Population du Sénégal : l’ANSD dévoile les chiffres – Diourbel 1 919 090, Dakar…

Comme chaque année, la population du Sénégal ne cesse de croitre. De 16,7, nous sommes désormais passés à 17,2 millions d’après le dernier rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Il s’agit d’une hausse aux alentours de 500 000 personnes.

En effet, d’après ce document rendu public, la population du Sénégal s’élève à 17 215 433 habitants. La région de Dakar est celle plus peuplée et de loin, avec près de 4 millions d’habitants. Thiès suit, avec plus de 2 millions, ensuite Diourbel, avec près de 2 millions.

En revanche, les autres régions sont faiblement peuplées, au regard de leurs poids démographiques. Il s’agit par exemple des régions de Matam avec 4,4 % de la population totale du Sénégal (760 591 habitants), de Kaffrine avec 4.4% (755 173 habitants), de Ziguinchor avec 4,1 % (706 551 habitants), de Sédhiou avec 3,4 % (591 969 habitants) et de Kédougou avec 1,1 % (196 993 habitants).

Les plus faibles densités sont enregistrées dans les régions de Kédougou avec 12 hbts/km2, de Tambacounda 21 hbts/km2, Matam 26 hbts/km2 et Louga 44 hbts/km2. A Dakar, c’est 7200 habitants au Km2/

Région Population Totale

Dakar 3 938 358
Diourbel 1 919 090
Tambacounda 904 032
Saint-Louis 1 120 585
Thies 2 221 097
Fatick 932 629
Kaffrine 755 172
Kaolack 1 228 746
Kedougou 196 991,0
Kolda 848 348,0
Louga 1 091 268,0
Matam 760 588,0
Sedhiou 591 970,0
Ziguinchor 706 554,0

La doyenne de l’humanité, une Japonaise, est morte à 119 ans

Une Japonaise qui était officiellement reconnue comme la doyenne actuelle de l’humanité est décédée le 19 avril à l’âge de 119 ans, ont annoncé lundi les autorités locales. Kane Tanaka était née le 2 janvier 1903 dans le département de Fukuoka (sud-ouest du Japon): cette année-là, les frères Wright effectuaient le premier vol motorisé et Marie Curie devenait la première femme à remporter un prix Nobel.

Hypothéquant son combat contre Ama Baldé : Modou Lô soupçonné de le retarder

Le combat de lutte entre Ama Baldé (écurie Falaye Baldé) et Modou Lô (écurie Rock Énergie) était programmé le dimanche 13 mars 2022. Mais c’est à moins de deux semaines des hostilités, que le Roi des arènes s’était blessé.

Cette blessure était considérée par le camp de son adversaire Ama Baldé, comme « douteuse et cherchée ». C’est parce que c’est la première fois que Modou Lô signale une blessure d’avant-combat. Peu d’amateurs étaient convaincus de sa sincérité.

Jusqu’à présent, il entretient le flou autour de la tenue du combat dit royal. Et ce qui est bizarre dans tout ça, c’est qu’il mène tranquillement ses activités depuis près d’un mois.

C’est fort de ce constat que beaucoup d’acteurs de la lutte confient « que Modou Lô cherche soit à endormir Ama Baldé, soit à retarder la tenue de leur combat ». Seul Dieu sait !

Pire, Modou Lô est en train de faire douter ses fans. Il ne montre aucune garantie réelle pour lutter cette saison.

Crise persistante dans la Santé – Jeux de mot : Les travailleurs décrètent à nouveau 48h de grève

Les patients du pays vont encore vivre deux journées difficiles. Le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Ctsas) a décrété 48h de grève à partir de mardi, pour dénoncer le traitement partial des autorités dans l’affaire Astou Sokhna.

