Législatives 2022 : Sheikh Alassane Sène, ami de Macky Sall, va-t-il vers une liste parallèle ?

Après les élections locales mouvementées et marquées par de très nombreuses listes parallèles dans le camp présidentiel, nous allons vers les Législatives où de telles pratiques risquent de se répéter.

Selon un contact de senego, Monsieur Alassane Sène, ami du Président Macky Sall, travaille activement dans l’ombre pour la mise en place d’une liste parallèle qu’il va conduire pour la conquête de quelques sièges à l’hémicycle.

Et pourtant, il y a seulement quelques semaines le patron de la grande coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, avait partout dépêché des émissaires à la rencontre des responsables pour réunifier les rangs dans le seul but de faire face à ces listes parallèles parfois improductives.
Wait and see !

Présidentielle: la presse décerne un léger avantage à Macron à l’issue du débat

« Avantage Macron » barre la Une de Sud Ouest jeudi au lendemain du débat télévisé ayant opposé le président sortant à Marine Le Pen, qui ont pu, selon la presse, présenter deux visions de la France dans un climat plus serein qu’en 2017.

« Macron domine, Le Pen tient le choc », résume l’ultime édition du Figaro à sa Une, Vincent Trémolet de Villers notant dans son éditorial « une légitimité acquise et persistante d’Emmanuel Macron ».

Les journaux soulignent la bonne tenue des échanges contrastant avec le dernier duel entre les deux candidats, il y a cinq ans, où Mme Le Pen était passée à côté de l’exercice.

« Pas de jeux du cirque, pas de provocations de la part de Marine Le Pen, ni de suffisance excessive de la part d’Emmanuel Macron, malgré un +Vous dites n’importe quoi!+ », relève Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées, accordant un avantage au chef de l’Etat sortant pour sa « technicité ».

A la Une, les journaux privilégient souvent une photo de chaque candidat en pleine argumentation, mains accompagnant la parole et regard déterminé. Le Télégramme titre ainsi « Duel sans concession ».

« Il y a cinq ans, c’était une parodie démocratique (…) cette fois, le débat d’idées a eu lieu », se félicite pour sa part Luc Bourrianne dans L’Est Républicain.

Il y eut des piques pendant les près de trois heures d’échanges, certes. Le Parisien/Aujourd’hui en France retient celle de M. Macron: « Quand vous parlez à Poutine, vous parlez à votre banquier », pour appuyer son titre de Une « Macron à l’attaque, Le Pen en défense ».

Mais aucun des deux candidats ne l’a emporté par KO. M. Macron a tiré « surtout des balles à blanc », explique Michel Klekowicki dans le Républicain Lorrain, tandis que Mme Le Pen s’est montrée « policée » selon La Voix du Nord.

– « Merci pour ce moment » –

« Merci pour ce moment », ose même Frédéric Vézard dans son édito pour les Dernières Nouvelles d’Alsace, content d’avoir assisté à un « débat limpide » où « deux visions de la France se sont confrontées à ciel ouvert ».

Un moment « long et dense, un peu ennuyeux au démarrage sur le pouvoir d’achat mais, au final, instructif, à défaut d’être véritablement passionnant », a, pour sa part, trouvé Laurent Bodin de L’Alsace.

Comme ce couple installé devant son poste de télévision à la Une de Ouest France, les Français ont assisté à « deux visions si opposées », titre le quotidien.

Le débat a réussi sa mission de poser les antagonismes et de souligner les lignes de partage entre les deux candidats. « Les deux France » (Corse Matin) ou « Tout les oppose » (L’Union et L’Ardennais) s’imposent alors dans la presse régionale, souvent contrainte par une heure de bouclage antérieure à la fin de l’émission.

Tout le monde avait en mémoire une Marine Le Pen fatiguée et perdue dans ses fiches en 2017. Elle « s’en est nettement mieux sortie. Mais elle n’a pas renversé la table: son adversaire n’a pas perdu le match », juge Patrice Chabanet dans le Journal de la Haute-Marne.

Libération se montre plus sévère. « Toujours pas à la hauteur », titre le quotidien de gauche sur une photo en gros plan de Mme Le Pen, regard dans le vide.

« Contradictoire et floue dans bien des domaines, Marine Le Pen, combative et modérée, a montré les limites de l’exercice », abonde Olivier Biscaye dans Midi Libre, jugeant qu’Emmanuel Macron « un tantinet certain de son fait » mais « offensif et précis », a « gagné cette première manche » avant le vote de dimanche.

Les fans de foot ont, eux, le regard tourné vers la deuxième place du championnat et dans cette course narrée par L’Equipe, sans stress mais avec (Dimitri) Payet, « l’OM domine les débats », titre malicieusement le quotidien sportif.

