaître ce mercredi en flagrant délit au tribunal de grande instance de Louga. Les avocats de la partie civile ont requis un renvoi pour prendre connaissance du dossier.

La tenue du procès est précédée par une médiation réussie du guide religieux Thierno Cheikhou Tall. A l’issue des discussions, la famille de la victime a décidé de retirer la plainte « non-assistance à une personne en danger ».

Mais, le retrait de la plainte n’entrave pas la poursuite de l’action judiciaire. Le ministère public pourrait bien retenir des charges contre les inculpées.

Un fort dispositif sécuritaire

Pour parer à toute éventualité de perturbations, un dispositif sécuritaire est, très tôt, mis en place. Le tribunal est quadrillé, l’accès au temple de Thémis trié au violet. Un nombre infime est autorisé à accéder au tribunal.

L’association des sages-femmes du Sénégal a tenu une forte mobilisation en soutien à leurs consœurs. Un mouvement de défense pour « justice à Astou Sokhna » avait aussi donné rendez-vous au tribunal.

L’arrestation des sages-femmes inculpées a provoqué un vaste mouvement de soutien du personnel médical. Une grève générale a eu le 21 avril. Les structures sanitaires sont de nouveau paralysées pour 48h c’est-à-dire les mardi 26 et mercredi 27.

Du nouveau dans l’enquête du meurtre de la petite Anta

Du nouveau dans l’affaire du meurtre de la petite Anta âgé de 8 ans avant-hier à Bargny. En effet, hier le principal suspect a été arrêté par la police quelques heures seulement après la publication du certificat du genre de mort.

Le suspect est un jeune de 17 ans, voisin de la fillette Anta Ndiaye. Ils habitent tous dans le même quartier. En ce moment, il est en train d’être entendu par les éléments de la police de Bargny mais il refuse de répondre aux questions d’après nos confrères de Rfm. Le présumé meurtrier a été appréhendé dans la nuit du mardi au mercredi. Pour le moment le mobil reste inconnu même si l’autopsie écarte la thèse du viol, il révèle que la victime est morte des suites asphyxie mécanique par étranglement associé à des lésions de coups et blessures par objet contondant.
 
Pour rappel, Anta Ndiaye est retrouvée morte ce 25 Avril dans un bâtiment en construction à Bargny. Elle a été perdue de vue après sa descente de cours dans une école coranique. Finalement son corps a été découvert par des collecteurs de ferrailles. 

Reconnu coupable d’offre et cession de cocaïne : C. Tidiane Fall condamné à 2 ans ferme

Cheikh Tidiane Fall a écopé, hier, d’une peine ferme de 2 ans. Il est reconnu coupable du délit d’offre et cession de drogue par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.

C’est suite à une dénonciation anonyme que la Division des investigations criminelles (Dic) a mis en place un dispositif de surveillance près de la maison de Cheikh Tidiane Fall. Ce dernier qui évolue dans le secteur du transport a été désigné comme étant un vendeur de drogue. Ainsi, le 18 avril dernier, après plusieurs jours de surveillance, la Dic, par le groupe d’investigation de recherche et d’interpellation, a fait irruption dans l’appartement du suspect.

Les éléments enquêteurs ont procédé à une perquisition de sa chambre. La fouille s’est révélée fructueuse car 67 grammes de cocaïne ont été retrouvés. Conduit dans les locaux de la Dic, ses trois téléphones portables ont été exploités. Dans ses discussions WhatsApp, Cheikh Tidiane Fall marchandait en des termes à peine voilés avec deux personnes qui voulait 500 grammes de cocaïne.

Attrait à la barre des flagrants délits de Dakar, hier, pour répondre des faits d’offre et cession de cocaïne, le prévenu Cheikh Tidiane Fall a reconnu être détenteur de ladite drogue. Mais, réfute la paternité en faisant croire que c’est son ami Dramé, sans autres précisions, qui lui a tendu un piège.

«C’est mon ami Dramé qui a introduit la drogue chez moi. Il me devait 1.000.000 de francs. Comme je le lui réclamais tout le temps, il est venu chez moi avec la drogue qu’il avait soigneusement mis dans un cafetier qu’il a laissé dans l’appartement au moment de partir», raconte-t-il.