Le désarroi et le calvaire vécus par les usagers des structures sanitaires du pays jeudi et vendredi derniers à cause de la grève, n’ont pas ébranlé les travailleurs de la santé. Ces derniers vont remettre ça à partir de mardi et ce, pour 48h. Dans un communiqué, le collectif à l’origine de ce mouvement d’humeur «dénonce avec véhémence le traitement partiel et partial pour satisfaire une clameur populaire à visée purement politicienne» dans l’affaire Astou Sokhna. Le collectif précise que le service minimum et les urgences seront respectés. Le mercredi 27 avril 2022, jour du procès des sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger, les travailleurs de la santé se donnent «rendez-vous à Louga» pour la «mobilisation blanche». Dans leur document, ils informent que «tous les agents de santé seront en blouse blanche ou rose, les familles et sympathisants en tenue blanche». Le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale, qui reproche au gouvernement de n’avoir pris «aucune mesure correctrice permettant d’améliorer le système de santé conformément à l’esprit d’un audit de décès maternel», soutient que «l’enquête sur le décès de Mme Astou Sokhna se suffit de vagues conclusions d’un audit dévoyé de son objectif, en lieu et place du travail d’investigation devant commencer par établir la cause exacte de la mort par l’autopsie». Selon les syndicats membres de ce collectif, «cette démarche hâtive en l’absence de données scientifiques factuelles pour étayer ce dossier, ne présage en rien d’un procès sincère permettant la manifestation de la vérité». Prenant la défense des agents cités dans cette affaire, ils soulignent que «les propos «jugés discourtois par la famille de la patiente» qui sont à l’origine de toute cette cabale, n’ont jamais été tenus par la sage-femme de garde, ni aucun personnel qualifié». Et les membres de ce collectif s’interrogent : «Les réponses aux questions ci-dessous sont suffisamment éloquentes pour montrer la légèreté des accusations. Comment peut-on expliquer qu’une femme négligée ait pu bénéficier de l’examen de la gynécologue et des deux sages-femmes de garde et que toutes les prescriptions ont été respectées ? Comment expliquer qu’une personne négligée ait bénéficié d’un traitement par perfusion ? Depuis quand cela revient-il aux familles de poser le diagnostic de césarienne d’urgence ? Pourquoi le parquet feint d’ignorer que c’est la structure qui doit être poursuivie en cas d’erreurs médicales avérées et non les agents ?» D’après eux, «toutes ces insuffisances nous montrent qu’il y a une volonté manifeste de faire des sages-femmes de Louga des exemples, en mettant arbitrairement en prison ces femmes malgré leur droit à la présomption d’innocence, elles qui ont choisi d’assister courageusement des femmes enceintes, souvent au détriment de leur vie». Pour les travailleurs de la santé, «le parquet devrait faire preuve d’humanisme en les laissant chez elles jusqu’à la date du procès». Par ailleurs, expliquant les raisons de leur démarche, ils soutiennent qu’ils ont «voulu tirer la sonnette d’alarme sur ces conditions désastreuses de travail contraires à la dispensation des soins de qualité, contre le manque de considération des professionnels de santé et enfin pour une Justice équitable pour le personnel de la maternité de l’hôpital Asm de Louga, par cette mobilisation exceptionnelle». Mais, font-ils remarquer, «force est de constater que l’Etat du Sénégal n’a pas suffisamment pris en compte les exigences des acteurs de santé et des populations pour une meilleure prise en charge du secteur». Dans le document, le collectif a fait état des «conditions laborieuses d’exercice dans nos hôpitaux qui ont pour maux le déficit en ressources humaines de qualité, un plateau technique quasi-inexistant ainsi qu’un traitement misérable des travailleurs», tout en estimant que «le personnel de santé fait preuve d’une abnégation sans faille pour assurer une continuité des soins». Face à cette situation, les syndicats membres de ce collectif appellent «l’Etat du Sénégal à engager des réformes profondes de notre système de santé au grand intérêt de nos populations afin de sauver notre hôpital public». Et d’avertir : «L’évolution de la lutte dépendra de la rigueur et la responsabilité de l’Etat dans le traitement de ce dossier.»

L’affaire Petrotim résonne encore : Voilà un nouveau scandale du pétrole qui se signale

Après l’affaire Petrotim pour laquelle Aliou Sall et Frank Timis sont accusés de corruption, un scandale éclabousse la norvégienne PetroNor.

Des dirigeants de PetroNor dont la présidente intérimaire, Eyas Alhomouze seraient suspectés dans des enquêtes de corruption dans les contrats pétroliers sénégalais, informe Les Echos.

Elle a remplacé le PDG qui a été arrêté par la justice norvégienne. Les enquêtes sont menées par l’autorité nationale d’enquête et de poursuite des délits économiques en Norvège.

La justice américaine mène également sa propre enquête.

Après plusieurs dialogues avec Dakar pour trouver un accord sur le différend qui les oppose, depuis deux ans, sur les licences Rufisque Offshore Profond (ROP) et Sénégal Offshore Sud Profond (SOSP), la norvégienne PetroNor a annoncé qu’aucune avancée notable n’a été réalisée. La société a décidé de reprendre le processus d’arbitrage devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

En effet, en mai 2020, PetroNor et le Sénégal s’étaient entendus pour suspendre ledit arbitrage sur une période de six mois afin de parvenir à un résultat satisfaisant pour les deux parties, grâce à un règlement à l’amiable, mais sans succès.

