Présidentielle 2024 : Bougane Guèye Dany dévoile les 19 points de son programme électoral

Le patron du Mouvement “Gueum Sa Bopp” a publié le programme qu’il compte dérouler, s’il est élu président de la République en 2024. C’est un programme de 19 points axé, entre autres, sur le civisme, des réformes, la réduction des dépenses publiques, l’éducation, la santé, la jeunesse, le sport, le cadre de vie…

Pour réduire les dépenses de l’Etat, précise ‘’SourceA’’ qui donne l’information dans son édition de ce vendredi, Bougane Guèye Dany promet de vendre l’avion présidentiel et propose 20 ministres au maximum et 20 conseillers.

Aussi, ajoute le journal, le patron du Groupe D-Média annonce la suppression de 1/3 des ambassades ainsi que des postes de Gouverneurs pour renforcer les prérogatives des Préfets. Pour ce qui est des réformes institutionnelles, Bougane a prévu de réduire les Partis politiques et d’exiger 500 000 signatures pour tout nouveau Parti.

La gouvernance locale, la préférence nationale, la déconcentration des entreprises en régions et politiques de l’emploi, l’industrialisation et le protectionnisme, l’encadrement du secteur informel, l’habitat social, le tourisme, la question migratoire occupent aussi une bonne place dans le programme de Bougane.

Adramé Sarr : nouveau patron de la Direction des Investigations Criminelles (DIC)

La Police nationale se réorganise. Un vaste mouvement a été constaté aux niveaux de plusieurs commissariats du pays selon nos sources. Mais on commence par la Division des Investigations Criminelles qui a un nouveau patron. Le commissaire Aliou Ba en poste depuis 2019 a été remplacé par le désormais ex Commissaire de Ziguinchor Adramé Sarr. C’est le Commissaire de Mbacké Ibrahima Diallo qui hérite du poste vacant de Ziguinchor, quant au Commissaire Ba il est désormais affecté comme Commissaire Central de Kaolack. Restons à Kaolack avec un jeu de chaises musicales entre le Commissaire Thierno Diop des Parcelles Assainies qui rejoint le Poste à Ndorong tandis que son prédécesseur le Commissaire Bala Kébé fait le sens contraire et rejoint le Commissariat des Parcelles Assainies.
A Touba c’est le Commissaire Pape Salif Camara de Thiaroye qui rejoint Mbacke alors que dans le même temps le Commissaire Diégane Sène de Kolda devient commissaire spécial de Touba, il est remplacé dans le Fouladou par le Commissaire Malick Dieng de Richard Toll.
A Dakar ce mouvement concerne quelques commissariats aussi puisque l’agent à l’Ocrtis Adja Astou Marone OCRTIS en service a été nommé Commissaire de golf sud. A la Médina c’est le Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff qui a été nouvellement installé, tandis que le sortant, le Commissaire El hadj Aly Sow hérite du Commissariat de Dieuppeul. Enfin le Commissaire Dianko Mballo de Dieuppeul aura en charge celui de Grand Yoff.

Audio n°4 : Adji Sarr dévoile les performances sexuelles de Sonko (vidéo)

Après les audios 1,2, 3, voici le 4ème vidéo de nos confrères de Leral sur l’affaire Sweet Beauty. Adji Sarr raconte qu’Ousmane Sonko la prenait dans le jacuzzi et terminait sur la table. « Comment vouloir tirer deux coups et ensuite rester performant ? Je suis déçue de ses propos quand il prêche la vertu, alors qu’il est un pervers. C’est pourquoi il disait souvent qu’il avait des problèmes de reins. Ensuite, il ne disait que des bêtises. Il disait souvent qu’il était prêt à tuer pour arriver à ses fins », rajoute t-elle. A l’en croire, Sonko serait prêt à la cacher dans des endroits souterrains, uniquement pour coucher avec elle. Je sais qu’il n’a pas le courage de me tuer, il a des projets autres que de le faire.

Les pharmaciens au fond de 08h à 15heures…

Les mouvements d’humeur se poursuivent et installent la psychose chez bon nombre de Sénégalais surtout chez les malades. Alors qu’on a pas fini de parler de la grève générale ce jeudi, des sages-femmes et étudiants de la Faculté de Médecine, d’Odontologie et de pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), en soutien aux travailleurs de l’hôpital de Louga envoyés en prison suite à la mort de Astou Sokhna, les pharmaciens privés se signalent de leur côté. 

Ils comptent baisser les rideaux demain, vendredi, entre 8 heures et 15 heures. Ce Pour rétablir le docteur Aicha Goudiam de la Grande Pharmacie Dakaroise dans ses droits et obtenir le départ immédiat de l’actuel Directeur de la Pharmacie et du Médicament.

Une grève qui risque de faire compliquer la situation. 