Selon lui, Dramé l’a appelé plus tard pour lui dire qu’il a laissé de la drogue dans sa maison. Mais, poursuit-il, il n’a pas sorti la drogue de peur d’être alpagué. «trois jours plus tard, on a frappé  à la porte de mon appartement et quand j’ai ouvert, les policiers m’ont attaqué. Ils étaient accompagnés de Dramé qui leur indiquait le lieu où la drogue se trouvait».

Selon les enquêteurs, le nom de Dramé ne ressort que de l’imagination du mis en cause parce que son numéro de téléphone n’a été trouvé dans aucun de ses trois téléphones portables saisis. Mieux, le prévenu déclare à la barre qu’il ignore l’adresse de Dramé à qui il soutient avoir prêté la somme de 1.000.000 de francs.

Estimant que les faits pour lesquels Cheikh Tidiane Fall est poursuivi sont constants, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. De l’avis du conseil de la défense, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire car les données factuelles du dossier ne renseignent en rien sur la détention de la drogue.

Pour la robe noire, 67 grammes de cocaïne ne peuvent subodorer l’existence d’une activité illicite. Le tribunal, après délibéré, a reconnu coupable Cheikh Tidiane Fall du chef d’offre et cession de drogue avant de le condamner à une peine de 2 ans ferme.

Drame à Kabendou : Un élève en classe de 4ème se noie dans le lac Wayma

Les élèves de la classe de 4ème du Cem de Kabendou, dans la commune de Diaobé, n’ont pas fait cours hier mardi. Ils devaient assister aux environs de 10 heures à l’enterrement de leur camarade de classe, Kekoye Mballo, qui s’est noyé dans le lac Wayma sur la Rn6, à près de 2 km de leurs habitations. Selon le Principal, Oumar Fall, l’élève a suivi les enseignements jusqu’à 14 heures le lundi (mode journée continue) avant de rentrer à la maison. Le malheureux potache a décidé, avec un groupe d’amis, d’aller à la cueillette de mangues dans des plantations autour dudit lac.
Après la cueillette, les sacs remplis de fruits, ils ont décidé de se laver dans ce cours d’eau, pourtant interdit à la baignade. C’est ainsi qu’il y perdra la vie. Ses autres camarades, impuissants devant la réalité du drame, se sont enfuis. Heu­reusement que dans les parages se trouvaient d’autres jeunes qui suivaient à distance, indifférents à ce qui n’était qu’un jeu d’enfants, à leurs yeux. Ils sont, tout de même, parvenus à repêcher le corps sans vie de l’élève qui n’aura pas le temps de connaître ses résultats scolaires du premier semestre.
Il faut dire que le thermomètre affiche jusqu’à 42°c régulièrement dans cette partie de la région de Kolda. Une forte chaleur qui donne envie de braver tous les interdits pour se donner de la fraîcheur gratuite, dans la bonne humeur, en bonne compagnie. Mais hélas.

Papiss Demba Cissé escroqué de 2 milliards Fcfa

L’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il  a été roulé dans la farine dans un business fantôme.

L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries agro-business Sarl. Malheureusement pour lui, il se rendit compte qu’il était victime d’une vaste escroquerie.

Papiss Demba Cissé serait victime de son associé qui lui est d’ailleurs très proche.

Ce dernier se nomme Mamadou Diène, plus connu sous Madou Diène. Il vit entre Nord-Foire, Saly et Manchester et était très proche du footballeur.

C’est d’ailleurs au moment où il s’apprêtait à embarquer qu’il a été arrêté, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Madou Diène a été interpellé à la suite d’un mandat d’arrêt international émis le 23 février dernier pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque.

Dans le cadre de l’instruction de cette affaire, une deuxième personne est dans le viseur de la justice. Il s’agit d’un certain Serigne Ass Tacko Mbacké Seck.

Le procureur demande l’inculpation de Cheikh Amar

L’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse.

Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr contre le patron de TSE à propos des deux milliards de francs CFA remis par le second au premier. Le chef du parquet a déposé son réquisitoire introductif au niveau du deuxième cabinet d’instruction dirigé par le juge Mamadou Seck. La balle est dans le camp du magistrat.

Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, rapporte que Samuel Sarr a versé dans sa plainte des documents accablants pour l’homme d’affaires.

Le journal croit savoir que ces éléments ont convaincu le procureur de la République et l’ont poussé à demander l’inculpation du mis en cause.

Entre Cheikh Amar et Samuel Sarr, c’est une affaire de plainte contre plainte. Récemment, le patron de TSE avait saisi la justice contre l’ancien ministre de l’Énergie.

Il l’accuse d’avoir détourné les deux milliards qu’il lui aurait remis en 2014 lorsqu’il était venu lui transmettre une demande d’aide financière du Président Wade.

Cette plainte avait valu à Samuel Sarr d’être inculpé pour abus de confiance et mis en liberté provisoire.

L’ancien ministre de Wade réfute ces accusations. Il affirme que cet argent constitue une traite d’une dette de sept milliards contractée par Cheikh Amar auprès de Wade.

Qu’il est chargé par l’ancien chef de l’État de recouvrer le montant dû. Que le débiteur avait proposé un moratoire. Que les montants versés font l’objet de reçus et ont été reversés à Wade, qui a confirmé avoir reçu les fonds.

Fort de ces éléments, Samuel Sarr avait déposé une plainte contre Cheikh Amar. L’ancien ministre sera conforté par l’enquête préliminaire. Sa plainte a abouti au réquisitoire introductif du procureur de la République demandant l’inculpation de l’homme d’affaires.

Crash de l’avion de Sénégal Air en 2015 : Le procès s’ouvre demain en audience spéciale

Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.

Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire. Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Ma­rame Ndao, ancien Direc­teur général de l’Anacim, Mo­hamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Ma­madou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain. A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheu­reusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris. Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française.
Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sé­négal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une pa­tiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tam­bacounda. L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Mé­decins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale.
Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Co­tonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil. A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène.
Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.

Ville de Dakar : les élus de Benno soupçonnent Barth de mobilisation de fond de campagne électoral

Les hostilités commencent entre élus de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle au niveau de la ville de Dakar. Cette fois-ci, c’est sous fond de suspicions sur des allocations effectuées par l’actuel édile de la mairie de la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias qui chercherait des fonds pour sa campagne électorale.

« La promptitude du maire à réaménager le budget primitif nous rend sceptique. Des virements à hauteur de 1 500 000 000 F plus une augmentation de la rubrique de la participation diverse 500 000 000 F et des dépenses diverses 300 000 000 F« , dénoncent les élus de Benno Bokk Yakaar qui ne s’en limitent pas là, dans un communiqué .

« Nous interpellons le préfet sur ces actes nébuleux qui ressembleraient plutôt à une mobilisation de fond de campagne électoral« , suspectent les camarades du chef de l’État à la ville de Dakar.

Revenant par ailleurs sur les recrutements de Guy Marius Sagna et le Capitaine Touré, les poulains du chef de l’État à la ville de Dakar « condamnent les décisions du maire Barthélémy DIAS concernant les embauchements non conformes à la réglementation, un virement de crédit nébuleux à hauteur de 2 300 000 000 F et enfin la non application de l’arrêt de la cour d’appel de Dakar«.

Ils ont rappelé à cet effet les dispositions du décret n°2020 -30 du 08 janvier 2020 fixant les organigrammes types des collectivités territoriales ne prévoit pas ces postes, ainsi que la réception par le maire, le 18 Février 2022 de la lettre circulaire l’invitant à appliquer ledit décret, pour dénoncer ces actes « non conformes à la loi« , tout en demandant à Barth « d’appliquer dans les meilleurs délais le nouvel organigramme« .

À noter en outre que les adversaires politiques de Barth au sein de la municipalité lui demandent de former un nouveau bureau qui respecte la parité dans la désignation des adjoints aux maires, conformément à l’arrêt de la cour d’appel de Dakar, qui a prononcé le 19 avril 2022, l’annulation du bureau municipal de la ville de Dakar.

Ils n’ont pas manqué d’inviter le préfet du département de Dakar, le Ministre en charge des collectivités territoriales et le Ministre des Finances à faire respecter la loi et à annuler toutes les délibérations votées lors de la séance du 21 avril 2022.