Pour rappel, la compagnie qui contrôle ROP et SOSP à hauteur de 90%, revendique le titre de propriété des périmètres, après que les autorités sénégalaises ont révoqué ses droits sur place pour manquement présumé aux obligations d’exploration. Il faut savoir que ces blocs d’une superficie de 14 216 km2 font partie des plus importants en matière de prospectivité dans le pays.

Louga: Après Astou Sokhna : C’est qui l’autre femme qui est morte en couches

Une autre femme perd la vie en donnant la vie à Louga, ce samedi 23 avril 2022. Mais, l’histoire de cette dame est différente du cas de Sokhna Astou, décédée à cause d’une négligence médicale. Penda Sall est décédée à cause d’une pénurie de sang. En effet, après son accouchement dans un dispensaire de Louga, elle a eu des complications, puis hémorragie avant d’être admis dans une clinique de la place. Finalement, elle y a perdu la vie.

Penda Sall, âgée seulement de 20 ans, a accouché au Poste de Santé des « Ibadou Rahmane » sis au quartier Arthiéry de Louga. Après l’accouchement, elle a commencé à saigner et son état de santé été instable. Elle a été transférée d’urgence à la Clinique Al Amine. Malheureusement, elle a perdu beaucoup de sang car, dans cette même clinique, une seule poche de sang était disponible.

Des appels au don de sang du groupe B+ sont lancés. Parallèlement, l’hôpital régional de Saint-Louis qui disposait de la quantité et de la qualité nécessaires, est saisi. Quelques minutes après l’arrivée d’une ambulance avec les poches demandées et alors qu’une blouse blanche était en train de lui faire une perfusion, Penda Sall décède.

Elle a été inhumée samedi dernier. Elle laisse derrière elle son nouveau-né qui a survécu.

Deux employées d’une bambinerie volent 12 millions à leur patronne, se la coulent douce dans des restos huppés et…

Femme entrepreneuse de son état, M. Lô a jugé opportun d’investir dans une Bambinerie dont elle avait confié la gestion à Aïssatou Zoumra et Mariama Diamanka.

Malheureusement, ces dernières, en qui elle avait pourtant, une confiance plus qu’aveugle, étaient de véritables vipères

Car, selon Les Échos, elles ont dilapidé une grande partie de la marchandise de leur employeuse et faisaient la bamboula  avec les sous qu’elles encaissaient après la vente du butin.

En effet, si elles ne sont pas parties manger dans des restaurants huppés de Dakar, elles s’achetaient de la dibiterie et des glaces chaque soir.

Lorsque leur patronne a commencé à avoir des doutes, elle a visualisé les caméras de surveillance installées dans sa boutique avant de se rendre compte qu’elles ont subtilisé une bonne partie de sa marchandise.

Après investigations, elle se rend compte qu’elles ont détourné quelque 12 millions de nos francs. Sans attendre, elle court déposer une plainte contre Aïssatou Zoumra et Mariama Diamanka.

Écrouée, Mariama Diamanka reconnaît les faits. D’après elle, Aïssatou Zoumra est le cerveau de cette entreprise délictuelle. Interrogée par les enquêteurs, Aïssatou nie en bloc.

Confrontées aux audios qu’elles s’échangeaient et confondues par despreuves accablantes qui ne laissaient plus place au doute, les deux comparses sont finalement passées à table.

Devant le tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar pour des faits de vol au préjudice de l’employeur, les deux prévenues ont nié.

Mais, pour prouver au tribunal leur culpabilité, l’avocat de la plaignante a déposé des enregistrements plus que compromettants.

On entendait dans l’un des audios la voix de Mariama qui disait à sa co-prévenue qu’elle allait révéler à sa patronne leur mode opératoire qui consistait à voler sa marchandise.

Dans un autre audio, Aïssatou injuriait sa patronne. Aussi, elle disait que tout ce qu’elles vendront comme marchandises leur reviendra de droit.

Avant d’ajouter qu’elles allaient juste laisser un billet de 2000 F Cfa à leur patronne pour qu’elle puisse avoir de quoi payer son électricité.

Face à ses audios qui les incriminaient, elles ont été obligées de dire à la barre que le montant qu’elles avaient subtilisé n’était que de 100.000 FCfa et pas plus.

Le conseil de la partie civile ayant réclamé le montant de 15 millions FCfa en guise de réparation.

Le procureur a requis 2 ans de prison ferme contre elles. Quant à la défense, elle a demandé la relaxe au bénéfice du doute. Délibéré le 29 avril prochain.

Près de 50 Kilotonnes (KT) déchargés à Dakar

Une alerte au risque de pénurie de kérosène a été lancée à l’Aibd. La situation devrait se résoudre, au moins temporairement avec l’arrivée de 49,5 Kilotonnes (KT) de gasoil.

L’aéroport de Dakar est frappé par une pénurie de kérosène et son opérateur a appelé les compagnies aériennes qui y atterrissent à assurer elles-mêmes leur approvisionnement en carburant pour les vols de retour à compter de mercredi 20 avril 2022, pour une durée provisoire de deux semaines.

Mais le risque d’une pénurie de kérosène semble pour le moment écarté, et pour cause. Le ministère du Pétrole et des Energies annonce qu’un bateau contenant 18 kilotonnes  (KT) de gasoil est arrivé mercredi au port de Dakar, sur commande de la Société africaine de raffinage (SAR).

Le déchargement des 18,5 KT de supercarburant de Total Energies est en cours. Dans un tweet publié sur son compte officiel, le ministère du Pétrole indique que la venue d’un autre navire commandé par Total Energies est confirmée pour vendredi avec à bord 31 KT.

Lundi dernier, la société de manutention de carburants aviation (SMCA) a alerté sur une indisponibilité de carburant à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) pour une durée provisoire de 2 semaines. Mais le ministère du Pétrole, lors de son point de presse, avait rassuré en évoquant l’arrivée d’un bateau de carburant dans un délai maximum de 48 heures.

Le ministère du Pétrole et des Energies assure par ailleurs de la disponibilité dans les dépôts de molécules entrant dans la fabrication de produits pétroliers, malgré le contexte marqué par la « tension internationale » liée à la guerre en Ukraine.

Mardi, la ministre Sophie Gladima, en charge de ce secteur, a reconnu des tensions dans l’approvisionnement en hydrocarbures, mais a assuré que le pays n’est pas en rupture de produits pétroliers. Elle a souligné la nécessité de « rassurer les populations», ajoutant que le secteur du pétrole ’’n’a jamais » été en reste dans les actions engagées par le président de la République, Macky Sall, depuis le début de la crise provoquée par la guerre en Ukraine.

Selon Sophie Gladima, «à l’heure actuelle, des précautions ont été prises», surtout concernant l’approvisionnement du pays en kérosène. Elle signale qu’il y a « des méthodes de travail » entre les compagnies pour faire des échanges de produits, la distribution de carburant dans les stations de service relevant surtout d’un « problème d’accès ».

Plusieurs avions cloués au sol à l’Aibd

L’Aibd frappée par une pénurie de kérosène, plusieurs vols ont été annulés. Ceux de Brussels Airlines en provenance de Bruxelles et de Banjul, et celui de Luxair depuis le Luxembourg  et d’AIR France n’ont pas pu décoller. Leurs avions étaient tous cloués sur le sol de l’AIBD depuis mercredi dernier. D’autres compagnies étrangères étaient obligées de faire escale dans d’autres pays, faute de Kérosène à l’’Aibd.

Il n’y avait que 2800 mètres cubes de kérosène restant destinés à l’Armée et à Air Sénégal. D’ailleurs, c’est l’une des rares compagnies qui a respecté ce mercredi, son planning de vol à l’AIBD.

20e Jour de ramadan : Le jour où Cheikh Ibra Fall a fait son pacte d’allégeance à Serigne Touba

Le vingtième jour du mois est une date importante pour la confrérie mouride et plus particulièrement la communauté Baye Fall. En effet, c’est ce jour que le fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba avait rencontré son fervent disciple Mame Cheikh Ibrahima Fall.

L’illustre disciple, le combattant de la foi dont la vie a fini par être un modèle de disciple accompli que nous allons évoquer est un de ceux là qui ont cédé leur vie et leur bien en contrepartie de l’agrément de DIEU, un de ceux là qui se sont empressés de suivre la voie du pacte d’allégeance derrière un guide avéré. Serigne Bassirou Mbacké ibn Cheikh Ahmadou Bamba, dans  » Minanou Bâkhil Khadim  » Les Bienfaits de l’Eternel, raconte les propos qu’ils échangèrent alors, en cette circonstance mémorable. Cheikh Ibra Fall dit :  » J’ai tout abandonné, tout quitté, renoncé à tout, pour chercher un Maître qui peut m’assurer l’accès au voisinage du Seigneur […] Si d’aventure je ne le trouverais pas en vie, je chercherai à identifier son mausolée. Et là, sur ce lieu sacré, avec une détermination inflexible, je consacrerai le reste de mon existence en dévotion et en actes si méritoires que DIEU m’accordera à coup sûr, le bénéfice du service que j’aurais accompli à ses côtés si je l’avais trouvé vivant.

