Le vaginisme, la face émergée des douleurs intimes des femmes
Ne restez pas seule avec vos difficultés
Face au vaginisme, n’attendez pas pour consulter un médecin, pour trouver le traitement le plus adapté.
Le vaginisme est un trouble qui affecte la région vaginale. Il provoque une contraction des muscles du périnée et rend toute pénétration vaginale impossible. Quels en sont les symptômes ? Est-ce que l’on peut guérir de vaginisme ? L’équipe médicale de Qare vous parle des manifestations de ce trouble sexuel dont l’origine est avant tout psychique.
Le vaginisme, qu’est-ce que c’est ?
Le vaginisme est un trouble sexuel qui désigne une contraction inconsciente et involontaire des muscles du périnée. Lors d’un rapport sexuel, il rend toute pénétration vaginale impossible. Plusieurs éléments à noter concernant le vaginisme :
- Dans la grande majorité des cas, les patientes vaginiques souffrent d’une peur panique de la pénétration ou ont une perception erronée de leur vagin.
- Physiologiquement, on note qu’au moment de l’insertion d’un corps dans la région vaginale (pénis, spéculum, tampon périodique…), celle-ci est supposée se détendre. Or, chez les femmes vaginiques, c’est tout le contraire, la zone se crispe.
- Selon le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), cette affection touche 1 à 5% des femmes et représente 6 à 15% des consultations en sexologie.
Quels sont les symptômes du vaginisme ?
Le vaginisme correspond à l’incapacité générale de vivre une pénétration vaginale. Au moment d’avoir un rapport sexuel, mais aussi lors d’un examen gynécologique où le professionnel doit insérer un spéculum, la zone est inaccessible. L’insertion de tampons périodiques est également très compliquée, voire impossible.
Les femmes vaginiques se rendent généralement compte de leur trouble en vivant une ou plusieurs de ces situations.
Quelle différence entre les symptômes du vaginisme et de la dyspareunie ?
Le vaginisme et la dyspareunie ne désignent pas les mêmes affections. Concernant la première, la pénétration est impossible, tandis que la deuxième se traduit par des douleurs génitales lors des rapports sexuels.
Les douleurs ne se situent pas nécessairement au niveau du vagin, puisqu’il existe plusieurs sortes de dyspareunies. 7 à 10% des femmes sont concernées.
Comment soigner une dyspareunie
Si la dyspareunie est encore trop souvent sous-diagnostiquée, sachez qu’il est possible de la prendre en charge dès lors que l’on en a trouvé l’origine. Elle peut être due à plusieurs choses, comme une infection du col ou du vagin, de l’endométriose…
Pourquoi fait-on du vaginisme ?
Il est important de noter que même si les manifestations du vaginisme sont bien évidemment physiques, leur origine est majoritairement d’ordre psychologique.
On note également que les causes de ce trouble sont plurielles.
Le vaginisme primaire
Cette forme de vaginisme concerne principalement les femmes qui ont manqué d’informations sur le fonctionnement des organes génitaux et de leur anatomie en général. Ces femmes vaginiques sont généralement vierges, car le vaginisme primaire survient dès le début de la vie sexuelle.
En raison d’un manque de connaissances, elles ont nourri des peurs concernant la pénétration et toutes les douleurs qu’elle implique. La vision qu’elles détiennent de leur vagin est erronée, puisqu’elles pensent, par exemple, que celui-ci est trop petit pour contenir un pénis. L’utilisation de tampon, elle aussi, ne fait pas partie de leur quotidien.
Parmi les autres motifs susceptibles de développer un vaginisme primaire, on observe également certains facteurs environnementaux, tels que :
- Un contexte religieux qui culpabilise et condamne la sexualité ;
- Des traumatismes liés à des attouchements pendant l’enfance ;
- Une éducation stricte…
Le vaginisme secondaire
Le vaginisme secondaire, contrairement au primaire, n’intervient pas en début de vie sexuelle, mais touche les femmes qui ont déjà eu une activité sexuelle auparavant.
Plusieurs situations sont à mettre en évidence :
- Après une longue période sans rapport sexuel (après un accouchement, par exemple, avec la crainte d’une fragilité de cette zone après le passage du bébé ) ;
- Après une longue période sexuelle active sans problèmes, des douleurs apparaissent (dyspareunie) ;
- Des traumatismes liés à une agression sexuelle (attouchements), à un viol ou à un examen médical brusque ;
- La prise de traitement contre le cancer de l’ovaire, du sein ou de l’utérus (traitement qui provoque une sécheresse au niveau vaginal) ;
- La ménopause.
