Saisie de 1,7 milliard : le propriétaire de l’argent connu

Les 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall.

Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.

Le journal renseigne que Modou Fall a été longuement interrogé hier, mardi, à la direction régionale de la Douane de Thiès.

L’audition, précise la même source, a été menée par le colonel Lamine Sarr, le patron de la subdivision de Dakar Extérieur de la Douane, qui s’est déplacé dans la capitale du Rail.

Rien n’a filtré de l’entretien, selon Le Témoin, qui signale que cette affaire est entourée de zones d’ombre.

Le journal rapporte par exemple que d’aucuns s’interrogent sur le fait que Modou Fall manipule autant d’argent alors qu’on ne lui connaît aucun business florissant.

Dans tous les cas, plusieurs services de l’Etat sont sur le dossier. À côté de la Douane, la police mène son enquête.

Selon Le Témoin, elle a perquisitionné le domicile des deux Maliens impliqués dans l’affaire et aurait retrouvé sur place la somme de 100 millions de francs CFA.

Le journal révèle aussi que le Fisc sénégalais devrait entrer dans la danse.

72 bâtiments risquent de s’effondrer…à Médina

Le maire de la Médina, Bamba Fall, alerte sur le danger qui menace les populations au niveau de sa commune. A l’en croire, 72 bâtiments risquent de s’effondrer.

Il a fait cette annonce lors du Comité régional de développement (Crd) Spécial consacré au Plan d’urgence de Modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau. « Nous demandons l’aide de l’État et de manière urgente, avant l’hivernage », a-t-il déclaré. Selon le ministre-conseiller auprès du président de la République, repris par Senego, les opérations de démolition d’un immeuble coûtent entre 8 et 12 millions de FCFA et la mairie est dans l’impossibilité de mener ce genre de projets.

Médiation dans l’affaire Astou Sokhna : la famille de la défunte accorde son pardon aux sages-femmes incriminées

Alors que la tension monte dans les structures sanitaires avec les grèves répétées des agents en guise de soutien à leurs collègues de Louga envoyés en prison après la mort en couches de Astou Sokhna, la jeune femme décédée dans le lit de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, les choses bougent dans le nord-est du Sénégal. La médiation entamée par la famille Omarienne a porté ses fruits. La famille de la défunte notamment la mère et le mari d’Astou Sokhna qui avait porté plainte, a décidé de pardonner et de tout laisser tomber. 

Selon la Rfm, une rencontre regroupant l’ex directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, limogé après le drame, l’intersyndicale et la famille de la victime a eu lieu dans une salle à Louga. A l’issue de cette réunion, les deux parties font la paix. 

« Je pardonne tout. Même si j’ai le coeur meurtri, je ne peux qu’accepter la demande du guide religieux « ,  a déclaré la mère de la défunte. Quand à son mari, il a informé qu’il « arrête les poursuites ». 

Prenant la parole, l’ex directeur de la structure sanitaire, Amadou Guèye Diouf a renseigné que :  » nous n’avons pas prétention d’envisager une interruption de cette procédure judiciaire. La démarche, c’est de pouvoir montrer à ceux-là qui doivent juger que ceux qu’ils doivent juger ont, préalablement au jugement, trouvé une solution grâce à l’intervention du guide religieux Thierno Cheikhou Tall et de son père ». 

L’intersyndicale, qui a entamé une grève générale fermant les portes de l’hôpital aux femmes enceintes depuis l’arrestation de leurs collègues, a tenu à précisé que :  » nous, nous n’avons rien contre cette famille. Nous voulons juste profité de cette situation pour que l’hôpital de Louga ait ce qu’il doit avoir en terme de matériel, de locaux, de personnel  et de ressources humaines ». 

A l’occasion, les représentants de l’intersyndicale ont souligné qu’ils vont retourner à la base pour discuter de la décision de mettre fin à leur mouvement d’humeur. 

Le procès des 6 sages-femmes envoyées prison est prévu demain mercredi.

LA KORITE A QUEL PRIX

À moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autre

À moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autres.