Diamaguène Sicap Mbao : La police saisit 1 kg de ‘’yamba’’ sur une femme

Inauguré récemment par le ministre de l’Intérieur, le nouveau commissariat d’arrondissement de Diamaguène Sicap Mbao continue de mener la vie dure aux délinquants, criminels et autre hors-la-loi.
Et dans leur souci de ratisser large au niveau de leur secteur de compétence, ces policiers ont démantelé un trafic de chanvre indien.
C’est ainsi que, exploitant un renseignement, les hommes du commissaire Ousmane Diop ont interpelé une jeune femme en possession d’un colis de 1 kg et 18 cornets de drogue (‘’yamba’’), au niveau  de l’arrêt des ‘’clandos’’ de cette localité.
En effet, N. G., âgée de 22 ans, avait dissimulé le produit prohibé dans un sachet, selon des sources de Seneweb.
Mais les policiers, qui surveillaient ses moins déplacements, ont fini par  mettre le grappin sur cette jeune femme s’activant dans ce commerce illicite.
Entendue sur procès-verbal, la mise en cause, se disant couturière et footballeuse, a tenté de nier la paternité de la drogue, sans convaincre les enquêteurs rompus à la tâche.
« J’étais chargée de convoyer le produit pour le compte de mon ami », a-t-elle tenté de faire croire, sans plus de précisions.
A l’issue de l’enquête policière, N. G. a été présentée au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.

Elle tente de tuer son mari malade pour récupérer sa maison

Mère de 6 enfants, Y. Ngom en court la réclusion criminelle à perpétuité. Elle est poursuivie pour tentative d’assassinat sur son propre époux. Selon l’enquête de la police, cette dame a tenté de mettre fin à la vie de son époux, M.L. Ndiaye, en lui faisant des injections afin de s’accaparer de sa maison. Les faits se sont déroulés le 30 mai 2020 au quartier Keur Massamba Gueye 2 de Thiès. Après le repas de midi, alors que son époux était dans sa chambre avec quelques membres de sa famille, Y. Ngom est allée leur demander de sortir pour qu’elle puisse s’occuper de son mari. Une faveur que ces gens lui ont accordée. Seule dans la chambre avec son mari, elle verrouille la porte pour ensuite  commettre son acte. Avec un oreiller, Y. Ngom étouffe d’abord M.L. Ndiaye dans son lit avant de lui faire une injection d’un médicament dénommé Dicynone. Ses cris sont entendus par une de ses filles qui a alerté son oncle B.L. Ndiaye. Ce dernier, pour s’enquérir de la situation, a défoncé la porte et a trouvé Y. Ngom en train d’étrangler son frère. Suite à cette intervention, ils ont trouvé dans la chambre une boîte de Dicynone contenant quatre ampoules injectables et à côté, une seringue.

Alertés, les éléments du poste de police des Parcelles Assainies (Thiès) ont une descente sur les lieux. Interpellée, Y. Ngom est inculpée de tentative d’assassinat. Placée sous mandat de dépôt, elle est jugée hier mercredi à la Chambre criminelle de Thiès. Devant la barre, elle a reconnu les accusations tout en soulignant qu’elle n’a pas commis cet acte pour s’accaparer de la maison de son époux qui est décédé deux semaines après cette injection. Y. Ngom a déclaré avoir agi sous l’emprise d’un esprit maléfique. « Ce jour-là, j’étais inconsciente. Il y avait quelques choses qui me faisait agir. Je l’ai étouffé avec un oreiller, puis je lui ai injecté un médicament avec une piqure. Je ne connais pas les raisons de mon acte. Ce n’est pas à cause de la maison que j’ai voulu le tuer« , a-t-elle dit.

Avant d’ajouter qu’elle était confuse à cause d’un esprit maléfique qui lui disait que son mari voulait la sacrifier avec ses enfants. Entendue à titre de partie civile, la fille de la victime, O.L. Ndiaye, a affirmé que son oncle B.L. Ndiaye lui avait fait part des désirs de sa tante Y. Ngom de tuer son père. Elle a estimé que sa tante a tué son père pour, peut être, s’accaparer de sa maison, parce qu’elle n’est pas au courant d’une maladie mentale qui pourrait l’attaquer.

Avocat de l’accusée, Me Ayi pense que si Y. Ngom avait l’envie de tuer son époux, elle n’allait pas en parler avec son frère B.L. Ndiaye et qu’elle allait aussi attendre la nuit pour poser son acte. Il a fini par plaider la clémence pour sa cliente. Pour le procureur de la République, Y. Ngom est une personne extrêmement dangereuse que l’on doit mettre hors état de nuire, soulignant que les faits de la tentative d’assassinat sont constants. En effet, il a requis la réclusion criminelle à perpétuité. La dame Y. Ngom sera fixée sur son sort le 16 mai 2022.

Le Fisc « tape » sur les poches d’Auchan

L’administration fiscale a lourdement « tapé » sur les poches du géant français de la distribution à travers un redressement après une vérification sur des bons d’achats et la taxe sur la valeur ajoutée (Tva) due.

Auchan conteste le montant réclamé par le Fisc. Et pour marquer son opposition, le géant de la distribution a saisi le tribunal civil et commercial.