Diagnostic et traitement
Comment diagnostiquer le vaginisme ?
Comme c’est le cas pour de nombreux troubles encore peu connus, les femmes vaginiques font régulièrement face à une errance médicale. Malgré une batterie d’examens, les résultats sont souvent peu concluants, puisque les douleurs apparaissent lors d’un rapport sexuel.
Le fait que les femmes atteintes ne consultent pas systématiquement et tentent d’avoir une vie sexuelle aussi normale que possible avec leur partenaire complique également le diagnostic.
Lors d’une consultation, un interrogatoire minutieux de la patiente est indispensable. Les recherches du médecin se basent alors sur des symptômes évocateurs, une cause éventuelle…
Comment ne plus être atteinte de vaginisme ?
Si vous pensez être atteinte de vaginisme, sachez que cette affection est bien mieux prise en charge qu’il y a encore quelques années. Les professionnels sont davantage avertis sur les solutions qui existent et peuvent vous aider à guérir.
Parmi les traitements utilisés en cas de vaginisme :
- Les dilatateurs vaginaux pour détendre les muscles du vagin. Attention, les explications détaillées et claires d’un(e) professionnel(le) sont indispensables, car l’utilisation de ces dispositifs peut être difficile pour les femmes vaginiques ;
- Une rééducation périnéale avec un kinésithérapeute ou une sage-femme, afin de comprendre le fonctionnement du muscle et l’anatomie en général ;
- Un accompagnement psychologique (avec un(e) psychologue et/ou un(e) sexologue), pour une prise en charge globale.
Bon à savoir : pour que le traitement soit d’une efficacité optimale, l’association de dilatateurs vaginaux et le suivi d’une psychothérapie est déterminante, voire indispensable.
Djamil Sané critique la gestion de PASTEF : «Il ne faut pas affaiblir la base…»
Le trésorier de Pastef Djamil Sané, a lancé un appel vibrant au parti au pouvoir, lors d’une activité du mouvement national des cadres de PASTEF (MONCAP) ce dimanche. Depuis 2015, M. Sané dirige la section du parti dans sa commune et estime être en bonne position pour évaluer la gestion du parti dirigé par le Premier Ministre, Ousmane Sonko.
Dans son intervention, le maire des Parcelles Assainies Djamil Sané a souligné la nécessité de faire face à la réalité. « Je parle en toute responsabilité. Il est impératif de dire la vérité, non pas pour plaire à qui que ce soit, mais parce que nous avons beaucoup sacrifié. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi à cause du parti. Les nouveaux dirigeants doivent en tenir compte et ne pas affaiblir la base. Malheureusement, c’est ce qui semble se produire », a-t-il déclaré. Il a averti que cette situation pourrait compliquer la mobilisation des électeurs pour les élections importantes à venir si des solutions adéquates ne sont pas trouvées.
Sané a également insisté sur l’importance de redonner confiance aux membres de la base, qui sont en contact direct avec les populations. « Je constate qu’il n’y a pas une oreille attentive pour remédier à cette situation. Je tiens à rappeler devant les responsables ce qui se passe au niveau de la base. Il est crucial d’aider les membres légitimes du parti à renforcer leur base », a-t-il ajouté. Il a conclu en affirmant que certaines situations doivent être sérieusement prises en compte par les hauts responsables du parti actuellement au pouvoir.
Cet appel de Djamil Sané met en lumière des tensions croissantes au sein de PASTEF, alors que le parti se prépare pour des échéances électorales majeures. Les commentaires du maire des Parcelles Assainies pourraient influencer la stratégie du parti et la gestion des prochaines élections.
EDITO – Mort programmé des Médias Sénégalais : une journée sans presse annoncée ce mardi
Lorsqu’au soir de l’élection présidentielle, dimanche 24 mars 2024, au moment où les stations FM, les télévisions et les médias en ligne relayaient les données et chiffres, les résultats qui ont porté Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, pas un seul citoyen sénégalais, homme politique de l’actuelle équipe à la tête du Sénégal, ne pouvait médire la presse. Journaux, radios, télévisions, sites d’informations, d’un seul élan, ont transmis les résultats rassemblés aux quatre coins du Sénégal.