En cette matinée de dimanche, Seras vibre au même rythme. Entre des rabatteurs qui guettent le moindre acheteur, des camions qui déchargent de temps à autre, le décor est celui d’un banal quotidien. Mais, si à première vue, un sentiment d’abondance peut faire penser que les produits sont accessibles, la réalité est toute autre. Le prix du kilogramme de viande de vache est passé de 3200 à 3500 FCfa en moins de deux semaines. Selon Bâ, boucher établi non loin de l’entrée secondaire, le pire est à craindre à une semaine de la Korité. D’après lui, la hausse des prix se justifie essentiellement par la fermeture des frontières avec le Mali. « L’essentiel des vaches venait de ce pays, même si une partie est du Nord. Donc, ceux qui en ont toujours font dans la surenchère », explique-t-il.

Et aujourd’hui, l’inquiétude gagne même les bouchers. Mamoudou Diop est dans le circuit depuis quelques années avec une approche qui consiste à livrer le produit à ses clients. « Je prends les commandes, achète et les livre. Mais, depuis quelques temps, c’est presque à l’arrêt. C’est devenu très cher et les clients ne le comprennent pas », déplore-t-il. Selon lui, c’est encore plus compliqué pour ceux qui ont des clients fixes parce qu’il « ne peut pas augmenter les prix au risque de les perdre ». « Souvent, je suis obligé de vendre sans rien gagner », dit-il.

Le prix des vaches flambe, la viande de mouton intouchable 

Aujourd’hui, la situation est loin de se décanter. En effet, selon Isma, vendeur de viande, les vaches qui venaient du Mali étaient les plus prisées en raison de leur accessibilité. Mais, depuis que la crise a éclaté, les éleveurs ne viennent plus. Les quelques rares qui réussissent à faire entrer leurs produits ont fait passer les prix du simple au double. « Les vaches qu’on achetait à 200 000 FCfa, on ne peut plus les avoir à moins de 300 000 FCfa. Si on voulait gagner la même chose, le prix du kilogramme allait passer du simple au double », a-t-il assuré.

Si les vaches sont devenues de plus en plus inaccessibles, les moutons, eux, on en trouve régulièrement. Mais là aussi, les prix ont plus que flambé. À Seras, le kilogramme de viande de mouton est cédé à 4500 FCfa au moins. Et d’après Bâ, les prix peuvent grimper avec la Korité.
« On ne maîtrise plus rien en fait ; tout dépend de la disponibilité des produits. Dès qu’il y a un manque dans l’approvisionnement du marché, cela se ressent sur les autres produits. Même les chèvres qu’on pouvait trouver autour de 30 et 40 000 ne se vendent plus à moins de 60 000 », fait-il remarquer. Très pessimiste, Mamoudou, lui, estime que cette situation est partie pour durer. Pour cause, même si les frontières maliennes venaient à être rouvertes, il va falloir du temps avant que le marché ne soit correctement ravitaillé. Même cela, relativise-t-il, n’est plus garanti à cause de la hausse des prix des aliments bétail. « Du foin au « ripass », tout est cher. Et c’est normal que cela se répercute sur les prix », prévient-il.

Au foirail de Diamaguène Sicap Mbao, c’est l’inquiétude 

En cette matinée de dimanche, c’est le calme au foirail de Diamaguène Sicap Mbao. Les clients sont moins nombreux que d’habitude. « C’est l’effet du Ramadan ; ils viennent généralement à partir de 13 heures », répond Serigne Sarr. Debout devant sa table garnie de viande de bœuf, il agite son chasse-mouche, puis saisit son couteau et tranche la côtelette. À moins de 10 jours de la célébration de la fête, le boucher regrette la cherté des bœufs qui, souligne-t-il, sont intouchables actuellement. « Les sujets sont chers sur le marché. Il est impossible d’avoir un bœuf à 150 000 FCfa. Il faut forcément débourser entre 180 000 et 200 000 FCfa. Du coup, le kilogramme de viande connaît une hausse. Il est vendu actuellement à 3800, parfois à 4000 FCfa », informe-t-il, guettant la clientèle. Sous un chapiteau, Ousseynou Faye se fait aider par deux jeunes hommes pour accrocher la carcasse. Le jeune homme propose de la viande de bœuf depuis bientôt 10 ans. À quelques jours de la fête, il établit une comparaison par rapport aux prix de l’année dernière. « Avec la fermeture de la frontière malienne, on se dirige vers une fête compliquée. Le kilogramme de viande est passé de 3000 à 3800, voire 4000 FCfa. Ce sera compliqué pour les familles qui préfèrent la viande de bœuf », alerte-t-il son arsenal de couteaux sous les yeux. Établi à quelques mètres de l’arrêt Diamaguène, Moustapha Sylla s’offusque de l’instabilité des prix. « Tout est cher. Du jour au lendemain, on constate une hausse inexplicable. Raison pour laquelle le kilogramme de viande est vendu parfois à 4200 ou 4500 FCfa », souligne-t-il assis devant sa cantine. L’inquiétude est également le sentiment le mieux partagé chez les clients. Munie d’un sachet, Oulimata fait le tour des cantines. Elle est venue s’approvisionner pour le dîner. « La viande de mouton coûte cher actuellement. Celle de bœuf également. Il faut débourser presque 10 000 FCfa pour avoir deux kilogrammes. C’est compliqué pour les ménages », déplore la dame vêtue d’une djellaba grise. À ses yeux, la fête risque d’être difficile pour les familles. Fréquentant les foirails pour les mêmes raisons, Soukeyna Niang livre les mêmes impressions. Pour elle, la conjoncture économique n’épargne aucun pays, aucun secteur. « Dans les quartiers, le kilogramme de viande de mouton ou de bœuf est vendu entre 4200 et 4500 FCfa. La fête de Korité sera compliquée vu que le poulet se fait rare sur le marché », estime Soukeyna.

HAUSSE DU PRIX DES INTRANTS

La volaille suit le même rythme 

Jadis recours privilégié, le poulet est devenu intouchable. La hausse du prix, selon la plupart des aviculteurs, s’explique essentiellement par la cherté des intrants. Moussa Diop est dans le milieu depuis plus de 10 ans, mais jamais il n’a été confronté à autant de difficultés. « Le carton de 50 poussins, on pouvait l’acheter jusqu’à 24 000 FCfa. Aujourd’hui, en plus d’être introuvable, on ne peut pas l’avoir à moins de 30 000 FCfa. Le prix du sac d’aliment est passé de 15 000 FCfa à 18 000 FCfa », liste-t-il. Pour lui, les consommateurs doivent se préparer au pire. Personnellement, dit l’aviculteur, « il est hors de question de vendre à moins de 3500 FCfa le poulet, peu importe son poids », dit-il.

 » Mauvaise  » Nouvelle pour modou lô

Aujourd’hui, on en saura un peu plus sur les possibilités de la tenue du combat royal entre Mod’Lô et Ama, cette saison.

C’est ce mardi 26 avril 2022 que prend fin l’ultimatum que le CNG de lutte avait fixé à Mod’Lô pour la présentation d’un certificat médical de guérison. Faute de quoi, son com bat contre Ama Baldé ne se tiendra pas cette saison.

Mod’Lô est-il à nouveau apte ? Fera-t-il le déplacement aujourd’hui dans les locaux du CNG pour déposer un certificat médical de guérison ? Où le fera-t-il via son agent ?

Voilà autant de questions qui taraudent l’esprit des amateurs, qui sont suspendus à I’ « épaule » du Parcellois.

« Je me sens bien, mais je ne peux pas me prononcer sur quelque chose que je ne maîtrise pas », s’était limité à dire Mod’Lô, il y a quelques jours. « Je poursuis mon traitement et je viendrai dès que je me sentirai mieux. Je fais tout mon possible pour terminer ma rééducation pour revenir dans l’arène, s’il plaît à Dieu. Ce sont des choses qui arrivent, parce que le sport rime avec blessure », avait-il ajouté, sans entrer dans les détails.

Le combat royal entre Modou Lô et Ama Baldé devait se tenir le 13 mars dernier. Mais une blessure à l’épaule du « Roi des arènes » avait obligé le promoteur Luc Nicolaï à reporter le derby.

Toutefois, au cas où un certificat médical de guérison ne serait pas produit jusqu’au 26 avril 2022, Ama Baldé serait libre de contracter d’autres engagements. Mais, les deux lutteurs restent redevables d’un combat au promoteur.

Marche pour la libération de Cheikh Oumar Diagne : Mor Talla Tine propose son itinéraire

Le préfet du département de Dakar propose un itinéraire de marche au Collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne.

Le Collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne avait retenu de manifester ce mercredi 27 entre 9 heures et 14 heures. La procession devait se tenir du rond-point de l’université Cheikh Anta Diop et se terminer à Rebeuss, précisément à la maison d’arrêt et de correction où Cheikh Oumar Diagne séjourne.

Toutefois, le préfet du département de Dakar a tracé un autre itinéraire allant de la place de la Nation au rond-point de la Rts. Mor Talla Tine suspecte des « risques de troubles à l’ordre public et une entrave à la libre circulation des personnes et des biens ».

Le Collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne refuse cette proposition. Il maintient le premier itinéraire où le parcours devait prendre fin devant la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss.

Le collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne comprend des mouvements de la société civile des activistes et des guides religieux.

Dakar-Plateau : une vitrine en perte d’attractivité

Le Centre-ville de Dakar, inclus dans l’arrondissement de Dakar-Plateau, est dans une situation contraire à son statut de vitrine du Sénégal. Entre occupations anarchiques, vétusté des bâtiments, absence de systèmes d’assainissement, il n’a rien ou presque pour plaire au Plateau qui, pourtant, abrite les services les plus importants de l’Etat, en plus d’être un haut lieu de grands rendez-vous d’affaires et de commerce etc.  De ce fait, les autorités réfléchissent à un plan d’aménagement afin de juguler le mal.  Un Comité régional de développement (Crd), a été tenu hier, lundi 25 avril à cet effet.

Il ne fait pas bon vivre dans les communes de l’arrondissement de Dakar-Plateau. Ce qui fût l’attraction de la capitale sénégalaise, a perdu son lustre d’antan. Il est devenu un mélange d’encombrements de la voie publique, de pollution et un laisser-aller nuisible à l’épanouissement humain. Hier, lundi 25 avril, un Comité régional de développement (Crd) a été organisé au Centre culturel Douta Seck, sur l’élaboration d’un Plan d’urgence de modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau.

Une occasion pour les élus de la localité de revenir  sur le quotidien de leurs différentes communes. Le maire de la commune de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, en est le premier.  «Si je fais correctement mon travail, j’interdirais la baignade aux peu de plages qui nous restent».  Il fustige ainsi la pollution marine qui impacte négativement sa commune. 15 émissaires déversent leurs déchets en mer, sans aucun traitement préalable.

AVEC SUD…

L’Etat annonce l’annulation des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes

Le gouvernement a décidé d’annuler les ponctions qu’il effectuait sur les salaires des travailleurs grévistes. La mesure a été rendue publique par la Direction de la solde.

«Dans sa volonté de pacification du climat social et  consolidation des accords avec  les organisations syndicales, les Autorités gouvernementales ont décidé d’annuler les ponctions pour faits de grève sur les salaires de ce mois d’avril 2022», a annoncé la Direction de la solde sur ses plateformes numériques. Avec l’arrêt de la grève, les sommes ponctionnées seront-elles remboursées ? Telle est la question que les ex grévistes se posent.

Une fille de 8 ans violée et tuée

M. A, une fillette de 8 ans, a été retrouvée morte hier, lundi, dans un bâtiment en construction à Bargny. L’enfant était porté disparu. Ses parents étaient partis à sa recherche peu avant l’heure de rupture du jeûne. La découverte macabre est faite par les jeunes du quartier. Les premiers éléments de l’enquête de la police révèlent que la fillette a été assassiné et qu’elle aurait même subi un viol avant d’être tuée.