A présent je fais acte d’allégeance auprès de toi. Je proclame que, de ce bas monde, je ne veux même pas, en biens, l’équivalent du poids d’un cheveu. Mon unique préoccupation est DIEU et ma demeure dans l’Au-delà.  » A ces propos qui traduisent la profondeur et la sincérité de l’allégeance de Cheikh Ibra, Serigne Touba répondit :  » Sache Ô toi Ibrahima Fall, que nous avons la même résolution. Mon guide, mon phare est Seydina Mouhammed (Paix et Salut sur Lui). Si d’aventure, je n’avais trouvé sur cette terre rien qui atteste de son existence, comme le Coran, les Hadiths, etc., il me suffira de la certitude que le même ciel, les mêmes astres que je vois ont, un jour, surplombé son auguste personne, pour me consacrer à son service. Et j’affirme que, par ce service, j’aurai
obtenu l’agrément de DIEU. J’agrée donc ton allégeance, mais à une condition, cependant : tu exécuteras à la lettre tout ce que je te commanderai et tu éviteras soigneusement tout ce que je t’interdirai. Plus rien de ce bas monde ne sera ta préoccupation. Seul DIEU occupera tes pensées et remplira tes intentions. Cela signifie que tu n’as rien à espérer comme biens en cette terre. Pas même un abri pour te procurer de l’ombre, à plus forte raison une maison.

Ne pense pas à fonder une famille. La raison est que, si tu veux obtenir la réalisation des vœux que tu as exprimés, tu ne dois plus rien désirer de ce monde périssable. «

Les rapports maître et disciple

Dès que Cheikh Ibra rejoignit le groupe des talibés de Cheikhoul Khadim, la vie de la communauté fut bouleversée. Il témoigna tant de respect, de vénération et de dévouement à Serigne Touba que bientôt tout le monde se conforma à son exemple. Désormais, personne n’osa plus regarder le guide dans les yeux ou s’asseoir sur le même niveau que lui. Finies les plaisanteries, les familiarités et autres marques de camaraderie. Un nouveau style de rapports avec le guide était né. La même déférence respectueuse, la même vénération indescriptible, la même confiance aveugle, les mêmes marques d’attachement viscéral dont Seydina Mouhammed (P.S.L.) était entouré par ses compagnons, furent bientôt dévolues à Serigne Touba par son entourage. Telle est la voie de la soumission.

D’ailleurs, entre cet entourage et Khadimou Rassoul, il n’y eut plus que des liens de soumission absolue, inconditionnelle, envers un Maître respecté et vénéré. Ses parents et sa famille directe, eux-mêmes, étaient logés à la même enseigne. Voila qui rappelle dans l’Islam l’épisode de Houdaybiya, ou le pacte de la pleine satisfaction conclu entre le Prophète et les compagnons en 630, soit l’an huit de l’hégire. Le Saint Coran relate en ces termes : Dieu a été réellement satisfait des musulmans lorsqu’ils te prêtaient serment sous l’arbre (S48V18).

Cheikh Ibra Fall a révélé à ses condisciples la vraie dimension de Khadimou Rassoul. Sa clairvoyance, a permis à la foule de disciples de bénéficier de ses immenses bienfaits. Son attitude allait en effet ressusciter le comportement que DIEU avait dicté aux compagnons et qui fonde en Islam la relation maître-disciple.

Il a plu à DIEU d’élever Khadimou Rassoul à un rang très élevé. Et ceux qui eurent le bonheur de recevoir de DIEU l’inspiration de lui prêter serment d’allégeance, furent bientôt élevés au-dessus de leurs semblables. Ce sont tous ces Cheikhs dont les descendants sont encore aujourd’hui les grands dignitaires du mouridisme. Fondée par Serigne Mame Mor Anta Saly Mbacké, père de Cheikh Ahmadou Bamba, Mbacké Kadior est le lieu où se sont rencontrés Serigne Touba et Mame Cheikh Ibrahima Fall,  cette cité religieuse fut le lieu de rencontre entre Cheikh Ahmadou Bamba et son plus fidèle disciple : Mame Cheikh Ibrahima Fall. Seneweb vous amène à la découverte de cette cité religieuse.