Combien étaient-ils à traquer les chiffres, bureau de vote par bureau de vote, à la recherche de la bonne information ? Des centaines de journalistes, envoyés sur le terrain par leurs organes de presse pour transmettre en direct les résultats et signaler le moindre dysfonctionnement, servant même souvent d’alerte aux autorités, sans aucune assistance publique ? Combien de millions de personnes étaient-ils, scotchés à leurs téléphones portables ou radios et télés, à s’abreuver de résultats donnés par ces «valeureux journalistes» sur le terrain ? Et combien ont sursauté de joie, à la publication de ces résultats, avant même que les commissions et institutions légalement habilitées ne le fassent ? Combien cela leur a-t-il coûté de savourer un tel «délice» ? Combien cela nous a-t-il coûté ?
Imaginons simplement un instant ce que serait cette élection du 24 mars 2024 et les autres qui l’ont précédées durant ce quart de siècle politiquement très mouvant au Sénégal, sans ce dispositif de relayage de l’information et de veille sur quasiment tout le territoire national ? Imaginons ce qui pourrait se passer dans la tête de certaines forces tapies dans l’ombre, si aucune information ne venait accompagner l’acte citoyen de vote ? La presse, nous a-t-on dit, au lendemain de cette échéance tant redoutée du fait de risques majeurs pour la stabilité de notre pays et des enjeux visibles ou cachés, a fait du bon travail. Vingt quatre ans (24 ans) après la présidentielle de 2000, qui avait consacré le point terminus de 40 ans de régime socialiste, elle a, encore une fois, été au rendez-vous de ce grand moment d’histoire. Good Job ! Un compliment comme un écho dans la nuit !
On aura beau caricaturer, manipuler, falsifier l’histoire, on ne pourra pas dénuer aux médias le rôle capital qu’ils ont joué ces dernières décennies, dans l’affermissement de la démocratie, par l’éveil du citoyen, en lui permettant d’accéder, surtout avec les langues locales, aux outils qui lui ont permis d’affûter sa conscience citoyenne.
Nous avons en vérité connu des moments cruciaux, dans l’histoire de notre jeune démocratie, où le curseur a souvent viré au rouge, mais la presse a toujours répondu présent, relevant les défis avec professionnalisme, sans avoir besoin d’aucun guide, sinon son sens éthique et l’intériorisation de l’éthique professionnelle et de responsabilité, conformément à l’héritage de nos aînés dont la plupart repose en paix, pour l’éternité. Aurions-nous agi autrement que la face de ce pays aurait été changé.
Mais comme le dit si bien l’adage peulh, «le lait de la vache trait tous les jours en abondance, finit par ne plus avoir de saveur». Les Sénégalais que nous sommes, habitués à voir la presse assurer durant ces grands rendez-vous d’histoire, en oublient le rôle majeur que les médias jouent dans la stabilisation des institutions de la République et surtout la sauvegarde de l’État de Droit. Si un des pères fondateurs de la Nation américaine a pu dire qu’il préférait un État sans gouvernement plutôt que sans presse, c’est parce qu’il sait que celle-ci est un des piliers de la démocratie.
Depuis bientôt trois mois, la presse sénégalaise vit une des phases les plus sombres de son histoire. Une campagne de diabolisation a été actionnée pour présenter les médias, ainsi que ceux qui les animent, comme des citoyens irrespectueux des lois, ne s’acquittant d’aucune de leurs obligations, surtout fiscales. Parallèlement, une campagne est menée pour mettre à mal les éditeurs de presse avec leurs confrères, en créant un fossé entre ceux qu’on appelle «patrons de presse» et leurs collaborateurs.
La presse sénégalaise ne saurait accepter cette entreprise de dénigrement orchestrée à dessein pour la décrédibiliser. Nous sommes aguerris pour avoir expérimenté les méthodes des pouvoirs précédents pour comprendre ce qui se trame. Il s’agit de noircir le décor et procéder ensuite à une sélection artificielle et une liquidation des entreprises de presse privée, en fonction de ses intérêts politiques immédiats. L’objectif visé n’est autre que le contrôle de l’information et la domestication des acteurs des médias. C’est tout simplement la liberté de presse qui est menacée au Sénégal.