Le dossier a atterri au niveau de la deuxième chambre civile de la juridiction. Laquelle a commis un expert pour éclairer sa lanterne.

Ce dernier doit déterminer les montants des bons d’achats et leur pourcentage sur le chiffre d’affaires d’Auchan pour les exercices 2017 et 2018.

Il doit aussi vérifier la justesse de la base de liquidation fixée par l’administration fiscale et ainsi déterminer la TVA due par le géant de la distribution au titre du premier trimestre de 2019.

Il lui est imparti un délai d’un mois à compter de la notification de sa mission pour déposer son rapport alors que les frais de l’expertise seront avancés par la demanderesse (Auchan).

Louga : Des femmes sur le point d’accoucher, éconduites

Terrible vengeance des sages-femmes de Louga. Les femmes enceintes qui se sont rendues dans les 21 maternités que compte la région de Louga pour leurs visites prénatales ont été chassées de la maternité par le personnel soignant.

Toutes les maternités ont été fermées pour protester contre l’arrestation des quatre sages-femmes pour non assistance à une personne en danger

Les agents de santé n’ont pas digéré l’emprisonnement de leurs collègues. Ils ont sommé les patientes de se rendre dans les cliniques privées pour se faire consulter.

Même un accidenté de la circulation évacué par l’ambulance du poste de santé de Lompoul a été interdit d’accès à l’hôpital de Louga. Le malade a été finalement évacué à Saint-Louis.

Établissement de monnaie électronique : La Bceao met Wave dans la vague

La Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) a accordé la licence d’Etablissement de monnaie électronique (Eme) à Wave digital finance, filiale du groupe Wave mobile money.

Wave digital finance ajoute une corde à son arc. Au-delà du transfert d’argent, la filiale du groupe Wave mobile money devient la «première structure non bancaire, non opérateur de télécommunications et opérant dans plusieurs marchés de l’espace Uemoa, à se faire accorder la licence d’Etablis-sement de monnaie électronique (Eme) par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao)», annonce-t-elle dans un communiqué.
Cette licence Eme, mentionne le document, «permettra à Wave de proposer désormais ses services et produits financiers directement aux clients. En plus, elle permettra à la fintech de diversifier sa proposition de valeur et d’offrir plus de services financiers, tels que les paiements marchands, l’épargne, le crédit et les transferts d’argent internationaux en collaboration avec d’autres partenaires de l’écosystème financier de l’espace Uemoa».
Jusqu’ici, rappelle-t-on, «la fintech panafricaine menait ses activités mobile money à travers des banques partenaires».
A ce propos, Drew Durbin, Président-directeur général de Wave se réjouit de cette décision de la Bceao. «Nous sommes très heureux d’avoir reçu notre licence Eme. Nous sommes reconnaissants envers la Banque centrale pour son
adhésion à notre vision d’offrir des services financiers radicalement inclusifs et
abordables. Les autorités nous ont vu grandir pour devenir le fournisseur de services mobile money le plus important au Sénégal avec plus de 6 millions d’utilisateurs actifs par mois en seulement 4 ans, et ce n’est que le début d’une nouvelle ère donnant la priorité au client dans le mobile money dans l’Uemoa», s’est félicité le Pdg via ce communiqué.
Embouchant la même trompette, la Directrice régionale de Wave dit : «C’est un moment historique pour nous, car cela représente à la fois la reconnaissance du travail abattu ces dernières années et l’ouverture à des perspectives encore plus ambitieuses.» Malgré notre position de leader sur le marché, poursuit Coura Carine Sène : «Nous n’étions pas en mesure d’offrir tous les services financiers que nous aurions souhaités aux clients. Avec ce nouveau statut d’Etablissement de monnaie électronique, nous aurons directement accès à la Banque centrale, au même pied que nos principaux concurrents, et nous aurons toutes les cartes en main pour contribuer plus efficacement à leur mission de promotion de l’inclusion financière dans la région. Nous espérons que nos nouveaux produits attireront plus de clients et permettront plus de revenus à nos partenaires de distribution.»
Son souhait, indique-t-elle, c’est d’étendre assez rapidement leur licence à d’autres pays de l’Uemoa pour que la totalité de notre base de clientèle dans la région puisse en bénéficier également.

Macky Sall  : «d’autres maires de l’opposition vont encore nous rejoindre»

Beaucoup de maires qui ont été élus lors des élections locales du 23 janvier sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, ont rejoint le président de la république Macky Sall. Et ce dernier a promis que d’autres vont venir poser leurs valises dans la mouvance présidentielle.

Le chef de l’Etat a tenu ces propos lors de l’audience qu’il a accordée aux responsables de l’Alliance pour la république à Dakar.

«Si vous perdez les élections, c’est votre avenir qui est en jeu parce que moi j’aurai la majorité à l’Assemblée nationale. D’ailleurs, j’ai accueilli tout de suite un ralliement. D’autres maires de l’opposition vont encore nous rejoindre, même ici à Dakar», a-t-il indiqué dans les colonnes du journal ‘’Libération’’.