Afghanistan : une explosion dans une mosquée chiite fait au moins 25 victimes

Une explosion jeudi 21 avril dans une mosquée chiite de Mazar-i-Sharif, dans le Nord de l’Afghanistan, a fait au moins 25 victimes, a indiqué à l’AFP un responsable taliban local, deux jours après un attentat contre une école d’un quartier chiite de Kaboul.
«Les informations préliminaires confirment qu’il y a au moins 25 victimes», a déclaré à l’AFP Zabihullah Noorani, chef du service de l’Information et de la Culture de la province de Balkh, dont Mazar-i-Sharif est la capitale.

Préparation Mondial 2022 : Aliou Cissé veut trois matches pour les Lions

Pour les cinq représentants de l’Afrique, la préparation du Mondial 2022 va se chevaucher avec le début des qualifications de la CAN 2023, prévu en juin prochain.

Dans ce contexte, le Sénégal entend faire d’une pierre deux coups. Considérer son entrée dans la course pour la prochaine CAN comme son premier match de préparation pour le rendez-vous qatarien.

Mais la Direction technique nationale, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et la Fédération sénégalaise de football (FSF) espèrent que les Lions pourront effectuer deux autres sorties amicales avant de jouer le match d’ouverture du Mondial, le 21 novembre prochain contre les Pays-Bas.

«En juin, c’est sûr, on aura un match. On va voir la formule pour pouvoir avoir un autre match en septembre et bien sûr (un troisième) au mois de novembre, juste avant la compétition», renseigne le président de la FSF, Augustin Senghor, repris par Source A dans son édition de ce jeudi.

Le patron du football sénégalais s’exprimait en marge de la cérémonie de dédicace de «Cœur de Lion ; l’épopée victorieuse du Sénégal au Cameroun», le livre du journaliste Babacar Khalifa Ndiaye consacré à la victoire des Lions à la CAN 2021.

Casamance : les routes que les Français ne doivent pas fréquenter

Depuis quelques semaines, l’armée sénégalaise bombarde les positions rebelles situées dans le Nord-Sindian. En marge de ces opérations militaires, les attaques à mains armées contre les voyageurs se sont multipliées dans la zone. Pour leur éviter d’être la cible des braqueurs, la France a envoyé une alerte à ses ressortissants.

«Dans le contexte des opérations militaires en cours au Nord de la Casamance, il est fortement déconseillé de circuler, dans la zone comprise entre Bignona et la frontière gambienne», indique le ministère français des Affaires étrangères dans une note reprise dans l’édition de ce jeudi du journal Libération.

Le Quai d’Orsay d’ajouter : «La route nationale 5 reliant Bignona à la frontière gambienne et la route nationale 4 sur le tronçon reliant Bignona à la frontière gambienne sont également déconseillées.»

Macky tente de « démanteler » les bases de l’opposition

A quelques mois des élections législatives, Macky Sall ne badine pas. À preuve, des maires de l’opposition comme des indépendants, rallient en masse pour goûter aux délices du pouvoir. Il ne lésine pas sur les moyens.

Tous les moyens sont bons pour le leader de la majorité pour réduire l’opposition à sa plus simple expression.  Avec les Locales perdues, il tente dans le cadre des élections législatives de démanteler les bases de l’opposition pour massifier la sienne et reconquérir les localités perdues. Bamba Fall de la Médina élu sous Gueum sa bopp, Djibril Wade de la Biscuiterie,  élu sous la bannière de Wallu Sénégal, Dame Beye Ba de Ndiébel de la coalition Yewwi askan wi et Abdou Aziz Gueye de Ouakam, candidat indépendant sont les maires élus ou réélus sous la bannière de l’opposition ou sous une bannière neutre. Ils ont tous rejoint le camp de la majorité.

L’officialisation de leur ralliement remet au goût du jour la stratégie du régime en place pour démanteler des bases de l’opposition ou renforcer la majorité. Pour le cas Dame Beye Ba, c’est depuis la prison où il était détenu qu’il a fait l’annonce. Poursuivi pour escroquerie présumée dans une affaire civile par ses partenaires, son ralliement sonne comme une délivrance pour se tirer d’affaires.

Abdou Aziz Gueye, candidat indépendant, lui, orne le tableau de chasse de Macky Sall qui a en ligne de mire les Législatives. En disant oui à Macky Sall, la commune de Ouakam bénéficie d’une importante assiette foncière pour l’érection d’un stade. Du donnant du donnant, aux yeux des observateurs de la scène politique. Pour le cas Bamba Fall, d’aucuns brandissent la thèse de sa gestion jugée chaotique. L’on se rappelle qu’en 2021, l’ARMP l’avait été épinglé pour un marché de 193 millions de FCFA relatif à la réalisation de pavage pour la stabilisation des trottoirs.

Cette politique du ventre rappelle à bien des égards celle de l’ancien régime Abdoulaye Wade et n’est pas une assurance tout risque.

Nombreux ont été les militants qui se sont tous indignés de leur attitude en se sentant trahis. Des ralliements sans effet pour la base. A titre d’exemple, lors des élections locales, tous les transhumants au profit de Bby ont été sanctionnés dans leur propre fief.

Macky tente de « démanteler » les bases de l’opposition

Mairie de Dakar : Guy Marius Sagna nommé …

Après la nomination de Capitaine Touré, hier à la mairie de Dakar, c’est au tour de l’activiste Guy Marius Sagna d’être promu par le maire de Dakar, Barthélemy Dias. L’annonce a été faite par Barth lui-même sur sa page facebook.  « Ce mercredi, c’est avec plaisir que j’ai reçu Guy Marius Sagna, qui intègre désormais mon cabinet », informe le maire de Dakar. Ce dernier d’ajouter : « Guy Marius Sagna est nommé conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion ».

Affaire Astou Sokhna : Son époux réagit à la grève des sages femmes…

Les travailleurs de la santé et de l’action sociale annoncent une grève de 24 heures demain. Ils réclament une enquête impartiale dans l’affaire Astou Sokhna. Ledit collectif dénonce par ailleurs les décisions qu’ils jugent hâtives dans le cadre de cette affaire notamment le limogeage du directeur de l’hôpital.

Le mari de la victime quant à lui salue l’avancée noté dans le dossier judiciaire avec la mise sous mandat de dépôt de quatre sages-femmes de L’hôpital de Louga. Toutefois, il demande à la justice d’aller jusqu’au bout. Il ne manque pas de dénoncer la levée de bouclier des travailleurs de la santé. Pour lui, ces travailleurs doivent laisser la justice faire son travail.
Modou Mboup : «Nous n’avons pas de problèmes avec les sages-femmes, tout ce que nous voulons c’est que justice soit faite. Nous nous réjouissons de l’avancée notée dans le dossier et espérons que la justice ira jusqu’au bout parce que ce n’est pas normal qu’une femme enceinte soit négligée par d’autre femmes au point de perdre la vie. C’est inacceptable ».

Crise dans le système sanitaire : Ce que préconise le Saes…

Le Saes, en effet, se dit « conscient de l’importance que représente le système sanitaire de notre pays ». Il « invite les autorités à réfléchir sur la nécessité de rationaliser et de contrôler les écoles de formation en santé », ajoutant considérer la santé comme « une question de haute importance sociale et de souveraineté nationale ». 
Aussi, le Saes invite-t-il l’Etat « à repenser le modèle et la pertinence du transfert de cette compétence aux collectivités territoriales ». « Le Saes demande à l’Etat du Sénégal de travailler à la mise en place, dans le cadre d’une stratégie décennale, d’un plateau technique relevé et des conditions optimales d’exercice pour les professionnels de la santé », poursuit le communiqué.
En ce qui concerne l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches le 1er avril dernier, le Saes déplore les circonstances de ce drame, mais « appelle au sens élevé des responsabilités des uns et des autres pour gérer au mieux cette situation regrettable ».
A ce propos, le syndicat demande que « l’enquête ouverte soit menée jusqu’à terme et que les mesures appropriées soient prises et appliquées ». Enfin, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur invite les personnels de santé à « redoubler davantage d’efforts dans l’humanisme et l’empathie, devant la détresse des patients ».

Inondations à Touba : Un programme d’urgence en cours de lancement (ONAS)

Pour lutter contre les inondations, un programme d’urgence est en train d’être élaboré dans la ville sainte de Touba.
Il s’agira de travaux de curage qui vont être réalisés dans les plus brefs délais. Ils concernent aussi bien les eaux usées que les eaux pluviales.
Par ailleurs, un processus de passation des marchés est déjà lancé selon, Pedre Sy, Directeur des Opérations de l’Office national de l’assainissement au Sénégal (ONAS).
 Il s’est exprimé pendant une présentation des projets d’assainissement pour préparer l’hivernage et prévenir les inondations. Cela dans le cadre d’un conseil régional de développement qui réunit ce mercredi à Dakar tous les acteurs qui interviennent dans la lutte contre l’inondation.
Ces travaux, a relevé  Pedre Sy, concernent également les régions de Dakar, Sédhiou, Kaolack, entre autres, où des problèmes d’inondation ont été enregistrés.