Face à cette situation (blocage des comptes bancaires, production d’état exécutoire de saisie de matériels de production, rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, gel des paiements, mise en demeure, refus de concertation), nous organisons une JOURNÉE SANS PRESSE, ce mardi 13 août 2024, pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale.
Les régimes passent, la presse demeure !
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de la Presse du Sénégal (CDEPS), Dakar 11 août 2024.
LINGUÈRE: UNE VIOLENTE BAGARRE ENTRE SES DEUX ÉPOUSES VIRE AU DRAME
C’est l’émoi et la consternation au domicile d’Ousmane Seck sis au quartier Thiély Nord ans la commune de Linguère.
Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 Août, vers 22 heures, une violente bagarre a éclaté entre ses deux épouses.
Une dame du nom de Awa Thiam qui tentait de les séparer a piqué une crise cardiaque avant de rendre l’âme sur place.
Après le constat du commissariat de Police de Linguère, le corps sans vie de la dame a été déposé à la morgue de l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs- pompiers.
PLAINTE DE SONKO: “JE CONTINUERAI À M’EXPRIMER LIBREMENT SUR…”, MADIAMBAL DIAGNE
Dans un tweet (X), lundi, le journaliste Madiambal Diagne a déclaré qu’il fera face suite à la plainte du Premier ministre Ousmane Sonko.
« Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m’ont manifesté soutien et encouragements pour faire face à cette menace d’une plainte du PM Sonko, visant à museler ma liberté d’opinions. Je ferai face, en restant droit dans mes bottes et à continuer à m’exprimer librement sur toutes questions avec le respect, la courtoisie et la rigueur qui restent toujours mon credo« , a notamment écrit l’administrateur du Groupe Avenir communication.
Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m’ont manifesté soutien et encouragements pour faire face à cette menace d’une plainte du PM Sonko, visant à museler ma liberté d’opinions. Je ferai face, en restant droit dans mes bottes et à continuer à m’exprimer librement sur…
— Diagne Madiambal (@MadiambalD)
Assemblée nationale : Les députés convoqués en séance plénière ce mardi
Les députés de la 14e législature sont convoqués ce mardi 13 août 2024 à 09 H 30. L’ordre du jour concerne l’ouverture de la première Session extraordinaire de l’année 2024 de l’Assemblée nationale. Il s’agira de se pencher sur la proposition de modification du Règlement intérieur de l’institution parlementaire en vue de préparer la déclaration de politique générale du premier ministre.
Affaire foncière : la mère de Marième Faye Sall convoquée par la gendarmerie
La mère de l’ex-Première dame, Marième Faye Sall, Oumou Diallo, est convoquée par la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre d’une procédure liée à une affaire foncière. Cette information a été rapportée par Le Quotidien dans son édition de ce lundi 12 août.
Bien que le journal ne précise pas la date exacte de la convocation, il indique que l’audition de Mme Diallo devrait avoir lieu sous peu. Cependant, cette convocation soulève des préoccupations au sein de la famille de l’intéressée. Ils ont fait savoir aux autorités que l’état de santé fragile de la mère de l’ex-Première dame pourrait rendre difficile sa présence.
En réponse, la Section de recherches aurait indiqué, selon Le Quotidien, qu’un « panier à salade » pourrait être mis à disposition pour la transporter. Ce, en soulignant ainsi qu’aucune exception ne serait faite et que les règles s’appliqueraient à tous.
Oumou Diallo a été convoquée en même temps que son fils, Adama Faye, qui serait également impliqué dans cette affaire foncière, selon les informations fournies par Le Quotidien.
NOMINATION : LE DOYEN DES JUGES MAKHAM DIALLO ATTERIT A TAMBA
Monsieur Oumar Maham DIALLo, précédemment Doyen des Juges d’Instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. est nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda.
Une décision prise lors des travaux du conseil supérieur de la magistrature.
CSM:MAHAMADOU MANSOUR MBAYE NOMMÉ PREMIER PRÉSIDENT DE LADITE COUR
A l’issue des travaux du Conseil supérieur de la Magistrature de ce vendredi 09 août 2024, au Palais de la République, un vaste chamboulement a été noté au sein du Conseil.
« Monsieur Mahamadou Mansour MBAYE, précédemment Procureur général près la Cour suprême, est nommé Premier Président de ladite Cour », lit-on dans une note.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) assiste assisté le Président de la République dans sa fonction de « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ».